Affichage des articles dont le libellé est actualite. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est actualite. Afficher tous les articles
9 décembre 2008

Economies d'énergie spectaculaires à l'horizon 2020

Alors que la suppression progressive des ampoules à incandescence est prévue en Europe à partir de 2009, d’autres appareils électriques utilisés à la maison et au bureau devront également veiller à respecter des limitations de leur consommation d’électricité en mode veille.

À compter de 2010, des appareils tels que les téléviseurs, les ordinateurs, les fours à micro-ondes, etc… ne devront pas consommer plus de 1W en mode veille pour être mis sur le marché. Ce seuil sera abaissé à 0,5 W en 2012. La consommation des décodeurs numériques TNT en fonctionnement sera quant à elle limitée à 1 W en 2009, puis 0,5 W en 2012.

En revanche aucun seuil n’est fixé pour l’instant pour les adaptateurs utilisés par exemple pour recharger les ordinateurs, téléphones portables ou autres lecteurs MP3, mais cela pourrait certainement changer d’ici 2012 car la liste des produits qui devront prochainement répondre à des seuils de consommation d’énergie va certainement s’allonger, en incluant par exemple les machines à laver le linge ou la vaisselle, les réfrigérateurs et les congélateurs, les chauffe-eaux, les chaudières, les systèmes de climatisation et de ventilation etc…

Ainsi, avec la suppression des lampes à incandescence (article), ces mesures devraient permettre d’économiser 130 TWh à l’échelle de l’Union Européenne en 2020, soit l’équivalent d’un quart de la consommation électrique annuelle de la France ! Enorme !

8 décembre 2008

La fin programmée des ampoules à incandescence

L'Union Européenne a fixé ce lundi un calendrier pour bannir à terme des maisons les ampoules classiques à incandescence (de 25 à 100 watts). Elles cesseront donc d'être commercialisées progressivement jusqu’au le 1er septembre 2012 après une centaine d’année d’existence. La décision de l'UE devra encore être soumise pour avis seulement au Parlement européen, pour être ensuite formalisée au printemps par la Commission européenne.

Les lampes à incandescence seront remplacées par des ampoules halogènes nouvelle génération plus performantes ou par des lampes "fluo-compactes", dites aussi lampes basse consommation (LBC), voir par la technologie LED qui ne cesse elle aussi de progresser.

Ce sont d’abord les ampoules traditionnelles à incandescence de 100 watts qui disparaîtront des magasins dès le 1er septembre 2009. Un an plus tard, celles de 75 watts cesseront d’être commercialisées. Deux ans plus tard, ce sera au tour des 60 watts. Enfin, le 1er septembre 2012, les 25 et 40W seront retirées de la vente. Par ailleurs, certaines ampoules halogènes très « énergivores » (soit de classe « C ») seront-elles aussi retirées du marché avant fin 2016.

Environ 85% de l'éclairage domestique est aujourd'hui considéré comme peu efficace d'un point de vue énergétique, car seulement 5% de l'électricité que consomme les lampes à incandescence est transformé en lumière (certes de qualité), le reste se dissipant en chaleur.

En revanche, les lampes utilisant des nouvelles technologies d'halogènes permettent de réaliser de 25 à 45% d'économies d'énergie par rapport aux modèles classiques. Encore mieux, les ampoules "fluo-compactes" sont quant à elles jusqu'à 80% moins gourmandes. L’Union Européenne indique qu'en équipant tout son éclairage en fluo-compacte, les ménages peuvent économiser en moyenne 50 euros/an, soit une économie entre 5 et 10 milliards d'euros chaque année pour toute l’Europe. Ce plan s’inscrit donc tout à fait dans les objectifs européens d’améliorer l’efficacité énergétique de l’Europe de 20% d'ici 2020, et ainsi aussi contribuer à la diminution des besoins en énergie électrique et des rejets de gaz à effet de serre.

Mais tout n’est pas rose au royaume du fluo ! Tout d’abord ces ampoules reste encore chères à produire et donc à l’achat (mais elles sont censées durer 10x plus longtemps ce qui est aujourd’hui pas toujours vrai pour certains modèles bas de gamme).

Ensuite, ces ampoules contiennent du mercure (très dangereux pour notre environnement s’il est rejeté sans traitement), qu’une lampe fluo-compacte transforme en vapeur en provoquant un rayonnement ultra-violet qui émettra une lumière blanche par conversion. Les fabricants indiquent d’ailleurs qu’il ne faut pas toucher directement les morceaux d’une ampoule fluo-compact cassée et d’aérer la pièce pour évacuer les vapeurs de mercure résiduelles.

Ensuite, leurs rayonnements électromagnétiques sont aussi critiqués par les scientifiques. Bien qu’ils aient été fortement réduits par les fabricants depuis l’introduction de ces lampes il y a environ une vingtaine d’années, ils présentent encore un risque théorique chez les personnes porteuses de prothèses médicales (pacemaker).

De plus, la qualité de leur éclairage (plus diffus que les ampoules à incandescence) et leur temps de démarrage sont encore des points négatifs pour les consommateurs. Gageons que les fabricants sauront très vite progresser pour remédier à tous ces points noirs en améliorant nos futurs éclairages…

Enfin côté emploi, l’Europe indique que malheureusement deux à trois milles emplois pourraient être menacés dans l’Union Européenne, les lampes basse consommation étant principalement fabriquées en Asie.

Los Angeles "bon élève" dans le solaire

Arnold Schwarzenegger (le Gouverneur de l’état de Californie), et le Maire de Los Angeles, la deuxième plus grande ville américaine après New York, ont dévoilé sur le toit de la salle multi-sport Staples Center (cf. photo), une ambitieuse stratégie de développement de l’énergie photovoltaïque.

D’ici à 2020, ils souhaitent grâce au soleil pouvoir fournir aux quatre millions d’habitants de Los Angeles 10% de leur énergie en produisant près de 1300 mégawatts, le soleil étant très présent dans cette partie des Etats-Unis.

Pour se faire, ils vont pousser à l'installation de panneaux photovoltaïques sur le maximum de bâtiments publics (1700 panneaux solaires sur le toit du Staples Center) et privés, ainsi que sur le toit des maisons des particuliers.

6 décembre 2008

Du solaire aussi pour nos morts !

Derrière ce titre volontairement provocateur se cache une information qui pourrait bien se généraliser dans les années à venir. En effet ce ne sont pas moins de 462 panneaux solaires qui ont été récemment installés dans le cimetière de Santa Colona de Gramenet, une ville de 124 000 habitants située dans la banlieue de Barcelone en Espagne.

Cette initiative, qui a été suivie de près par des élus d'autres villes, a été prise par les autorités qui cherchaient à équiper leur territoire en sources d'énergies renouvelables, mais qui étaient confrontés à une pénurie d'espace disponible et assez grand pour recevoir une telle infrastructure. Les autres installations de la ville en énergie solaire se trouvent en général sur les toits d'immeubles, mais le cimetière était de loin le site le plus important par sa dimension.

La population a tout d’abord été choquée par ce projet, et la municipalité a dû mener une campagne d'information pour la convaincre que ces panneaux, installés sur le toit des tombes, ne troubleraient pas le repos des morts !

Les panneaux solaires, qui produiront de l'électricité pour 60 foyers, ont été installés selon la municipalité de la façon la plus discrète possible, dans une zone du cimetière qui ne dépasse pas pour l’instant que 5 % de la superficie du lieu. Mais les élus envisagent déjà d'installer davantage de panneaux, une telle superficie pouvant alimenter plus de 1000 habitations.

5 décembre 2008

La montée des eaux se précise

Malgré les températures hivernales, le réchauffement climatique est bien présent et la montée des eaux se précisent. Ainsi la mer a atteint cette semaine à Venise un niveau record avec 1,56 m au-dessus de la normale, soit la cote la plus élevée jamais atteinte depuis vingt-deux ans.

De leur côté, les Pays-Bas se préparent eux aussi à d’éventuelles inondations liées au réchauffement de la planète. Ils envisagent de renforcer une nouvelle fois leurs digues en prévision de l’élévation attendue du niveau de la mer. Montant estimé des travaux nécessaires : entre 1,2 et 1,6 milliard d’euros par an jusqu’en 2050 !

Les sacs plastiques refont parler d'eux !

En septembre 2005, le Parlement avait voté une loi prescrivant l'interdiction des sacs de caisse non bio dégradables à l'horizon 2010. Mais pour des raisons de conformité avec le droit européen, cette interdiction n'a pu être mise en place. Mais une fiscalité dissuasive sur les sacs non biodégradables serait acceptable au regard du droit européen.

Ainsi la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté récemment deux amendements instaurant une taxe de 0,12 euro sur chaque sac en matière plastique à bretelles présenté en rouleau ou en liasse, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier 2010. Mais cette mesure qui doit encore être approuvée lors de l'examen du texte en séance publique a malheureusement des chances d’être rejetée, l'assemblée nationale à la demande du gouvernement ayant déjà refusé la mise en place d'une écotaxe sur les sacs plastiques non biodégradables.

Bien qu’en cinq ans le commerce alimentaire ai réduit de 80% le nombre de sacs de caisse jetables (10 milliards en 2002 à 3 milliards en 2007 de sac de caisse à usage unique consommés chaque année), Le WWF-France demande au Gouvernement de soutenir cette mesure qui pour eux est évidente.

Les sacs à usage unique sont fabriqués en une seconde à partir d’une matière première non renouvelable(le pétrole), utilisés en moyenne 20 minutes (alors que 100 millions d'années ont été nécessaire à la nature pour produire le pétrole), puis mettent 400 ans pour disparaître quand ils sont abandonnés dans la nature, ou contribuent aux rejets de dioxine et de métaux lourds quand ils sont incinérés. A méditer…

Bonne nouvelle pour les consommateurs de granulés bois

Vendredi 28 novembre dernier a été inauguré l'entreprise EO2, spécialisé dans la production de granulés de bois, à Saint-Germain-près-Herment en Auvergne dans le bassin forestier du Massif Central.

Avec une production prévisionnelle de 80.000 tonnes par an deviendrait le plus grand site de production français de pellet : 8 personnes font, aujourd’hui, fonctionner l’usine mais lorsque la production tournera à plein régime, 25 emplois à temps plein non dé-localisables seront créés !

Le Groupe industriel souhaite à terme ouvrir 7 autres usines de ce type sur les grands massifs forestiers français afin de rester au plus près des fournisseurs. Une deuxième unité est notamment en cours de construction dans les Landes, près du plus grand massif forestier d'Europe.

Une bonne nouvelle donc pour les consommateurs de plus en plus nombreux adeptes du chauffage par granulés bois (plus d’infos sur les chaudières bois). On peut s’attendre à une meilleure distribution des pellets aux quatre coins de la France (moins de CO2 pour le transport, coût de livraison plus faible), voir peut-être une diminution du prix de vente si la production industrielle augmente…

Encore un bon exemple de la valorisation de la biomasse végétale, tant en terme de protection de l’environnement que d’emplois créés.

Vers plus d'hydroélectricité en France

Le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo annonçait le 23 juillet dernier un plan national de relance de la production hydroélectrique pour atteindre l'objectif de 23 % de part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale en 2020. L'hydroélectricité, première source d'électricité renouvelable en France (12 % de la production nationale d'électricité), devra augmenter sa production de 0,6 %. Le pays dispose aujourd’hui du deuxième parc installé en Europe après la Norvège.

Pour arriver à cet objectif, le plan national envisage de moderniser et d'optimiser le parc existant, ainsi que de développer de nouvelles installations à haute qualité environnementale, grâce en partie au déploiement de petites installations hydroélectriques.

Mais cet objectif inquiète beaucoup les associations qui craignent une nouvelle dégradation des cours d'eau. Jacques Pulou, responsable de la politique eau de la FRAPNA (Fédération Régionale des Associations de Protection de la NAture de Rhône-Alpes) explique que nos cours d'eau sont déjà en très mauvais état, et la modification de l'hydro-morphologie apparaît comme un facteur de dégradation au moins équivalent à celui de la pollution. Les émissions de CO2 évitées par le développement de l'hydroélectricité sont minimes par rapport à la dégradation des milieux causée par un tel développement. Enfin, les coûts que la dégradation des cours d'eau engendre sur les autres usages (pêche, tourisme, eau potable…) ne sont pas compensés par la production d'électricité.

Les associations, loin de s'opposer à l'hydroélectricité, préconisent une plus grande prudence. A suivre donc…

Neuf catastrophes naturelles sur dix sont liées au climat !

C’est ce que vient de souligner l’ONU dans un communiqué lors de la conférence sur le changement climatique qui se déroule à Poznan en Pologne jusqu'au 12 décembre.

Au cours des 20 prochaines années, ces catastrophes ne feront que croître en nombre et intensité. Par exemple, le nombre de catastrophes enregistrées a doublé de 200 à 400 par an sur les deux dernières décennies. Il y a eu environ 50 grandes inondations en 1985 contre plus de 200 en 2005. Entre 1988 et 2007, 75% des catastrophes ont été liées au climat, causant 45% des morts et 80% des pertes économiques causées par des catastrophes naturelles.

Les agences humanitaires des Nations Unies ont donc appelé mercredi à une accélération des efforts pour réduire les risques de catastrophes naturelles, et surtout mieux se préparer à leurs conséquences dans les pays « riches » car 97% des décès liés à ces dernières ont lieu dans des pays en développement. Mais cela arrive déjà quelques chez nous !

Les mauvais chiffres américains !

L'Administration fédérale américaine de l'information énergétique vient de communiquer son rapport concernant les émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis. Ils ont malheureusement encore augmenté de 1,4% en 2007 par rapport à 2006.

Les émissions de GES américaines ont ainsi dépassé de près de 17% le niveau enregistré en 1990, année de référence suite au protocole de Kyoto, protocole auquel les Etats-Unis n'ont pas adhéré. On comprend pourquoi !

Barack Obama a annoncé durant sa compagne vouloir d'ici 2020 ramener ce niveau à celui de 1990, pour ensuite le réduire fortement à l'horizon 2050. On n’y est pas encore… !

3 décembre 2008

Nos voitures européenne seront plus écologiques

Après plusieurs mois de débats, les 27 pays de l’Union Européenne (les représentants des États membres, de la Commission, et du Parlement européen) sont parvenus lundi 1er décembre à un accord définitif sur la réduction des émissions de CO2 des véhicules neufs, élément clé de la politique climatique européenne.

Les constructeurs devront progressivement passer sous la barre des 130 grammes de CO2 par kilomètre entre 2012 et 2015, avec comme objectif 95g de CO2/Km pour 2020. La nouvelle législation concernera 65 % des véhicules neufs en 2012, 75 % l’année suivante, 80 % en 2014, pour englober tout le marché à l’horizon 2015. La Commission, qui plaidait pour une mise en œuvre d’un seul bloc dès 2012, s’est heurtée à la grogne du secteur automobile. Les militants écologistes, notamment les députés Verts européens dénoncent cette mise en œuvre échelonnée de la mesure comme une mesure trop timide, la proposition initiale étant plus stricte.

Ainsi, les constructeurs français seront tenus de respecter un objectif de réduction des émissions de CO2 compris entre 126 et 127g/Km, tandis que nos voisins allemands s’en tiendront à 132g/Km, avec à la clé des pénalités si les objectifs n’étaient pas respectés : 1g de plus coûtera 5 euros, 15€ pour 2g, 25€ pour 3g et 95€ par véhicule au-delà de 3 grammes.

Source : L’express

1 décembre 2008

Augmentation de la consommation électrique en France

En effet, quand la température baisse d'un degré en 2008, la consommation augmente de 2.100 mégawatts, contre 1.800 mégawatts il y a deux ans (une baisse de 5 degrés correspond à un besoin supplémentaire de plus de 10.000 MW). La France devra donc certainement importer jusqu'à 1.300 mégawatts en janvier 2009, et risque ainsi de se retrouver pour la première fois importatrice nette d'électricité sur une semaine entière.

Avec la flambée des énergies fossiles, beaucoup de personnes ont converti leur chauffage au fioul en électrique. Par ailleurs, même ceux qui ont opté pour une pompe à chaleur atmosphérique doivent utiliser des sources d’appoint électriques si les températures sont trop basses. De plus, les écrans LCD, l'Internet et des équipements électroniques associés ont connu un boom ces dernières années au sein de nos logements.

Malgré cela, le gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité (RTE), qui est chargé d'assurer l'adéquation entre l'offre et la demande d'électricité, indique qu’il ne devrait pas y avoir de rupture d'approvisionnement.

Néanmoins, pour éviter le black-out, RTE peut inviter certains de ces consommateurs à diminuer leur consommation en période de pointe, et enfin en dernier recours, il peut provoquer des délestages de consommation, autrement dit couper le courant dans certaines régions.

Encore une fois, nous pouvons nous rendre compte de l’importance du développement des énergies alternatives comme le solaire dès à présent…

Une hausse de 2° entraînerait la disparition des banquises

Alors que s'ouvre aujourd’hui à Poznan en Pologne la conférence internationale sur le climat, l'organisation environnementale WWF prévient qu'une hausse des températures de moins de deux degrés à l'échelle mondiale suffirait à déclencher la fonte des banquises du Groenland et de l'Arctique.

Cette fonte précoce pourrait alors avoir bientôt des conséquences dangereuses, accélérant le réchauffement climatique et rendant ce phénomène plus important que prévu (impact sur les écosystèmes, mais surtout hausse du niveau de la mer pouvant aller jusqu'à sept mètres).

La conférence internationale de Poznan est la dernière réunion de cette importance avant la conférence de Copenhague au Danemark de décembre 2009 prochain qui devrait aboutir à un nouvel accord international ambitieux sur le changement climatique, censé prendre le relais du Protocole de Kyoto. Dans la positive, les pays auront ensuite plus de deux ans pour ratifier ce nouveau traité qui devra être opérationnel le 1er janvier 2013.

Loin de tous ces sommets, où malheureusement riment souvent politique et intérêts, nous pouvons dès à présent agir à notre niveau en maitrisant nos énergies. Nous pouvons vous y aider en Rhône-Alpes.