29 août 2010

Chauffe-eau électrique : bien choisir sa capacité

Les chauffe-eau électriques sont une solution très pratique de production d’eau chaude avec un fonctionnement autonome et un entretien réduit au minimum. Mais encore faut-il choisir la bonne capacité (volume ou litrage) en litres de ce dernier. Dans le cas contraire, vous risquez soit de subir par moment un manque d'eau chaude, ou au contraire, d'entretenir un volume trop important par rapport à vos besoins (dépense d'énergie inutile).

La capacité du chauffe-eau est donc choisie en fonction du nombre de pièces (exigences Promotelec), des équipements à desservir, de la nature des eaux, de l'occupation du logement, et bien sûr de vos besoins en eau chaude journaliers, sachant qu'ils sont d'environ en moyenne de 50L d'eau chaude à 40°C par jour et par personne. En cliquant sur le graphique ci-dessous, vous retrouverez un tableau d'aide au choix.


Un autre point important lors de l'achat d'un chauffe-eau est son coefficient V40, un critère de la marque NF Electricité Performance. Il correspond au volume d'eau à 40°C que votre chauffe-eau est capable de vous offrir, volume d'eau chaude disponible pour vos besoins (douche, bain, vaisselle, ...). Ainsi, avec un ballon de 200 litres stockant l'eau à 65°C, vous pouvez utiliser plus de 350 litres d'eau chaude à 40°C (V40=1,75). Méfiez-vous ainsi des chauffe-eau que vous pouvez trouver en GSB (Grande Surface de Bricolage), de catégorie A (voir B) donc de qualité non professionnelle (catégorie "C"), et qui possède un V40 inférieur à 1,30 : à consommation électrique équivalente, ils produisent donc moins d'eau chaude. Mise à part de la faible durée de vie de ces produits, l'économie réalisée immédiatement à l'achat du chauffe-eau sera vite effacée au bout de quelques mois, et votre facture d'électricité s'envolera !

Pour choisir le produit qui vous convient, n'hésitez pas à faire aussi appel à votre installateur (plombier, chauffagiste) qui sera vous conseiller.
22 août 2010

Dyson Airblade : Sèche-mains économique et durable !

dyson airblade seche-mainsLe sèche-mains Dyson Airblade s’inscrit dans une démarche de réduction des coûts de fonctionnement et de développement durable, idéal aussi pour les lieux ayant des exigences fortes en matière d’hygiène. Ce sèche-main révolutionnaire souffle sur les mains un rideau d’air non chauffé à 640km/h, qui balaie l’eau des mains et les sèche en seulement 10 secondes.

Avec un haut niveau d’hygiène (le seul sèche-mains certifié par NSF International selon le protocole NSF P335), Dyson Airblade est doté d’un filtre HEPA qui élimine plus de 99,9% des bactéries présentes dans l’air avant que celui-ci ne soit soufflé sur les mains des utilisateurs. Un vernis antibactérien présent sur toutes les surfaces externes limite aussi la contamination croisée.

En termes de développement durable, l’aspect intéressant est l’absence de résistance chauffante (contrairement au traditionnel sèche-mains que l’on peut trouver un peu partout dans les sanitaires accueillants du public) et la présence d’un moteur spécifique Dyson. La plupart des sèche-mains sont lents et peuvent prendre jusqu’à une minute pour sécher les mains de part leur moteur peu performant et peu puissant.

Ce sèche-mains peut ainsi consommer jusqu’à 80% d’énergie en moins que les sèche-mains à air chaud. De plus, les couts de fonctionnement sont fortement réduits car il sèche 22 paires de mains pour le prix d’un seul essuie-mains papier et ne requiert pas de consommables à acheter/stocker/recharger : plus de manipulation ou de risque de se retrouver sans papier…

Pour en avoir testé un modèle récemment dans un restaurant, je peux vous certifié que j’ai été bluffé par la performance de l’appareil Dyson, les mains ressortant sèches (et non asséchés comme avec les sèche-mains type « sèche-cheveux » !) après quelques secondes. Malheureusement le prix public est de l’ordre de 1000 euros, le réservant pour l’instant aux professionnels …

Electricité : une augmentation de 3,4% en moyenne des tarifs

edf hausse tarifs electricite aout 2010Après la hausse de 9,7% du prix du gaz en avril, s'inscrivant dans le prolongement de la réforme de la grille tarifaire amorcée par les pouvoirs publics en 2009, les nouveaux tarifs de l'électricité en France sont entrés en vigueur le 15 août, après que le Commission de régulation de l'énergie (CRE) a donné un avis favorable aux propositions du gouvernement le 11 août. La revalorisation moyenne est de 3 % pour les ménages et de 4 à 5,5 % pour les entreprises, avec des disparités importantes selon les offres souscrites. Ainsi, certaines factures pourront augmenter de 8 % alors que d'autres vont baisser de 2 %.

Pour l'Union Fédérale des Consommateurs (UFC - Que choisir), indique « comme l'année dernière, cette hausse, contre toute logique environnementale, pénalise davantage les consommateurs les plus vertueux : les petits consommateurs et ceux ayant des tarifs spéciaux consommant peu les jours de pointe (tarifs tempo et EJP) ».

Pour EDF : « dans un objectif d'équité entre tous les clients, la réforme de la grille tarifaire vise à permettre que les tarifs de l'électricité reflètent plus fidèlement les coûts réels de l'électricité consommée par chaque catégorie de client (production, acheminement et commercialisation) …, et répond à un objectif prioritaire : garantir sur le long terme la compétitivité du prix de vente de l'électricité française et la qualité de fourniture en permettant à EDF de réaliser les investissements nécessaires dans ses moyens de production et dans les réseaux », rappelant que les tarifs français restent « inférieurs de 25 à 35 % à la moyenne européenne » (Prix de l’énergie en Europe en 2009).

Ainsi, jusqu'à 2012, nous devrions connaitre encore différentes hausses du prix de l'électricité pour rejoindre nos voisins européens... ces hausses risquent de rendre de moins en moins intéressantes (du moins amortissable raisonnablement) les solutions de chauffage électrique, et notamment les pompes à chaleur...

Pathologie des installations de chauffage

corrosion installation de chauffageLes principaux désordres que l'on peut rencontrer sur des installations de chauffage basse température et basse pressions sont :
  • La corrosion des partie métalliques : corps de chauffe en acier, carneaux, tuyauterie (corrosion interne et externe) ;
  • L’entartrage ou l’embouage des canalisations ;
  • L’encrassement et la fissuration des conduits de fumée ;
  • Le grippage des parties mobiles des pompes, vannes, ventilateurs, …
  • La dégradation des supports, du calorifugeage, …
  • La corrosion interne, rare, sauf si l’appoint d’eau est fréquent.
L’embouage et l’entartrage des systèmes de chauffage à eau chaude basse pression provient essentiellement d’erreurs d’installation et d’exploitation avec notamment :
  • Chaudières à charge calorifique surfacique exagérées et présentant des points chauds critiques ;
  • Raccordement défectueux des vases d’expansion ouverts provoquant une circulation intense et l’oxygénation de l’eau ;
  • Vase d’expansion mal calculé ;
  • Couplage de matériaux fer-cuivre, fer-aluminium ou fer-polyéthylène ;
  • Absence de traitement de l’eau ;
  • Absence de compteur lorsque les appoints d’eau sont automatiques ;
  • Vidanges et remplissages répétés des installations ;
  • Remplissages d’appoint des circuits dus à des fuites non réparées, …
Ces anomalies activent la corrosion, qui se développe alors :
  • Dans les circuits oxygénés ;
  • Sous les dépôts ;
  • Aux hétérogénéités métalliques.
La rouille qui en résulte est à l’origine des boues qui s’accumulent d’abord dans les portions de canalisations où la circulation d’eau est la plus lente. Les boues peuvent alors se trouver :
  • En suspension dans l’eau ;
  • Sous forme de dépôts très durs collés aux parois des canalisations et des corps de chauffe.
L’embouage a pour conséquences :
  • D’accroitre les déséquilibres hydrauliques ;
  • D’obstruer les orifices calibrés des organes de régulation ;
  • D’engorger les sections de passage d’eau au point de rendre le chauffage impossible.
Il existe plusieurs méthodes de désembouage et de détartrage, à base de produits chimiques ou sans par action mécanique d’eau et d’air (désembouage hydrodynamique).

La corrosion concerne toutes les parties métalliques de l’installation de chauffage telles que :

Surface de la chaudière et des carneaux oxydés
  • atmosphère chaude et humide : utiliser une peinture adaptée et renouvelée, ventiler le local
Intérieur de la chaudière oxydé
  • condensation des gaz de combustion qui survient lors du refroidissement de la chaudière : éviter les arrêts trop fréquents, assurer un recyclage suffisant ;
  • action fortement oxydante des gaz de combustion et des scories sous l’effet d’une température élevée : limiter la température, revêtir les parois d’un matériau résistant à la corrosion, utiliser des combustibles fournissant peu de cendres, introduire dans le foyer des neutralisant (dolomie, magnésie, silice,…) ;
  • soufre dans le combustible se transforme en anhydride sulfurique qui se condense en acide sulfurique entre 100 et 150°C : utiliser des combustible pas ou peu soufrés (gaz naturel), augmenter la température des gaz de combustion ou celle des parois de la chaudière au-delà de 180°C, éviter les retours d’eau trop froide qui provoquent des condensations.
Corrosion interne de la chaudière
  • présence dans l’eau de gaz dissouts (oxygène et gaz carbonique), à l’origine des premières attaques du métal : éviter l’introduction d’oxygène dans le réseau, en particulier par le maintien d’une température de chaudière constante, le montage correct des pompes et vases d’expansion, l’absence de réserve d’air, la limitation de la fréquence des vidanges et des remplissages.
Canalisations d’eau chaude
  • réactions chimiques et électrochimiques du métal à l’eau chaude : éviter tant que possible l’association de canalisations de natures différentes et l’introduction d’oxygène dans le réseau ; l’introduction d’eau fréquente signifie soit des fuites qu’il faut rechercher et réparer, soit des vidanges fréquentes pour travaux (il faut alors prévoir des vannes d’isolement afin de ne vidanger que des tronçons courts)
Canalisations enterrées
  • agressivité du sol : augmenter la protection vis-à-vis du sol
Enfin l’entartrage se manifeste aux points chauds, pas décomposition du bicarbonate de calcium en carbonate insoluble. Le tartre adhère au métal et forme un isolant très efficace, entrainant une baisse du rendement des chaudières et des corps de chauffe.

Stocker de l’énergie issue des ressources renouvelables

Les chercheurs allemands de l’institut Fraunhofer, afin de mettre fin au gaspillage engendré lorsque les éoliennes et panneaux solaires photovoltaïques produisent plus d’électricité que nécessaire, ont mis au point un concept de stockage de cette énergie sous forme de gaz naturel.

Dans un premier temps, l’énergie excédentaire est utilisée pour réaliser l’électrolyse de l’eau, ce qui aboutit à l’obtention d’oxygène et d’hydrogène.

Dans un deuxième temps, l’hydrogène est combiné avec du CO2, pour synthétiser du méthane. L’avantage de ce dernier est de pouvoir être stocké dans les réseaux de gaz naturel existants. Il pourra ensuite être reconverti en électricité si besoin, ou bien utilisé pour alimenter des installations de chauffage ou des véhicules.

Une première centrale éolienne de ce type, d’une puissance de 5 à 10MW, verra le jour en Allemagne dans les 2 ans.

Systèmes de chauffage au gaz pour les locaux tertiaires

panneau radiant gaz chauffage tertiairePour le chauffage au gaz des locaux tertiaires tels que ateliers de réparation automobile ou ferroviaire, halls de sport, gymnase, salles polyvalentes, entrepôts, bâtiments militaires, établissements de cultes, on retrouve principalement trois type émetteurs :
  • Les panneaux radiants lumineux
  • Les tubes radiants basse température
  • Les aérothermes à gaz
Les panneaux radiants lumineux sont des émetteurs dont la combustion externes s’effectue sur une surface portée à haute température (750 à 900°C). Leur rayonnement est plus pénétrant que celui des émetteurs « basse température ». Dans ces appareils, on injecte un mélange air-gaz (l’air de combustion est prélevé à l’intérieur du local) à travers une plaque en matériau réfractaire. La température de surface d’un panneau dépend, pour un débit de gaz donné, de la densité des canaux et de l’état de surface des plaquettes. La montée en régime de l’appareil dure environ 10 minutes. La puissance unitaire des panneaux n’est pas limitée, mais il convient de ne pas dépasser 400 watts de puissance calorifique par mètre carré de surface du local. Cette solution de chauffage par rayonnement convient particulièrement aux locaux de grande hauteur peu isolés ou semi-ouverts. Les panneaux sont généralement disposés entre 5 et 20m de hauteur en assurant une couverture homogène des zones éclairées.

Le système de chauffage par tubes radiants « basse température » (par opposition au panneau radiant porté à 900°C), consiste à faire circuler à l’intérieur de tubes en acier les produits de combustion d’un bruleur à gaz. Ces tubes sont alors portés à une température d’environ 350°C et émettent un rayonnement calorifique orienté par les réflecteurs en aluminium qui les coiffent. Il existe 3 familles de tube rayonnant : les tubes unitaires montés en série ou en parallèle et formant des ensembles ; les tubes radiants multi-bruleur, ces derniers étant montés en série sur un réseau de tube ; les épingles rayonnantes, constituées d’un tube en U comportant le bruleur et l’extracteur à chacune des extrémités. Certains modèles de tubes présentent des qualités esthétiques permettant leur intégration dans tous les types de bâtiments et en particulier aux belles architectures. La puissance utile et unitaire de chaque panneau est limitée à 70kW, en veillant à ne pas dépasser 400 watts de puissance calorifique par mètre carré de surface du local. Ils sont généralement disposés entre 4 et 10m de hauteur.

L’aérotherme à gaz est destiné à chauffer uniquement le local où il est installé. L’air à réchauffer provient de l’intérieur du local ou directement à l’extérieur s’il s’agit d’assurer aussi le renouvellement d’air. L’air se réchauffe par passage sur des échangeurs dans lesquels circulent les produits de combustion d’un bruleur gaz. La gamme de puissance s’étale de 10 à 120kW. L’aérotherme gaz, avec sa faible température de soufflage, son taux de brassage important et sa vitesse de soufflage modérée, est une technique de chauffage permettant d’obtenir un bon niveau de confort dans les bâtiments de faible ou moyenne hauteur, étanche et bien isolés. Ils sont généralement accrochés à une hauteur de 3 à 4m du sol. Un aérotherme couvre une surface de 200 à 400m², mais le nombre final d’appareils installés dépend aussi de la qualité du confort demandé en terme d’acoustique et de thermique. Plus ces exigences de confort seront fortes et plus la puissance unitaire des aérothermes sera faible.