4 octobre 2009

Les détecteurs de fumée « DAAF » peu fiables selon l’INC

daaf detecteur fumee fare vestaSelon une étude inquiétante du magazine 60 millions de consommateur (mensuel de l’Institut National de la Consommation INC), les détecteurs de fumée ne seraient pas fiables. Or les statistiques démontrent qu’un Français sur 3 sera confronté dans sa vie à un incendie.

Ainsi, sur les 8 Détecteurs Avertisseurs Autonomes de Fumée (DAAF) étudiés, 6 ne respecteraient pas la norme européenne EN 14604, avec des défaillances sérieuses, ne détectant que tardivement, voire pas du tout, les fumées. Or ce sont justement les fumées qui tuent plus que les flammes et une exposition même brève peut entraîner des handicaps à vie.

Lorsque vous choisirez votre DAAF, faites bien attention qu’il soit conformes à la norme européenne en vigueur. Fuyez aussi les modèles vendus en grandes surfaces ou les magasins de bricolage qui sont, dans la plupart des cas, de fabrication chinoise, vendus par deux à un cout qui n’atteint même pas le prix des 2 piles ! Pour une sécurité optimale, il ne faut pas hésiter à acheter Français, avec des DAAF certifiés NF et CE 0333. Nous pouvons que vous recommander ce fabriquant français, FARE, qui commercialise en vente directe usine le modèle VESTA, et qui avait été approuvé par le magazine en 2006.

Lyon favorise les déplacements à vélo et piéton !

velo'v part-dieu lyon plan amenagement deplacementLe 28 septembre dernier, le Maire de Lyon Gérard Collomb a présenté l'acte 2 du plan de déplacement du Grand Lyon, qui prévoit 90 millions d'investissements d'ici à 2014 et met le vélo et les piétons à l'honneur.

A Lyon, grâce au système « Velo'V », le trafic cycliste a augmenté de 80% en quatre ans. Mais les déplacements en bicyclette ne représentent encore que 2,5% des déplacements globaux. La capitale des Gones va donc bénéficier de 200km de pistes cyclables supplémentaires qui viendront s'ajouter aux 320km déjà existants, ainsi que la création de 1.000 arceaux par an destinés à parquer les vélos.

En outre, des stationnements sécurisés près des gares, des parcs-relais sont aussi envisagés afin d'inciter les usagers à laisser leur véhicule et à utiliser le vélo dans l'agglomération lyonnaise, avec une possibilité d’une location de vélos longue durée.

Enfin, les piétons ne seront pas oubliés et verront le réaménagement des trottoirs et le développement des Pédibus pour les enfants.

La cheminée bio-éthanol : pas si « bio » et sans danger que ça !

cheminée bio éthanol designA l’approche de l’hiver, certains de nos clients nous questionnent sur les cheminées au bio-éthanol comme moyen de chauffage. Nous avions déjà eu l’occasion d’en parler dans un article il y a de ça quelques mois, avec un avis assez mitigé sur leur utilité globale tant en terme de confort, que d’économies d’énergie et de protection de l’environnement.

Car malgré le nom de cheminée, les cheminées au bio-éthanol chauffent très peu, aux alentours des 5kW pour les modèles les plus puissants. En outre, bien qu’elles soient moins chère à l’achat qu’une cheminée classique ou d’un poêle (quoi que avec le crédit d’impôt de 40%), il faut quand même compter 2 à 3€ le litre en moyenne de bio-éthanol, soit 5 à 6 fois plus cher que le bois d'un insert avec un rendement équivalent ! C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que les cheminées au bio-éthanol ne sont pas considérées comme des moyens de chauffage par l’état et ne bénéficient donc pas de crédit d'impôt comme les poêles à bois bûches ou granulés.

De plus, les cheminées au bio-éthanol ne seraient pas toujours sans danger (hormis les éventuelles brulures lors de leur manipulation) suivant la pièce où elles sont installées. La combustion de l’éthanol, dégage du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau, sans danger pour notre santé. Mais si la cheminée est placée dans une petite pièce, ou une pièce mal ventilée, où l’air n’est pas suffisamment renouvelé, la combustion de l’éthanol ne se fera pas complètement et un dégagement de monoxyde de carbone (CO) va se produire. Ce gaz très toxique, inodore et incolore, provoque chaque année de nombreux décès à cause d’installations défaillantes et/ou non entretenues de chauffage. Ce gaz bloque les échanges de dioxygène avec l’hémoglobine du sang au niveau des poumons et entraine la mort très rapidement sans que l’on s’en rende compte.

L’ADEME rassurante sur les ampoules basse consommation

lampe fluo compacte basse consommation lbc economie energieAlors que les lampes à incandescence sont vouées à disparaître progressivement en Europe entre 2009 et 2012, les ampoules basse consommation (LBC) sont l'objet de nombreuses polémiques quant aux risques qu'elles pourraient représenter pour notre santé. Il leur ait principalement reproché de contenir du mercure et de produire un rayonnement électromagnétique nocif à notre santé.

L’ADEME, afin d’endiguer la polémique sur un marché ne connaissant pourtant pas la crise (croissance d’environ 30% par an), a rendu un avis plus que favorable à leur utilisation, estimant que les lampes basse consommation constituent une solution de remplacement performante, qui permettra de réaliser l'économie d'environ 350kWh par an et par ménage, ce qui correspond à 8tWh par an à l'horizon 2016 sur l'ensemble du territoire français, et 1 million de tonnes de CO2 évitées.

L’ADEME met donc en avant 5 arguments principaux dans son rapport en faveur des LBC :
  • L'efficacité énergétique : Les lampes à incandescence produisent 95% de chaleur et 5% de lumière, alors que les LBC produisent 25% de lumière. De plus, les LBC sont toutes classées entre A et B au niveau de l'étiquette énergétique, contrairement aux ampoules halogènes entre B et D, et les ampoules incandescentes entre E et G.
  • Un confort d'éclairage désormais identique : Les ampoules basse consommation offrent désormais un confort d’éclairage semblable à celui des ampoules à incandescence, en atteignant très rapidement leur niveau d’éclairage maximum (80% du flux lumineux dès l’allumage pour les plus performantes).
  • Une quantité de mercure très faible : Les LBC contiennent du mercure en faible quantité (3mg en moyenne), alors que les tubes fluorescents dits « néons » en contiennent en moyenne 7mg par tube. Pour éviter une pollution, il faut en revanche faire recycler ces ampoules basse conso en les rapportant impérativement dans un centre de tri ou de récupération (magasin, déchetterie,...) afin qu'elles soient valorisées et le mercure extrait et recyclé (les LBC sont recyclables à 93%).
  • Des rayonnements électromagnétiques dans les normes : S'appuyant notamment sur une étude de l'Office Fédéral pour la Santé de Suisse réalisée en 2004, les champs magnétiques émis par les ballasts électroniques des lampes, utilisées de façon normale à savoir à plus de 30 cm d'une personne, seraient inoffensifs pour la santé humaine.
  • Des économies à moyen terme : Une ampoule basse conso coûte 5 à 8 euros de plus qu'une ampoule classique. Mais elle consomme environ 5 fois moins d’énergie et dure 8000 heures en moyenne, contre 1000 heures pour une ampoule classique et entre 2000 et 3000 heures pour un halogène. Les LBC font donc économiser à un ménage plusieurs dizaines d’euros sur sa durée de vie.

Les distributeurs de bouteilles de gaz accusés d'entente

bouteille de gaz entente entre distributeursLe quotidien économique « La Tribune » a révélé que les 4 distributeurs de bouteilles de gaz français, Butagaz (groupe Shell), Antargaz (UGI), Primagaz (SHV) et Totalgaz (Total), qui se partagent 94% du marché français (soit environ 1 milliard d'euros de ventes), sont accusés de la part de l'Autorité de la Concurrence d'abus de position dominante, et surtout, d'entente sur les prix sur la période 1999-2004.

Comme toujours, si de telles pratiques ont (eu) lieu sur les bouteilles de gaz, ceci peut-être aussi révélateur sur ce qui se doit certainement se passer sur le prix du gaz délivré dans les cuves gaz aériennes ou enterrées, détenues par les mêmes acteurs. Il est donc temps de se tourner, notamment pour les habitats isolés (avec cuve fioul ou gaz), vers des énergies alternatives, si possible propre, comme le bois ou le solaire.