Alors que les lampes à incandescence sont vouées à disparaître progressivement en Europe entre 2009 et 2012, les ampoules basse consommation (LBC) sont l'objet de nombreuses polémiques quant aux risques qu'elles pourraient représenter pour notre santé. Il leur ait principalement reproché de contenir du mercure et de produire un rayonnement électromagnétique nocif à notre santé.
L’ADEME, afin d’endiguer la polémique sur un marché ne connaissant pourtant pas la crise (croissance d’environ 30% par an), a rendu un avis plus que favorable à leur utilisation, estimant que les lampes basse consommation constituent une solution de remplacement performante, qui permettra de réaliser l'économie d'environ 350kWh par an et par ménage, ce qui correspond à 8tWh par an à l'horizon 2016 sur l'ensemble du territoire français, et 1 million de tonnes de CO2 évitées.
L’ADEME met donc en avant 5 arguments principaux dans son rapport en faveur des LBC :
L’ADEME, afin d’endiguer la polémique sur un marché ne connaissant pourtant pas la crise (croissance d’environ 30% par an), a rendu un avis plus que favorable à leur utilisation, estimant que les lampes basse consommation constituent une solution de remplacement performante, qui permettra de réaliser l'économie d'environ 350kWh par an et par ménage, ce qui correspond à 8tWh par an à l'horizon 2016 sur l'ensemble du territoire français, et 1 million de tonnes de CO2 évitées.
L’ADEME met donc en avant 5 arguments principaux dans son rapport en faveur des LBC :
- L'efficacité énergétique : Les lampes à incandescence produisent 95% de chaleur et 5% de lumière, alors que les LBC produisent 25% de lumière. De plus, les LBC sont toutes classées entre A et B au niveau de l'étiquette énergétique, contrairement aux ampoules halogènes entre B et D, et les ampoules incandescentes entre E et G.
- Un confort d'éclairage désormais identique : Les ampoules basse consommation offrent désormais un confort d’éclairage semblable à celui des ampoules à incandescence, en atteignant très rapidement leur niveau d’éclairage maximum (80% du flux lumineux dès l’allumage pour les plus performantes).
- Une quantité de mercure très faible : Les LBC contiennent du mercure en faible quantité (3mg en moyenne), alors que les tubes fluorescents dits « néons » en contiennent en moyenne 7mg par tube. Pour éviter une pollution, il faut en revanche faire recycler ces ampoules basse conso en les rapportant impérativement dans un centre de tri ou de récupération (magasin, déchetterie,...) afin qu'elles soient valorisées et le mercure extrait et recyclé (les LBC sont recyclables à 93%).
- Des rayonnements électromagnétiques dans les normes : S'appuyant notamment sur une étude de l'Office Fédéral pour la Santé de Suisse réalisée en 2004, les champs magnétiques émis par les ballasts électroniques des lampes, utilisées de façon normale à savoir à plus de 30 cm d'une personne, seraient inoffensifs pour la santé humaine.
- Des économies à moyen terme : Une ampoule basse conso coûte 5 à 8 euros de plus qu'une ampoule classique. Mais elle consomme environ 5 fois moins d’énergie et dure 8000 heures en moyenne, contre 1000 heures pour une ampoule classique et entre 2000 et 3000 heures pour un halogène. Les LBC font donc économiser à un ménage plusieurs dizaines d’euros sur sa durée de vie.