18 février 2009

Le plus grand toit solaire photovoltaïque d’Allemagne

Riedel Recycling, une société spécialisée dans le traitement de matériaux de construction, possède sur l’un de ses bâtiments le plus grand toit photovoltaïque d’Allemagne.

En effet, l’installation, qui pourrait alimenter près de 700 foyers en électricité, est composée de plus de 11 000 cellules et fournit une puissance de plus de 800 KW. L’électricité produite est transformée en courant alternatif par quatre onduleurs, et comme rien ne se perd, les 45 kW d’énergie perdue sous forme de chaleur au cours de la transformation en courant alternatif, sont aussi récupérés pour chauffer les locaux administratifs de l’entreprise.

Blight : un store vénitien solaire pour votre éclairage

Le designer belge Gerkens a conçu un store vénitien d’un nouveau genre : il permet de stocker l’énergie solaire la journée et de la restituer en électricité la nuit, en la transférant à des feuilles électroluminescentes qui fourniront un éclairage d’ambiance.

Ainsi, plutôt que de servir à bloquer « bêtement » les rayons du soleil, ce store vénitien dénommé « Blight » par ces concepteurs, pourrait révolutionner nos éclairages d’intérieurs. Une idée si simple qu’il fallait y penser … !

Des ralentisseurs pour voitures écolos !

Des ralentisseurs d’un nouveau genre pourraient bientôt voir le jour sur nos routes. Les « dos d'ânes » classiques sont souvent considérés comme une calamité par les automobilistes. Mais les ralentisseurs « verts » de l’inventeur Peter Hughes pourraient nous faire changer notre façon de penser : ces bosses ralentisseurs, qui ne nuisent pas aux voitures, ont en effet l'avantage de produire de l'énergie gratuitement lorsqu’on roule dessus.

Les bosses de ces ralentisseurs peuvent produire chacune entre 1 à 4 euros d'énergie en une heure (16h/jour) soit près de 6 500 et 24 000 euros par an. En outre, l'énergie non utilisée pourrait être stockée ou intégrée au réseau électrique.

Samsung « Blue Earth » : le 1er téléphone tactile solaire

Le sud-coréen Samsung Electronics a dévoilé hier au Mobile Word Congress de Barcelone, un téléphone mobile entièrement tactile, le "Blue Earth", qui se recharge avec la lumière naturelle ou artificielle.

Ce téléphone qui devrait être lancé sur le marché européen au second semestre 2009, peut se recharger et générer suffisamment d’énergie électronique pour téléphoner n’importe où, grâce à un capteur solaire implanté au dos de l'appareil. Néanmoins, le panneau solaire n’étant pas suffisant pour assurer un fonctionnement permanent, le téléphone sera aussi livré avec un chargeur, mais peu vorace en énergie (consommant moins de 0.03W).

Sans supprimer le chargeur traditionnel, le constructeur sud-coréen apporte donc une solution aux problèmes des batteries actuelles, qui se déchargent souvent trop vite. « En rechargeant une heure ou une heure trente dans un bon environnement lumineux, cela permet d'avoir environ une demi-heure de communication », explique Samsung France.

Pour finir, Blue Earth est fabriqué avec du plastique recyclable appelé PCM, qui est extrait des bouteilles en plastique recyclées, contribuant ainsi à réduire la consommation de carburant et les émissions de carbone lors du processus de fabrication.

8 février 2009

Le recyclage des plastiques : pas toujours !

On ne le sait pas toujours mais seulement quelques types de plastique sont recyclables. Ainsi si vous observez vos emballages plastiques, vous pourrez trouver entre autre un petit symbole en forme de triangle donc les côtés sont des flèches avec un numéro à l’intérieur. Le numéro correspond à un type de plastique.
  • N°1 - PET (polyéthylène téréphtalate) : la plupart des bouteilles en plastiques (bain de bouche, bouteilles d’eau minérales…), emballages jetables de toutes sortes (boîtes pour les salades, plateaux de présentation…) ; Ils se recyclent parfaitement : fibres polaires, accessoires divers (bijoux, ceintures, sacs) et occasionnellement de nouveaux contenants.
  • N°2 - HDPE (high-density polyethylene) : briques de lait ou de jus de fruit, bouteilles de shampoings et gels douche, contenants de produits ménagers, … ; ils se recyclent : stylos, bouteilles d’huile ou de produits ménagers, accessoires de piquenique, revêtements de sol et autres contenants divers.
  • N°3 - PVC (polychlorure de vinyle) : tuyauterie, certaines bouteilles de shampoing, certaines bouteilles de produits ménagers, fenêtres et équipements médicaux ; rarement recyclé et généralement exclu du tri sélectif (pas d’incinération non plus car en brûlant le PVC libère des toxines et de l’acide chlorydrique)
  • N°4 - LDPE (low density polyethylene) : certaines bouteilles rétractables, sacs de courses, tapis… ; ne se recycle pas.
  • N°5 - PP (polypropylène) : fabrication d’équipements automobiles (pare-chocs, tableaux de bord), et certains emballages alimentaires (plaquette de beurre, pots de yaourts) ; n’est pas toujours recyclable : poubelles, accessoires de vélo, câbles…
  • N°6 - PS (polystyrène) : compose certains emballages alimentaires, boitiers de CD, couverts et gobelets jetables, et rembourrage antichocs pour appareils ménagers et électroniques ; n’est pas toujours recyclable : éléments d’isolation.
  • N°7 - Autres : lunettes, bidons, DVD, et certains contenants ; généralement pas recyclés

En conclusion : seuls les plastiques 1 et 2 doivent toujours être jetés dans une poubelle adaptée. Merci à Greenzer pour leur article.