7 février 2009

Salon des énergies renouvelables 2009 à Lyon Eurexpo

La 7ème édition du Salon des Energies Renouvelables se tiendra du 25 au 28 février prochain à Eurexpo à Chassieu dans le Rhône.

Ce salon conçu pour les professionnels sera néanmoins ouvert au grand public pour une journée exceptionnelle le 28 février. Une journée qui vous permettra d’accéder à un panorama des dernières innovations dans le secteur des énergies renouvelables : solaire, thermique et photovoltaïque, bois énergie, géothermie, petit éolien. Des organismes de référence (ADEME, Qualit’EnR, Enerplan, …) seront également présents pour aiguiller les particuliers.

Au programme cette année, trois grands domaines: la production d’énergie, les solutions ENR et les ENR intégrées au bâti.

La production d’énergie : elle relève maintenant du cadre national, les objectifs de la France étant de mettre en place d’ici 2020, 23% d’énergie renouvelables dans le secteur. Le paysage sera donc entièrement modifié d’autant plus que la production de masse d’énergie renouvelable s’ouvre à de nouveaux horizons.

Les solutions EnR : 70% de la consommation énergétique est destinée au confort, en étant utilisés pour le chauffage et l’eau chaude. Ainsi, les nouveaux produits présentés durant ce salon porteront sur cette demande importante qui consiste à apporter un confort durable et une efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment, solutionnée par les CESI (Chauffe Eau Solaire Individuel), les chauffages solaires, les pompes à chaleur (PAC), les poêles à bois, les capteurs PV et les piles à combustible.

Les bâtiments à énergie renouvelables : l’intégration au bâti des énergies nouvelles, c’est concrétiser les demandes écologiques dans la construction. De nouveaux matériaux et de nouveaux mécanismes seront donc intégrés dans les bâtiments. En guise d’idées, on peut citer le système fenêtres à double vitrage à la fois isolant et capteur de chaleur, les tuiles PV récupératrices du rayonnement solaire ainsi que les nouvelles technologies en développement.

Plus d’infos : Salon des Energies Renouvelables (tarif d’entrée : 10€)

Le carburant E10 bientôt disponible à la pompe

Fin janvier, le ministère de l'Ecologie a publié un décret autorisant la vente de l’E10 à partir du 1er avril 2009, un carburant composé de 90% d'essence sans plomb et de 10% d'éthanol provenant d’extrait de céréales ou de betteraves à sucre. Le carburant E10 ne pourra toutefois être employé que les véhicules construits après 2000, le mélange pouvant s'avérer corrosif pour certains moteurs anciens. Selon l'UFIP, 75% des stations-services devraient proposer ce biocarburant d'ici à fin 2009.

Actuellement en France, le taux d'incorporation d'éthanol à la pompe est de 6,25%. La France sera donc en avance sur les objectifs européens, qui prévoient que l'Europe passe de 5,75% actuellement à 7% en 2010 et 10% en 2015.

Dans un communiqué, France Nature Environnement a dénoncé l'arrivée de ce carburant : « Avec ses 10% d'éthanol issu de productions végétales, l'E 10 n'a rien de ''bio'', bien au contraire, a indiqué la FNE. Utiliser des céréales pour faire rouler sa voiture, cela veut dire qu'il y en aura moins pour nourrir les habitants de notre planète, et que l'homme continuera à raser des forêts pour augmenter les surfaces agricoles ».

5 février 2009

Le « Greenwashing » sous surveillance !

Afin de lutter un peu mieux contre le « greenwashing » ou « éco-blanchiment », une nouvelle forme de communication abusive sur le terme de l’environnement, usant d’argument écolos pour mieux vendre certains produits ou services (article), une coalition d'ONG de protection de l'environnement dénommé « L'Alliance pour la planète » a créé mardi dernier un Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP).

Cet observatoire indépendant veillera à alerter les consommateurs sur les publicités qui utilisent de façon abusive le thème de l'environnement. Car d’après l’ONG, bien qu’une évaluation des publicités en France soit assurée par l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), ex BVP (Bureau de Vérification de la Publicité), cet organisme d'autorégulation de la profession ne donne pas d’avis contraignants : « Le système n'est pas étanche et on voit qu'il y a des gros poissons qui traversent le filet », dixit l’organisation.

Ceci évitera peut-être aux industriels de rejoindre les (trop) nombreux lauréats des « Pinocchios » du développement durable ...

Sun Station : Des bancs publics d’un nouveau genre !

« Sun Station », c’est le nom d’un concept proposé par le designer allemand Julene Aguirre-Bielschowsky. Conçue à partir de matériaux comme le béton, le bois et l'acier inoxydable, ces stations pourraient servir de distributeur d’énergie verte en libre service en étant placées dans différents endroits de nos villes.

Equipées de cellules photovoltaïques, une Sun Station serait en mesure de générer près de 90 Watts de puissance. Ainsi, les utilisateurs d’ordinateurs portables, de téléphones mobiles ou autres objets nomades pourraient recharger ou utiliser leurs objets à court d’énergie n’importe où, tout en faisant une pause.
Une lumière verte au-dessous du panneau solaire, informerai l'utilisateur sur la disponibilité ou non de l'électricité, et la prise de courant située à la base de la station renseignerai à l’aide de LED sur la quantité d'énergie utilisée par l'appareil.

4 février 2009

De l'eau potable grâce au soleil et à « Watercone »

Chaque jour 5.000 enfants meurent des suites de diarrhée en buvant de l'eau impropre à la consommation. Une idée simple et économique pourrait grandement les aider : le « Watercone ».

Fait de polycarbonate qui résiste au UV, d'un diamètre compris entre 60 et 80 cm, le Watercone, simple à utiliser, léger et mobile, permet de transformer (désalinisation) de l’eau salée ou saumâtre en eau douce, et cela grâce au soleil, avec un rendement maximum de 1,7 litres par jour.

Le sel ou l'eau saumâtre s'évapore grâce à l'irradiation solaire et une condensation d'eau apparaît sous forme de gouttelettes sur la paroi interne du cône. Ces gouttes ruissellent ensuite vers un réservoir à la base du cône. En plaçant tête en bas le cône, on récupère l’eau potable.

Le Watercone, fait d’un matériau non-toxique, non inflammable et recyclable, peut être utilisé quotidiennement pendant 5 ans, pour un prix de commercialisation qui se situera autours des 20 euros.