24 décembre 2008

Light Blossom : Le lampadaire du futur selon Philips

Depuis le début de l’année 2008, la majorité de la population mondiale vie dans des villes qui ne représentent que 5% de la surface de la terre mais qui consomment environ 75% de ses ressources ! En 2030, ça sera plus de 60% de la population mondiale qui vivra dans les villes. Par conséquent, la demande en énergie des villes devrait doubler d'ici à 2030.

Les villes ont donc d’énormes progrès à réaliser dans la lutte contre le gaspillage énergétique. Outre une meilleure gestion du trafic routier et une distribution enfin efficace de l’eau (le réseau des grandes villes européenne est une passoire), l’éclairage public qui contribue à renforcer notre sentiment de sécurité tout en assumant une fonction d'embellissement, est un vaste chantier où les économies peuvent être conséquentes.

Philips surfe sur cette vague avec son activité LED. Lors du salon Philips Simplicity Event à Moscou en octobre dernier, le fabricant a présenté un concept de lampadaire très intéressant, le Light Blossom qui tente de résoudre en partie les problèmes de l'éclairage des villes.

Destiné à l’éclairage urbain, Le lampadaire "Blossom" est un système d'éclairage LED intelligent capable de diffuser de la lumière quand il détecte des gens marchant à proximité, et de réduire la luminosité lorsque ces mêmes gens s'en éloignent pour éviter de dépenser de l’énergie pour rien et limiter la pollution lumineuse. De plus, il peut-être totalement autonome et économe en énergie sans être connecté (en option) au réseau électrique. En effet, en forme de fleur, chaque pétale intègre des panneaux solaires sur une face et des LED sur l’autre. Encore mieux, les pétales peuvent se transformer en hélice si l’énergie éolienne s’avère plus propice que l’énergie solaire (nuit, ciel couvert, etc…). Le lampadaire indique en temps réel la quantité d'énergies renouvelables capté sur son "tronc" par une lumière décorative.

En fonction des conditions météos, le lampadaire "Blossom" sait basculer entre l'éolien et le solaire. Lorsque le soleil brille, les "pétales" vont s'ouvrir lentement. Tout comme le tournesol suit le soleil au cours de la journée, les pétales couverts de cellules photovoltaïques vont graduellement et continuellement se réorienter dans la direction du soleil, afin d'obtenir le rendement maximal. Lorsque le vent souffle, le lampadaire va automatiquement orienter ses pétales vers une position haute semi-ouverte, ce qui leur permettra de tourner et de convertir la force du vent en énergie.

Selon Philips, les lumières LED utilisent la moitié de l'énergie requise par un feu de circulation standard, et l’ensemble du parc de lampadaires est pilotable et paramétrable à distance via un logiciel centralisé.

23 décembre 2008

Pensez piles rechargeables et recyclage pour Noel !

La période de noël, comme pour les guirlandes lumineuses (article), est propice à la surconsommation d'énergie et plus particulièrement de piles, faisant grimper la consommation moyenne d’un ménage français à environ 30 piles / an. De plus, cette moyenne tend à progresser tant les nouveaux appareils et jouets sont de plus en plus gourmands en énergie, le moindre objet se « devant » d’être, coute que coute, équipé d’un écran LCD. Malheureusement, malgré les progrès exceptionnels réalisés ces dernières années, nos piles classiques se déchargent parfois encore très vite avec certains objets « high-tech ».

Le « bon » geste aujourd’hui serait donc de passer au chargeur de piles et aux piles rechargeables. Même si l’achat immédiat est plus onéreux, c’est un investissement plus que rentable. Ainsi si pour 4 piles AA haut de gamme (les premiers prix - très alléchants - sont vraiment à éviter en terme d’autonomie) à 5 €, vous achetez un chargeur (+ 4 Accu AA) à environ 50 € (voir moins sur
internet), même si vous ne faites que la moitié du nombre de cycle maximal supporté par des accumulateurs (soit 500 fois), l’économie sera d’environ 2400€ ! Certes il faut s’astreindre à penser à recharger régulièrement (le mieux est de faire une rotation de 2 jeux de piles, ainsi vous en avez toujours un de prêt), la tension des accus chute brutalement sans prévenir, … mais le jeu en vaut vraiment la chandelle en terme d’économie.

Cependant attention : les piles ainsi que les accumulateurs (plus polluantes dans leur fabrication mais réutilisables) doivent dans tous les cas être recyclés et non jetés à la poubelle, car ils contiennent des substances (nickel - cadmium - mercure - plomb - fer - zinc - lithium) très dangereuses et nocives pour l’environnement. Ces composants s’échappent des piles, contaminent les sols et les eaux des nappes phréatiques. Puis animaux et végétaux consomment ces eaux. En bout de chaine, les hommes se retrouvent alors contaminés. Les métaux lourds comme le mercure se fixent d’ailleurs dans tout l’organisme et peuvent entrainer de graves troubles des organes vitaux, jusqu’à la mort dans certains cas (cancers).

Ainsi, la tendance actuelle étant à toujours plus de batteries et autres accumulateurs (téléphones portables, ordinateurs portables, baladeurs MP3, appareils photo numérique…), des tonnes et des tonnes de piles pourraient potentiellement polluer nos sols et nos rivières si une prise de consciences collective sur leur recyclage n’arrive pas rapidement…

Exonération d'impôts sur la vente d'électricité photovoltaïque

Une bonne nouvelle en faveur du développement des énergies renouvelables résidentiel. Les particuliers équipés de panneaux photovoltaïques d'une capacité inférieure à 3 kilowatts-crête (soit environ 30 m2 de panneaux) seront désormais exonérés d'impôt sur le revenu et de toute démarche fiscale sur le produit de la vente d'électricité photovoltaïque. Cette mesure adoptée hier par le Parlement, sera applicable dès la déclaration des revenus de 2008.

Jusqu’à présent, la vente d'énergie constituait un acte de commerce. Les particuliers qui avaient donc installés des panneaux photovoltaïques étaient imposés sur les bénéfices provenant de la revente d'électricité, ce qui pouvait être un frein au développement de l'énergie photovoltaïque auprès du grand public.

Eolienne flottante : solution d’avenir pour l’offshore

L’éolien offshore classique, fixé au fond de la mer, montrera tôt ou tard ses limites en termes de développement de part les difficultés posées en termes d’implantation (profondeur, acceptabilité locale,…). L’éolienne flottante se présente alors comme la solution d’avenir de l’offshore grâce à la possibilité de l’installer à des profondeurs de plus des 50 mètres, de tirer parti d’une ressource en vent plus importante et plus stable, alors que les éoliennes offshores classiques ne peuvent être installées qu’à proximité des côtes, ce qui en limite les possibilités d’implantation et n’est pas sans impact sur le paysage.

D’un point de vue technique, l’éolienne flottante est constituée d’une plateforme immergée en partie sur laquelle est placée une éolienne de 65 m de haut dotée d’un générateur d’environ 3 MW entrainé par des pales de 45 m de long. Le tout, étudié pour résister aux pires conditions météo, est ancré au fond de l’océan par quatre câbles, pourra-t-être maintenu à distance.

Un projet d’éolienne offshore flottante, dénommé WINFLO, a été officiellement labellisé le 21 novembre dernier par le pôle de compétitivité Mer Bretagne. Le projet va désormais entrer dans une phase de conception détaillée et d’essais de chacun des éléments de l’éolienne flottante.

Le démonstrateur en grandeur réelle de cette technologie, d’une puissance de 2 à 3 MW, sera mis à l’eau en 2011 au large de la Bretagne et raccordé au réseau électrique. Il sera soumis pendant un an à une batterie de tests. Les premières éoliennes flottantes françaises pourraient ainsi être commercialisées à partir de 2013.

Catastrophes naturelles : 43 milliards de dommages en 2008

Selon des estimations réalisées par le réassureur suisse Swiss Re, les dommages causés par des catastrophes ont coûté près de 50 milliards de dollars aux compagnies d’assurance au cours de l’année 2008, soit deux fois plus qu’en 2007 (record de 107 milliards en 2005). L’ouragan Ike du mois de septembre aurait à lui seul coûté 20 milliards d’euros.

En cause, les catastrophes naturelles, qui auraient à elles seules coûté pas moins de 43 milliards au secteur, pour une grande partie due aux ouragans qui ont touché les Caraïbes et les Etats-Unis au mois de septembre. À L’inverse, le séisme qui a frappé la province chinoise du Sichuan ou le cyclone Nargis n’ont que très peu coûté à ces derniers, la plupart des biens touché n’étant pas couverts !