16 décembre 2008

Des projets de bâtiments très écolos

Eoliennes et panneaux photovoltaïques sur les toits, verre spécial pour à la fois faciliter le passage de la lumière naturelle et empêcher les effets de chaleur, jardins suspendus... Comme nous vous le présentions dans un article récent, les architectes rivalisent d'idées pour construire des bâtiments toujours plus écolos et les projets "verts" fleurissent un peu partout.

L’internaute vous propose à travers cet article de découvrir une vingtaine de projets très « révolutionnaires ».


Les logements sociaux équipés de panneaux solaires

Le 7ème organisme HLM de France, « Habitat 76 », gère plus de 27 000 logements sociaux en Seine-Maritime. Depuis quelques années, Habitat 76 s’est engagé dans une démarche HQE (Haute Qualité Environnementale). Ceci l’amène donc à travailler sur la performance énergétique de ses bâtiments.

L’organisme vient de lancer une étude visant à installer (dès 2010-11) 50 000 m2 de panneaux photovoltaïques sur une partie de son parc de logements sociaux (plus de 300 bâtiments), en profitant des travaux de réfections des toitures, soit l’équivalent d’une centrale solaire capable de fournir la consommation d’énergie électrique (hors chauffage) de 3 000 logements.

Pour un investissement évalué à 50 M€, la quantité d’énergie électrique produite par les panneaux photovoltaïques est estimée à 5,5 millions de kW/h par an, et serait revendu à EDF sur la base 57 cts du kWh, soit environ 3,5 M€/an de revenus, dont la moitié reviendrait à Habitat 76 pour amortir le coût des installations, et l’autre moitié reversée aux locataires par une diminution des charges locatives.

Les espaces verts reconnus d'utilité publique !

Selon la revue médicale The Lancet, les espaces verts seraient bons pour la santé, réduiraient les inégalités entre riches et pauvres en matière de maladies, diminueraient nos risques de tomber malade et ainsi nous permettraient de vivre plus longtemps.

Ce sont des chercheurs écossais qui ont réalisés cette étude menée auprès de plus de 40 milles Britanniques, des plus pauvres aux plus riches, vivant ou non auprès d’un espace vert de 10 m2 minimum. La conclusion est que les inégalités entre riches et pauvres, en matière de maladies, se réduisent à partir du moment où leur lieu d’habitation se situent près d’un espace vert.

Bien entendu, la plupart des gens se rendent bien compte que la nature, la verdure, par leurs effets calmants et relaxants, ainsi que le « bon » air respiré lors des promenades, ne peuvent qu’avoir des effets bénéfiques sur votre santé et votre moral.
Mais la présence d’espaces verts inciteraient d’avantage les gens, qu’ils soient riches ou pauvres, à sortir et à se promener davantage et gommeraient ainsi les inégalités sociales en matière de maladies (surtout cardio-vasculaires) et de longévité.

Les espaces verts sont des lieux de vie, de convivialité, de rencontres, d’échanges, de sports qui vous coupent de notre quotidien, réduisent fortement le stress (à l’origine de maladies plus ou moins graves), rendent le moral des gens meilleur qui verraient ainsi la vie de manière plus positive. Certains pays orientaux (réputés pour la longévité et la bonne santé de leurs habitants) l’ont d’ailleurs bien compris, leurs parcs étant des lieux propices à la pratique de la danse, de la gym, des jeux (échecs par exemple), des discussions…

Ainsi, j’espère que la politique du « tout béton » n’aura pas la peau des trop peu d’espaces verts qu’ils nous restent, comme on dit les « poumons » de la ville.

Réchauffement climatique par le méthane

Le méthane est un GES (gaz à effet de serre) bien plus nocif que le CO2 (son effet est 25x plus important), mais heureusement bien moins présent dans les émissions terrestres (participe qu’à hauteur d’environ 15% dans le réchauffement) et sa disparition dans l’atmosphère est bien plus rapide que celle du CO2. Est-ce pour cela que nos gouvernements ne s’y intéressent très peu (pas d’annonce lors des dernières conférences climatiques) ?

Le méthane provient essentiellement (65%) de l’agriculture via les émissions des rots et pets de nos ruminants, des lisiers, et des déjections accumulées des bovins et des porcins. Les décharges de déchets organiques ou des sites divers de combustion ou de fermentation, participent aussi un peu aux émissions de méthane. Pour information, une vache de 600 kg produit chaque année plus de gaz à effet de serre qu’une voiture moyenne roulant 15 000km !

Le méthane mérite donc que l’on s’intéresse à lui, même si il est plus facile dans un premier temps de s’attaquer aux rejets de CO2 que de « supprimer » nos « chers » ruminants…

Comme le butane ou le propane, le méthane est un gaz combustible très énergétique. La récupération de ses émissions serait donc un premier effort possible pour les limiter avec sans doute une plus grande rentabilité que la diminution des émissions de CO2 !

L’éolien a toujours le vent en poupe en Europe !

Un énorme parc éolien d'Europe est en construction au nord de Constanta, près de la Mer Noire, par le groupe tchèque d'électricité CEZ (troisième plus gros distributeur d'énergie en Roumanie). Ce sera la plus grosse ferme éolienne d’Europe en Roumanie. Les travaux ont débuté en septembre 2008 avec un budget d’investissement de 1,1 milliard d'euros, se termineront normalement en 2010.

Ce parc éolien aura une puissance de plus de 600 megawatts, soit le triple de la ferme éolienne écossaise de Clyde Farm qui est aujourd’hui le plus important site éolien terrestre.