8 janvier 2009

Comment prendre soin de ses batteries Li-ion ?

Il y a une dizaine d’années, les batteries des ordinateurs portables et des téléphones fonctionnaient au nickel (Ni-Cd et Ni-MH). Il était recommandé de les décharger complètement avant de les recharger. Cette famille de batteries a disparu aujourd'hui au profit d'une nouvelle génération de batteries, plus compacte et offrant plus d’autonomie. Celles-ci fonctionnent au lithium (Li-ion et Li-Po) et ne réclament pas cette contraignante procédure.

Mais les batteries au lithium ont d'autres défauts comme leur durée de vie courte: de 300 à 600 cycles de recharge si elles ont bien été entretenues, de 100 à 200 dans le cas contraire. Lorsque l’on dépasse leur cycle de recharge, les batteries connaissent une chute brutale d’autonomie et il faut alors en changer, l’appareil recevant cette batterie ayant été élaboré pour une certaine utilisation en rapport avec l’autonomie de la batterie.

Hormis le fait qu’il faille donc investir dans une nouvelle batterie, l’ancienne finie bien souvent dans la nature (article) ou au mieux dans le circuit du recyclage. Pour empêcher une dégradation prématurée de ses batteries et en consommer moins, quelques règles sont à respecter.

Ainsi la chaleur est le premier facteur d'usure. Il faut protéger les batteries au lithium des températures supérieures à 25°C. En cas de non-utilisation de la batterie, il est conseillé de la charger à 40 %, de la retirer de l'appareil et de la stocker dans un endroit frais, par exemple un frigo.

En usage normal, il vaut mieux charger la batterie dès que possible, même si la jauge indique 90 % de remplissage: une décharge totale pourrait l'abîmer et même la rendre inutilisable. On conseille de ne jamais descendre en dessous de 5% de charge. Normalement, les ordinateurs portables par exemple détectent cette charge et coupe automatiquement l’appareil à ce niveau de charge.

Néanmoins, il est recommandé de vider complètement (mais pas en dessous des 5%) la batterie toutes les 30 recharges environ, afin que son électronique interne se calibre à nouveau. Dans le cas contraire, elle risque d’ « oublier » sa capacité maximale et, petit à petit, sa jauge indiquera 0% avant qu'elle ne soit vraiment vide.

Dans tous les cas, même en respectant à la lettre ces conseils, une batterie subira une lente usure, et son autonomie chutera de quelques pour cent toutes les 100 recharges.

La loi Grenelle II présentée au gouvernement

Jean-Louis Borloo a présenté hier en conseil des ministres le projet de loi « Grenelle II ». Les 104 mesures du texte seront présentées à l'Assemblée Nationale en mars prochain, alors que le premier texte « Grenelle I » sera examiné quant à lui par le Sénat en février. Il avait été adopté par l'Assemblée Nationale en octobre dernier.
Les grands axes de ce projet sont :
  • Bâtiments et Urbanisme : améliorer la performance énergétique des bâtiments et modifier le code de l’urbanisme en tant qu’outil au service du développement et de l’aménagement durable des territoires.
  • Transports : favoriser le développement de transports collectifs urbains et périurbains et l’utilisation de moyens de transports durables.
  • Energie : renforcer la réduction de la consommation d’énergie et la prévention des émissions de gaz à effet de serre.
  • Biodiversité : mise en place d’un dispositif de certification environnementale volontaire et gradué des exploitations agricoles jusqu’au niveau de haute valeur environnementale.
  • Santé et gestion des déchets : renforcer les dispositifs face aux nuisances lumineuses, sonores, électromagnétiques et améliorer le cadre juridique dans la gestion de la vie des déchets.
  • Gouvernance : l’obligation progressive de l’affichage du « prix carbone » afin d’informer le consommateur sur les émissions de gaz à effet de serres associés aux différentes phases de vie du produit, la réforme des enquêtes publiques et des études d’impact afin de clarifier les champs d’application.

Vous pourrez retrouver en détails les 104 mesures dans ces 2 plaquettes réalisées par le gouvernement :

Le guide des principales mesures
Le guide « simplifié » des principales mesures

7 janvier 2009

Un robot pour inspecter les éoliennes

Ce robot, baptisé RIWEA et mis au point par l'Institut allemand Fraunhofer (déjà célèbre pour son invention du fameux format MP3), permet de détecter les faiblesses et les dommages survenus sur les pales des éoliennes, dont les matériaux doivent résister à des forces intenses.

Jusqu'à aujourd'hui, l'inspection humaine des pales d'éoliennes, pouvant mesurer plus de 60 mètres de longueur, était une tâche délicate, en particulier en mer. RIWEA peut se hisser seul le long de cordes, pour atteindre le rotor. Chaque centimètre carré de la surface des pales est examiné en détail, et la position exacte du moindre dommage, repéré même sous la surface de la pale, est transmise.

Le robot d’inspection est constitué de cinq éléments :
  • un transporteur, qui veille à ce que le robot soit guidé et sécurisé lors de l'ascension;
  • un radiateur infrarouge, qui propage de la chaleur à la surface des pales;
  • une caméra thermique à haute résolution, qui enregistre la température et perçoit ainsi les défauts dans le matériau;
  • un système à ultrasons, qui détectent les dommages peu visibles à l'œil nu;
  • un appareil photo à haute résolution, qui détectent lui aussi les dommages peu visibles.

Le RIWEA peut s'adapter à n'importe quelle éolienne, petite ou grande, en mer comme au sol.

Le toit de votre entreprise peut produire du miel !

C’est l’idée que souhaite promouvoir l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) dans le cadre du programme national "L’abeille, sentinelle de l’environnement".

En effet, depuis plusieurs années, la population d’abeilles en Europe ne cesse de baisser vertigineusement, avec 30 à 40 % des populations décimées ces dix dernières années. Le taux de ruches abandonnées ou presque vides atteignait presque les 80 % dans les régions et pays les plus touchées en 2007. Or les abeilles sont le principal insecte pollinisateur qui contribue à la reproduction d’environ 80% des plantes de notre planète dont les trois quarts sont destinés à notre alimentation. Leur disparation pourrait donc s’avérer catastrophique.

Les changements climatiques, les pesticides, les parasites, les virus, OGM, et l’apparition du frelon chinois (prédateur des abeilles) sont les principales causes avancées pour expliquer cette disparition.

L’UNAF invite donc collectivités et entreprises à accueillir des ruches sur leurs toits ou dans les espaces verts pour sensibiliser le public et tenter de mettre fin à cette extinction.

Ainsi l’Opéra Garnier, à Paris, héberge six ruches depuis déjà 1985, dont chacune produit jusqu’à 100 kilos de miel qui sont vendus à la boutique de l’Opéra. La ville de Lille a aussi installé une trentaine de ruches disséminées dans les quartiers lillois, avec une première très belle récolte fin septembre dernier qui a prouvé que les abeilles s’étaient parfaitement acclimatées à leur nouvel environnement.

Plus d’information sur le programme "L’abeille, sentinelle de l’environnement" sur le site de l’UNAF.

Une conduite automobile économique et écologique

Le blog Consommer durable nous propose quelques astuces et conseils pour économiser de l’énergie et protéger au maximum notre environnement lors de nos déplacements.

Ainsi, on y apprend par exemple que sur le premier km une voiture consomme 50% de carburant de plus, et pollue 4 fois plus. Que si on s’arrête plus de 30 secondes, il serait malin de couper le contact (comme certaines voitures le font maintenant) car au delà de 30 secondes au ralenti, le moteur d'un véhicule aura consommé plus d'énergie que s’il est arrêté puis redémarré.

Un comparatif intéressant aussi sur l’équivalent pétrole par passager et par kilomètre des moyens de transport :
  • Avion : 30 à 60g
  • Automobile : 30g
  • Train : 7 à 15g
  • TGV : 17g
  • Autocar : 9g
Plus d’info sur le blog « Consommer durable ».