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31 décembre 2008

Portugal : La plus grande centrale solaire du monde

La plus grande centrale solaire au monde est située à Amareleja (Moura), dans le sud du Portugal, près de la frontière espagnole dans la région de l'Alentejo. Elle a été connectée au réseau le 23 décembre dernier juste pour les illuminations de Noël et fonctionne à plein régime depuis mettant un sérieux coup de frein aux émissions de CO2 (elle avait néanmoins commencé à produire de l'énergie de manière partielle en mars 2008).

Cette centrale solaire, présentée comme "la plus grande au monde", est étendue sur 250 hectares. Ses 2.520 modules (plus de 262.000 panneaux solaires photovoltaïques) de 140m2 de superficie (13x11 m) suivent le mouvement du soleil par une rotation azimutale de 240°.

Avec une puissance totale installée de plus de 46 MW, la centrale produira 93 millions KW/h par an, fournissant l'équivalent de la consommation énergétique de 30.000 foyers et permettant ainsi d'éviter l'émission de plus de 89 tonnes de C02 par an.

Acciona, spécialiste des énergies renouvelables espagnol, qui détient 25% de l’électricien national Endesa, a réalisé un investissement de plus de 260 M€ pour un chantier qui a duré 13 mois.

24 décembre 2008

Light Blossom : Le lampadaire du futur selon Philips

Depuis le début de l’année 2008, la majorité de la population mondiale vie dans des villes qui ne représentent que 5% de la surface de la terre mais qui consomment environ 75% de ses ressources ! En 2030, ça sera plus de 60% de la population mondiale qui vivra dans les villes. Par conséquent, la demande en énergie des villes devrait doubler d'ici à 2030.

Les villes ont donc d’énormes progrès à réaliser dans la lutte contre le gaspillage énergétique. Outre une meilleure gestion du trafic routier et une distribution enfin efficace de l’eau (le réseau des grandes villes européenne est une passoire), l’éclairage public qui contribue à renforcer notre sentiment de sécurité tout en assumant une fonction d'embellissement, est un vaste chantier où les économies peuvent être conséquentes.

Philips surfe sur cette vague avec son activité LED. Lors du salon Philips Simplicity Event à Moscou en octobre dernier, le fabricant a présenté un concept de lampadaire très intéressant, le Light Blossom qui tente de résoudre en partie les problèmes de l'éclairage des villes.

Destiné à l’éclairage urbain, Le lampadaire "Blossom" est un système d'éclairage LED intelligent capable de diffuser de la lumière quand il détecte des gens marchant à proximité, et de réduire la luminosité lorsque ces mêmes gens s'en éloignent pour éviter de dépenser de l’énergie pour rien et limiter la pollution lumineuse. De plus, il peut-être totalement autonome et économe en énergie sans être connecté (en option) au réseau électrique. En effet, en forme de fleur, chaque pétale intègre des panneaux solaires sur une face et des LED sur l’autre. Encore mieux, les pétales peuvent se transformer en hélice si l’énergie éolienne s’avère plus propice que l’énergie solaire (nuit, ciel couvert, etc…). Le lampadaire indique en temps réel la quantité d'énergies renouvelables capté sur son "tronc" par une lumière décorative.

En fonction des conditions météos, le lampadaire "Blossom" sait basculer entre l'éolien et le solaire. Lorsque le soleil brille, les "pétales" vont s'ouvrir lentement. Tout comme le tournesol suit le soleil au cours de la journée, les pétales couverts de cellules photovoltaïques vont graduellement et continuellement se réorienter dans la direction du soleil, afin d'obtenir le rendement maximal. Lorsque le vent souffle, le lampadaire va automatiquement orienter ses pétales vers une position haute semi-ouverte, ce qui leur permettra de tourner et de convertir la force du vent en énergie.

Selon Philips, les lumières LED utilisent la moitié de l'énergie requise par un feu de circulation standard, et l’ensemble du parc de lampadaires est pilotable et paramétrable à distance via un logiciel centralisé.

19 décembre 2008

Tour du monde bouclé pour le taxi solaire

Après un périple de plus d'un an et 53 451 km parcourus, Le Taxi solaire, qui fait partie des nombreux projets de transport solaire (article) a bouclé son tour du monde hier, en traversant 4 continents d'ouest en est, et une quarantaine de pays : L'Europe orientale, le Moyen-Orient, l'Inde, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Asie du Sud-est, la Chine et les Etats-Unis, puis l'Europe en passant par la France, l'Angleterre, la Scandinavie et l'Allemagne.

Muni de trois roues, le véhicule tire une remorque recouverte de 6m² de panneaux solaires. Ceux-ci lui offrent 400 km d'autonomie sous le soleil et une vitesse de pointe de 90 km/h. Par temps couvert, ou de nuit, il peut encore parcourir 60 km grâce à sa batterie. Le véhicule n'est pas autonome pour autant car il faut parfois recourir au réseau électrique local pour fournir la moitié de l'énergie nécessaire au bouclage du tour du monde. Mais les émissions de CO2 nécessaire à la production de l’électricité ont été compensées par des panneaux solaires installés en Suisse, et le véhicule n'aura dans tous les cas utilisé aucune goutte de pétrole.

Ce défi humain et technologique a ainsi démontré à travers les médias du monde entier que l'énergie solaire est une option viable pour un transport plus propre.


16 décembre 2008

Un nouveau plan EnR selon Borloo

Le ministre Jean-Louis Borloo a annoncé un véritable plan solaire pour rattraper le « grand » retard de la France dans le domaine des Energies Renouvelables (EnR), en complément de son projet de loi de finance 2009 (Loi Borloo 1).

Parmi les mesures phares, le ministre propose :

  • Les documents d’urbanisme qui proscrivent le solaire vont être interdits ! Ainsi, le permis de construire ne pourra plus refuser l’installation de systèmes de solaires sur les bâtiments, sauf dans les zones protégées ou sauvegardées.
  • L’intégration d’équipements de production d’EnR dans la construction d’un bâtiment, pourra ouvrir à une bonification du droit à construire, avec une augmentation de 30% (au lieu de 20%) du COS (coefficient d'occupation des sols).
  • Régions et départements vont pouvoir bénéficier des tarifs d’achat de l’électricité produite à partir des EnR. Ainsi, tout bâtiment public pourra être équipé d’un système photovoltaïque et vendre sa production.
  • Dès 2009, de nouveaux outils incitatifs pour accélérer la pénétration des énergies renouvelables dans la rénovation (prêt à taux zéro, possibilité d’exonération de taxe foncière…) devraient soutenir le marché, avec l’entrée en vigueur d’un label « Bâtiment Basse Consommation » pour les bâtiments neufs à partir de 2012.
  • L’objectif de multiplier par dix le parc éolien, pour atteindre 25 GW de puissance installée en 2020 (contre 2.500 MW en 2007) est confirmé.
  • Enfin, 300 MW de centrales solaires photovoltaïques vont faire l’objet d’appel à projets, avec la réalisation d’une centrale solaire par région d’ici 2011 selon un cahier des charges exigeant certains critères environnementaux, ainsi que des facilités de réalisation et d’intégration au réseau. Elles pourront ainsi bénéficier d’un tarif de rachat de l’électricité supérieur au tarif de base pour les installations au sol à 30 centimes d’€/kWh.

En espérant que toutes ces nouvelles mesures ne resteront pas qu’un effet d’annonce et que les décrets seront publiés très bientôt…

11 décembre 2008

Le photovoltaïque encore trop cher pour la France !

Pour l’instant en France, le solaire photovoltaïque (à ne pas confondre avec le solaire thermique) fait plutôt figure de vitrine technologique que de véritable investissement massif. L’énergie solaire est pourtant aux oreilles de nos concitoyens une si belle avancée, à se demander pourquoi on n’y a pas pensé plutôt, une des énergies propres par excellence qui s’appuie sur les forces de la nature.

Mais simplement, les cellules photovoltaïques coûtent encore trop cher, car elles sont faites de silicium. Cette ressource très prisée dans la fabrication de composants informatiques n’a vu son prix cesser de grimper, de quelques dizaines de dollars le kg en 2002 à plusieurs centaines actuellement, ne permettant de compenser la baisse gagnée par les avancées technologiques. Ainsi l’éolien coûte aujourd’hui environ 9c/kWh, alors que le solaire photovoltaïque monte à 28c/kWh en moyenne.

L’ADEME (bizarrement en terme de communication), estime donc qu’il est trop tôt pour le solaire photovoltaïque en France, et qu’il faudra attendre l’horizon 2020 pour qu’il soit compétitif par rapport aux autres EnR. Drôle de communication en effet de la part de l’ADEME, qui risque notamment de refroidir les investissements dans le domaine (censés aussi faire baisser les prix), sachant en outre que l’impact sur notre environnement à lui, à mon avis, pas de prix … !

Le soleil responsable du changement climatique sur terre

De nombreuses études expérimentales indiquent qu’il y aurait une relation entre les cycles du soleil (matérialisé par l’activité des taches solaires) d’une durée moyenne de 11 ans et les températures observées sur terre, ou encore entre le rayonnement cosmique et la température observés dans des carottes de forages profonds qui vont jusqu’à 500 millions d’années.

En effet, les éruptions solaires produisent des orages magnétiques qui selon leur intensité dévient plus ou moins les radiations ionisante du soleil que nous recevons sur terre et qui ont pour effet la formation de nuages. Ainsi, lorsque le soleil a de fortes éruptions solaires (comme en ce moment), les radiations ionisantes reçues sur terre sont à l’inverse minimum et la formation nuageuse est moindre d’où une élévation de la température. Les experts indiquent que les nuages ont une influence bien plus importante (entre 60 et 95%) sur le climat que la proportion de CO2 dans l’atmosphère (5 à 25%).

Même si ces études se vérifient, je crois quand même qu’il faut poursuivre tous nos effort entrepris dans la réduction des gaz à effet de serre et les économies d’énergie, car dans tous les cas, qu’on se le dise, les énergies fossiles sont bien en voie de disparition…

8 décembre 2008

Los Angeles "bon élève" dans le solaire

Arnold Schwarzenegger (le Gouverneur de l’état de Californie), et le Maire de Los Angeles, la deuxième plus grande ville américaine après New York, ont dévoilé sur le toit de la salle multi-sport Staples Center (cf. photo), une ambitieuse stratégie de développement de l’énergie photovoltaïque.

D’ici à 2020, ils souhaitent grâce au soleil pouvoir fournir aux quatre millions d’habitants de Los Angeles 10% de leur énergie en produisant près de 1300 mégawatts, le soleil étant très présent dans cette partie des Etats-Unis.

Pour se faire, ils vont pousser à l'installation de panneaux photovoltaïques sur le maximum de bâtiments publics (1700 panneaux solaires sur le toit du Staples Center) et privés, ainsi que sur le toit des maisons des particuliers.

Encore un bateau solaire !

Nous vous parlions déjà dans un article précédant du projet « Planetsolar ». Aujourd’hui, un autre projet mais qui va être rapidement une réalité.

Le ferry boat qui assurait la liaison entre les deux quais du Vieux-Port de Marseille depuis 1953 a pris sa retraite pour cause de vétusté et de non conformité aux nouvelles normes de sécurité.

Son successeur qui entrera en service début 2010, vient d’être présenter par la municipalité. Son atout principal est qu’il fonctionnera entièrement à l’électro-solaire, en étant équipé sur son toit de 16 panneaux photovoltaïques, avec une autonomie de plus de 10 heures sans recharge de batterie.