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31 mai 2009

Baisser le prix de l’eau de 24%, c’est possible !

Et c’est dans la municipalité de Saint-Etienne, qui avait prévenu qu’il y aurait du changement dans la gestion de l’eau de la ville, que cela vient d’arriver. Ainsi, après huit mois d’âpres négociations avec Veolia, le gestionnaire de la distribution et de l’assainissement des eaux de la ville, le conseil municipal a voté à l’unanimité lundi 25 mai une baisse de 24 % du prix de l’eau, soit 3,33 € le mètre cube, contre 4,39 € jusqu’alors, avec effet rétroactif au 1er janvier 2009.

Toutefois, cette baisse ne concernera que les foyers consommant moins de 120m3/an, soit environ 90% des foyers stéphanois, mais afin de favoriser les personnes économes en eau.

Comme quoi, face aux tarifs parfois exorbitants pratiqués par certains gestionnaires privés, la menace d’une reprise de la gestion de l’eau par une municipalité peut faire bouger les choses. Reste à espérer que Veolia ne répercutera pas son manque à gagner sur d’autres communes … !

Attention à la sortie de crise pour les besoins énergétiques

Tout le monde espère bien évidemment que la « fameuse » crise mondiale que nous traversons se termine rapidement. Mais la sortie crise risque aussi de peser lourd sur nos porte-monnaie.

En effet, les ministres de l'Energie du G8, qui étaient réunis à Rome récemment, ont ainsi appelé au maintien des investissements pour anticiper la sortie de crise économique. Car les incertitudes pesant sur les marchés financiers et la réduction de la demande énergétique, freinent les investissements et les avancées technologiques en matière de développement durable.

Or l'offre énergétique va s'avérer insuffisante à la sortie de la crise. L'Agence Internationale de l'énergie estime à 3,5% la baisse de la demande d'électricité dans le monde en 2009 (d’où un maintien relativement bas des prix des énergies). Mais aussi à 21% celle de l'activité exploration et production de pétrole et de gaz par rapport à 2008, de même que l’investissement dans les énergies renouvelables (-38%) alors qu’ils devraient être 6 fois plus élevés pour la production d’énergie verte et 4 fois plus pour l’efficacité énergétique pour répondre aux objectifs climatiques. Ainsi, le risque de voir l'offre manquer à moyen terme va certainement provoquer une hausse rapide des prix de l'énergie lorsque l’activité mondiale repartira (avec des besoins en énergie très important par exemple pour les industries), avec tous ses effets de bord géopolitiques associés (par exemple, moins d'un quart des africains a accès à l'énergie aujourd’hui).

Le redressement économique qui est donc envisagé dans les 12 à 24 mois à venir ramènera la consommation d’énergie à un niveau d’avant crise. Elle devrait même connaître une croissance de 44% entre 2006 et 2030, selon les projections du Bureau d'information énergétique américain (EIA, Energy Information Administration). Les prix du pétrole devraient retrouver des sommets une fois la croissance relancée.

Alors si vous avez pour projet à votre niveau de renouveler par exemple votre installation de chauffage, investissez si possible dans des énergies (solaire, granulés bois) qui vous mettront un peu (en tout cas côté chauffage et eau chaude sanitaire) à l’abri des futures hausses d’énergies traditionnelles.

15 mai 2009

EDF profite du froid pour début 2009 !

Suite à l’hiver très rigoureux que nous venons de subir, la consommation d'électricité des ménages français a bien entendu fortement augmentée, notamment en janvier, compensant la baisse de près de 15% de l'activité des gros consommateurs industriels.

Ainsi, l'électricien historique a annoncé une hausse de 15% de son chiffre d'affaires trimestriel, en grande partie due à une forte augmentation de ses ventes en janvier et février dernier, EDF réalisant plus de la moitié de ses ventes dans l'hexagone. Pour le même trimestre, EDF a également profité des hausses de prix de sa filiale « EDF Energy » au Royaume-Uni-Uni.

Alors, si vous ne souhaitez plus autant remplir :-), et surtout inutilement, les caisses d’EDF, pensez nouvelles solutions thermiques, vous permettant de réaliser des économies d’énergie, aussi bien à l’aide d’énergies renouvelables et nouvelles, mais aussi avec des équipements électriques traditionnels modernes si vous ne pouvez faire autrement…

26 avril 2009

17 associations réclament le maintien des tarifs régulés

17 associations (*) de défense des consommateurs se sont associé pour réclamer le maintien des tarifs réglementés de l’électricité après 2010 pour les consommateurs particuliers et les petits professionnels, la logique de marché n’étant pas adaptée selon elles au secteur français, juste avant que ne soit rendu les conclusions de la commision Champsaur chargée par le Gouvernement de réfléchir à l'évolution des prix de l'électricité et à leur encadrement.

En effet, le coût de l'électricité sur le marché européen ouvert est largement supérieur au coût moyen du kWh nucléaire, car la production d'électricité en Europe est issue majoritairement de sources fossiles types charbon, gaz, alors que le nucléaire constitue l'essentiel du parc de production français. Ainsi, si les tarifs réglementés n’étaient pas maintenus et garantis par les pouvoirs publics, conduirait à rendre les producteurs électronucléaires en situation de monopole ou d'oligopole, une situation qui nuirait au pouvoir d'achat des consommateurs, estiment les associations.

Elles réclament en outre que soit maintenue la réversibilité totale, c'est-à-dire la possibilité de pouvoir bénéficier à nouveau des tarifs réglementés de vente d'électricité, 6 mois après les avoir quittés.

(*) l'Adéic, l'AFOC, l'ALLDC, l'ASSECO-CFDT, la CGL, la CLCV, le CNAFAL, la CNAFC, la CNL, la CSF, Familles de France, Familles Rurales, la FNAUT, l'INDECOSA-CGT, l'OR.GE.CO., l'UFC-Que Choisir, l'UNAF et la FNCCR.

23 mars 2009

Baisse du prix du gaz de 11,3% à partir d'avril

Les tarifs réglementés du gaz devraient baisser de 11,3% à partir du 1er avril prochain. Cette annonce a été faite vendredi dernier par le gouvernement. En effet, Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde, les ministres de l’énergie et de l’économie, ont saisi vendredi la Commission de régulation de l’énergie pour avis à propos d’un projet de décret diminuant de 0,528 € hors taxe le prix du kWh de gaz du marché réglementé.

C’est en effet le gouvernement qui impose à GDF Suez les tarifs réglementés de vente qui sont établis pour couvrir les couts supportés. Or depuis la dernière révision en tarifaire en décembre dernier, ces derniers ont diminué, notamment au niveau des couts d’approvisionnement. Le réajustement tient également compte des coûts de transport, distribution, stockage et commercialisation qui, eux, n’avaient pas été révisés depuis 2005.

Le consommateur accueillera certainement cette annonce en demi-teinte, ayant sans doute préféré une baisse dès le 1er janvier dernier, comme pour les professionnels, au beau milieu d’un hiver 2008-2009 assez rude, au moment où la consommation de gaz est au plus haut. De plus, le cours du pétrole brut étant entrain de remonter, et les cours du gaz étant directement indexé sur ce dernier, on pourrait à nouveau connaitre une hausse à l’entrée de l’hiver prochain. Pour éviter ce genre de désagrément, comme nous aimons à vous le répéter très souvent, rien de tel qu’une nouvelle installation économique (et écologique) à l’aide des énergies nouvelles. De nombreuses solutions existent, et pour tout type d’habitat.

En revanche, aucune précision n'a été communiquée concernant une possible hausse des tarifs de l'électricité…

4 mars 2009

Une éolienne dans son jardin pour alléger sa facture ?

Parfois très critiquée (et même parfois à tort, voir cet article) notamment à cause du bruit et de la défiguration du paysage qu’elle engendre, l’énergie éolienne est pourtant l'une des énergies renouvelables les plus en vue ces dernières années. En outre, on commence à trouver sur le marché de plus en plus de « petits » kits éoliens (de 100 à 20 kW) qui peuvent être installés chez soi pour produire de l’électricité, consommée sur place et/ou revendue à un distributeur comme EDF.

Un kit éolien se compose d’un mat (de 10 à 35m) haubané ou autoporteur (préférable pour limiter l’impact visuel et l’occupation au sol, et les travaux nécessaires), et d’une nacelle, au sommet du mat, équipée d’un rotor à deux ou trois pales (d’un diamètre de 2 à 10m pour le petit éolien) qui seront mises en rotation par le vent pour produire de l’électricité via une génératrice. Du matériel supplémentaire peut être adjoint comme des batteries pour le stockage l’électricité produite non utilisée immédiatement.

Mais avant de s’équiper, l’éolien domestique réclame que l’on se pose les bonnes questions. Les performances du système éolien vont beaucoup dépendre du site d’implantation, qui doit être dégagé, balayé par des vents réguliers et suffisamment fort pour que l’installation soit rentable : une éolienne de 3,5m de diamètre produit environ 1900 kWh/an avec un vent à 4 m/s mais 4900 kWh/an à 7 m/s. De plus, un vent de 4,5 m/s est nécessaire pour assurer l'amorçage de l'éolienne et un vent supérieur à 25m/s s’avère trop violent (l'éolienne sera freinée ou s'arrêtera, par une mise en drapeau de sécurité). (vidéo «
risque pour une éolienne si le vent est trop violent »)

Ensuite, suivant sa localité, des contraintes administratives (site classé, site historique, couloir aérien,...) peuvent vous empêcher d’installer une éolienne. Si vous rester en dessous des 12m de haut (mais donc avec un rendement fortement réduit, car on peut obtenir de 30 à 100% d’énergie supplémentaire avec un mat de 24m), aucun permis de construire n’est nécessaire (une simple déclaration de travaux suffit). Enfin, pensez à communiquer auprès de votre voisinage pour éviter d’éventuels futurs conflits, en les rassurant au niveau du bruit : l’évolution technique rend les éoliennes de plus en plus silencieuses. En bas d’une éolienne récente, le bruit n’est pas plus élevé qu’à l’intérieur d’une voiture.

Comme pour l’installation de panneaux solaires thermiques ou photovoltaïque, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% du montant hors taxes de votre éolienne et de la TVA à 5.5% si son installation est réalisée par un professionnel et qu’il s’agisse de votre résidence principale. Certaines collectivités locales ont aussi mis en place des aides spéciales.

Une éolienne domestique de 1000 Watts/48 Volts, pour un coût d’environ 7.000€ HT (crédit d’impôt non déduit) est capable de produire jusqu’à 1500 à 2000kWh/an en fonction de la force du vent (à titre de comparaison, un lave-linge ou un lave-vaisselle consomment en moyenne entre 250 et 300kWh/an). De quoi réduire votre facture électrique annuelle de quelques centaines d’euros. Une éolienne de 3,50 m de diamètre et 12m de haut pour une puissance de 2 kW (installation comprise entre 15 et 20.000€ crédit d’impôt non déduit), avec un vent moyen annuel à 10m de 4,5 m/s, pourra produire entre 30 à 50% de la consommation annuelle d'électricité d'un foyer de quatre personnes (5000kWh).

Mais dans tous les cas, l’installation d’une éolienne domestique tiendra plus d’une forte volonté écologique (ou pour des habitations isolées non raccordables au réseau), car que ce soit en autoconsommation et/ou en revente, l’amortissement d’une éolienne réclamera suivant le lieu d’implantation entre 10 à 30 ans. De plus, cette durée n’est pas forcément garantie car le prix de rachat de l’électricité par EDF est garanti seulement pendant 15 ans, et la durée de vie d’une éolienne est d’environ 15 ans...

4 février 2009

GDF Suez baisse ses prix… pour les industriels !

Cette bonne nouvelle pour les professionnels risquent d’agacer encore un peu plus les particuliers qui payent le prix fort leur approvisionnement en gaz en cette période hivernal particulièrement rigoureuse, un « scandale » que dénonce depuis plusieurs semaines les associations de consommateurs.

En effet, alors que GDF Suez vient de publier un chiffre d'affaires 2008 en hausse de plus de 16%, le groupe français consent à revoir ses prix à la baisse pour les industriels. Pressé par la Commission de régulation de l'énergie, le groupe a décidé d'adapter ses tarifs 2009 aux coûts d'approvisionnements bon marché du dernier trimestre 2008, en appliquant une baisse d'environ 20% de ses tarifs avec effet rétroactif au 1er janvier.

14 janvier 2009

Pavillons « conventionnels » : attention aux surprises !

Lorsque l’on décide de construire ou d’acquérir sa future maison, on peut encore trop souvent tomber sur des promoteurs peu soucieux de la conception : pas de conception personnalisée, pas de matériaux performants et durables, pas d’optimisation énergétique, pas de raisonnement sur l’aspect paysager,… L’argumentaire des vendeurs est essentiellement basé sur le prix d’achat minimum de ce type de pavillon standard que l’on voit fleurir en quantité dans les lotissements. Et pourtant, tous ces aspects sont très importants. Vous pourriez regretter de ne pas y avoir réfléchi tant les conséquences sur les couts énergétiques et sur le confort peuvent être dramatiques.

Ces pavillons « conventionnels » sont de type T4, 90m2 habitable (1 séjour, 3 chambres), de plein pied, surface rectangulaire, avec un garage accolé. La composition des murs est des plus classiques : parpaing bloc béton de 20 cm, doublage intérieur en polystyrène expansé de 8 cm et une plaque de plâtre en intérieur.

Sur ce type de maison, conçues sans préoccupation particulière sur la position des ouvertures et des pièces, quelque soit l’orientation de la maison, l’inconfort est omni présent : les apports solaires sont trop faibles en hiver (faisant grimper la facture de chauffage), mais suffisants pour faire surchauffer la maison l’été. Une solution très simple serait pourtant de revoir la position des pièces : les pièces de vie au sud et les pièces froides (chambres) au nord. Ensuite, il faudrait diminuer la tailles des ouvertures au nord, non nécessaire pour les pièces telle que des chambres, et augmentant les déperditions thermiques. A contrario, les apports solaires en hiver doivent être augmentés pour les pièces au sud par de larges ouvertures. Attention en été, il faut prévoir aussi une protection pour limiter le passage des rayons dans les mêmes pièces. Malheureusement, dans tous les cas, l’amélioration énergétique sera faible quelques soit l’orientation avec ce type de maison.

Enfin, l’isolation choisie n’apporte aucune inertie au bâtiment. Hors l’inertie est la capacité du matériau à absorber la chaleur pour la retransmettre avec un déphasage, permettant de diminuer la puissance de chauffe l’hiver (et de réduire la surchauffe l’été). Avec une isolation intérieure, le matériau isolant est fixé à l’intérieur sur la structure porteuse : le mur reste froid, il n’y a aucune inertie. Avec une isolation répartie, la structure porteuse est elle-même isolante (mono mur, béton cellulaire,…) : le mur absorbe la chaleur et la restitue avec un déphasage dépendant de son inertie. Enfin avec une isolation extérieure, le matériau isolant est fixé à l’extérieur de la structure porteuse : le mur est donc chaud, absorbe la chaleur, et la restitue comme un radiateur.

Les temps sont durs, pas évident pour tout le monde de trouver à se loger, et encore moins pour acquérir une maison, nous le savons bien. Mais justement, ces maisons piègent à notre sens encore plus de futures propriétaires modestes pour leurs dépenses énergétiques. Alors prenez garde…