18 avril 2009

Les premiers éco-prêts à taux zéro ont été signés

Suite à la publication des textes officiels le 31 mars dernier, les cinq premiers éco-prêts à taux zéro ont été signés jeudi dernier en présence de Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, dans une agence Banque Populaire de Gif-sur-Yvette dans l’Essonne.

Pour rappel, tous les particuliers peuvent bénéficier de l’éco-PTZ pour des projets dans leurs résidences principales, y compris les copropriétés et les logements mis en location. D’une durée de 10 ans, pouvant être étendue jusqu’à 15 ans par la banque, il permet de financer jusqu’à 30.000€ de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique (Changement de chaudière, isolation des façades, isolation du toit…) pour des logements construits avant 1990.

Les spams « pourrissent » nos boites mail et la planète !

Une étude de l'éditeur d'antivirus McAfee, reprise par l’AFP, révèle que 33 TWh sont consacrés chaque année à la création, à l'envoi, au traitement, au filtrage, au stockage et à la consultation des 62 milliards de courriers indésirables (en 2008) , soit l'équivalent de la consommation de 2,4 millions de foyer américains, avec des émissions de gaz à effet de serre équivalentes à celles produites par 3,1 millions de voitures consommant 7,5 millions de litre d'essence.

« Cette étude montre que le spam a un immense impact financier, personnel et environnemental sur les affaires et les individus », estime Jeff Green, directeur adjoint du développement de produit McAfee. Environ 80 % de l'énergie dépensée l'est par l'utilisateur, lors de la suppression du courrier indésirable et de la recherche de courriers légitimes parmi les résultats du filtrage effectué en amont par les fabricants d’anti-virus qui lui compte pour 16%.

Selon McAfee, si chaque boîte de réception était protégée correctement, les entreprises et les individus pourraient réduire de 75% (ou 25 TWh) par an l'énergie dépensée par les spams.

13 avril 2009

EcoPush : un mitigeur révolutionnaire !

Concepteurs designers depuis plus de 15 ans, Mathias d'Estais et Jean-Yves Corbin, les fondateurs de Capital Innovation, petite société basée dans les communs du château de Cairon dans le Calvados, risquent de révolutionner nos robinets. Ils ont trouvé un procédé simple et révolutionnaire (et pourtant évident), dénommé « EcoPush », permettant d'éviter que l'eau ne coule inutilement.

C'est au cours de la canicule de 2003 que Jean-Yves Corbin prend pleinement conscience de la nécessité d'économiser l'eau. «Je cherchais une solution pour que mes enfants, pourtant sensibilisés sur ce sujet, ne laissent plus couler l'eau pendant qu'ils se lavaient les dents,» explique le directeur associé de Capital Innovation. Il achète alors des robinets dans le commerce, les démonte avec son équipe, et organise de grandes séances de brainstorming. Capital Innovation investi 50.000€ dans le projet.

Cinq ans plus tard, Capital Innovation est à la tête d'un brevet révolutionnaire portant sur une nouvelle découpe de cartouche de mitigeur, pièce en céramique équipant ce type de robinet, permettant le mélange entre l'eau chaude et froide, ainsi que le contrôle du débit.

Le prototype de la cartouche « EcoPush », ressemble comme à n'importe quelle autre cartouche de mitigeur. Elle n'induit aucun surcoût de production, n'impliquera que des modifications mineures dans la conception des robinets, et le client final n’aura aucune contrainte d'installation particulière. L'usage habituel reste le même : la température se règle sur le plan horizontal et le débit augmente en tirant le levier vers le haut. Mais s'y ajoute la possibilité d'obtenir «un petit coup d'eau». Poussez le levier vers le bas : l'eau coule. Lâchez-le : il revient à sa position initiale, coupant l'eau. «Plusieurs niveaux de débit maximum sont possibles. On peut également y ajouter une temporisation », indique Mathias d'Estais. « On économise ainsi jusqu'à 6 m3 d'eau par an et par mitigeur pour une famille de quatre personnes ».


Toutes les marques de robinetterie, qui font appel à des équipementiers pour leur fournir les éléments internes de leurs produits, devraient donc pouvoir proposer des mitigeurs EcoPush dès 2010, si les fabricants de cartouches achètent la licence d’exploitation du brevet aux deux normands. Le potentiel de vente est énorme : d'après leurs premières estimations, l'Europe et les Etats-Unis écouleraient chacun 30 millions de pièces par an, le marché asiatique dépassant les 100 millions.

Nul doute que l'accueil des professionnels ne devrait pas être « mitigé » !!

Attention aux arnaques des « vendeurs de crédit d’impôt » !

La CAPEB (Confédération des Artisans des Petites Entreprises du Bâtiment), par la voix de Jean-Claude Borie, responsable de la section professionnelle plomberie chauffage, alerte les particuliers à la plus grande vigilance contre les « vendeurs de crédit d'impôt ». Selon lui : « Les réductions d'impôts accordées aux particuliers pour l'installation de systèmes de chauffage performant ou utilisant des énergies renouvelables ont dopé le marché. Elles ont aussi aiguisé l'appétit de sociétés commerciales peu scrupuleuses qui excellent plus dans la vente de matériels chers et inappropriés que dans la relation et le conseil technique normalement associés à ces opérations. »

Méfiez-vous de ces sociétés avant tout commerciales, qui sous-traitent donc la partie installation. C'est la caractéristique première des « vendeurs de crédit d'impôt. « Beaucoup de télé-conseillers, de commerciaux « bien habillés » dans les foires, les galeries marchandes, ou même à domicile, vous démarchent dans le seul objectif de vous proposer un produit souvent très cher et pas forcément adapté à vos besoins ou votre environnement. Pire encore, ils vous vendent souvent ce type de produit comme un placement financier avec retour sur investissement en nombre année irréaliste (conditions d'utilisation trop favorables, rendement surévalué...) », poursuit ce spécialiste.

Ainsi faites plutôt confiance à vos entreprises locales, des sociétés reconnues, qui possèdent des garanties et assurances professionnelles, ainsi que des agréments et qualifications comme Qualisol, Qualibois, QualiPV … issue de formations sanctionnées par un examen final. Votre professionnel vous accompagnera tout au long de votre projet, du conseil jusqu’à la mise en service final, en passant par l’installation.

Chez ELYOTHERM, nous nous refusons à passer par des sociétés de téléprospections, préférant entre autre le bouche à oreille, la meilleure publicité qui soit ! Et pourtant, nous sommes harcelés (et le mot est faible !) chaque jour par téléphone (le pire en termes de perte de temps) ou par email par des sociétés, basées très souvent au Maghreb avec ce type d’intro : « Notre centre d'appel basé à Marrakech s'est spécialisé dans les énergies renouvelables et nous maîtrisons parfaitement ce type de mandat (pompes à chaleur, climatisation réversible, panneaux solaires et photovoltaïque). Nous sommes en mesure de vous fournir des téléprospecteurs qualifiés capables de vous fournir des rendez vous de qualité en respectant votre script et vos critères et ceci pour un prix compétitif… ».

Comme pour tout contrat engageant les personnes signataires, il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion et du choix final du produit et de l'installateur. Seule cette démarche et les conseils avisés de votre professionnel du bâtiment, qui doit consacrer du temps à son client (localement et non pas par téléphone), vous garantiront sérénité et résultat escompté.

Rénovation Empire State Building : 40% d'économie d'énergie

L'Empire State Building, un des plus célèbres immeubles américains, est actuellement en cours de rénovation jusqu’à fin 2013. Dès 2010, il consommera près de 40% d'énergie en moins. Ainsi, le projet d’un cout d’environ 20 millions de dollars devrait permettre à l'Empire State Building de réduire drastiquement ses émissions carbones et d’économiser près de 4,4 millions de dollars annuellement en coûts d'énergie, rentabilisant très rapidement l’investissement financier initial.

A partir du diagnostic des installations, 8 projets économiquement viables ont été adoptés :

1. Modernisation des fenêtres : Rénovation d'environ 6500 fenêtres, en utilisant les cadres et les vitrages existants afin de créer des panneaux à triple vitrage isolant avec de nouveaux composants permettant de nettement réduire à la fois la charge calorifique de l'été et la perte de chaleur de l'hiver.

2. Modernisation de l'isolation des radiateurs : Une isolation supplémentaire derrière les radiateurs permettra de réduire la perte de chaleur et de chauffer plus efficacement l'immeuble.

3. Rénovation de l'éclairage et des prises électriques : Introduction de conceptions améliorées d'éclairage, de contrôles de l'éclairage diurne et de capteurs de présence dans les zones communes et les espaces locataires afin de réduire les frais d'électricité et les charges de refroidissement.

4. Remplacement des armoires de traitement de l'air : Installation de ventilateurs à fréquence variable, pour une plus grande efficacité énergétique pendant le fonctionnement, tout en améliorant le confort de chaque locataire.

5. Rénovation du refroidisseur : Réutilisation des enceintes existantes du refroidisseur et remplacement des éléments internes afin d'améliorer l'efficacité et le contrôle, y compris l'introduction d'entraînements à fréquence variable.

6. Remise à niveau du système de contrôle de tout l'immeuble : Optimisation du fonctionnement du système de chauffage, de ventilation et de climatisation.

7. Remise à niveau du système de ventilation : Régulation de la ventilation dans les espaces occupés afin d'améliorer la qualité de l'air et de réduire l'énergie nécessaire au conditionnement de l'air extérieur.

8. Systèmes de gestion de l'énergie des locataires : Introduction de systèmes individualisés pour permettre une gestion plus efficace de l'utilisation de l'énergie.

Encore un bien bel exemple que rénovation rime avec économies d’énergie et protection environnementale même à cette échelle de travaux, en agissant sur seulement quelques points essentiels.