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6 février 2011

La pompe à chaleur a-t-elle de l’avenir ?

pompe a chaleur pac consommation electricte avenirAprès plusieurs années de hausses spectaculaires, jusqu’en 2008, le marché de la pompe à chaleur (PAC) connait un atterrissage brutale, sans doute dû à la crise économique qui touche le secteur du bâtiment depuis 2009, mais pas que ! Les crédits d’impôt ont diminués chaque année : en 2011, il n’est plus que de 22%, à comparer aux 40% de 2009. Enfin, le marché a été tiré en partie à cause d’opportunistes qui ne sont pas souciés de la qualité : les remontées de sinistres refroidissent de plus en plus le consommateur et rejaillissent sur toute la filière. Ainsi, on peut se demander si la pompe à chaleur a encore un avenir. Sans doute !

En rénovation, de nouveaux produits encore plus performants et compacts, en système air/eau, ne cessent d’arriver sur le marché. Ils ne sont pas forcément destinés à remplacer la chaudière, mais plutôt à s’y associer, permettant à l’utilisateur de se mettre à l’abri de mauvaises surprises. Pour plus de transparence, les fabricants intègrent aussi aujourd’hui un écran de contrôle qui permet de connaitre en temps réel ou sur l’année, les performances du système (COP instantané, COP annuel, gains, …). Les produits affichent aujourd’hui des COP (kWh restitués par rapport aux kWh réellement consommés) dépassant les 4,4, alors qu’il y a encore 2 ans, ils oscillaient entre 3,5 et 4. Les produits peuvent bénéficier de la marque NF PAC pour garantir les caractéristiques annoncées, tandis que l’état pose des critères de performance de plus en plus restrictifs pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt.

Dans la construction neuve, la PAC, type air/air, n’a pas non plus dit son dernier mot ! Dans un Bâtiment Basse Consommation (BBC), le confort d’hiver mais aussi d’été, ainsi que la ventilation (VMC double flux) ont une place prépondérante. Ainsi, pourquoi ne pas associer pompe à chaleur et ventilation. La PAC pourrait ainsi récupérer les calories de l’air extrait, profitant d’un apport d’air tempéré sans subir les températures extérieures rigoureuses en hiver, produisant du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, et en été, du froid sans dépenser trop d’énergie.

Alors, si les constructeurs continuent sur leur lancé en améliorant toujours plus leurs produits, si la qualité de la mise en œuvre s’améliore pour redorer son image, et si la ventilation, le chauffage et la production d’ECS sont pensés ensemble, la pompe à chaleur peut encore avoir un bel avenir ...

Seule ombre au tableau, la pompe à chaleur est avant tout un chauffage électrique, certes moins gourmand qu’un convecteur, mais fortement consommateur de kWh. Avec un besoin de chauffe moyen de 25.000kWh/an pour une maison individuelle classique, une « bonne » pompe à chaleur consommera 10.000kWh/an (COP annuel réel inférieur à 2,5), soit environ une facture annuelle de 1.150 euros, au tarif moyen heure creuse. Mais EDF réclamant depuis longtemps afin de préparer l’entreprise publique à l’ouverture totale du marché français à la concurrence une hausse du prix du kWh pour s’aligner sur nos voisins européens, toujours pour 10.000kWh/an, la facture de la pompe à chaleur en Allemagne serait de 2.090 euros, en Italie de 2.230 euros, et au Danemark de 2.550 euros, auxquels il faut rajouter environ 250 euro pour la production d’eau chaude sanitaire (source CGDD : Commissariat Général au Développement Durable). Si le kWh français s’alignait sur les prix européens au cours des prochains mois, la pompe à chaleur, en usage unique, ne sera certainement plus si intéressante ...

22 août 2010

Electricité : une augmentation de 3,4% en moyenne des tarifs

edf hausse tarifs electricite aout 2010Après la hausse de 9,7% du prix du gaz en avril, s'inscrivant dans le prolongement de la réforme de la grille tarifaire amorcée par les pouvoirs publics en 2009, les nouveaux tarifs de l'électricité en France sont entrés en vigueur le 15 août, après que le Commission de régulation de l'énergie (CRE) a donné un avis favorable aux propositions du gouvernement le 11 août. La revalorisation moyenne est de 3 % pour les ménages et de 4 à 5,5 % pour les entreprises, avec des disparités importantes selon les offres souscrites. Ainsi, certaines factures pourront augmenter de 8 % alors que d'autres vont baisser de 2 %.

Pour l'Union Fédérale des Consommateurs (UFC - Que choisir), indique « comme l'année dernière, cette hausse, contre toute logique environnementale, pénalise davantage les consommateurs les plus vertueux : les petits consommateurs et ceux ayant des tarifs spéciaux consommant peu les jours de pointe (tarifs tempo et EJP) ».

Pour EDF : « dans un objectif d'équité entre tous les clients, la réforme de la grille tarifaire vise à permettre que les tarifs de l'électricité reflètent plus fidèlement les coûts réels de l'électricité consommée par chaque catégorie de client (production, acheminement et commercialisation) …, et répond à un objectif prioritaire : garantir sur le long terme la compétitivité du prix de vente de l'électricité française et la qualité de fourniture en permettant à EDF de réaliser les investissements nécessaires dans ses moyens de production et dans les réseaux », rappelant que les tarifs français restent « inférieurs de 25 à 35 % à la moyenne européenne » (Prix de l’énergie en Europe en 2009).

Ainsi, jusqu'à 2012, nous devrions connaitre encore différentes hausses du prix de l'électricité pour rejoindre nos voisins européens... ces hausses risquent de rendre de moins en moins intéressantes (du moins amortissable raisonnablement) les solutions de chauffage électrique, et notamment les pompes à chaleur...

3 avril 2010

Waterslim : enfin un chauffe-eau électrique plat !

chauffe-eau électrique plat peu encombrantPendant près de 50 ans, la forme chauffe-eau électrique n’a pas évolué et a gardé ses dimensions cylindriques. Pour un prix raisonnable, Waterslim a eu l’idée ingénieuse de concevoir (enfin) un chauffe-eau électrique performant dans à peine 21cm d’épaisseur, 60 cm de largeur, et surtout plat ! Si cela peut sembler anodin, la mise au point par Waterslim d’un tel produit n’a rien d’évident tant la cuve cylindrique a fait ses preuves en termes de performances énergétiques.

Disponible pour l’instant chez Waterslim en deux capacités, 50 et 100 litres, il peut s’intégrer très facilement dans les salles de bains, cuisines, etc… la où les chauffe-eaux traditionnels ne pouvaient pas toujours passer. Cette intégration représente un indéniable gain de place : vous pouvez dorénavant implanter un chauffe-eau Waterslim directement dans une pièce à vivre, par exemple contre un mur non utilisé, libérant un volume important quand on connait le prix du m2 aujourd’hui.

Grâce à un concept innovant de Waterslim, la performance énergétique est au rendez-vous, avec la réduction du temps de chauffe et la conservation de la chaleur. Ainsi, le modèle de 100L produit 170 litres d'eau (quantité d’eau chaude mitigée à 40°C fournie par l’appareil réglé à 65°C) à 40°C en 3h20 (selon la norme NF EN 12 897), tandis que le 50L, idéal pour les surfaces réduites (petites salles de bains ou cuisine), produit 72 L d'eau à 40°C en 1h30. L’isolation du chauffe-eau est quant à elle réalisée en mousse de polyuréthane de 40mm d’épaisseur. Enfin, la cuve est entièrement en inox pour une meilleure résistance à l’eau contrairement aux cuves émaillées.

Bien que sa résistance de 2000 Watts réduise fortement le temps de chauffe, produire 170L d’eau à 40°C en 3h30 est aussi rendu possible par le processus thermodynamique mis en œuvre dans la cuve. Lors de la chauffe, grâce à sa forme en hauteur et à sa structure interne, on observe une diffusion beaucoup plus efficace de l'eau chaude par brassage régulier, d’où un meilleur transfert d'énergie de la résistance vers l'eau, et moins de formation de tartre sur la résistance pour un allongement de sa durée de vie. De plus, le système évite les bouillonnements et les turbulences, limitant le mélange eau chaude / eau froide et les déperditions de chaleur. Du fait de sa hauteur (215cm pour le 100L, 127cm pour le 50L), la cuve favorise la formation de couches d'eau stables de différentes températures. Lors du soutirage, l'eau chaude reste proche du point de tirage, permettant d'avoir plus d'eau à 40°C qu'un chauffe-eau traditionnel d'une même capacité.

Une protection anticorrosion avec une anode en magnésium, un thermostat de sécurité, un mitigeur thermostatique, et un coupe circuit en cas d’élévation anormale de la température de l’eau complète l’équipement du Waterslim.

Enfin, le chauffe-eau WaterSlim peut être installé soit au mur si la résistance est suffisante pour recevoir le poids du chauffe-eau plein d’eau (environ 180kg), soit posé au sol grâce à des supports de fixation spécifiques.

La commercialisation de ces nouveaux chauffe-eaux est prévue courant l’été 2010, avec des prix publics de l’ordre de 498 € HT pour le 50 litres, et de 678 € HT pour le 100 litres.

Plus d'info :
http://library.madeinpresse.fr/samples/MPAr1271I60w-f
http://www.airsur.fr/uploads/media/COTE_RENOVATION_HORS_SERIE_-_MAI_-_JUIN_2010_01.pdf
http://www.fgcom.fr/Portals/0/espacesclients/WaterSlim/CP/2010%2002%2003%20le%20chauffe-eau%20fait%20sa%20r%C3%A9volution.pdf


La (vraie) hausse du tarif Gaz réglementé au 1er Avril 2010 !

augmentation tarifs GDF Gaz de France 1er avril 2010Suite à la décision de la Commission de Régulation de l’Energie, la hausse représentera 9,6 % TTC pour un client particulier qui se chauffe au gaz naturel (tarif B1) à compter du 1er avril. Le gaz naturel reste cependant une énergie compétitive pour le chauffage par rapport au fioul ou à l’électricité (hors pompe à chaleur).

Cette augmentation du tarif réglementé gaz est prévu par la loi qui indique que les tarifs réglementés doivent couvrir les coûts d’achats de gaz naturel, d’acheminement et de commercialisation liés à leur fourniture. Ainsi la hausse moyenne de 9,7 % des tarifs réglementés résulte :
  • De l’augmentation des coûts d’achats de gaz naturel qui sont répercutés dans les tarifs par une formule matière 6.1.3. Cette formule est basée sur l’observation du prix des produits pétroliers (Brent, Fioul lourd et Fioul domestique côté à Rotterdam) et du taux de change euros/dollar sur une période de 6 mois et se terminant 1 mois avant la date du mouvement tarifaire. Pendant le semestre de référence, le coût du baril de pétrole a globalement continué de progresser. Au cours du mois de septembre, le baril a baissé légèrement pour avoisiner les 65 dollars par baril à la fin du mois. Puis, il n’a cessé d’augmenter pour osciller entre 75 et 80 dollars le baril, en passant par un pic début janvier 2010.
  • D’un recalage des coûts d’acheminement et de commercialisation supportés par GDF SUEZ. L’ouverture des marchés à nécessité d’importantes évolutions dans la gestion clientèle, en particulier le déploiement de nouveaux systèmes d’information, conduisant à une hausse des coûts de commercialisation. De plus, les coûts d’infrastructure augmentent en raison des hausses du tarif de transport et du tarif de stockage prévues pour le 1er avril 2010 et de la hausse des tarifs de distribution prévue pour le 1er juillet 2010.
Pour information, le prix du gaz est indexé sur les cours du pétrole car le gaz naturel est en concurrence pour tous ses usages avec les produits pétroliers (comme le fioul). Par logique économique, le prix d’achat du gaz naturel est donc indexé sur les cours des produits pétroliers.

Si vous avez un tarif dit « réglementé », la hausse représente en moyenne sur votre facture :
  • Base: + 1,01€/mois (pour une consommation moyenne de 750kWh/an)
  • B0: + 2,09€/mois (pour une consommation moyenne de 3000kWh/an)
  • B1: + 7,15€/mois (pour une consommation moyenne de 17 000kWh/an)
Si vous avez souscrit a une offre de marché prix fixe en gaz, vous n’êtes pas concerné par cette hausse. En souscrivant à une offre de marche (ex. DOLCE VITA de Gaz de France), vous avez choisi une offre à prix bloqué qui vous protège des augmentations pendant toute la durée de votre contrat. Ainsi, vous ne subissez pas la hausse moyenne de 9,7 % au 1er avril 2010.

Malgré la « grogne » des ménages, cette augmentation ne va pas (encore) pousser forcément les clients à changer d’énergie pour leur chauffage. Car le gaz naturel reste l’une des énergies les plus compétitives en termes de prix. Si à titre d’exemple, pour une maison de 110m2 consommant 18.000kWh/an, on compare les tarifs du gaz naturel avec les prix des autres énergies, nous obtenons :
  • En mars 2009, la facture TTC de chauffage en électricité et en fioul sont respectivement de 1374€/an en électricité et de 1109€/an en Fioul.
  • Après l’augmentation au 1er avril 2010, la facture de gaz naturel pour cette maison sera encore inférieure à celle des autres énergies. Son montant annuel sera de 1028€TTC (soit 90€ de plus, soit une hausse de 7,5€/mois).
En intégrant le mouvement d’avril, la facture annuelle de chauffage au gaz naturel de cette maison reste donc inférieure de 8% à la facture de ce logement s’il est chauffé au fioul et de 25% s’il est chauffé à l’électricité.

Pour un client en appartement consommant 12.000kWh/an, ayant souscrit un tarif B1 (avec le niveau de prix 1), l’évolution est la suivante :


Depuis plus de 10 ans, les tarifs réglementés du gaz naturel en France sont inférieurs à la moyenne des prix des principaux pays européens. Compte tenu de la baisse des tarifs intervenue en avril 2009, les tarifs d’avril 2010 resteront inférieurs à ceux de janvier 2009 pour les clients se chauffant au gaz naturel et les Français continueront de bénéficier des tarifs parmi les plus bas en Europe. Au 01/01/2010, le prix de vente du gaz était pour l’Angleterre de 4,16c€/kWh TTC, la France à 5,07, l’Allemagne à 5,86, et l’Italie à 6,49.

En conclusion, nous ne sommes pas si mal lotis que ça avec le gaz en France, surtout équipés avec des chaudières basse température ou à condensation, mais il faut certainement prendre les devants par exemple soit en complétant son installation par du solaire thermique, ou en réfléchissant à passer à des énergies moins fluctuantes (granulés bois).


31 janvier 2010

Tarifs d’achat 2010 pour les installations photovoltaïques

tarif achat photovoltaique france 2010L'arrêté du 12 janvier 2010 fixe les nouveaux tarifs d'achat de l'électricité produite par les installations photovoltaïques raccordées au réseau public de distribution. Ces nouveaux tarifs s'appliquent à compter du 14 janvier 2010, date de publication de l'arrêté au journal officiel. L’arrêté du 10 juillet 2006 est abrogé, mais continue toutefois de s’appliquer aux contrats d’achat en cours.

On peut distinguer dans l’arrêté différents tarifs, qui selon les cas, peuvent inclure une prime d’intégration au bâti ou une prime d’intégration simplifiée au bâti, en fonction de règles d’éligibilité.

Le tarif le plus élevé, à savoir 58c€/kWh, s’applique aux installations photovoltaïques éligibles à la prime d’intégration au bâti et situées exclusivement sur un bâtiment à usage principal d’habitation, d’enseignement ou de santé. Pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration au bâti situées sur d'autres bâtiments, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 50c€/kWh.

Pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration simplifiée au bâti, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 42c€/kWh.

Pour les autres installations, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 40c€/kWh en Corse, dans les départements d'outre-mer et dans la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon et à Mayotte. En métropole continentale, le tarif de rachat est calculé par la formule T * R, où T=31,4c€/kWh, avec R=1 pour les installations d'une puissance crête inférieure ou égale à 250kWc, et pour les installations d'une puissance crête supérieure à 250kWc, une valeur de R définie à l'annexe 3 du présent arrêté.

A noter qu’à partir du 1er janvier 2012, les nouveaux tarifs seront multipliés au 1er janvier de chaque année par un coefficient réducteur de 0,9.


Détails du texte paru au J.O.

3 janvier 2010

Réduire sa facture de Gaz ou d’électricité, est-ce possible ?

facture electricite gaz edf gdf tarif reglemente fournisseur alternatif.jpgTandis qu’en 2007 les consommateurs étaient d’autant plus méfiant à accueillir la libéralisation de l’énergie, aujourd’hui plus d’un million de foyer sur 29 millions ont optés pour la concurrence en matière d’électricité.

En effet, face à la pression commerciale provenant des fournisseurs d’électricité et de gaz, la concurrence s’est accentuée sur le marché. Chacun cherchant à convaincre le consommateur que son kilowattheure est le plus abordable, le plus vert ou encore le plus stable.

Ainsi, un grand nombre de consommateur soit environ 455.000 ont quitté Gaz de France Suez pour rejoindre EDF, souvent lié à un manque d’information notoire. De son côté, GDF Suez proposait à ses consommateurs une offre de marché à laquelle il avait réussi à convertir pas moins de 500.000 foyers.

Mais quelles sont les astuces à connaitre avant de signer un contrat ? Sachez qu’en matière d’électricité seul EDF propose une offre au tarif réglementé (qui Europe oblige, va se terminer dans quelques mois). Toutes les autres offres, que ce soient celles de GDF Suez ou des nouveaux fournisseurs restent des offres de marché.

A quel prix ? Les différentes offres proposent un coût fixe mais aussi un coût variable dépendant de la quantité d’énergie consommée. Certains contrats restent plus chers au début tout en offrant une stabilité des prix sur un temps déterminé (un ou deux ans), il est donc recommandé de vérifier les modalités concernant l’augmentation des prix avant la signature du contrat. De plus, bien que l’option dite « heures creuses » n’est rarement intéressante pour les petits consommateurs d’électricité, elle est en revanche rentable pour les familles ayant des appareils à consommation d’énergie importante, c’est pourquoi, il est tout à fait possible de réduire sa facture d’énergie, mais la prudence reste de rigueur, l’offre verte demeure toujours plus onéreuse que l’offre classique, bien que l’offre verte de GDF Suez présente une particularité, en s’appuyant uniquement sur des certificats émis par des barrages hydroélectriques non subventionnés.

A titre d’exemple, si vous optez pour l’offre Dolcevita de Gaz de France, vous bénéficiez dès la souscription d’une remise de 62 euros TTC sur votre facture, avec des tarifs identiques à ceux du tarif réglementé. Et si vous optez pour la fourniture 2 énergies (gaz et électricité), hormis le fait de n’avoir plus qu’une seule facture à gérer, la remise atteint les 100 euros, soit un abonnement annuel électrique de 6kVA offert (ou 60% de remise sur l’abonnement annuel gaz). Dans tous les cas, vous vous mettrez à l’abri de toutes hausses de tarifs pendant 1 à 2 ans, sachant qu’ils augmenteront certainement dans les prochains mois.

Quels sont les services ? Outre la mise en place d’un numéro non surtaxé, accessible dorénavant au prix d’un appel local, tous les fournisseurs à l’exception de la société ALTERGAZ, vous proposeront en option facultative une facture électronique. Enfin, seul EDF, GDF Suez, Poweo et Direct Energie pourront vous suggérer de partir sur un contrat comprenant les deux énergies (gaz et électricité). En revanche, il reste important de savoir que le fait de choisir un fournisseur unique oblige le consommateur à quitter le tarif réglementé pour une des deux énergies, voir parfois les deux !

4 octobre 2009

Electricité : vers la fin du tarif réglementé pour les entreprises

tarif reglemente edf abandon europe concurrenceLa France est en « contentieux » avec Bruxelles depuis plusieurs l’année à cause de son tarif d’électricité réglementé non conforme avec les directives européennes de concurrence. Le gouvernement français vient d’annoncer qu’il s'engage à se mettre en conformité avec les règles de concurrence européennes, en adaptant un cadre législatif afin que la nouvelle organisation du marché français de l'électricité soit effective au 1er juillet 2010.

L’application de ces recommandations aurait pour contrepartie l’abandon des procédures en cours contre la France de la part de Bruxelles concernant justement une protection trop importante de l’Etat sur EDF, en évitant ainsi une amende de plusieurs milliards d’euros, faisant suite à deux contentieux pour « aides d’Etat entravant la concurrence » et pour « non-conformité du dispositif français à la réglementation européenne ».

Concrètement, la France pourrait ainsi mettre fin aux tarifs réglementés pour les grandes et les moyennes entreprises d'ici 2015, tout en le maintenant pour l’instant pour les petites entreprises et les particuliers.

Les distributeurs de bouteilles de gaz accusés d'entente

bouteille de gaz entente entre distributeursLe quotidien économique « La Tribune » a révélé que les 4 distributeurs de bouteilles de gaz français, Butagaz (groupe Shell), Antargaz (UGI), Primagaz (SHV) et Totalgaz (Total), qui se partagent 94% du marché français (soit environ 1 milliard d'euros de ventes), sont accusés de la part de l'Autorité de la Concurrence d'abus de position dominante, et surtout, d'entente sur les prix sur la période 1999-2004.

Comme toujours, si de telles pratiques ont (eu) lieu sur les bouteilles de gaz, ceci peut-être aussi révélateur sur ce qui se doit certainement se passer sur le prix du gaz délivré dans les cuves gaz aériennes ou enterrées, détenues par les mêmes acteurs. Il est donc temps de se tourner, notamment pour les habitats isolés (avec cuve fioul ou gaz), vers des énergies alternatives, si possible propre, comme le bois ou le solaire.