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14 janvier 2009

Réduire sa consommation et sa facture d'eau

La consommation moyenne d'eau oscille entre 150 à 200 litres par français et par jour ! Soit plus de 50 m3 par an ! Même si en moyenne l'eau froide « ne nous coûte » que 3 euros par m3, il est important de préserver cette ressource indispensable à la vie.

Nous vous proposons de retrouver sur cette page gestes et astuces vous permettant de réduire entre autre votre consommation d’eau et donc sa facture...

GAZ : Le scandale des scandales !

Alors que les installations de GDF Suez sont sous tension depuis plusieurs jours, confrontés conjointement à des consommations de gaz records (40% de plus que l’an dernier) et à la rupture des approvisionnements russes qui n’ont toujours pas repris (baisse de 15% de l’approvisionnement pour la France), Gérard Mestrallet, patron de GDF Suez, vient encore semer inquiétude et colère auprès des consommateurs de gaz. Il a en effet annoncé que GDF Suez ne baissera pas les prix du gaz avant avril prochain, malgré la chute spectaculaire des cours du baril de pétrole, qui devrait selon les associations se traduire par une réduction de 30 % du prix du gaz, malgré l’effet retard, le prix du gaz étant négocié environ 6 mois avant.

Les associations de consommateurs ne décolèrent pas : Pour UFC-Que Choisir, « C'est le scandale des scandales » ; pour l’association de consommateurs CLCV, « Ce sont les trois premiers mois de l'année que les Français brûlent pour se chauffer la moitié de leur consommation annuelle de gaz. Reporter une éventuelle baisse en avril préserve les recettes de GDF-Suez ».

A nouveau, nous ne pouvons que vous recommander de repenser dès aujourd’hui, malgré la crise que nous traversons, votre vision vis-à-vis des produits énergétiques fossiles, et commencer à vous tourner vers des nouvelles solutions en énergies renouvelables, sans forcément abandonner immédiatement et totalement votre installation actuelle. De nombreuses solutions combinées (énergie fossile + énergie renouvelable) existent avec un retour sur investissement rapide.

2 janvier 2009

Qu'est-ce qu'une maison écologique ?

C’est une construction qui prend en compte trois points: ne pas être polluante pour la planète, être bioclimatique, c'est-à-dire récupérer la chaleur du soleil l'hiver et conserver la fraîcheur l'été, et enfin être non toxique pour les habitants qui vivent dedans (schéma).

Pour ce qui est du coût de ce type de maison, comptez des frais de conception ou de rénovation de 10 à 20% de plus environ en moyenne qu'une construction de base. Le coût en matériaux de construction d'un pavillon écologique revient plus cher à l’achat mais la tendance s'inverse assez rapidement en matière de fonctionnement énergétique. Ainsi, la dépense de chauffage peut être divisée par plus de 10, la facture d'eau du réseau par 20, celle d'électricité et des entretiens par 2. Il faut impérativement raisonner « long terme » et investissement (durable).

Parmi les premières préoccupations qu'il faut avoir lors du choix de la construction: une bonne orientation par rapport au soleil et à l'environnement (implantation de la végétation par exemple), la bonne sélection de la nature des matériaux de construction (le bois, la brique de terre cuite) et de l'isolation (la laine de mouton, de la paille du chanvre, du bois, du liège, du coco, du coton…) qui les accompagnent. La durabilité des matériaux contribue aussi à réaliser des économies sur le long terme.

Ensuite, l’autre caractéristique de la maison écologique concerne le mode de chauffage qui doit utiliser des énergies renouvelables. On se tourne alors par exemple vers l'installation d'un poêle à bois, de capteurs solaires, d’une géothermie ou dans l'investissement d’une éolienne…

Initialement, les énergies renouvelables les plus demandée restent la géothermie et le solaire mais au final, il y a plus de réalisation dans le solaire. En effet, la géothermie reste plus onéreuse car il y a des couts de forages supplémentaires. Le solaire nécessite par contre une énergie d'apport: gaz, bois, électrique, ... Il faut comptez 6 à 8.000 €TTC hors crédit d'impôts pour un chauffe-eau solaire individuel et de 10 à 15.000 €TTC hors crédit d'impôts pour un chauffage et eau chaude solaire. Pour une pompe à chaleur, il faut compter 15.000 €TTC (hors forages et terrassements en géothermie) et crédit d'impôts. Mais la géothermie reste le système qui permettra de faire une réelle économie d’énergie (jusqu'à plus de 75% d’économie sur une facture de chauffage annuelle), et qui de part leur réversibilité permettent aussi le confort d'une climatisation naturelle en été.

Enfin, en ce qui concerne la récupération des eaux de pluies, pour le moment les systèmes se rentabilisent assez difficilement mais tout dépend aussi du cout de l'eau du réseau et des usages plus ou moins importants que l’on fera de l’eau récupérée.

En conclusion, outre les nombreuses économies de fonctionnement, la maison écologique entre dans une démarche environnementale personnelle, et un professionnel peut vous aider à franchir le pas par une étude précise et chiffrée.


1 décembre 2008

Les bienfaits de la hausse du prix de l’énergie

L’année 2008 aura été marquée par la prise de conscience de la nécessité d’agir, à titre individuel, pour le respect de l’environnement.

Un changement d’attitude favorisé par la hausse inéluctable des prix de l’énergie qui, à défaut d’améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs, aura pour effet de rendre plus rentables les actions d’économie d’énergie : +6% en moyenne pour les prix carburants, +15% pour les tarifs de gaz et +2% pour l’électricité en 2008,… et ce n’est malheureusement pas prêt de s’arrêter :

  • la demande énergétique mondiale progressant inexorablement (+1,6% par an en moyenne d’ici 2020) en raison de la croissance démographique et économique,
  • les énergies fossiles (qui ne sont pas inépuisables) tenant une place prépondérante dans la consommation énergétique,
  • les investissements de modernisation et de renouvellement des moyens de production existants ralentissant,
  • et les contraintes environnementales se renforçant

ne peuvent que renforcer cette tendance inéluctable à la hausse.

Dans ce contexte, le meilleur moyen d’améliorer son pouvoir d’achat réside dans la sobriété énergétique, l’énergie la moins chère restant celle qu’on ne consomme pas !

C’est dans l’habitat (50% de la consommation d’énergie) que les gisements d’économie sont les plus importants avec des solutions techniques qui ont fait leur preuve (isolation thermique, installation solaire…). Facile à prévoir dès la conception d’un bâtiment neuf, c’est beaucoup plus compliqué dans l’ancien !

Pour la construction de bâtiments neufs à basse consommation, la question ne se posera bientôt plus puisque le Projet de Loi Grenelle prévoit d’imposer un seuil de consommation de 50 kWh /m2 / an dès 2012. Le surcoût évalué entre 10 et 15% reste d’ailleurs tout à fait acceptable car il sera rentabilisé en une dizaine d’année. Mais, trop peu de ménages profiteront de l’effet bénéfique de cette mesure car seul 1% de la population acquiert un nouveau logement chaque année.

L’enjeu principal concerne donc les 30 Millions de logements existants qu’il faut rénover. Or, dans l’ancien les travaux peuvent être plus complexes et l’investissement plus important avec des temps de retour sur investissement qui peuvent dépasser 15 ans. Trop long pour des français qui en moyenne changent de logement tous les 10 ans (environ 10% déménagent chaque année).

Mais avec le renforcement des aides publiques proposées par le Projet de loi Grenelle (éco-prêt à taux zéro, subventions, crédit d’impôt…) et la hausse du prix des énergies, la rentabilité sera bientôt beaucoup plus favorable ce qui devrait doper les nouveaux projet d’investissement dès 2009.

Ainsi, selon l’ADEME, le retour d’investissement pour la réhabilitation totale d’une maison individuelle chauffée au fioul sera de 9 ans avec les aides Grenelle si on prend comme hypothèse une augmentation du fioul de 3% par an. Le temps de retour sur investissement passe à 6 ans si l’augmentation du cout du fioul est de 6 % par an et à moins de 3 ans si l’augmentation du fioul est de 12 % par an. Alors n’hésitez plus…