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17 avril 2010

Guide des solutions de chauffage individuel gaz

Nous vous proposons un guide de choix sur les solutions de chauffage individuel au gaz, permettant aussi en collectif, une souplesse d'utilisation, une individualisation complète des charges et une faible incidence sur les surfaces communes.

Les types de matériels

Les chaudières sont dites « à simple service » quand elles assurent le chauffage seul, et « à double service » lorsqu'elles intègrent un système permettant la production d’eau chaude sanitaire. Il existe aussi des matériels dédiés exclusivement à la production d’eau chaude sanitaire.

Production simple : Les chaudières « simple service » ou « indépendante » produisent de l’eau pour le chauffage seul. Elles peuvent êtres couplées à un ballon de préparation d’eau chaude (avec échangeur intégré), ce qui permet de traiter les cas de grands logement avec des équipements distants ou ceux en réhabilitation (conservation du matériel en place).

Production mixte : la production mixte est la solution la plus courant qui exploite la puissance d’un brûleur gaz, car bien souvent la puissance maximale de chauffage d’un logement neuf est inférieur à 10kW, alors que celle nécessaire pour la production d’eau chaude sanitaire est comprise entre 20 et 30kW. Aussi lors d’un soutirage d’eau chaude, la priorité est donnée à cette production d’eau chaude sanitaire : elle est assurée directement dans la chaudière au travers de deux échangeurs, ou dans un échangeur séparé du corps de chauffe. Pour s’assurer d’une température constante en cas de fort puisage (ou de puisages simultanés tel que douche et robinet), il faut prévoir une réserve d’eau chaude et un dispositif mitigeur thermostatique. Ce ballon de stockage peut être interne et est appelé « micro-accumulation » s’il fait moins de 10L, « accumulation compacte » (20L) ou « intégré » (40 litres et plus), ou externe avec un accumulateur de 50 à 200 litres souvent accolé à la chaudière (répondant aux besoins importants de consommation d’eau chaude tels que baignoires balnéo, douche hydromassante, ou pour des grands logements).

Production indépendante d’ECS : le chauffe-eau instantané répond à des besoins d’eau chaude de faible volume (cuisine, seconde salle d’eau éloignée de la chaudière). C’est une solution compacte et économique aussi bien en installation qu’en consommation. L’accumulateur autonome est un ballon traversé par un ou plusieurs tubes de fumées produites par un brûleur situé en dessous du ballon. Le temps de mise en température est relativement court ce qui permet de limiter la taille du ballon.

Les modes de raccordements

Les chaudières à circuit étanche : les chaudières à ventouse sont des appareils étanches qui prélèvent l’air nécessaire à la combustion à l’extérieur du bâtiment, et renvoient directement les produits de combustions vers l’extérieur. Les circuits d’amenée d’air et d’évacuation, chaudière comprise, sont étanches, ce qui confère à l’installation une très grande sécurité d’utilisation. De plus la chaudière peut être implantée dans le volume chauffé sans incidence sur le débit de ventilation hygiénique du local, ou dans un volume clos non ventilé. Il existe quatre type de raccordement à ce jour en France : à terminal horizontal (type C1), à terminal vertical (type C3), raccordable sur conduit collectif ou dite « 3CE » (type C4), et à conduits séparés ou « biflux » (type C5).

Le tirage naturel : les chaudières peuvent aussi sur un simple conduit de fumée (tirage naturel), en habitat collectif ou individuel, après étude de compatibilité avec la ventilation des locaux.

La VMC gaz : cette solution est recommandée par Gaz de France pour les logements collectifs (au lieu du tirage naturel) car elle assure à la fois la ventilation générale et permanente des logements et l’évacuation des produits de combustion des appareils gaz. Selon les règles de l’art, ce système est doté d’un Dispositif de Sécurité Collective (DSC) qui interrompt le fonctionnement des chaudières en cas de panne du caisson VMC. Le conduit de raccordement de la chaudière est raccordé à une bouche d’extraction VMC spécial gaz qui module entre trois débits : un débit de base pour les pollutions courantes, un débit de pointe pour les pollutions ponctuelles venant de la cuisson, un débit dit « chaudière » enclenché automatiquement à l’arrivé des produits de combustion.

Les critères de choix d’une chaudière individuelle

La recherche d’une performance thermique particulière pour son logement va déjà guider son choix sur un type de chaudière ou trois catégories de rendement : standard, basse température, ou condensation.

Le second critère de choix d’une chaudière individuelle est sa capacité à produire de l’eau chaude sanitaire en quantité suffisante et avec une bonne maitrise de la température produite. Les produits sont identifiés par leur débit spécifique et le nombre d’étoiles qualifiant le confort eau chaude sanitaire. Les valeurs usuelles vont de 10l/min pour un appareil à production instantanée, à plus de 20l/min pour un appareil adapté à des besoins de type balnéothérapie.

Les autres critères de choix pourront être : le mode d’évacuation des produits de combustion, le mode de pose (murale ou au sol), les performances acoustiques, les fonctionnalités de la régulation et de la programmation, l’entretien et la capacité d’auto-diagnostique, la garantie, …

Outre l’aspect économique, le choix devra également prendre en compte l’appui que peut procurer le réseau du fabriquant de la chaudière avec des réseaux de poseurs et de mainteneurs agréés.

Dans tous les cas, nous ne pouvons que vous recommander, si votre logement le justifie, d’installer une chaudière à condensation qui permet de consommer moins et de polluer moins. De plus, et jusqu'au 31 décembre 2010, les chaudières à condensation bénéficient d'un crédit d'impôt de 15%, et il n'est pas impossible qu'il ne soit pas reconduit. Car si le crédit d'impôt favorise le chauffage gaz condensation, c'est que la chaudière gaz condensation doit devenir en France la chaudière de base du marché et la référence de la prochaine réglementation thermique à savoir la RT 2012. Perdre aujourd'hui 10% de rendement pendant 15 ou 20 ans, soit la durée de vie de la chaudière, est un non-sens. D'autant plus que le crédit d'impôt ramène le prix de la chaudière à un coût très proche d’une chaudière classique de qualité.

Thermostat d’ambiance programmable digital

thermostat ambiance programmable digital honeywellComment améliorer simplement la performance (économies d’énergie) et le confort de votre installation de chauffage ? Simplement en installant par exemple un dispositif peu couteux, à savoir un thermostat d’ambiance. Car il faut savoir que beaucoup de logements à l’heure actuelle n’en disposent pas, entrainant souvent un gaspillage d’énergie, la « détection » du confort étant réalisé par les occupants, montant ou baissant par exemple continuellement la chaudière, ce qui n’est pas non plus l’idéal pour cette dernière, pouvant abaisser fortement sa durée de vie…

Un thermostat d’ambiance programmable permet, notamment dans les installations de chauffage central à eau chaude (mais peut aussi être installé pour un chauffage électrique), d’améliorer la performance de l’installation ainsi que le confort des occupants tout en réalisant des économies !

Le thermostat d’ambiance, installé à environ 1,50 m du sol, mesure continuellement la température dans une pièce de référence (pièce à vivre comme le séjour), et la régulation adapte la température du logement en la comparant à la température de consigne (confort, réduit, hors gel) et en agissant sur la chaudière ou sur la température de l’eau du circuit de distribution. Il maintient constamment la température ambiante en prenant en compte des apports internes et externes. Le thermostat d’ambiance doit aussi être positionné loin d’une source de chaleur (cheminée, radiateur, télévision,...), du soleil direct ou des courants d’air.

Le thermostat d’ambiance est aussi programmable, de manière simple et intuitive (modèle avec écran LCD par exemple). La programmation complète la régulation. Ainsi en fonction du rythme de vie des occupants (besoins, occupation), l'adaptation de la température de consigne donnée établi à l’avance devient automatique, en fonction du moment de la journée (jour/nuit, présence/absence, plages horaires) et en fonction du jour de la semaine (jours ouvrables/week-end, journalier). Enfin, une simple touche permet d’indiquer une absence courte (vacances par exemple) pour mettre le logement en réduit, ou en hors gel pour une absence prolongée.

Les thermostats d’ambiance programmable existent aussi en version radio (sans fil), permettant une installation facile en rénovation, et peuvent être positionnés de manière idéale.

D’autres fonctions peuvent être aussi présentes comme l’anti-grippage du circulateur, permettant de faire tourner la pompe de circulation du chauffage de temps en temps et régulièrement hors la période chauffe, pour éviter son grippage et qu’il ne tourne plus au moment de la période de chauffe. On peut trouver une entrée téléphonique pour le pilotage à distance de son chauffage quand vous n’êtes présents chez vous : par téléphone, une commande vocale permet par exemple d’arrêter ou de mettre en marche le chauffage à distance, et peut même piloter d’autres fonctions comme l’arrosage automatique, les volets roulants etc...

Enfin, pour votre confort et des économies d’énergies, il est conseillé de régler une température de consigne de 19°C (à 20°C maxi) pour les périodes « confort », et environ 17°C en réduit. De plus, si vous partez simplement une semaine, ne coupez pas (ni hors gel) le chauffage et préférez le réduit permanent, qui sera plus économique que de réchauffer une maison refroidie et humide !

28 mars 2010

Entretien annuel de sa chaudière : obligatoire et utile !

Entretien annuel de sa chaudière obligatoire et utile
La lutte contre les émissions polluantes dues au chauffage, mais aussi l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments ont poussé le législateur à instaurer une loi en 2009 (Décret n° 2009-649 du 9 juin 2009 relatif à l'entretien annuel des chaudières dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400kW) et de nouvelles normes afin que les modes de production de chaleur de type chaudière ne gaspillent plus l'énergie et polluent le moins possible. Cette loi s'applique à toutes les chaudières, que le combustibles soit gazeux (gaz naturel, propane), liquide (fioul), ou solide (bois).

Entretenir sa chaudière via un professionnel est donc une obligation légale (nul n'est sensé ignorer la loi !), mais qui vous amènera aussi des avantages : une chaudière bien entretenue consommera moins d'énergie (jusqu'à 12% selon l'ADEME), polluera moins et aura une durée de vie améliorée : selon l'ADEME, la durée de vie de votre chaudière est multipliée par trois et les pannes sont cinq fois moins fréquentes.

Cette révision se fait à l'initiative de l'utilisateur pour les logements individuels, c'est-à-dire les propriétaires occupants et aux locataires. Pour les équipements collectifs, cette obligation incombe aux propriétaires et aux syndics de copropriété.

Lors de cet entretien annuel, le professionnel vous remettra un justificatif (à conserver, en cas de problème avec votre logement, il pourra vous être réclamé notamment par votre assurance) indiquant les opérations qui ont été effectuées telles que :

  • le nettoyage du corps de chauffe, du brûleur, de l'extracteur, et de la veilleuse ;
  • le contrôle de la combustion ;
  • la vérification des débits de gaz ;
  • l'analyse des fumées ;
  • la vérification des dispositifs de sécurité ;
  • la vérification et le réglage des organes de régulation ;
  • le ramonage (si compris dans le forfait) des conduits de raccordement ;
  • le rappel des règles de sécurité de base (comme ne jamais boucher les ventilations).

L'entretien du brûleur est particulièrement important car c'est lui qui peut être à l'origine d'une surconsommation, d'un encrassement du foyer, et d'émission de monoxyde de carbone qui tuent chaque année de nombreuses personnes ! Car bien que les chaudières soient des appareils très sécurisés aujourd'hui, sur des produits mal entretenus, il se peut que les dispositifs de sécurité ne se déclenchent pas !

Malgré le caractère obligatoire de la loi, vous n'êtes pas n'êtes pas obligés de souscrire de contrat d'entretien, bien que cette formule soit une bonne solution pour ne pas avoir à vous soucier de l'entretien de votre chaudière et de sa maintenance. Ils vous garantissent un service après vente et un entretien réguliers de votre appareil, le professionnel ne pouvant toutefois prendre à sa charge un problème qui résulterait d'une mauvaise utilisation de votre part.

Les contrats d'entretien ont une durée variable, le plus généralement renouvelable par tacite reconduction tous les ans. Les services pris en charge par le professionnel sont précisés clairement dans le contrat, notamment les délais d'intervention en cas de panne, délais souvent plus courts dans le cadre d'un contrat d'entretien surtout en pleine période de chauffage où les services de maintenance sont débordés. Mieux vaut donc être prévoyant !

Un contrat d'entretien ne vous dispense pas au quotidien de réaliser quelques gestes simples pour préserver votre équipement :

  • ne pas pousser la température de l'appareil au maximum ;
  • abaisser la température lors des périodes d'absence ou la nuit à l'aide d’un programmateur ;  
  • s'assurer que la pression est bien comprise entre 1,5 et 2 bar à froid ;
  • faire réparer immédiatement une fuite d'eau qui risquerait de corroder d'autres éléments de la chaudière.

Ainsi, si votre chaudière est de qualité (marque comme Viessmann, Frisquet, De Dietrich, Vaillant …) et que vous l'entretenez correctement, elle pourra durer une vingtaine d'années, voir plus.


Plus d'information :


15 mars 2010

Guide : bien choisir son chauffage et radiateurs électriques

radiateur électrique chaleur douce thermor hypnoseLes gens déclarent souvent que « se chauffer au radiateur électrique coute plus cher ». Or contrairement aux idées reçues, il est possible de faire des économies d'énergie en utilisant du chauffage électrique, notamment grâce aux dernières réglementations et évolutions technologiques en matière de chauffage électrique, mais aussi par une meilleure gestion de la consommation, et de rester compétitif d’un point vu énergétique par rapport à des énergies fossiles par exemple. De plus, les finitions ou les couleurs des radiateurs vous permet aujourd’hui d’imaginer toutes les décorations, et d’apporter une touche personnelle dans la décoration de son intérieur.

Ainsi, le radiateur électrique peut lier esthétique et efficacité énergétique, si tant est que l’on choisi la bonne technologie et une régulation performante. Tout d’abord, il ne faut pas choisir le simple convecteur ou fameux « grille pain », certes très peu onéreux, mais qui ne vous apportera pas un confort optimal (chaleur localisée, différence importante de température entre le sol et le plafond). Pour un meilleur confort et une solution de chauffage plus économique dans le temps, il faut choisir au minimum des panneaux rayonnants ou des radiateurs électriques à inertie, voir des modèles associant les 2 technologies. On se rapproche ainsi du concept « chauffage central », avec la diffusion d’une chaleur douce, qui réduit le plus possible le fonctionnement en convection (l’air chaud qui monte) et privilégier le mode rayonnant.

Le développement de ces nouvelles technologies ont considérablement augmenté la qualité du ressenti de la chaleur diffusée : plus douce, plus naturelle, plus enveloppante. Fini donc le « grille pain » qui assèche l’air et diffuse une odeur de poussière grillée ! Les nouveaux équipements sont ainsi plus propres, plus performants, plus économiques, et plus confortables.
L'inertie thermique est la capacité d'un corps physique à absorber puis à restituer la chaleur de manière diffuse. Plus l'inertie thermique est importante, plus ce corps stockera d'énergie. Le radiateur à inertie dispose d’une résistance sèche et d’un corps de chauffe (le plus souvent en fonte ou stéatite pour les plus performants) qui diffuse lentement la chaleur.

Le radiateur électrique à inertie maîtrisée est un radiateur électrique, qui comprend une résistance (qui produit de la chaleur à partir d’électricité) selon le principe du radiateur électrique classique. Mais il est composé en plus d’un fluide caloporteur, c'est-à-dire intégrant un fluide neutre de type huile minérale, qui circule à l’intérieur du radiateur comme le ferait l’eau du chauffage central, et qui restitue lui aussi sa chaleur lentement.

Les panneaux rayonnants disposent quant à eux d’un film intégré dans leur face avant qui va permettre à la surface du radiateur d’encore plus rayonnée (émission d’infrarouges), et de chauffer les éléments environnant (meubles, personnes, murs,…) qui vont à leur tour rayonner, à la manière du rayonnement solaire, procurant une sensation de chaleur omniprésente dans les pièces. Le principal avantage du chauffage rayonnant est que l'on sent l'effet de la chaleur rapidement car, comme son nom l'indique, "il rayonne". Le chauffage rayonnant permet de diffuser la chaleur en ligne droite, ce qui procure un confort de chaleur particulièrement agréable pour les personnes situées dans la pièce. Les émetteurs rayonnant peuvent être situés sur les murs de votre habitation, mais aussi sur le plafond (dalles rayonnantes, généralement utilisées dans les bureaux), dit « plafond rayonnant » afin de chauffer votre habitation.

Il faut aussi distinguer le cas particulier du sèche-serviette, car la salle de bains est un endroit dans la maison où il est nécessaire d’avoir un chauffage différent des autres pièces. Pour des raisons de confort, il faut notamment chauffer vite cette pièce que l’on n’occupe généralement pas plus d’une heure. On doit donc pouvoir bénéficier d’un contrôle de la température et pouvoir passer de 19°C à 23°C en quelques minutes. Il faut préférer un radiateur sèche-serviette à fluide caloporteur qui diffusera progressivement la chaleur à l'ensemble de la pièce et au linge posé. De plus, des radiateurs sèche-serviette sont équipés d’une soufflerie programmable et d’une minuterie permettant d'accélérer le réchauffement durant votre présence et de sécher au plus vite les serviettes.

Côté consommation électrique, il faut veiller à choisir une bonne régulation et à passer un peu de temps à la régler au début si l’on souhaite maitriser ses dépenses d’électricité. L’avantage du chauffage par radiateurs électriques équipés de thermostat électronique, permet par exemple de chauffer intelligemment les pièces de son habitation, en ne les chauffant pas toutes à la même température, sachant que 1°C de moins dans une pièce, c'est 7% de consommation électrique économisée. Les centrales électroniques permettent quant à elles de contrôler, programmer et coordonner le chauffage : programmer une heure de chauffage d’une pièce avant de l’utiliser, ou avant son retour de week-end, ou le baisser pendant la journée si on est absent, pour le remonter peu avant son arrivée. Si vous trouvez cette tache trop contraignante ou compliquée, certains fabricants proposent aussi une détection de présence humaine grâce à des capteurs de mouvement et de lumière intégrés au radiateur (voir cet article).

Enfin, avec un chauffage électrique, vous pouvez gagner sur le cout de votre abonnement électrique (en abaissant la puissance souscrite) en faisant installer un délesteur dans votre tableau électrique. Il permet de couper cycliquement, alternativement et surtout brièvement, les radiateurs électriques des différentes zones de la maison en fonction de la puissance disponible et de la priorité assignée à chaque circuit, sans que votre confort n’en soit affecté.

Dans tous les cas, un radiateur électrique de 1000W, quelque soit son type, reste un émetteur tout ou rien au niveau consommation électrique, et consommera donc 1000W quand il se déclenchera. Un radiateur de bonne qualité, en technologie radiant par exemple, vous apportera simplement un confort supérieur, avec une sensation de chaleur dans toute la pièce. Vous aurez ainsi moins tendance à mettre « à fond » un radiateur type « grille pain », pour avoir très chaud au niveau du radiateur et espérer juste ce qu'il faut au milieu de la pièce, et donc dans ce cas, à consommer énormément. A nouveau, c’est souvent de mauvais produits qui donnent sa mauvaise réputation au chauffage électrique ...

Pour rappel, il faut mieux placer les radiateurs près de la zone froide (mur extérieur, bas de fenêtre, sauf dans le cas d’une maison très bien isolée), et à l’endroit où il diffuse le mieux la chaleur, sans obstacle. Au pied des grands espaces vitrés (vérandas …), les radiateurs « plinthe » de très faible hauteur, sont très utiles pour chauffer efficacement et permettre de désembuer les vitrages. Attention, le chauffage électrique est « technique » et demande une gestion particulière : par exemple, pensez à couper le radiateur (une touche est souvent présente sur l’appareil) lorsque vous ouvrez une fenêtre dans la pièce pour aérer ! Ce n’est pas un chauffage pas non plus un chauffage central à eau !

3 janvier 2010

ÉNERGUY : trouver les économies d'énergie en s'amusant !

energuy jeu agence efficacite energetique quebecUn petit jeu sympathique pour apprendre en s’amusant à économiser de l’énergie. Développé par l’Agence de l’Efficacité Energétique du Quebec, cette animation en flash vous permet de prendre par la main « ÉNERGUY » et de cliquer sur tout ce qui peut lui faire économiser de l’énergie autour de lui. Une initiative intéressante pour faire aussi découvrir les économies d’énergie aux enfants.

Lancer le jeu ÉNERGUY.

16 août 2009

Climatisation : règles de base pour en profiter sainement

climatisation conseil fonctionnement entretienPar ces chaleurs caniculaires, la clim tourne à plein régime. Amenant confort mais accusée aussi de nombreux maux, la climatisation divise. Mais beaucoup de maux sont surtout du à un mauvais usage et un manque d'entretien des installation de climatisation.

Tout d’abord, la climatisation peut vous apporter tout un tas de symptômes comme des infections respiratoires ORL (nez qui coule, éternuements,…) et des allergies (yeux irrités, démangeaisons,…). Des champignons peuvent se développer dans les conduits et infecter les personnes. Les allergies se trouvent accentuées par la clim car les allergènes ont tendance à se concentrer dans l'air recyclé. La légionellose, pathologie la plus grave, mais aussi la plus rare, provoquée par des bactéries qui aiment se développer dans les eaux stagnantes dont la température est comprise entre 25°C et 43°C : elles prolifèrent donc dans les conduits de climatisation et les tours réfrigérantes.

De plus, lorsque vous réglez la température de la climatisation, veillez à ce qu'il n'y ait pas plus de 8°C d'écart avec l'extérieur, car passer de 35°C à 20°C, cela n'est pas très sain pour l'organisme, particulièrement sensible aux grandes variations de températures (supérieures à 10°C). Ces grandes variations peuvent provoquer divers maux dont par exemple la perte de connaissance et dans les cas les plus graves un arrêt respiratoire (choc thermique). Au travail, si la clim est mal réglée, au lieu d’avoir trop froid et/ou de ressentir brutalement les écarts de température entre l'extérieur et l'intérieur, prévoyez sur place une petite veste.

Mais le plus souvent, la plupart des effets néfastes de la climatisation sont dus à un mauvais entretien de cette dernière. Il faut donc faires régulièrement vérifier les installations de votre système. Une maintenance régulière et attentive des installations, notamment des filtres, est le meilleur garant contre les risques d'infection. En outre, il est très important de vérifier le plus souvent possible qu'il n'y a pas d'eaux stagnantes dans le système, lieu de développement privilégié de nombreuses bactéries comme les légionelles, responsables de la légionellose.

Pour les entreprises, cela implique de régulièrement faire appel à un professionnel de la climatisation, qui au besoin, désinfectera les conduits pour éviter la propagation et la stagnation des agents microbiens. Pour les particuliers, vous pouvez également faire appel à un professionnel, tout en suivant les premières recommandations d'entretien dans le mode d'emploi de l'appareil.

13 avril 2009

Guide pratique Eco-prêt à taux Zéro et Crédit d’Impôt

La CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) vient d’éditer un petit guide pratique à destination première des professionnels sur l'Éco-PTZ, le crédit d'impôt et le prêt Livret de Développement Durables (prêt LDD), mais qui pourra aussi très bien convenir aux consommateurs finaux. Ces 3 dispositifs fiscaux auxquels les ménages ont potentiellement accès pour réaliser des travaux de rénovation visant à améliorer la performance énergétique de leur logement à l’aide d’équipements économes en énergie. Ce guide pratique présente notamment les conditions d'éligibilité, les montants et le type de travaux concernés.

« Nous comptons sur ce guide pratique pour permettre aux 356.000 artisans du secteur de se faire les relais de l'éco-prêt à taux zéro au plan local et assurer son succès auprès de leurs clients », explique Jean Lardin, président de la CAPEB.

Le guide sera disponible dans toutes les CAPEB départementales dans les prochains jours. Mais vous pouvez dès à présent le télécharger sur le site web de la CAPEB.


10 mars 2009

Rénover sans se tromper avec le guide de l'ADEME

L’ADEME a publié le guide « Rénover sans se tromper » pour aider les particuliers à bien connaître la réglementation thermique applicable aux travaux de rénovation de leur habitat. Les propriétaires ou les locataires d’appartement ou de maison qui envisagent de faire des travaux de rénovation pour réaliser des économies d’énergies pourront y trouver de manière très pédagogique de nombreux conseils méthodologiques et opérationnels pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement.

Le changement d’une chaudière, l’installation de système solaire, l’isolation d’un logement, etc… sont des travaux onéreux qui s’amortissent généralement sur quelques années.

Ce guide et votre installateur professionnel qualifié vous aideront à prendre les bonnes décisions dans vos choix d’équipements et de matériaux.

Pour rappel, les bâtiments contribuent pour 43% à l’énergie consommée totale en France, et pour 22% aux rejets de gaz à effet de serre.

Téléchargez le guide « Rénover sans se tromper » de l’ADEME (PDF 1.5Mo)