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23 mai 2009

Les granulés bois et les chaudières automatiques à pellets

En matière de chauffage, le bois a depuis longtemps prouvé son faible coût pour l'usage domestique et son impact moindre sur l'environnement en comparaison des autres énergies (fioul, gaz, électricité). Aujourd’hui, l’engouement n’est pas retombé et le chauffage à l’aide de granulés bois (ou pellets) ne cesse de progresser, apportant un confort complémentaire pour l’utilisateur, avec des équipements qui s'autoalimente et s'autorégule comme une chaudière classique, faisant oublier la corvée de bois et les contraintes de stockage et de rangement des bûches. En France, on estime que le marché pourrait atteindre 40.000 chaudières par an en 2012, et 150.000 en 2020. On estime qu’en 2006, environ 40.000 milles chaudières à granulés étaient en service sur l’ensemble du territoire. C’est très peu quand on sait qu’en Autriche, petit pays de 8 millions d’habitants, 10.000 chaudières à pellet sont installés chaque année sur un total de 70.000 chaudières, soit environ 15%.

Le chauffage central domestique, voir même en collectif et pour les collectivités, à l’aide d’une chaudière automatique à granulés bois ou d’un thermo-poêle est considéré par beaucoup comme la « Rolls Royce » du chauffage, possédant pratiquement que des avantages : confort, économies, et surtout respect de l’environnement (cycle carbone nul, lors de leur croissance, les arbres fixent exactement la quantité de CO2 qu’ils libèreront ensuite lors de la combustion, et cette combustion ne libère pas plus de dioxyde de carbone que la dégradation naturelle du bois dans nos forêt).

Les chaudières à pellets assurent un confort et un rendement supérieurs à celui d'une chaudière à « bois bûches » classique grâce à l'alimentation automatique et au très faible taux d’humidité contenu dans les granulés. La chaudière à granulés bois est également sur le long terme plus rentable qu'une solution de chauffage au fioul ou au gaz, voir de l’électricité avec une solution pompe à chaleur, compte tenu de l'inévitable hausse du prix de ces énergies non-renouvelables (fossile et fissible). Vous pouvez cliquer sur la photo accompagnant l'article pour vous en rendre compte...

Le terme de « Pellets » désigne donc les granulés de bois destinés au chauffage. Ces granulés, sont composés de sciure et de copeaux de bois compressés sous très hautes pressions (100 bars), sans produit liant complémentaire. La sciure provient de scieries, de la coupe des arbres, de sous-produits de menuiseries et d’autres industries produisant des chutes ou déchets de bois non-exploitables pour d'autres usages. Les pellets sont donc un combustible composé à 100% de bois, avec une production relativement « propre » car aucun produit chimique n'est ajouté ou utilisé pendant la fabrication des granulés. Seul les processus de séchage des déchets de bois, d’extraction et de transport sont consommateurs d’énergie, mais sans commune mesure avec d’autres énergies...

Les avantages du granulé bois, ses qualités écologiques et ses vertus économiques, sont directement liés à l’état de la ressource forestière. D’ailleurs, c’est souvent cette inquiétude qui revient dans les questionnements des futurs ou potentiels acquéreurs de chaudière bois : « faudra-t-il demain prélever des arbres pour assurer l’approvisionnement ? », « Ne risque-t-on pas de voir les prix des granulés flambés par pénurie ? ». C’est carrément « non » que répondent les experts. En effet, il faut savoir que la ressource en déchet de bois est gigantesque, et qu’elle permettrait aujourd’hui de chauffer 10 millions de logements en France, alors que les projections prévoient seulement 1 millions de chaudières installées en 2020 ! Aujourd’hui, la filière bois est de plus très mal valorisée, car seule la sciure (10% volume de l’arbre au moment de la coupe) suffit encore à la production actuelle française de granulés. Et demain, les autres déchets de sciage et les résidus forestiers seront utilisés. Enfin, les forêts françaises (et européennes) progressent fortement de près de 7% par an ! Ainsi, la filière bois se structurant de plus en plus, de nouveaux producteurs de pellets arrivant sur le marché tous les mois, et la ressource étant largement présente et inépuisable, ceci explique en partie pourquoi le prix des granulés ne monte pas et restera très stable dans les prochaines années.

Mais comme tout combustible, les pellets voient leur prix varier légèrement, soumis au jeu de l'offre et de la demande. Aujourd’hui, on faisant jouer la concurrence entre producteur et distributeurs (plus d’une vingtaine rien que sur la région Rhône-Alpes, voir cette liste), la tonne de pellets livrée en vrac par camion se situe entre 180-220 euros TTC, alors qu’en sac, les prix s’étalent entre 300 à 350 euros TTC. Selon la distance de livraison et la quantité, les prix bien entendus varient aussi : une livraison à 20km ou 100km de l'usine ou du point de distribution peut faire varier le prix de la tonne de +10 à +25%, selon les distributeurs, et le prix de la tonne peut être revu à la baisse de 20% entre une commande de 1 palette et une commande de 5 palettes de granulés en sac. Mais très souvent, des utilisateurs de chaudières à granulés bois au sein d'un même périmètre géographique se regroupent pour une commande groupée, les frais de livraison étant alors largement réduits, le prix de la tonne aussi. Enfin, la TVA sur l'achat de pellets est réduite à 5,5% pour le chauffage domestique. Cette réduction est une disposition de l'article 278 bis du code général des impôts datant de mars 2006.

La compression de la sciure rend le produit final très sec et permet d'obtenir des granulés à la forme, à la masse et à la densité très régulières. La qualité des granulés est d’ailleurs définies par une norme « NF Granulés Biocombustibles » qui certifie certaines de leurs caractéristiques : dimensions, pouvoir calorifique, taux de poussières, taux de cendres, ...

Le faible taux d’humidité et d’air, ainsi que la forme standardisée des pellets sont à la base des avantages de ce combustible pour le chauffage domestique : un pouvoir calorifique important et une souplesse d'usage. Le pouvoir calorifique du pellet est évalué entre 4,5 et 5 kWh/kg en moyenne. Sur cette base, 2 tonnes de pellets sont équivalents en énergie fournie à 1000 litre de fioul ou 1000m3 de gaz, avec des facteurs d'écart comme le rendement de l'ancienne et de la nouvelle chaudière, et la qualité des pellets (de pellets de mauvaise qualité feront grimper la consommation). Les granulés vendus ne contenant qu'entre 5 et 10% d'eau, les pellets peuvent alors être brûlés à plus de 95% (contrairement à de la buche bois traditionnelle qui contient plus de 15% d’humidité), avec donc un très bon rendement et très peu de formation de suie et d’imbrulés, la part des cendres étant inférieure à 2% du produit de départ (1 tonne de granulés donnera environ 10kg de cendres, soit 4 à 6 décendrages par an). La petite tailles des granulés de bois, dont le diamètre moyen est de 5 à 6 mm pour une longueur variant de 10 à 50 mm, rend ce combustible très facile à transporter en sac ou en camion citerne, et à conserver dans un silo (à comparer avec le stockage des bûches).

Les granulés peuvent êtres utilisés soit dans des chaudières automatiques à pellets (dont le fabricant autrichien OkoFEN est le leader) ou soit des poêles à granulés bois (voir les articles « Les poele hydrauliques à granulés » et « Le chauffage avec un poele à bois » pour plus d’informations). L’avantage du granulé par rapport à du bois buche, outre l’aspect d’alimentation automatique, est de pouvoir aussi bénéficier d’une régulation de chauffage des plus modernes, comme celle que l’on peut trouver sur une chaudière classique ou une pompe à chaleur par exemple. Les chaudières à granulés bois disposent ainsi de systèmes d’allumage et de nettoyage automatique, d’automate de contrôle (pouvant être couplés avec une installation solaire thermique), … avec des rendements supérieurs à 90%. Enfin, afin notamment d’augmenter le temps des cycles de chauffe nécessaire à une chaudière bois pour une meilleure longévité, on aura tendance à toujours légèrement sous dimensionner la puissance nécessaire pour chauffer et produire l’eau chaude sanitaire de l’habitation, possibilité plus restreinte voir impossible avec d’autres systèmes de chauffage : encore un avantage économique pour la chaudière à granulés bois. Il existe des chaudières capables de bruler indifféremment des granulés, du bois déchiqueté, des buches, voir aussi du fioul. Bien que l’aspect de ne pas être mono énergie soit tentant, nous vous déconseillons ce type de chaudière : certes elles peuvent « tout » bruler, mais tout bruler mal, c'est-à-dire pas du tout avec un rendement optimum. L’électronique de la chaudière est en effet bien mieux calculée et surtout optimisée (rendement) sur un type de combustible donné.

En résumé, voici une liste des avantages/inconvénients qui pourraient vous aider à franchir le pas pour un chauffage aux granulés de bois :

Avantages :
  • Une énergie d’avenir disponible aujourd’hui et pour demain (le bois est une matière première qui se renouvelle en permanence et qui est disponible au niveau local).
  • Une énergie très économique : 4 Tonnes de granulés (800 euro) versus 2000 litres de fioul (1200-1600 euros aujourd’hui !) – Crédit d’impôt de 40% - Aide régionales et locales.
  • Un approvisionnement durable (granulés fabriqués et distribués régionalement) et une livraison pratique (pas d’odeur, pas de poussières, pas de salissures).
  • Une totale indépendance vis-à-vis des crises énergétiques et des conflits géopolitiques (gaz, pétrole).
  • Un soutien à l’économie régionale.
Inconvénients :
  • L’investissement de départ est plus important (versus chaudière gaz ou fioul).
  • Le stockage des pellets (en silo textile ou maçonné) monopolise une surface au sol importante (5 à 9 m2), et si on choisi de se passer de silo, le rechargement manuel peut être contraignant (versus gaz de ville, PAC).
  • Un conduit de cheminée est nécessaire (versus PAC).

Les inconvénients sont comme toutes très minimes. Alors franchissez vous aussi le pas pour un chauffage 100% renouvelable, d’avenir, confortable, avec une installation et un fonctionnement simples, et de substantielles économies à la clé !

17 mai 2009

Better Place : une station-service pour batterie électrique

Un des inconvénients actuels des voitures électriques est en autre le temps nécessaire à la recharge des batteries. Partant de ce constat, une start-up californienne, Better Place, vient de présenter à Yokohama au Japon, son concept de station d’échange de batteries (en environ une minute sans quitter son volant !) et de recharge pour véhicules électriques.

Une fois la voiture rentrée dans la station, un premier échangeur robotisé dépose la batterie déchargée, pendant qu’un second convoyeur automatique prend une batterie chargée et l’installe dans le véhicule. La batterie déchargée est ramenée par le convoyeur à une zone de stockage où elle sera rechargée et préparée pour sa réutilisation dans un autre véhicule électrique. Le système est conçu pour fonctionner avec des logements de batterie de taille et de forme diverses, afin d’être utiliser avec toute une gamme de véhicules électriques. En outre, les stations pourraient recharger les batteries à l’aide des énergies renouvelables comme des panneaux photovoltaïques pour une mobilité « zéro émission ».

Better Place prévoie de déployer son concept dès 2010 près des lieux d’habitation, des bureaux et des commerces, ainsi que le long des grands axes routiers, dans les pays avec lesquels la société a déjà conclu des accords comme le Danemark, Israël, l’Australie, le Canada, le Portugal, ou la Californie…


16 mai 2009

Les poêles hydrauliques à granulés bois très en vogue !

De plus en plus de particuliers choisissent les poêles à granulés de bois, un mode de chauffage performant (rendement élevé), avec très peu de pollution et de cendres, l’approvisionnement en pellets étant désormais de l’histoire ancienne (on peut même commander par internet !). De plus, ces équipements thermiques bénéficient eux aussi d’un crédit d’impôt de 40% si le matériel répond à des normes de qualité et de performances. Mais il s'agit le plus souvent d'un chauffage d'appoint, et ne résout donc pas le problème de chauffage pour toute la maison et de la production d’eau chaude sanitaire.

Pour répondre à ce besoin de chauffage central, il existe bien entendu la « Rolls Royce » du chauffage qu’est selon nous la chaudière automatique à granulés bois : confort, économies d’énergies maitrisées et protection de l’environnement ! Mais l’investissement de départ est assez important et pas forcément à la portée de toutes les ménages.

Alors, une solution intéressante intermédiaire consiste à investir dans un « poêle à granulés hydraulique », ou « thermo poêle », qui se raccordent au circuit de hydraulique de chauffage, et donc aux radiateurs ou plancher chauffant, et peuvent aussi produire l’ECS. L’inconvénient majeur est de rester dans un mode de chargement manuel, avec donc une autonomie plus ou moins limitée, et un rendement moins important qu'une chaudière.

Ce système peut donc allier écologie et économie si vous choisissez un modèle professionnel et surtout certifié (danger sanitaire important et surtout insidieux - aucun symptômes au début - du aux fines de combustions qui se fixent de manière profonde dans les bronches). Mais attention, même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : par exemple des odeurs de combustion s’installent dans votre logement ainsi que des particules fines très nocives à la santé. Il faut donc respecter quelques règles : faire installer le poêle par un professionnel, allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu), bien ventiler la pièce où se trouve le poêle, faire nettoyé et inspecter le poêle chaque année par un professionnel, brûler le bois à une température aussi élevée que possible avec un bois bien sec.

Les fabricants italiens Edilkamin, Eurofiamma et Palazzetti, ou l’autrichien Rika , ou encore le français Deville proposent de tels poêles.

8 mai 2009

20% de la production espagnole en énergies renouvelables

Les énergies renouvelables assurent désormais 20,5% de la production électrique espagnole grâce notamment à l’essor de l’éolien et du photovoltaïque. L’énergie éolienne a couverte 12% de la demande d'électricité en 2008 (hausse de 13% de la capacité installée avec 16.549 MW), le photovoltaïque quant à lui atteignant 3.120 MWc (capacités installées multipliées par 6 en l'espace d'un an).

Le ministère espagnol de l’industrie, du tourisme et du commerce, indique dans son dernier bilan que les énergies renouvelables ont assuré 7,6% de la consommation d'énergie primaire espagnole en 2008 contre 7% en 2007. La production issue du gaz naturel et du nucléaire a elle aussi augmenté aux dépens du charbon et du pétrole.

18 avril 2009

Les premiers éco-prêts à taux zéro ont été signés

Suite à la publication des textes officiels le 31 mars dernier, les cinq premiers éco-prêts à taux zéro ont été signés jeudi dernier en présence de Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, dans une agence Banque Populaire de Gif-sur-Yvette dans l’Essonne.

Pour rappel, tous les particuliers peuvent bénéficier de l’éco-PTZ pour des projets dans leurs résidences principales, y compris les copropriétés et les logements mis en location. D’une durée de 10 ans, pouvant être étendue jusqu’à 15 ans par la banque, il permet de financer jusqu’à 30.000€ de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique (Changement de chaudière, isolation des façades, isolation du toit…) pour des logements construits avant 1990.

13 avril 2009

Attention aux arnaques des « vendeurs de crédit d’impôt » !

La CAPEB (Confédération des Artisans des Petites Entreprises du Bâtiment), par la voix de Jean-Claude Borie, responsable de la section professionnelle plomberie chauffage, alerte les particuliers à la plus grande vigilance contre les « vendeurs de crédit d'impôt ». Selon lui : « Les réductions d'impôts accordées aux particuliers pour l'installation de systèmes de chauffage performant ou utilisant des énergies renouvelables ont dopé le marché. Elles ont aussi aiguisé l'appétit de sociétés commerciales peu scrupuleuses qui excellent plus dans la vente de matériels chers et inappropriés que dans la relation et le conseil technique normalement associés à ces opérations. »

Méfiez-vous de ces sociétés avant tout commerciales, qui sous-traitent donc la partie installation. C'est la caractéristique première des « vendeurs de crédit d'impôt. « Beaucoup de télé-conseillers, de commerciaux « bien habillés » dans les foires, les galeries marchandes, ou même à domicile, vous démarchent dans le seul objectif de vous proposer un produit souvent très cher et pas forcément adapté à vos besoins ou votre environnement. Pire encore, ils vous vendent souvent ce type de produit comme un placement financier avec retour sur investissement en nombre année irréaliste (conditions d'utilisation trop favorables, rendement surévalué...) », poursuit ce spécialiste.

Ainsi faites plutôt confiance à vos entreprises locales, des sociétés reconnues, qui possèdent des garanties et assurances professionnelles, ainsi que des agréments et qualifications comme Qualisol, Qualibois, QualiPV … issue de formations sanctionnées par un examen final. Votre professionnel vous accompagnera tout au long de votre projet, du conseil jusqu’à la mise en service final, en passant par l’installation.

Chez ELYOTHERM, nous nous refusons à passer par des sociétés de téléprospections, préférant entre autre le bouche à oreille, la meilleure publicité qui soit ! Et pourtant, nous sommes harcelés (et le mot est faible !) chaque jour par téléphone (le pire en termes de perte de temps) ou par email par des sociétés, basées très souvent au Maghreb avec ce type d’intro : « Notre centre d'appel basé à Marrakech s'est spécialisé dans les énergies renouvelables et nous maîtrisons parfaitement ce type de mandat (pompes à chaleur, climatisation réversible, panneaux solaires et photovoltaïque). Nous sommes en mesure de vous fournir des téléprospecteurs qualifiés capables de vous fournir des rendez vous de qualité en respectant votre script et vos critères et ceci pour un prix compétitif… ».

Comme pour tout contrat engageant les personnes signataires, il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion et du choix final du produit et de l'installateur. Seule cette démarche et les conseils avisés de votre professionnel du bâtiment, qui doit consacrer du temps à son client (localement et non pas par téléphone), vous garantiront sérénité et résultat escompté.

31 mars 2009

Eco-prêt à taux zéro ou éco-PTZ : Lancement officiel !

Les textes relatifs à l’éco-prêt à taux zéro, trois décrets et un arrêté, ont été publiés au Journal Officiel aujourd’hui. Ils officialisent juridiquement les caractéristiques de l'« éco-PTZ », tel que présentées le 26 février dernier par les ministres de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire, Jean-Louis Borloo, du logement, Christine Boutin, et la secrétaire d'état à l'Ecologie, Chantal Jouanno. Ils autorisent ainsi les banques (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, Caisse d'Epargne, Banque Populaire, Crédit Mutuel (via la FBF), La Banque Postale, Crédit Foncier, Crédit Immobilier de France, Solféa, Domofinance) à débuter sa distribution dès demain et marquent l'entrée du dispositif dans sa phase opérationnelle.

Pour rappel, l’éco-prêt à taux zéro (d'une durée de dix ans, pouvant être étendue jusqu'à 15 ans par la banque) constitue une des mesures phares du Grenelle Environnement. Tous les particuliers, sans condition, peuvent bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro dans leurs résidences principales, y compris les copropriétés et les logements mis en location, pour une habitation construite avant le 1er janvier 1990.

Il permet de financer jusqu’à 30.000€ de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique du logement et est cumulable avec les autres dispositifs de soutien, notamment le crédit d’impôt Développement Durable (seulement en 2009-2010 et pour les ménages dont les ressources n'excèdent par 45.000€), les aides de l’agence nationale de l’habitat et des collectivités territoriales, les certificats d’économies d’énergie et le nouveau prêt à taux zéro octroyé pour les opérations d’acquisition-rénovation.

Les opérations sont éligibles si elles mettent en œuvre un « bouquet de travaux » (permettant l’amélioration très sensible de l'efficacité énergétique et environnementale du logement) ou s'il s'agit de travaux permettant d'atteindre une performance globale minimale : installation ou remplacement d'un chauffage ou d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant les énergies nouvelles (chaudière à condensation, pompe à chaleur,…) ou renouvelables (chaudière à pellets bois, installation solaire,…) changement des fenêtres, isolation de la toiture…

L’éco-prêt à taux zéro, par une solution de financement complète, devrait ainsi constituer une formidable promotion de la rénovation thermique et des économies d’énergie, tout en relançant nous l’espérons aussi le secteur du bâtiment.

Pour en savoir plus :

Reportage vidéo sur la géothermie dans la ville d'Orly

Le journal télévisé de France2 avait présenté un sujet sur la géothermie. En effet, la ville d’Orly près de Paris a choisi ce mode de chauffage pour alimenter à terme 8.000 logements, l’hôtel de ville, la piscine et la médiathèque, ce qui permettra au consommateur final d’économiser de 150 à 200 euros par an sur sa facture de chauffage. Une vidéo de ce sujet a été mise en ligne sur Dailymotion. Elle vous permettra simplement de mieux comprendre cette énergie renouvelable qu’est la géothermie, la seule à ne pas dépendre des conditions climatiques.


Chauffage géothermique