14 juillet 2009

Le classement des plages françaises sur Internet

plage francaise france classement notationAlors qu’une plage française sur 3 serait potentiellement interdite en 2015 (article) si la nouvelle directive européenne était appliquée dès aujourd’hui, l'Agence Européenne de l'Environnement et le Ministère français de la santé lancent deux sites internet offrant la possibilité de connaître de la qualité des eaux de baignade et des plages.

Le site de l’AEE classe la qualité des eaux des plages selon 3 critères : bon, moyen ou mauvais. Ils sont obtenus par des analyses réglementaires réalisées jusqu'en 2008 et devrait être actualisé continuellement. Les internautes peuvent aussi laisser d’un clic leur appréciation personnelle et réaliser un classement des plages.

Celui lancé par le Ministère français de la Santé contient des informations beaucoup plus récentes sur la qualité des eaux de baignade, puisqu'il est possible d'y découvrir les résultats des analyses de fin juin ou début juillet. Le site permet aussi de mieux comprendre le contrôle des eaux de baignade et les résultats obtenus.

Les vitrages du futur : pratiques et écologiques

verre futur double vitrage triple argon saint gobainLes fabricants de verre, comme le géant Saint-Gobain, nous préparent des vitrages ultra modernes pour les années à venir, notamment pour équiper les maisons passives. Ces vitres possèdent des technologies leur permettant d’être écologiques et économiques.

Tout d’abord ces vitrages seront de plus en plus résistants et isolants. Le traditionnel double vitrage peut déjà être remplacé soit du triple vitrage, ou bien, un gaz plus isolant que l’air, l’argon, peut venir combler le vide compris entre les lames de verre. Les couches de verre sont aussi renforcées par des couches invisibles de métal qui renforcent l’isolation des vitres. Au final, on obtient une meilleure isolation phonique et thermique, ainsi que des économies d’énergie pour une meilleure protection de l’environnement.

Les vitrages deviennent aussi autonettoyants, évitant l’emploi de détergeant. Une fine couche de dioxyde de titane recouvre les verres et les protège des salissures organiques. Sous l’action des ultraviolets, les micro-déchets organiques qui se déposent sur sa surface sont dégradés, permettant à la vitre de rester propre. Même chose pour les gouttes de pluie qui ne laissent plus de trace sur une surface rendue déperlante. De plus, la face intérieure de la vitre peut disposer d’une fine couche métallique qui transforme en chaleur le courant généré par les électrodes incorporées dans le vitrage, permettant de gagner jusqu’à 3°C par pièce en hiver.

Les vitrages électro-chromes, que l’on peut déjà trouver par exemple sur certains rétroviseurs de voiture (évitant d’être éblouie par les feux des voitures suiveuses), pourront faire varier la luminosité des pièces, grâce à de fines couches de sels métalliques incorporés dans la vitre qui réagissent lorsqu’un courant basse tension les parcours.

12 juillet 2009

1 plage française sur 3 potentiellement interdite en 2015

egout eau plage baignade directive europeenneAlors que le nombre de Pavillons bleus (bonne gestion globale de l'environnement) décernés en France est en hausse par rapport à ceux de 2008, 171 (27%) plages françaises pourraient être interdites à la baignade en 2015 si la nouvelle directive européenne (2006/7/CE ) présentant des valeurs références plus strictes était appliquée dès aujourd'hui.

La nouvelle directive adoptée en 2006 par le Parlement Européen, est déjà appliquée dans 12 états membres : Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, Allemagne, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Slovaquie, Espagne, Suède, Luxembourg. Elle demande des valeurs plus strictes concernant la pollution bactériologique, et que le classement s'effectue sur les quatre dernières années de données.

Les zones côtières françaises (96%) figurent pourtant parmi les plus propres d’Europe, derrière Chypre (98,2%) et la Grèce (97,7%). Mais si la directive était appliquée dès à présent, 27% des plages risqueraient d'être déclassées.
Le Ministère en charge du développement durable a donc lancé en août dernier un label de qualité pour les eaux de baignade, basé uniquement sur des analyses physico-chimiques et microbiologiques de l'eau (comme la détection des entérocoques intestinaux et Escherichia coli).

Après Qualisol, Qualibois, Qualit’EnR gérera aussi QualiPAC

logo qualipac qualit'enrQualiPAC vient rejoindre la gamme d’appellations gérée par Qualit’EnR à savoir QualiPV pour le solaire photovoltaïque, Qualibois pour le bois énergie, et Qualisol pour le solaire thermique.

Qualit’EnR, organisme qualité pour l’installation des énergies renouvelables, et l’AFPAC (Association Française pour les Pompes A Chaleur) qui gérait QualiPAC, ont signé un protocole de transfert de gestion. La gestion de QualiPAC par Qualit’EnR sera effective dès le millésime 2010.

Pour rappel, QualiPAC , créée en 2007 par l’AFPAC, est délivrée aux installateurs (actuellement environ 500) formés aux bonnes pratiques et dont les installations ont été auditées et jugées satisfaisantes en termes de fonctionnement et de performance.

Lyon inaugure un bâtiment rénové selon le label BBC

habitat grand lyon bbc batiment basse consommation immeuble vendomeL’agglomération de Lyon vient de terminer la rénovation d’un immeuble ancien situé en centre ville (située 288 rue Vendôme dans un contexte urbain difficile : peu de lumière, trafic, secteur protégé) en bâtiment basse consommation (BBC). Cette opération a été menée dans le cadre de l’appel à projet Région Rhône Alpes et de l’appel à projets PREBAT de l’ADEME pour des « bâtiments démonstrateurs ». Les travaux, financés par La Région, l’Etat, l’ADEME, la ville de Lyon et l’office HLM de Lyon auront coûté un peu plus d’un million d’euros.

La rénovation de cet immeuble classé G (+ de 450 kWh/m2/an d’énergie primaire), composé de 9 logements (5 T1, 3 T3 et 1 T4) et un commerce (bar-restaurant) situé en rez-de-chaussée, a permis d’obtenir un niveau énergétique de classe B (de 51 à 90 KWh/m2). Pour atteindre les exigences de la basse consommation d’énergie, l’immeuble a bénéficié d’une isolation renforcée de toutes les parois (murs, caves, garage, toit) par l’intérieur ou par l’extérieur avec de la laine minérale (entre 15 et 30 cm). Des fenêtres munies de triples vitrages peu émissifs à lames d’argon ont remplacé les anciennes menuiseries. Le chauffage est obtenu par une chaudière gaz à condensation collective. Enfin, une ventilation double flux et une régulation ont été installées. L’installation de panneaux solaire s’est révélée impossible à cause d’un masque trop important.

Le nouveau bâtiment consomme désormais 70kWh/m2/an d’énergie primaire dont 26kWh/m2/an pour le chauffage, 20kWh/m2/an pour l’eau chaude sanitaire, 18kWh/m2/an pour la ventilation et 6kWh/m2/an pour l’éclairage. Le surinvestissement est estimé à 45.300€ HT, soit environ 10% du total des travaux.

Grand Lyon Habitat envisage déjà de renouveler l’opération : ce petit immeuble R+4 de centre urbain de caractère « lyonnais » typique, et la simplicité de sa façade, en font un bon exemple en termes de reproductibilité d’expérience.