En effet, le coût de l'électricité sur le marché européen ouvert est largement supérieur au coût moyen du kWh nucléaire, car la production d'électricité en Europe est issue majoritairement de sources fossiles types charbon, gaz, alors que le nucléaire constitue l'essentiel du parc de production français. Ainsi, si les tarifs réglementés n’étaient pas maintenus et garantis par les pouvoirs publics, conduirait à rendre les producteurs électronucléaires en situation de monopole ou d'oligopole, une situation qui nuirait au pouvoir d'achat des consommateurs, estiment les associations.
Elles réclament en outre que soit maintenue la réversibilité totale, c'est-à-dire la possibilité de pouvoir bénéficier à nouveau des tarifs réglementés de vente d'électricité, 6 mois après les avoir quittés.
(*) l'Adéic, l'AFOC, l'ALLDC, l'ASSECO-CFDT, la CGL, la CLCV, le CNAFAL, la CNAFC, la CNL, la CSF, Familles de France, Familles Rurales, la FNAUT, l'INDECOSA-CGT, l'OR.GE.CO., l'UFC-Que Choisir, l'UNAF et la FNCCR.