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28 juin 2009

La poubelle des français passée au crible par l’ADEME

dechets poubelle recyclage etude ademePrès de 15 ans après la première campagne de caractérisation des ordures ménagères, l’ADEME a publié le 25 juin dernier les résultats de la campagne MODECOM, une étude réalisée par l'IFOP, réalisée dans le cadre du plan national de prévention des déchets. Des données nombreuses et précieuses ont été récoltées mais finalement assez semblables à celles d'il y a 15 ans.

58% des Français de plus 15 ans se disent sensibles à la prévention des déchets contre 53% pour les moins de 15 ans. 72% des sondés âgés de moins de 15 ans déclarent connaître les gestes et actions permettant de réduire la quantité de déchets. Une visibilité plus élevée de ces gestes et actions auprès des Français de plus 15 ans avec 87% des sondés.

Mais les poubelles des Français ne sont pas encore très « propres». Lingettes, papiers cartons et verre figurent encore en bonne place dans nos poubelles à ordures, sans possibilité d’être recyclés. Les déchets fermentescibles représentent toujours 25% de la poubelle, les papiers 14%, les plastiques et le verre 11% chacun. Les textiles sanitaires (les couches, lingettes et autres mouchoirs) atteignent 8,5% des volumes soit 34 kilos par habitant par an.

Les Français jettent encore près de 400 kilos d’ordures par habitant. Selon les principaux résultats de cette étude, on constate que de 2005 à 2007, la quantité d’ordures ménagères collectées est restée stable, mais les apports en déchèteries ont continué d’augmenter. Au total, plus de 37 millions de tonnes de déchets ont été collectés par les collectivités en 2007, dont 26 millions de tonnes par les collectes d’ordures ménagères résiduelles et les collectes sélectives et 11 millions de tonnes apportés en déchèteries (soit 170 kilos par habitant contre 151 en 2005).

Du côté du recyclage, c’est mieux même s’il reste des progrès à accomplir. Les Français ont jeté moitié moins de papiers, de cartons et de verre dans les poubelles à ordures qu’en 2003. Sur 37 millions de tonnes partis à la poubelle, plus de 33% ont été orientés vers du recyclage matière ou organique contre 31% en 2005. Les objectifs fixés par le Grenelle sont d’atteindre 35% en 2012 puis 45% en 2015.

Les composés toxiques (genre métaux lourds) sont aussi en baisse. Le développement de la collecte sélective des produits dangereux et les efforts des industries pour éliminer les produits toxiques de leur production ont permis de réduire la présence de ces produits dangereux dans nos poubelles.

Mais selon l’ADEME, le poids des poubelles familiales pourrait encore baisser d’un tiers : «On pourrait encore retrancher près de 150 kilos par personne par an en encourageant le compostage, les campagnes stop-pub et anti-gaspillage, ou en limitant l’usage des imprimantes ».

Ainsi, l’article 41 du projet de loi relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement prévoit l’instauration par les collectivités territoriales compétentes d’une tarification incitative pour le financement de l’élimination des déchets des ménages et assimilés. La redevance incitative devrait donc se généraliser en France dès cette année. Il a été prouvé que la mise en place de la redevance incitative permet, si ce n’est de réduire la production de déchets, de diminuer la quantité des ordures ménagères résiduelles et d’augmenter la quantité des déchets recyclables.

Un autre système consisterait comme aux états unis, à récompenser les éco-citoyens pour lesquels le recyclage leur permet d’accumuler des points à convertir en bons d’achats, réductions exclusives, produits et services. Non seulement ce système de récompense permet d’inciter au tri des déchets, mais il favorise également l’achat de produits dont l’emballage est recyclable. Ainsi les entreprises sont indirectement incitées à produire des éco-emballages.
16 mai 2009

Energie des appareils électroniques à l'horizon 2030

L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) vient de présenter le rapport « Gadgets and Gigawatts » à Paris, où elle prévoit un triplement des consommations énergétiques liées aux technologies de l'information et des communications et de l'électronique grand public d'ici à 2030 pour atteindre 1.700 TWh. L’agence appelle donc les gouvernements à mettre rapidement en application des politiques pour faire des appareils électroniques moins consommateurs, craignant que les améliorations d'efficacité prévues pour lutter contre les émissions de CO2 soient éclipsées par la demande croissante dans le monde.

Les appareils électroniques sont actuellement responsables de 15% de la consommation d'électricité des ménages, et ce taux progresse très rapidement. Or quand on sait déjà qu’un ordinateur nécessite en moyenne 250 kilos de pétrole et 1 500 litres d’eau lors de sa production, qu’il s’en est vendu près de 270 millions dans le monde en 2007, que 190 millions d’ordinateurs ont été jetés la même année (alors qu’ils fonctionnaient encore mais qu’ils n’étaient plus au goût du jour !), pourquoi encore aggravé l’impact environnemental.

Surtout que selon l'AIE, la consommation d'électricité du secteur pourrait être réduite de moitié simplement en appliquant les technologies actuelles, ce qui ralentirait la hausse de la consommation à moins de 1% par an d'ici à 2030, soit une économie de 130 milliards de dollars sur les factures des ménages.

15 mai 2009

Moins de viande pour un meilleur environnement !

Selon une étude publiée dans le New York Times, si tous les américains réduisaient de seulement 20% leur consommation de viande, l’effet sur le réchauffement climatique serait réel, et surtout équivalent au changement de tout le parc automobile des Etats-Unis par des voitures hybrides !

Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui plus de 30% des terres cultivables, sont utilisées non pas pour nourrir l’homme, mais le bétail, à grands coups d’arrosages, d’engrais et de pesticides. De plus, un ruminant comme une vache peut émettre jusqu’à 500 litres de gaz méthane par jour, un gaz hautement plus néfaste sur l’environnement que le dioxyde de carbone, avec un impact sur le réchauffement climatique 32 fois supérieur !

Enfin, de plus en plus de spécialistes l’indiquent, comme le fond mondial de recherche contre le cancer, il faudrait si possible limiter notre consommation de viande à seulement 500 grammes par semaine ! Les habitants en Inde se contentent bien d’environ 100 grammes par semaine et sont bien moins touchés par les cancers et les maladies cardio-vasculaires.

2 mai 2009

Réduire de 60% la consommation des bâtiments d’ici 2050

Les bâtiments résidentiels ou commerciaux sont responsables de 40% de la consommation d’énergie mondiale et leurs émissions de gaz à effet de serre sont supérieures à celles du secteur des transports. Selon une étude du World Council for Sustainable Development (WBCSD : Conseil Mondial des Affaires pour le Développement Durable), présentée à Paris le 27 avril dernier, il serait possible de réduire de 60% la consommation d'énergie du secteur mondial du bâtiment d'ici 2050 à condition de suivre une feuille de route articulée autour de 6 recommandations. Le WBSCD regroupe 200 entreprises internationales majeures, parmi lesquelles Bosch, Arcelor Mittal, EDF, Tokyo Electric Power Company, DuPont, GDF Suez…

Pour arriver à cette conclusion, le WBCSD a analysé pendant 4 années de recherche 6 zones (les Etats-Unis, le Brésil, la Chine, l'Europe, l'Inde, et le Japon), qui représentent à elles seules les deux tiers de la consommation d'énergie du bâtiment, à partir d'un modèle informatique prenant en compte des facteurs tels que le climat et l'architecture des régions concernées, en évaluant des millions de bâtiments existant ou à venir. Cette démarche a couté près de 15 millions de dollars et constitue l’étude la plus aboutie jamais menée.

Les 6 recommandations, s’articulant autour de moyens et choix financiers, techniques, comportementaux, et politiques, sont les suivantes :

  • Renforcement de la réglementation et des labels, pour plus de transparence et une meilleure information,
  • Incitations tarifaires et subventions pour stimuler les investissements en efficacité énergétique,
  • Encouragement des approches globales et innovantes au niveau de la conception,
  • Mise au point et utilisation de technologies avancées pour accompagner et encourager les comportements économes,
  • Développement des formations et filières de compétences nécessaires pour obtenir une main d’œuvre spécialisée en économies d’énergie,
  • Mobilisation de la société pour une prise de conscience générale autour des enjeux des économies d'énergie.

« Le marché ne pourra pas à lui seul introduire les changements nécessaires. La plupart des propriétaires et occupants de bâtiments ne sont pas assez informés sur la consommation d’énergie et ne s’en soucient pas suffisamment. Cette inertie est renforcée par les affirmations selon lesquelles les coûts sont trop élevés et les économies trop faibles. C’est pourquoi nous appelons à fournir un effort important, coordonné et mondial. Si nous pouvons faire cela, nous réduirons les émissions de gaz à effet de serre et stimulerons parallèlement la croissance économique » a déclaré Björn Stigson, président du WBCSD.

26 avril 2009

Réaliser son Bilan Carbone Personnel

Un bilan carbone personnel est une estimation de la quantité de gaz à effet de serre émise en moyenne chaque année dans l'atmosphère par votre mode de vie. Ces émissions sont organisées en quatre catégories : votre (ou vos) logement(s) (consommations d'énergie du logement, équipement et même construction de celui-ci), vos déplacements, votre alimentation, et « le reste », c'est-à-dire toutes vos consommations (biens manufacturés, loisirs) non prises en compte dans les trois catégories précédentes. En France et dans les pays développés, chacun de ces quatre postes d'émissions est à l'origine d'environ un quart du total des émissions de gaz à effet de serre. Il s'agit par ailleurs d'un Bilan Carbone individuel, c'est-à-dire portant sur les émissions associées à un seul individu, et non à celui d'un foyer de plusieurs personnes.

Il est très intéressant de faire son propre bilan, notamment pour se situer sur l’échelle des carbonivores avant de se lancer dans d’une démarche de réduction de ses émissions et pour la piloter.

Il existe de nombreux sites proposant des bilans carbones personnels. Vous en trouverez par exmeple un sur http://bilancarbonepersonnel.org/

24 décembre 2008

Vieux débat : Sapins de Noël artificiels ou naturels ?

A l’approche de noël, le débat entre anti et pro sapin artificiel ou naturel fait toujours autant rage … Peut-être que les conclusions d’Ellipsos, un cabinet d’études québécois, qui a fait une analyse de cycle de vie comparative des sapins de noël naturels et artificiels pourra les départager.

Ainsi il ressort que le sapin de noël en plastique est plus écologique si et seulement si on le garde au moins 20 années (ce qui est peut être souvent le cas).

De toutes façons, même si vous n’arrivez toujours pas à vous positionner, il est aussi très clair d'un point de vue cycle de vie que peu importe l’arbre choisi, les impacts environnementaux sont négligeables comparativement à d'autres activités quotidiennes, comme l'utilisation de la voiture pour des déplacements de proximité…

Bonnes fêtes de Noël à tous :)

Téléchargez l’étude d’Ellipsos.