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2 juin 2009

Les entreprises prennent au sérieux les économies d'énergie

Les constructions high-tech à haute efficacité énergétique sont de plus en plus utilisées par certaines grandes sociétés ou groupes, d’une part pour redorer leur image auprès du grand public, et à terme aussi économiser quelques dollars !

Ainsi, un restaurant McDonald's situé à Achim près d'Hanovre, vient de dévoiler un bâtiment résolument tourné vers l'efficacité énergétique. Nommé « EE-Tech », le projet a été développé en collaboration avec les scientifiques de l'Université de Biberach spécialisée dans le bâtiment et l'industrie. Le bâtiment est équipé des toutes dernières technologies courantes et durables que la technique de la construction peut offrir aujourd’hui, permettant au restaurant de renoncer totalement au gaz.


  • La production d'électricité est assurée par un toit solaire photovoltaïque et des installations éoliennes.
  • L'approvisionnement du restaurant en eau chaude est assuré par une installation solaire thermique et une installation géothermique.
  • La climatisation du restaurant est réalisée par une climatisation adiabatique (l'air chaud est pulvérisé avec de l'eau, qui se vaporise, alors que l'air se refroidit) et par un système de chauffage de surface (par les toits et les sols).
  • L'éclairage est réalisé à l'aide de diodes électroluminescentes (LED).
  • La récupération de l'eau de pluie alimente les toilettes et les installations extérieures.
  • Le recyclage du gras de friture fourni du biodiesel qui approvisionne les réservoirs des camions de livraison.


Bien évidement, le coût de ce restaurant est revenu à 800.000 euros, soit 30% plus cher que les restaurants ordinaires. Mais McDonald’s considère ce restaurant comme un investissement dans l'avenir, car une économie d'énergie de 20% est attendue.

Un bâtiment à haute efficacité énergétique est donc bon pour l'environnement et l'image de l'entreprise, mais il aide aussi à réduire les prix courants, et en particulier ceux de la grande distribution, où les marges sont très réduites et où l’on peut rarement se passer de systèmes de climatisation.

Des façades avec des vitrages photovoltaïques pour demain !

Ce vitrage est capable de laisser passer la lumière, mais également de produire de l’énergie solaire, à l’aide d’un panneau photovoltaïque posé dans un double vitrage. Cette vitre photovoltaïque est capable de s’ajuster en fonction des saisons aux différentes orientations et hauteurs du Soleil, pour laisser passer un maximum de rayons solaires l’hiver et pour éviter de surchauffer les pièces en été. Le système fonctionne comme un capteur solaire classique, et produit de l’eau chaude via un ballon pour le chauffage et le sanitaire.

Cette innovation était le fruit de la société japonaise « Nihon Tele Communication Systems ». Mais le problème de leur solution était son très faible rendement. En effet, ces vitres étaient très coûteuses (1.5 fois le prix d'une fenêtre haut de gamme type triple vitrage, entre 1000 et 2000 dollars le mètre carré), avec une efficacité moyenne d’environ 7% et avec une absorption de 90% du rayonnement solaire et 99% des UV filtrés. Ceci rendait le produit inintéressant et les promoteurs ne se bousculaient pas pour investir.

D’autres entreprises se sont néanmoins intéressées au concept, comme l’américain RSI Solar, qui devrait proposer bientôt une vitre semi-transparente photovoltaïque bon marché et plus performante. Ces vitres ont été conçues pour filtrer 100% des UV et des rayonnements infrarouges. Elles peuvent être fabriquées sur mesure (jusqu'à 2.74 m par 2.74 m) et en grand volume. Cette vitre solaire pourra produire jusqu'à 250 watts d'électricité et faire économiser jusqu'à 50% de la consommation électrique nécessaire au chauffage et à la climatisation d’un bâtiment administratif.

Ainsi, ce vitrage solaire présente des avantages qui pourraient bien susciter l'intérêt des professionnels de la construction. En plus de la production d'eau chaude, il offre aussi une isolation équivalente à celle d'un mur de maison basse énergie (il empêche la chaleur du bâtiment de se perdre dans la nature en hiver ou d'entrer dans le bâtiment en été).

La société RSI Solar a déjà des commandes à n'en plus finir pour cette année : résidences, centres commerciaux, principalement aux Etats Unis et au Canada. Malgré un prix d’achat élevé, le gain en construction et en dépenses d’énergie compense largement ce surcoût.

21 mai 2009

PlantBottle : la bouteille recyclable de Coca-cola

La firme américaine Coca-Cola vient de dévoiler une nouvelle bouteille, la « PlantBottle » entièrement recyclable et à faible empreinte de carbone si on la compare à celle en PET (polyéthylène téréphtalate) à base de pétrole. Cette bouteille sera produite à partir d'un mélange de matières premières issues à la fois du pétrole et des végétaux (canne à sucre par exemple) à hauteur de 30 %.

Quand on sait :
  • qu’il faut 7 litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique,
  • qu’il faut 1000 ans pour qu’une bouteille en plastique disparaisse totalement,
  • que l’eau potable au robinet est 100 à 1000 fois plus écologique que l’eau minérale en bouteille,
  • que 4 % de la production pétrolière mondiale est utilisée pour fabriquer du plastique,
  • qu’une tonne de plastique recyclée économise près de 2600 litres de pétrole,

L’annonce de Coca-cola pourrait être très intéressante pour notre environnement. Le Collège Impérial de Londres a démontré qu’une « PlantBottle » permettrait de réduire les émissions de carbone jusqu'à 25 % par rapport aux bouteilles à base de pétrole. De plus, contrairement à d'autres matières plastiques à base de plantes, cette bouteille « verte » pourra être traitée par des installations de fabrication et de recyclage PET sans contaminer les bouteilles traditionnelles en plastique. Ainsi, la « PlantBottle » pourra être utilisée, recyclée et réutilisée encore et encore.

Enfin, Coca-Cola a aussi ouvert une immense usine de recyclage de bouteilles en plastique à Spartanburg en Caroline du Sud, qui pourra produire près de 50.000 tonnes de plastiques recyclés par an, soit environ la production de près de 2 milliards de bouteilles de 60 cl.

17 mai 2009

SONY BRAVIA WE5 : TV haut de gamme « super green » !

SONY vient de lancer une nouvelle gamme de téléviseurs LCD Bravia, la série « WE5 ». Grace à des nouvelles technologies et quelques astuces bien pensées, ces téléviseurs vont faire baisser la consommation d’énergie de votre écran de plus de 50%, tout en bénéficiant de performances haut de gamme avec les tous derniers raffinements en matière d’avancées technologiques. Grâce à ses vertus écologiques, la série « WE5 » a même reçu le label européen « Ecoflower », délivré pour les appareils et les services « environment-friendly » c'est-à-dire respectueux de l’environnement.

Pour arriver à cette performance écologique, SONY utilise une de leur exclusivité, le rétro-éclairage à microtubes HCFL (Hot Cathode Fluorescent Lamp - lampe fluorescente à cathode chaude). Ce type d’affichage est tellement efficace qu’il permet de réduire la consommation d’électricité de 50% soit une économie d’environ 30€/an (estimation SONY pour une consommation moyenne de 5h/jour, calculs basés sur les tarifs EDF au 14/04/09 pour un modèle SONY de 46 pouces de 2008).

Ensuite, vous pouvez encore économiser de l’énergie grâce à un capteur de présence embarqué dans l’écran. Ainsi, lorsque vous vous éloignez du téléviseur, un capteur le détecte et coupe automatiquement l’écran (gros consommateur d’énergie), mais sans pour autant couper le son, et dès que vous revenez, l'image est réactivée. Les études montrent en effet que les utilisateurs laissent fonctionner leur téléviseur lorsqu’il s’absente quelques instants pour continuer à percevoir les informations auditives, ou se disant qu’il ne sert à rien d’éteindre puisqu’ils vont revenir dans pas longtemps (ce qui n’est pas toujours le cas … !).

Un bouton d’arrêt total est aussi présent sur le côté du téléviseur (et non à l’arrière et inaccessible quand certains modèles en proposent un !). Cet interrupteur revient alors à débrancher totalement votre téléviseur du secteur pour ne plus gâcher de l’énergie.

Quelques fonctions supplémentaires et réglages « éco » telles qu’un capteur de luminosité ambiante et un arrêt automatique après 1 à 3 heures selon le choix de l’utilisateur après sa mise en service, viennent compléter les possibilités de réaliser encore des économies d’énergie.

Enfin outre les aspects environnementaux très intéressants pour cette nouvelle gamme, vous profiterez toujours avec les téléviseurs SONY d’une fiabilité, d’une qualité d’image exceptionnelle, d’une connectivité importante et d’un design soigné, le tout signé « BRAVIA ». Alors pourquoi ne pas allier performance et environnement lors de votre prochain achat …

Plus d'information : site BRAVIA WE5
16 mai 2009

Un stadium écologique pour les jeux mondiaux de Taiwan

Le stade ultramoderne (en conformité avec la norme environnementale « Green Building ») de 55.000 places de Kaohsiung (seconde ville de Taiwan) accueillera du 16 au 26 juillet 2009 les Jeux Mondiaux (comme les Jeux Olympiques, les Jeux Mondiaux sont un ensemble de compétitions sportives auxquelles participent des athlètes de tous les pays).

Le complexe sportif possède un immense toit en forme de rivière, qui intègre des poutres d'acier en spirale et surtout pas moins de 8.844 panneaux solaires pour sur une superficie totale de 14.155 m2. Ce toit solaire est unique dans sa conception. Il sera en outre en mesure de couvrir près de 75% des besoins énergétiques du stade (éclairage et climatisation), et les jours où aucune compétition n'aura lieu, l'électricité produite sera réinjectée directement dans le réseau. La production de l’ensemble des panneaux photovoltaïques sera de 1,14 millions de kWh d'électricité par an, réduisant ainsi les émissions annuelles de CO2 de 660 tonnes.

Le stadium, conçu par le Japonais Toyo Ito, couvre 19 hectares. Il a coûté plus de 150 millions de dollars. Toutes les matières premières utilisées pour la construction du stade sont réutilisables à 100% et fabriquées localement.

Une bien belle maison californienne à « toit vert »

Sur la côte californienne aux États-Unis, l'installation de résidences individuelles est soumise à une règlementation environnementale des plus drastiques. Mickey Muennig, un architecte américain, a réalisé cette maison qui se fond littéralement dans la nature et devient même « invisible » sous certains angles !

Le terrain est ensemencé avec des graminées et des fleurs sauvages locales résistantes au vent et à la sécheresse, et son « toit vert » est recouvert de plaques de gazon de 15 à 20 centimètres d'épaisseur qui fournissent une bonne isolation thermique, faisant baisser de moitié la consommation énergétique. En outre, la maison ne dépend pas du réseau électrique en possédant ses propres panneaux solaires.

Enfin, l'habitat a été conçu sous la forme d'une bosse aérodynamique, protégé ainsi contre les fortes rafales de vent qui sévissent dans la région jusqu'à 160 km/h.

8 mai 2009

La nouvelle étiquette « efficacité énergétique » rejetée !

Bien que les Etats Membres l’aient approuvé il y a quelques semaines (cf. cet article), le Parlement Européen vient de rejeter la proposition de révision de l'étiquette énergie «A-G» apposée sur les appareils électroménagers permettant aux consommateurs d'être informés de la consommation énergétique et donc des coûts de fonctionnement d’un produit.

La Commission avait proposé de créer de nouvelle classe comme A1 ou A-20%, A2 ou A-40%... Les députés n'ont pas approuvé cette nouvelle méthode. Ils souhaitent maintenir les classes actuelles tout en révisant régulièrement leur attribution (un produit vendu aujourd'hui en classe A pourrait, 3 à 5 ans plus tard, se voir attribuer la classe B puis la classe C s'il est toujours sur le marché), et en l’étendant à tous les produits grands consommateurs d'énergie (ex. chambres froides) ou permettant d'économiser l'énergie (matériaux de construction par exemple). Enfin l’étiquetage serait affiché sur toutes les publicités, manuels et brochures des fabricants (imprimées ou disponibles sur Internet) fournis aux utilisateurs.

Les associations européennes de consommateurs qui s'opposaient elles aussi à ce nouvel étiquetage, sont satisfaites de la position du Parlement Européen.

25 avril 2009

EIZO présente deux nouveaux écrans LCD « eco-friendly »

Les fabricants rivalisent d'ingéniosité afin de rendre leurs produits toujours plus économiques en énergie. C’est le cas du japonais EIZO, connu pour ces écrans haut de gamme, qui vient d’annoncer deux nouveaux écrans informatiques, un 20” (réf. EV2003W – environ 290€) avec une résolution native de 1600x900 et un 23” (réf. EV2303W – environ 350€) avec une résolution de 1920x1200, orientés « environnement ».

Ces nouveaux modèles répondent bien entendu aux toutes nouvelles normes environnementales d’économie d’énergie TCO Displays v5.0 ainsi qu'au label EPEAT. Mais ils intègrent surtout une technologie supplémentaire d'économie d'énergie : un capteur de présence intelligent. Lorsque l'utilisateur s'éloigne de son écran, ce dernier passe automatiquement en mode veille après 40 secondes, qui plus est en faisant la différence entre un objet animé et un autre statique comme le dossier de votre chaise, afin d'éviter que l'écran ne s'allume pour rien.