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7 juin 2009

Le granulé de bois : la solution anticrise pour 2009

La crise et la baisse du prix des combustibles fossiles depuis le dernier trimestre 2008 ne contribuent certainement pas à rassurer le marché du granulé bois en ce début d’année 2009. Mais, les variations en dents de scie des prix des énergies fossiles, à la hausse depuis le début de l’année, maintiennent aussi l’insécurité liée à l’utilisation du gaz et du fioul. En outre, la sortie de crise risque de faire flamber les cours du pétrole tant la demande risque d’être forte.

Or les investissements dans la rénovation thermique des bâtiments offrent une garantie d’économies qu’aucun placement ne peut plus offrir aujourd’hui. Parmi ces investissements, le granulé bois devrait particulièrement tiré son épingle du jeu. Il reste en effet une énergie durablement moins chère. Le marché allemand du granulé, mûr depuis longtemps, démontre que sur les 7 dernières années, le prix du granulé est resté très stable, aux alentours des 3,5 cts€/kWh, avec un léger pic à 5 cts€/kWh début 2007 (demande non anticipée) qui s’est rapidement estompé pour revenir à son niveau moyen. Aujourd’hui, nous sommes largement en sur production en Europe par rapport à la demande.

Enfin, la filière bois s’est énormément structurée. La consommation française de granulé de bois a dépassé le cap des 200.000 tonnes en 2008 pour une production nationale estimée à 250.000 tonnes. Le territoire est aujourd’hui très maillé par des usines de productions de pellets qui ne cessent de se monter, le granulé étant très facile à mettre en œuvre. Le nombre de camions souffleurs a explosé ces 5 dernières années, de nombreux distributeurs de fioul se convertissant progressivement aux granulés de bois. La quasi-totalité des français peuvent s’approvisionner dans un rayon de moins de 100km en bénéficiant d’un contexte concurrentiel.

23 mai 2009

Les granulés bois et les chaudières automatiques à pellets

En matière de chauffage, le bois a depuis longtemps prouvé son faible coût pour l'usage domestique et son impact moindre sur l'environnement en comparaison des autres énergies (fioul, gaz, électricité). Aujourd’hui, l’engouement n’est pas retombé et le chauffage à l’aide de granulés bois (ou pellets) ne cesse de progresser, apportant un confort complémentaire pour l’utilisateur, avec des équipements qui s'autoalimente et s'autorégule comme une chaudière classique, faisant oublier la corvée de bois et les contraintes de stockage et de rangement des bûches. En France, on estime que le marché pourrait atteindre 40.000 chaudières par an en 2012, et 150.000 en 2020. On estime qu’en 2006, environ 40.000 milles chaudières à granulés étaient en service sur l’ensemble du territoire. C’est très peu quand on sait qu’en Autriche, petit pays de 8 millions d’habitants, 10.000 chaudières à pellet sont installés chaque année sur un total de 70.000 chaudières, soit environ 15%.

Le chauffage central domestique, voir même en collectif et pour les collectivités, à l’aide d’une chaudière automatique à granulés bois ou d’un thermo-poêle est considéré par beaucoup comme la « Rolls Royce » du chauffage, possédant pratiquement que des avantages : confort, économies, et surtout respect de l’environnement (cycle carbone nul, lors de leur croissance, les arbres fixent exactement la quantité de CO2 qu’ils libèreront ensuite lors de la combustion, et cette combustion ne libère pas plus de dioxyde de carbone que la dégradation naturelle du bois dans nos forêt).

Les chaudières à pellets assurent un confort et un rendement supérieurs à celui d'une chaudière à « bois bûches » classique grâce à l'alimentation automatique et au très faible taux d’humidité contenu dans les granulés. La chaudière à granulés bois est également sur le long terme plus rentable qu'une solution de chauffage au fioul ou au gaz, voir de l’électricité avec une solution pompe à chaleur, compte tenu de l'inévitable hausse du prix de ces énergies non-renouvelables (fossile et fissible). Vous pouvez cliquer sur la photo accompagnant l'article pour vous en rendre compte...

Le terme de « Pellets » désigne donc les granulés de bois destinés au chauffage. Ces granulés, sont composés de sciure et de copeaux de bois compressés sous très hautes pressions (100 bars), sans produit liant complémentaire. La sciure provient de scieries, de la coupe des arbres, de sous-produits de menuiseries et d’autres industries produisant des chutes ou déchets de bois non-exploitables pour d'autres usages. Les pellets sont donc un combustible composé à 100% de bois, avec une production relativement « propre » car aucun produit chimique n'est ajouté ou utilisé pendant la fabrication des granulés. Seul les processus de séchage des déchets de bois, d’extraction et de transport sont consommateurs d’énergie, mais sans commune mesure avec d’autres énergies...

Les avantages du granulé bois, ses qualités écologiques et ses vertus économiques, sont directement liés à l’état de la ressource forestière. D’ailleurs, c’est souvent cette inquiétude qui revient dans les questionnements des futurs ou potentiels acquéreurs de chaudière bois : « faudra-t-il demain prélever des arbres pour assurer l’approvisionnement ? », « Ne risque-t-on pas de voir les prix des granulés flambés par pénurie ? ». C’est carrément « non » que répondent les experts. En effet, il faut savoir que la ressource en déchet de bois est gigantesque, et qu’elle permettrait aujourd’hui de chauffer 10 millions de logements en France, alors que les projections prévoient seulement 1 millions de chaudières installées en 2020 ! Aujourd’hui, la filière bois est de plus très mal valorisée, car seule la sciure (10% volume de l’arbre au moment de la coupe) suffit encore à la production actuelle française de granulés. Et demain, les autres déchets de sciage et les résidus forestiers seront utilisés. Enfin, les forêts françaises (et européennes) progressent fortement de près de 7% par an ! Ainsi, la filière bois se structurant de plus en plus, de nouveaux producteurs de pellets arrivant sur le marché tous les mois, et la ressource étant largement présente et inépuisable, ceci explique en partie pourquoi le prix des granulés ne monte pas et restera très stable dans les prochaines années.

Mais comme tout combustible, les pellets voient leur prix varier légèrement, soumis au jeu de l'offre et de la demande. Aujourd’hui, on faisant jouer la concurrence entre producteur et distributeurs (plus d’une vingtaine rien que sur la région Rhône-Alpes, voir cette liste), la tonne de pellets livrée en vrac par camion se situe entre 180-220 euros TTC, alors qu’en sac, les prix s’étalent entre 300 à 350 euros TTC. Selon la distance de livraison et la quantité, les prix bien entendus varient aussi : une livraison à 20km ou 100km de l'usine ou du point de distribution peut faire varier le prix de la tonne de +10 à +25%, selon les distributeurs, et le prix de la tonne peut être revu à la baisse de 20% entre une commande de 1 palette et une commande de 5 palettes de granulés en sac. Mais très souvent, des utilisateurs de chaudières à granulés bois au sein d'un même périmètre géographique se regroupent pour une commande groupée, les frais de livraison étant alors largement réduits, le prix de la tonne aussi. Enfin, la TVA sur l'achat de pellets est réduite à 5,5% pour le chauffage domestique. Cette réduction est une disposition de l'article 278 bis du code général des impôts datant de mars 2006.

La compression de la sciure rend le produit final très sec et permet d'obtenir des granulés à la forme, à la masse et à la densité très régulières. La qualité des granulés est d’ailleurs définies par une norme « NF Granulés Biocombustibles » qui certifie certaines de leurs caractéristiques : dimensions, pouvoir calorifique, taux de poussières, taux de cendres, ...

Le faible taux d’humidité et d’air, ainsi que la forme standardisée des pellets sont à la base des avantages de ce combustible pour le chauffage domestique : un pouvoir calorifique important et une souplesse d'usage. Le pouvoir calorifique du pellet est évalué entre 4,5 et 5 kWh/kg en moyenne. Sur cette base, 2 tonnes de pellets sont équivalents en énergie fournie à 1000 litre de fioul ou 1000m3 de gaz, avec des facteurs d'écart comme le rendement de l'ancienne et de la nouvelle chaudière, et la qualité des pellets (de pellets de mauvaise qualité feront grimper la consommation). Les granulés vendus ne contenant qu'entre 5 et 10% d'eau, les pellets peuvent alors être brûlés à plus de 95% (contrairement à de la buche bois traditionnelle qui contient plus de 15% d’humidité), avec donc un très bon rendement et très peu de formation de suie et d’imbrulés, la part des cendres étant inférieure à 2% du produit de départ (1 tonne de granulés donnera environ 10kg de cendres, soit 4 à 6 décendrages par an). La petite tailles des granulés de bois, dont le diamètre moyen est de 5 à 6 mm pour une longueur variant de 10 à 50 mm, rend ce combustible très facile à transporter en sac ou en camion citerne, et à conserver dans un silo (à comparer avec le stockage des bûches).

Les granulés peuvent êtres utilisés soit dans des chaudières automatiques à pellets (dont le fabricant autrichien OkoFEN est le leader) ou soit des poêles à granulés bois (voir les articles « Les poele hydrauliques à granulés » et « Le chauffage avec un poele à bois » pour plus d’informations). L’avantage du granulé par rapport à du bois buche, outre l’aspect d’alimentation automatique, est de pouvoir aussi bénéficier d’une régulation de chauffage des plus modernes, comme celle que l’on peut trouver sur une chaudière classique ou une pompe à chaleur par exemple. Les chaudières à granulés bois disposent ainsi de systèmes d’allumage et de nettoyage automatique, d’automate de contrôle (pouvant être couplés avec une installation solaire thermique), … avec des rendements supérieurs à 90%. Enfin, afin notamment d’augmenter le temps des cycles de chauffe nécessaire à une chaudière bois pour une meilleure longévité, on aura tendance à toujours légèrement sous dimensionner la puissance nécessaire pour chauffer et produire l’eau chaude sanitaire de l’habitation, possibilité plus restreinte voir impossible avec d’autres systèmes de chauffage : encore un avantage économique pour la chaudière à granulés bois. Il existe des chaudières capables de bruler indifféremment des granulés, du bois déchiqueté, des buches, voir aussi du fioul. Bien que l’aspect de ne pas être mono énergie soit tentant, nous vous déconseillons ce type de chaudière : certes elles peuvent « tout » bruler, mais tout bruler mal, c'est-à-dire pas du tout avec un rendement optimum. L’électronique de la chaudière est en effet bien mieux calculée et surtout optimisée (rendement) sur un type de combustible donné.

En résumé, voici une liste des avantages/inconvénients qui pourraient vous aider à franchir le pas pour un chauffage aux granulés de bois :

Avantages :
  • Une énergie d’avenir disponible aujourd’hui et pour demain (le bois est une matière première qui se renouvelle en permanence et qui est disponible au niveau local).
  • Une énergie très économique : 4 Tonnes de granulés (800 euro) versus 2000 litres de fioul (1200-1600 euros aujourd’hui !) – Crédit d’impôt de 40% - Aide régionales et locales.
  • Un approvisionnement durable (granulés fabriqués et distribués régionalement) et une livraison pratique (pas d’odeur, pas de poussières, pas de salissures).
  • Une totale indépendance vis-à-vis des crises énergétiques et des conflits géopolitiques (gaz, pétrole).
  • Un soutien à l’économie régionale.
Inconvénients :
  • L’investissement de départ est plus important (versus chaudière gaz ou fioul).
  • Le stockage des pellets (en silo textile ou maçonné) monopolise une surface au sol importante (5 à 9 m2), et si on choisi de se passer de silo, le rechargement manuel peut être contraignant (versus gaz de ville, PAC).
  • Un conduit de cheminée est nécessaire (versus PAC).

Les inconvénients sont comme toutes très minimes. Alors franchissez vous aussi le pas pour un chauffage 100% renouvelable, d’avenir, confortable, avec une installation et un fonctionnement simples, et de substantielles économies à la clé !

16 mai 2009

Les poêles hydrauliques à granulés bois très en vogue !

De plus en plus de particuliers choisissent les poêles à granulés de bois, un mode de chauffage performant (rendement élevé), avec très peu de pollution et de cendres, l’approvisionnement en pellets étant désormais de l’histoire ancienne (on peut même commander par internet !). De plus, ces équipements thermiques bénéficient eux aussi d’un crédit d’impôt de 40% si le matériel répond à des normes de qualité et de performances. Mais il s'agit le plus souvent d'un chauffage d'appoint, et ne résout donc pas le problème de chauffage pour toute la maison et de la production d’eau chaude sanitaire.

Pour répondre à ce besoin de chauffage central, il existe bien entendu la « Rolls Royce » du chauffage qu’est selon nous la chaudière automatique à granulés bois : confort, économies d’énergies maitrisées et protection de l’environnement ! Mais l’investissement de départ est assez important et pas forcément à la portée de toutes les ménages.

Alors, une solution intéressante intermédiaire consiste à investir dans un « poêle à granulés hydraulique », ou « thermo poêle », qui se raccordent au circuit de hydraulique de chauffage, et donc aux radiateurs ou plancher chauffant, et peuvent aussi produire l’ECS. L’inconvénient majeur est de rester dans un mode de chargement manuel, avec donc une autonomie plus ou moins limitée, et un rendement moins important qu'une chaudière.

Ce système peut donc allier écologie et économie si vous choisissez un modèle professionnel et surtout certifié (danger sanitaire important et surtout insidieux - aucun symptômes au début - du aux fines de combustions qui se fixent de manière profonde dans les bronches). Mais attention, même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : par exemple des odeurs de combustion s’installent dans votre logement ainsi que des particules fines très nocives à la santé. Il faut donc respecter quelques règles : faire installer le poêle par un professionnel, allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu), bien ventiler la pièce où se trouve le poêle, faire nettoyé et inspecter le poêle chaque année par un professionnel, brûler le bois à une température aussi élevée que possible avec un bois bien sec.

Les fabricants italiens Edilkamin, Eurofiamma et Palazzetti, ou l’autrichien Rika , ou encore le français Deville proposent de tels poêles.

19 mars 2009

Le chauffage par foyer de masse : économique & écologique

Le chauffage par foyer de masse, aussi connu sous les noms « foyers russes », « foyers finlandais », « poêle de masse » ou encore « foyers de tuiles », est l’un des chauffages les plus écologiques et sains, utilisé dans de nombreux pays du nord. Ce mode de chauffage très ancien (des vestiges datant d’avant J.C. ont été découverts) utilise le principe d'accumulation de chaleur dans une masse. Ils chauffent ensuite par radiation et par convection passive, la maçonnerie du foyer émettant une chaleur douce et constante pendant une période pouvant aller jusqu'à huit heures. La chaleur irradie vers le plancher, les murs, les plafonds et les meubles de la maison. Ainsi à l'intérieur de la maison, on trouve une grande surface chauffée mais peu d'air chaud. Bien qu’assez onéreux à l’achat, s’il est employé comme chauffage principal, le foyer de masse utilisera beaucoup moins de bois que tout autre type de chauffage au bois. Un feu par jour (parfois deux s’il fait très froid) avec une vingtaine de kilo de bois sec, peut suffire pour chauffer de 140 à 180m2. On peut donc le rentabiliser assez rapidement.

Les foyers de masse, comme pour certain poêle à bois, comportent deux chambres à combustion : une pour le bois, et une pour les gaz. Cette double combustion, associée au stockage de la chaleur (très limité sur un poêle à bois traditionnel), permet d’atteindre un haut rendement énergétique.

En effet, lorsque l’on brule une bûche de bois, environ 1/3 de l’énergie est rejeté dans les gaz, qui contribue entre autre à une plus grande pollution et un encrassement du conduit d’évacuation des gaz. Il faudrait pouvoir atteindre des températures de plus de 800°C pour éviter cette perte. Donc en brulant les gaz dans une seconde chambre de combustion, non seulement on récupère 33% d’énergie, mais aussi on ne pollue pas, et on n’encrasse pas le conduit de la cheminée (plus besoin de ramonage). Enfin, on peut brûler n’importe quelle essence de bois sans risquer d’encrasser le conduit. Tout ce qui se dégage du foyer de masse équivaut à la décomposition naturelle du bois en forêt.

Pour installer un foyer de masse, il existe deux possibilités : les foyers artisanaux fabriqués de toutes pièces par un artisan (environ 16.000€), ou les foyers modulaires (environ 8.000€) constitués de modules numérotés en ciment réfractaire qui se montent en quelques heures par vous-même ou un maçon qu’il faut toutefois recouvrir de maçonnerie.

9 mars 2009

Chauffage par granulés bois : la filière en Rhône-Alpes

Le chauffage au bois par granulés a le vent en poupe en Rhône-Alpes. Cette région, qui compte une dizaine d'unités de granulations réparties sur son territoire, est en France la première utilisatrice de granulé de bois avec plus de 5.000 chaudières et poêles à granulés installés, et une production qui est passée en 5 ans de 2.000 à plus de 80.000 tonnes de pellets de bois par an. Ceci n'est pas un hasard, ce mode de chauffage est très économique et à un bilan carbone neutre. Deux tonnes de pellets, élaboré en séchant et compressant les sous-produits des scieries, équivalent environ à 1.000 litres de fioul soit 5.000 kWh.


Ainsi, quelques un des acteurs de la filière du chauffage à granulés bois ont officialisé, lors du salon des énergies renouvelables de Lyon de février dernier, la naissance de « l'Association PROPELLET » et de son cluster Rhône-Alpes, un groupement interprofessionnel qui assurera la promotion et le développement de ce mode de chauffage.
6 mars 2009

Le chauffage avec un poêle à bois

Le poêle à bois est un système de chauffage assez en vogue en ce moment, car il est particulièrement simple à installer (simplement raccorder à un conduit d’évacuation des fumées), un chauffage des pièces rapide, et son rendement qui peut atteindre les 90% concurrence fortement celui des cheminées à foyer ouvert qui ne dépassent pas les 20%.

Comme n'importe quel combustible, le bois qui brûle crée de la pollution (monoxyde de carbone, particules fines, dioxyde d'azote, ...), qui touche particulièrement les jeunes enfants, les personnes âgées ou qui ont des problèmes respiratoires Les anciens poêles à bois en rejetaient énormément (de 40 à 80 grammes de fumée par heure), tandis que les nouveaux appareils (qui doivent être conformes aux normes EPA), ne produisent que 2 à 5 g/h, voir encore moins, avec un rendement et une autonomie importants, comme les poêles à granulés ou les poêles de masse.

Mais même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : des odeurs de combustion s’installent dans votre logement, la fumée qui sort de la cheminée est très foncée,… Ainsi, il est nécessaire de respecter quelques règles :
  • il faut par exemple allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu),
  • la ventilation dans la pièce où se trouve le poêle doit être adéquate,
  • votre poêle doit être nettoyé et inspecter chaque année par un professionnel,
  • il faut brûler le bois à une température aussi élevée que possible,
  • le bois doit être bien sec.
Il existe différents type de poêles à bois :
  • Les poêles « turbo » : ils sont dotés d'une entrée d'oxygène secondaire à mi-hauteur de la chambre de combustion, ces poêles ont un rendement intéressant.
  • Les poêles à « post-combustion » : ils possèdent une chambre spécifique, à l'arrière du foyer de combustion primaire ; ils sont encore plus performants que les « turbos » et sont donc également plus chers.
  • Les poêles de masse : ils sont composés de matériaux réfractaires (briques, béton réfractaires, roches volcaniques…) ; ils peuvent ainsi restituer par rayonnement une chaleur douce et progressive une fois montés en température ; leur autonomie peut atteindre plus de 20 heures avec un très bon rendement ; mais, ils demandent un investissement assez important.
  • Les poêles à granulées : ces poêles, qui présentent d’excellents rendements (90%) pour des taux de pollution inférieurs à 1 g/h, sont dotés d'un réservoir de granulés (sciure séchée et compactée hautement énergétique) qui alimente automatiquement (vis sans fin) la chambre de combustion jusqu’à cinq jours suivant les modèles; leur électronique (thermostat, programmateur journalier, etc…) amène confort, économies d’énergie.

5 décembre 2008

Bonne nouvelle pour les consommateurs de granulés bois

Vendredi 28 novembre dernier a été inauguré l'entreprise EO2, spécialisé dans la production de granulés de bois, à Saint-Germain-près-Herment en Auvergne dans le bassin forestier du Massif Central.

Avec une production prévisionnelle de 80.000 tonnes par an deviendrait le plus grand site de production français de pellet : 8 personnes font, aujourd’hui, fonctionner l’usine mais lorsque la production tournera à plein régime, 25 emplois à temps plein non dé-localisables seront créés !

Le Groupe industriel souhaite à terme ouvrir 7 autres usines de ce type sur les grands massifs forestiers français afin de rester au plus près des fournisseurs. Une deuxième unité est notamment en cours de construction dans les Landes, près du plus grand massif forestier d'Europe.

Une bonne nouvelle donc pour les consommateurs de plus en plus nombreux adeptes du chauffage par granulés bois (plus d’infos sur les chaudières bois). On peut s’attendre à une meilleure distribution des pellets aux quatre coins de la France (moins de CO2 pour le transport, coût de livraison plus faible), voir peut-être une diminution du prix de vente si la production industrielle augmente…

Encore un bon exemple de la valorisation de la biomasse végétale, tant en terme de protection de l’environnement que d’emplois créés.

1 décembre 2008

Les Français se ruent sur le chauffage au bois

Un article publié par Les Echos souligne l'importance de cette source d'énergie.

Tout d'abord il rappelle que le chauffage au bois ne contribue pas à l'effet de serre, le CO2 dégagé est intégralement absorbé par les jeunes arbres replantés. En terme d'importance, le chauffage au bois est la première source d'énergie verte avec 9,4 Millions de tonnes équivalent pétrole.

Un succès qui s'explique par le crédit d'impôt qui est encore de 50% mais qui pourrait baisser. Il s'explique aussi par la performance des appareils de chauffage qui n'a cessé de progresser. Une cheminée traditionnelle affichait seulement 10% de rendement, alors que les inserts récents atteignent des rendements de 70%, et les poêles jusqu'à 90%. Autant de bois économisé.

Enfin pour l'approvisionnement en bois, pas d'inquiétude : la forêt Francaise est la première d'Europe. Elle couvre 28% du territoire et continue de progresser malgré la popularité de ce moyen de chauffage.

Source Les Echos