![nicolas sarkozy energies renouvelables ines juin 2009](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZnpBldl4dAzmd6GqeEv51hSb03s1nB1A7LUVBIvGeT5HifLkNAV_-O6JcaYSgtbcla8oMZbIwOjwyJlqw55fQ1j-VtOYjWb40pRQIFjGiYmOVVCzNXxMOf1tuObe1LmowOEzpnHBOTJ0/s200/nicolas-sarkozy-energies-renouvelables-ines-juin-2009.jpg)
Quelques jours après la percée des partis écologistes aux élections européennes, admettant que le tout nucléaire est « une erreur », le président de la République a réaffirmé avec force les engagements du Grenelle en faveur des énergies renouvelables. « Nous allons prendre dans les énergies renouvelables un virage aussi important que le général de Gaulle pour le nucléaire dans les années 1960 ». Le président de la République a tenu à faire connaître son ambition de faire de la France un « leader des énergies dé-carbonées de demain ».
Nicolas Sarkozy veut donner la priorité à l'énergie solaire, aux agrocarburants de deuxième génération et aux énergies marines. Il souhaite la mise en place d'une fiscalité réduite pour les produits propres, un état exemplaire pour ses bâtiments, et confirme le soutien en direction de la biomasse et du bois-énergie annoncé fin mai. Le président a également promis aux producteurs le maintien du niveau actuel des tarifs de rachat de l’électricité issue de sources renouvelables jusqu’en 2012 : « On vous garantit des prix, mais on veut des créations d’emplois » a toutefois prévenu le chef de l’État, comparant les 7.000 emplois de l’éolien français aux 90.000 emplois de la même industrie outre-Rhin.
Après ces annonces, les avis sont comme toujours partagés. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), organisation professionnelle qui regroupe des industriels des filières énergies renouvelables, pense que celles-ci permettront de développer encore plus vite les différentes filières.
Pour Agir pour l'environnement, la visite du Président à l'INES ressemble à du Greenwasching ! Durant plus de deux ans, le Chef de l'Etat aura eu pour seule ambition de vendre des réacteurs nucléaires à tout ce que compte la planète de dictateurs et chefs d'Etat autoritaires.
Du côté des Verts, on émet des doutes quant à la capacité de financement des belles paroles gouvernementales, dans un contexte de déficit budgétaire aggravé par la crise financière et économique, surtout si l'on maintient les financements faramineux destinés à la construction de nouvelles centrales EPR.
Enfin, le réseau « Sortir du nucléaire » dénonce la « duplicité » de cette posture.