Nous vous proposons une méthode simple pour déterminer ou contrôler le volume de son vase d'expansion chauffage. En effet, nos clients nous demandent souvent si le vase d'expansion prévu pour leur installation ou en place est suffisant.
Tout d'abord pour rappel, l'eau se dilate en se réchauffant, créant un accroissement de pression dans un circuit fermé de chauffage. Il faut donc placer sur le circuit de chauffage un dispositif, le vase d'expansion, capable d'absorber les variations (la dilatation) du volume de l'eau pour éviter une trop grande variation de la pression, voir une détérioration du circuit, tout en le maintenant étanche, contrairement à une soupape de sécurité qui elle déleste l'installation en laissant le fluide surcomprimé s'échapper.
Le vase d'expansion se place en théorie sur le retour du circuit de chauffage. Le volume du vase dépend de la température d'eau maximale d'utilisation (facteur de dilatation de l'eau), du volume d'eau dans l'installation, et des pressions d'utilisation du vase.
Sa pression de gonflage dépend de la hauteur d'eau de l'installation, ou surtout dans l'habitat individuel, de la pression minimale de fonctionnement de la chaudière. A noter que la pression de gonflage d'un vase se fait obligatoirement vase déconnecter de l'installation et purger !
Dimensionnement vase d'expansion chauffage
La formule de dimensionnement d'un vase d'expansion chauffage est la suivante :
Vexpansion = volume d'expansion de l'installation = Vtotal x C
Température maximale d'eau
Coefficient de dilatation C
100°C
0.4312
90°C
0.0359
80°C
0.0290
70°C
0.0230
60°C
0.0170
50°C
0.0121
40°C
0.0078
30°C
0.0043
20°C
0.0018
Vtotal = contenance en eau de l'installation : si on ne connait pas Vtotal, se référer au tableau suivant :
Émetteurs
Contenance en eau en litre par kW installé
Radiateur fonte
16
Radiateur mince
14
Plancher chauffant
12
Convecteur
10
Pg = pression de gonflage : elle dépend de la hauteur d'eau de l'installation allant du point le plus bas ou point le plus haut (à raison de 0,1 bar par mètre de hauteur d'eau), ou de la valeur minimale d'utilisation de l'installation (soit en général environ 0,8 à 1 bar).
Pf = pression finale du vase fixée à 90% de la pression maximal du circuit de chauffage, soit couramment 2,7 bars, les soupapes de sécurité étant tarées à 3 bars).
Pr = pression de remplissage prise par défaut à 0,2 bar au-dessus de la pression de gonflage.
Exemple : pour une maison avec une installation d'environ 18kW de puissance en radiateurs "panneau acier" (départ maxi 70°C), 2 étages de 2,50m.
Vexpansion = 14 x 18 x 0.023 = 5,8
Pg = 0,1 x (2,5 + 1) = 0,35 bar (on considère que la hauteur maxi des radiateurs du 2ème étage est située à 1m du sol)
Pf = 2,7 bars
Pr = 0,55 bar
Vvase = 5.8 x [ (1 + 2.7) x (1 + 0.55) ] / [ (1 + 0.35) x (2.7 - 0.55) ] = 11,46L
On choisira donc à minima un vase d'environ 12L. A noter que les chaudières gaz résidentielles sont généralement équipées à minima d'un vase d'environ 18L, bien souvent largement suffisant pour les besoins des logements.
Dimensionnement vase d'expansion sanitaire
Attention : il ne faut pas confondre le vase d'expansion chauffage avec le vase d'expansion sanitaire ! Pour un vase d'expansion sanitaire, le calcul est légèrement différent : Pm . Pres Vvase = Vexpansion . _______________ Pg (Pm - Pres) Avec
Pm = pression maximale du vase en fin de dilatation en bar : on prend en général la pression d'ouverture du groupe de sécurité (7 ou 10 bars en domestique).
Pres = pression du réseau de distribution : généralement autour de 4 bar à l'aide d'un réducteur de pression.
Pg = pression de pré-gonflage du vase en bar (généralement 3 bars).
Exemple : avec un ballon d'eau chaude (ex. chauffe-eau électrique) de 200L chauffé au maximum à 60°C. Groupe de sécurité taré à 7 bars. Pression après réducteur 4 bars.
Vexpansion = 200 x 0.017 = 3,4L Pg = 3 bars Pm = 7 bars Vvase = 3.4 x [ 7 x 4 / ( 3 x (7 - 4) ] = 10,6L
On pourra donc choisir un vase d'expansion sanitaire standard de 12L. On se rend compte aussi avec ce calcul de l'importance du réducteur de pression. Car si la pression d'eau délivrée au logement n'était plus de 4 bar mais simplement de 1 bar de plus (5 bar), le vase nécessaire pour éviter de gaspiller de l'eau lors de la chauffe du ballon serait alors de 20L avec un pré-gonflage à 3 bars !
Pas toujours évident de faire rimer confort thermique avec économies d'énergie et respect environnemental ! Certes le chauffage est normalement avant tout une question de confort. Mais avez l'augmentation régulière des prix des énergies (bien que le fioul soit actuellement moitié moins cher qu'il y a 2 ans !), il convient aussi d'essayer d'être raisonnable sur les températures de chauffage demandées. ELYOTHERM vous conseille pour choisir pièce par pièce la température la plus juste pour maintenir un confort thermique acceptable et économique.
Tout d'abord, il convient de rappeler que selon l'article de loi R131-20 du Code de la construction et de l'habitation, la température d'un logement doit être de 19°C en moyenne sur son ensemble lorsqu'il est occupé. Il s'agit bien d'une moyenne, car si une température de 17°C peut convenir dans une chambre parentale, elle sera plutôt de 19 ou 20°C dans la pièce à vivre (ex. salon), et voir de 22/23°C ou plus dans une salle de bain.
Ensuite, l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et les collectivités locales militent depuis plusieurs années pour instaurer une température de 19°C dans les logements. Hormis pour les personnes âgées, dans les pièces à vivre (cuisine, salon, salle à manger), c'est une température confortable qui permet de limiter la consommation d'énergie (1°C en plus, c'est environ 7% de consommation de chauffage en plus). Alors pour les frileux, mieux vaut peut-être mettre un petit pull plutôt que d'augmenter la température du chauffage !
Pour d'autres pièces, 19°C vont s'avérer un peu juste. La salle de bain doit être chauffée aux alentours de 22°C, au moins pendant le temps de son utilisation : prévoir par exemple un sèche-serviette programmable qui augmentera automatiquement la température aux moments opportuns.
Pour les chambres, hormis si elles sont utilisées avant le coucher par des enfants, il est préconiser pour dormir une température de 16 ou 17°C. Le Ministère de la santé conseille même de maintenir la température de la chambre des bébés à 19°C, et pas plus !
Lors de vos courtes absences, il convient d'abaisser la température de confort de 2 à 3°C maxi (suivant l'isolation et la ventilation du logement et du type d'émetteur de chaleur). Avec une régulation programmable, il est possible de régler la température du logement la maison selon le moment de la journée : par exemple 16°C la nuit, 19°C à au moment du lever, puis 17°C pendant la journée lorsque la maison est vide, et enfin 19°C à partir de 17h de retour à la maison. Pour des absences de plusieurs jours (vacances), la loi indique de devoir régler une température limite moyenne de chauffage à 16°C lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à 24h et inférieure à 48h, et 8°C (température de hors gel) lorsque la durée d'inoccupation est égale ou supérieure à 48h.
Une fois les températures déterminées, encore faut-il pouvoir les mesurer et les contrôler précisément. Le Code de la construction indique que « la température de chauffage d'une pièce d'un logement [...] est la température de l'air, mesurée au centre de la pièce, à 1,50 mètre au-dessus du sol ». C'est d'ailleurs souvent ces indications qui sont mentionnées dans les notices des thermostats d'ambiance. Comme il est difficile de faire trôner un thermostat ou un thermomètre en plein milieu d'une pièce, il convient d'accrocher l'appareil de mesure au mur à une hauteur de 1m50 en évitant de l'installer près d'une source de chaleur (radiateur, cheminée, appareil électroménager, …).
Enfin pour contrôler les températures, il faut opter pour une régulation localisée (qui peut être en complément de la régulation centrale du chauffage) sur les émetteurs de chaque pièce (ex. robinetterie thermostatique sur des radiateurs eau chaude, thermostat intégré sur un radiateur électrique, …).
Cette question nous est fréquemment posée par nos clients, souvent pour des raisons esthétiques ou des contraintes de place. Il faut ainsi savoir qu'il est tout à fait possible d'implanter une chaudière dans un placard ou un meuble de cuisine, simplement en prenant en compte :
le type de chaudière installée : combustion en circuit étanche ou sur un brûleur atmosphérique.
l'accessibilité à la chaudière pour les opérations d'entretien ou de maintenance.
Les chaudières atmosphériques de « type B » sont celles qui présentent le plus de contraintes pour leur installation dans un placard. Il convient ainsi de s'assurer que la chaudière dispose d'une quantité suffisante d'air neuf (air comburant) permettant une bonne combustion du gaz (naturel ou propane). A cette fin, il suffit que le meuble dispose d'une amenée d'air, soit par l'intermédiaire d'une grille de transfert ou bien en détalonnant légèrement la porte du placard.
En outre, la chaudière de « type B » doit être installé dans un local d'au moins 8m3, à la présence d'un ouvrant d'au moins 0,40m² et à l'existence d'une ventilation conforme aux dispositions de l'article 15 de l'arrêté du 2 août 1977. (voir article «la ventilation des locaux avec des appareils gaz»). Pour une chaudière de « type B » muni d'un dispositif de sécurité SPOTT (interruption automatique de la combustion en cas d'évacuation insuffisante), ou installé dans un local ou des dépendances affectés exclusivement à l'installation d'appareils au gaz raccordés, les contraintes d'ouvrant et de volume minimal ne sont pas exigées.
Enfin, il convient de vérifier que le coupe tirage de la chaudière de « type B1 » est bien dégagé, sans obstacle pour le passage de l'air entrant dans celui-ci, en réalisant d'éventuelles découpes et ouvertures adaptées dans le meuble. Attention, si le coupe tirage de la chaudière assure également l'évacuation de l'air viciée d'une cuisine comportant un appareil à gaz non raccordé (ex. plaque de cuisson gaz), et si celui-ci est sur la chaudière latéral ou frontal, la chaudière ne pas être incorporée : seule une chaudière disposant d'un coupe tirage sur son dessus reste compatible à l'intégration dans un placard.
La chaudière à circuit étanche « type C », que l'on reconnait assez facilement par son conduit de raccordement concentrique (exemple ventouse horizontale), sont les plus simples à intégrer dans un placard. Contrairement au « type B », elles ne sont soumises à aucune obligation liée au volume ou à l'aération du local.
Concernant l'accessibilité pour maintenir ou entretenir la chaudière, quel que soit son type, son installation à l'intérieur d'un placard ou d'un meuble de cuisine exige une prise en compte des contraintes et préconisations de pose du fabricant (notice d'installation) indiquant des écarts minimaux à respecter entre la chaudière et les parois du meuble, permettant aussi que cette incorporation n’entraîne pas de zone de surchauffe autour de l'appareil. Aujourd'hui, la plupart des chaudières réclament uniquement une simple dépose de l'habillage frontal (voir parfois latéral) ce qui permet de les intégrer sans aucun soucis dans un placard ou un meuble de cuisine intégré.
Ci-dessous, nous vous présentons trois exemples d'intégration réussie dans une cuisine chez deux de nos clients. Pour le premier, une chaudière condensation Viessmann Vitodens 222-W a été astucieusement installée (manque le cache robinetterie sur la photo). Lors de l'entretien annuel, il suffit simplement de retirer le four micro-onde et l'étagère amovible devant la chaudière.
Pour le second client, une chaudière Frisquet Hydromotrix Condensation est totalement dissimulée dans un placard permettant de ne pas dénaturer la cuisine intégrée.
Enfin, à nouveau une chaudière Viessmann Vitodens 222-W dissimulée dans un placard bois massif sur-mesure existant.
NEST vient de commercialiser la troisième génération de son thermostat connecté. Sans véritable révolution ou changement de design (seulement un peu plus large et plus fin), doté de toutes les anciennes fonctionnalités des précédentes versions, il apporte cependant une fonctionnalité intéressante pour certaines chaudières : il est dorénavant compatible avec le protocole « OpenTherm » (voir le détail en fin d'article). Si votre chaudière est donc compatible avec ce protocole, le nouveau thermostat permet un contrôle de la modulation de puissance de celle-ci et du ballon d'eau chaude sanitaire à condition que ce dernier soit intégré à la chaudière. Ce nouveau thermostat permet ainsi d'optimiser le réchauffage du ballon d'eau chaude, avec des fonctionnalités de paramétrage de l'heure de chauffe, pour que le ballon soit rempli juste au bon moment, ou forcer la chauffe pendant une certaine durée en cas d'imprévus.
De prime abord on pourrait confondre aisément ce nouveau thermostat avec son prédécesseur puisqu'il garde ce boîtier au design circulaire, en plus fin, et la même interface. Ce modèle affiche cependant un écran plus grand de 40% (5,3cm de diamètre contre 4,4cm), avec une définition plus confortable de 480×480 pixels (contre 320×320 sur la seconde génération). Il est donc beaucoup plus lisible de loin : « C'est comme si vous mettiez un écran Retina à votre thermostat » résume Lionel Paillet, responsable de NEST Europe. La fenêtre des capteurs, située en bas du thermostat, est également plus discrète.
Toujours pour aider à surveiller son NEST à distance, un réglage « Affichage de loin » (Farsight) a été ajouté. Le capteur de proximité a ainsi été optimisé pour capter une surface plus large, jusqu'à 10 mètres. Résultat : l'affichage de l'écran s'adapte en fonction de la proximité d'une personne (auparavant il fallait se planter bien devant le thermostat ou agiter la main sous son nez pour le réveiller !), et peut même afficher une horloge numérique ou analogique, la température cible à atteindre ou celle en vigueur.
Bien entendu, l'intérêt premier de ce thermostat connecté reste de savoir s'adapter aux habitudes de l'utilisateur de façon à économiser le plus possible d'énergie pour son chauffage. Pour le cas du ballon d'eau chaude, par exemple, si le thermostat identifie que le logement est vide deux jours de suite, il va de lui-même couper la chauffe de l'eau : « La consommation d'eau chaude compte pour 15% environ de la facture énergétique. Mais personne ne pense à éteindre son ballon d'eau chaude lorsqu'il part plusieurs jours de chez lui ». Il dispose également d'une nouvelle fonctionnalité lui permettant de détecter des pics de chaleurs anormaux au sein de l'habitat, de façon à prévenir son propriétaire qu'il y a peut-être un problème avec la chaudière ou l'un de ses appareils électroménagers comme un four en surchauffe dans la cuisine. Une fonctionnalité qui arrivera d'ailleurs sur les précédentes générations de thermostats NEST via une mise à jour un peu plus tard dans l'année.
Malheureusement, le NEST Learning Thermostat ne prend toujours pas en charge les chauffages électriques. En revanche, comme précédemment, il peut être fixé au mur avec le support fourni ou accroché à un socle que l'on posera sur un meuble, accessoire vendu 35€. La compatibilité est également assurée avec la nouvelle caméra NEST Cam ou le détecteur de monoxyde NEST Protect. La caméra peut ainsi s'allumer et filmer les lieux en cas d'alerte, et le détecteur ordonner au thermostat de couper le chauffage. NEST s'appuie exclusivement sur son propre système de communication qui fonctionne aussi avec des produits partenaires comme les ampoules Hue de Philips.
Si NEST Europe présente ce nouveau modèle avec beaucoup d'enthousiasme, la société tient aussi à rassurer ceux venant juste de s'équiper d'un modèle de 2e génération : l'objectif n'est pas de leur faire racheter un thermostat : « On ne change pas son thermostat connecté tous les 2 ou 3 ans. En plus, nous continuons à mettre à jour l'application. Cette 3e génération, parce qu'elle inclut des fonctionnalités inédites, a nécessité un nouveau développement du hardware. C'est ce qui justifie sa sortie ». Ce thermostat s'adresse surtout aux personnes dont le logement dispose des conditions idéales pour l'accueillir, c'est-à-dire une chaudière modulante compatible OpenTherm (encore rare), et un système d'eau chaude sanitaire relié.
L'appareil est d'ores et déjà commercialisé au prix de 249 euros, mais également chez les partenaires installateur agréés NEST dont ELYOTHERM fait partie !
Focus sur la technologie « OpenTherm »
OpenTherm est un langage que les thermostats et les systèmes de chauffage compatibles peuvent utiliser pour communiquer entre eux. Le thermostat NEST 3e génération peut employer ce langage pour envoyer des informations à un système de chauffage compatible, et ainsi favoriser les économies d'énergie tout en vous offrant un confort optimal.
Grâce à OpenTherm, le thermostat NEST peut contrôler la température de votre eau chaude sanitaire et de l'eau qui sert à chauffer votre habitation. Cette précision est importante, car de nombreuses chaudières anciennes ne disposent que d'un contrôle « Tout ou Rien » (ToR) ou « Marche/Arrêt ». Elles sont donc soit allumées (chauffant à puissance maximale - avec donc le plus mauvais rendement), soit éteintes (ne chauffant pas du tout - et se refroidissant !). Ces dernières ne sont pas en mesure de définir la température précise de votre eau de chauffage en fonction des besoins. En revanche, les chaudières récentes emploient une technique appelée « modulation » qui leur permet de fonctionner à des niveaux intermédiaires en ajustant la quantité d'énergie utilisée pour chauffer votre habitation juste avec les besoins nécessaires, fonction des déperditions à un instant T.
Le thermostat NEST va alors exploiter ses capacités d'apprentissage et ses algorithmes avancés pour indiquer à votre chaudière quand elle doit fonctionner et surtout à quelle puissance, et même améliorer les performances de modulation en prenant en compte différents facteurs tels que les conditions météorologiques, la température ambiante et la température que vous avez définie, et surtout d'indiquer à la chaudière la modulation la plus efficace à un instant T. Par exemple, si les conditions météorologiques changent brusquement et qu'il se met à neiger, le thermostat NEST commandera à la chaudière de fonctionner à plus haut régime pour maintenir une température agréable dans votre habitation.
Pour savoir si votre système de chauffage est compatible avec OpenTherm, la méthode la plus simple consiste à regarder si votre chaudière porte le logo présenté ci-contre ou de vérifier ses spécifications techniques dans le manuel utilisateur. Il est important de savoir que le nombre de chaudières compatibles OpenTherm est assez restreint, les chaudières hautes performances (comme les chaudières à condensation HPE) proposant déjà souvent et nativement une régulation performante. Si vous ne parvenez pas à déterminer si votre système est compatible avec OpenTherm, contactez un installateur NEST Pro.
Liste des chaudières compatibles OpenTherm
VIESSMANN
DE DIETRICH
OERTLI
CHAPPEE
RIELLO
FERROLI
VITODENS 100-W
NANEO
GMX 2000 CONDENS
SEMPRA NOVA HTE
RESIDENCE CONDENS
DOMIPROJECT D
VITODENS 111-W
VIVADENS
GMR 1000 CONDENS-2
SEMPRA NOVA I
DOMITECH D
TWINEO
OENOVIAGAZ
SEMPRA NOVA NU
DIVATECH D
NEOVO CONDENS
OECOIL CONDENS
DIVATOP FAMILY
NEOVO ECONOX
OECOIL FSB
ECONCEPT FAMILY
BLUEHELIX FAMILY
DOMICONDENS D
ENERGY TOP FAMILY
QUADRIFOGLIO
ATLAS D CONDENS FAMILY
ATLAS D FAMILY
PEGASUS D FAMILY
EGEA D 30 F K 100
Liste des chaudières non compatibles OpenTherm
FABRICANT
GAMME
TYPE
MODELE
COMPATIBILITE
Chaffoteaux
Talia
PAC
Talia Green Hybrid 30
Brotje
Sensotherm
PAC
Sensotherm BSW
Brotje
Sensotherm
PAC
Sensotherm BLW
Chappée
Bora
HPE
Bora
Chappée
Hina HTE
HPE
Hina HTE
Chappée
Pellets BPE
Bois
Pellets BPE
De Dietrich
Innovens
HPE
Innovens MCA
suivant régulation installée
De Dietrich
GT
HPE
GTU C 120
suivant régulation installée
De Dietrich
GT
HPE
GT 120
suivant régulation installée
De Dietrich
GT
HPE
GT/GTM 1100V
suivant régulation installée
Bosch
Condens
HPE
Condens 7500 W
Bosch
Condens
HPE
Condens 7500 WT
Bosch
Condens
HPE
Condens 7500 WT Maxx
Bosch
Condens
HPE
Condens 3500 F
Bosch
Condens
HPE
Condens 6500 FM Solar
Bosch
Condens
HPE
Condens 7500 FM
Bosch
Olio Condens
HPE
Olio Condens 3000 F
ELM Leblanc
Mégalis
PAC
Mégalis
ELM Leblanc
Egalis
PAC
Egalis
Geminox
Ecolane
PAC
Ecolane SE
Geminox
Ecolane
PAC
Ecolane CE
Geminox
FCX
HPE
FCX 22 C
Geminox
FCX
HPE
FCX 30 C
Geminox
THRi
HPE
THRi 10-100
Geminox
Séradens
HPE
Séradens 2-17 C
Geminox
Séradens
HPE
Séradens 5-25
Frisquet
Bicerame
Standard
Bicerame 23kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Prestige
Standard
Prestige 23 - 32kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydroconfort
Standard
Hydroconfort 23kW 80-450
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydroconfort
Standard
Hydroconfort 23kW 120-700
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydromotrix
Standard
Hydromotrix 23 - 32 - 45kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
TGP
Standard
TGP 23 - 32kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydromotrix
Standard
Tradition 23kW ventouse
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydromotrix
Standard
Tradition 23 - 32 - 45kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydromotrix
BT
Hydromotrix 25 - 32 - 45kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydroconfort
BT
Hydroconfort 25kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Prestige
BT
Prestige 25 - 32 - 45kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydromotrix
BT
Evolution 25 - 32 - 45kW
Frisquet
Hydroconfort
BT
Evolution 25kW
Frisquet
Prestige
BT
Evolution 25 - 32 - 45kW
Frisquet
Hydromotrix
HPE
Condensation Hydromotrix 20kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydromotrix
HPE
Condensation Hydromotrix 25 - 32 - 45kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydroconfort
HPE
Condensation Hydroconfort 20.80 - 20.120
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Prestige
HPE
Condensation Prestige 25 - 32 - 45kW
avec cordon F3AA40446
Frisquet
Hydromotrix
HPE
Condensation Hydromotrix 20kW
Frisquet
Hydromotrix
HPE
Condensation Hydromotrix 25 - 32 - 45kW
Frisquet
Hydroconfort
HPE
Condensation Hydroconfort 20kW
Frisquet
Prestige
HPE
Condensation Prestige 20kW
Frisquet
Prestige
HPE
Condensation Prestige 25 - 32 - 45kW
Atlantic
Hysae
PAC
Hysae Hybrid 6000
Atlantic
Hynea
PAC
Hynea Hybrid Duo Gaz
Saunier Duval
Genia
PAC
Genia Air
Vaillant
geoTHERM
PAC
geoTHERM VWS
Vaillant
geoTHERM
PAC
geoTHERM VWW
Vaillant
zeoTHERM
PAC
zeoTHERM VAS
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 200-W B2
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 200-W
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 222
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 222-F
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 222-W
avec extension H4
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 242-F
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 300-W
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 300
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 333-F
Viessmann
Vitodens
HPE
Vitodens 343-F
Viessmann
Vitola
Standard
Vitola Biferral
Viessmann
Vitogas
BT
Vitogas 100 GS1
Viessmann
Vitopend
BT
Vitopend 222
Viessmann
Vitorond
BT
Vitorond 200
Comment le thermostat Nest agit en fonction de la régulation existante
Suivant la régulation existante sur la chaudière :
Régulation avec sonde extérieure :
le thermostat Nest fonctionne en concomitance avec une sonde de température extérieure lorsqu'elle est présente.
dans une telle situation, la régulation interne de la chaudière réagit en fonction de la sonde extérieure et des appels de chauffe envoyés par le thermostat Nest.
Modulation avec la technologie OpenTherm :
modulation de la température de l'eau de chauffage en fonction de l'effort requis pour satisfaire la température de consigne (via un modèle PID)
température maximale de la chaudière
température de l'eau chaude sanitaire
selon les simulations de Nest, cette combinaison fait réaliser des économies sur la facture de chauffage entre 10,1% et 16,5%.
Pilotage « ON/OFF » avec une chaudière à condensation :
la condensation continue d'exister grâce à l'utilisation du capteur interne à la chaudière qui mesure la température de retour du circuit de chauffe. Si il existe une sonde météo extérieure, la chaudière prendra également en compte et optimisera encore son fonctionnement en conséquence.
le thermostat Nest respecte ainsi les bandes de maintenance en limitant les cycles de démarrage et d'arrêt.
les seuls cas d'incompatibilité seront lorsque la chaudière à condensation ne dispose que d'un protocole propriétaire.
Vraie radiance :
Avec un système de chauffage sur boucle d'eau chaude (radiateurs, planchers chauffants, ...), les émetteurs à rayonnement peuvent mettre du temps à chauffer, et il est parfois difficile de définir une programmation. Comme le montre le graphique ci-dessous, vous pouvez très bien programmer une température de 20°C à l'heure du réveil, mais vous risquez d'avoir froid en sortant de votre lit, et vous serez sans doute déjà sur le chemin du travail lorsque la température de votre maison aura effectivement atteint 20°C ! De plus, une fois que la chaudière n'est plus en marche, les émetteurs restent chauds et peuvent continuer à élever la température des pièces et surchauffer la maison : la température de consigne est dépassée, vous gaspillez de l'énergie et vous avez trop chaud !
Chaudières conventionnelles avec commande « Marche/Arrêt », sans fonctionnalité « vraie radiance »
La fonctionnalité « vraie radiance » du Google Nest résout ce problème. Elle permet en effet d'améliorer le confort en renforçant la prévisibilité des températures et en facilitant la programmation. Le thermostat va enclencher automatiquement le chauffage suffisamment tôt pour que la température souhaitée soit atteinte à l'heure définie, puis l'éteint en avance pour éviter la surchauffe. Par exemple, le thermostat Nest est capable de déterminer que pour chauffer une pièce à 20°C, compte tenu des conditions climatiques, il doit stopper la chaudière lorsque la température atteint 19,5°C car la chaleur dégagée par les radiateurs fera le reste. Il maintient ensuite cette température en rallumant le système de chauffage avant que la température ne descende trop.
Chaudière avec commande « marche/arrêt » et fonctionnalité « vraie radiance » activée
Chaudière compatible OpenTherm avec fonctionnalité « vraie radiance » activée
Conclusion :
Par conséquent, qu'il soit connecté à une chaudière à condensation via OpenTherm ou en « On/Off », le thermostat Nest propose au client final une gestion efficace de son confort à la maison. Et cette combinaison fait généralement réaliser des économies de chauffage de l'ordre de 10% à 16%.