14 juillet 2013

Le CESI « Optimisé » : une solution gaz / solaire performante !

L'application de la RT 2012 depuis le 1er Janvier 2013 a rendu notamment obligatoire l'usage d'une énergie renouvelable (EnR) pour les maisons individuelles neuves. Mais force est de constater que le chauffe-eau solaire individuel ou CESI tel que nous le connaissons, même s'il est aidé au niveau du crédit d’impôt possède quelques inconvénients au niveau de son installation et de son coût, et peine en France à pénétrer en masse le marché de l'habitat individuel, souvent « remplacé » par un chauffe-eau thermodynamique plus accessible en prix.

C'est pourquoi, dès 2010, GrDF, en partenariat avec de nombreux industriels, a envisagé un CESI plus simple et plus abordable en prix : le « CESI Optimisé ». Commercialisé depuis 2012, le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) Optimisé est une des solutions développées par la majorité des fabricants de chaudières en collaboration avec GrDF et le Centre de Recherche et d'Innovation sur le Gaz et les Energies Nouvelles (CRIGEN).

En termes de coût, en raisonnant uniquement pour l’eau chaude sanitaire, un chauffe-eau solaire standard pour une maison individuelle sera installé pour environ 5000 à 6000€ TTC, entre 3500 et 4000 € TTC pour un CESI optimisé qui quant à lui pourra être aussi utilisé pour le chauffage du bâtiment.

Le CESI Optimisé, c'est quoi ?

Le CESI Optimisé est la combinaison d’un Chauffe-Eau Solaire Individuel à appoint séparé au gaz naturel qui comprend un seul capteur solaire thermique de 2m² et un ballon de stockage solaire de 110 à 200 litres maximum couplé à une chaudière à condensation instantanée ou micro accumulée.

Après s'être réchauffé par son passage dans le capteur solaire, le fluide caloporteur transmet son énergie à l'eau contenue dans le ballon solaire monovalent via un échangeur noyé et la préchauffe. La chaudière à condensation, montée en série avec le ballon de stockage solaire, apporte si besoin, le complément d'énergie nécessaire pour porter l'ECS à sa température de consigne. La chaudière module sa puissance en fonction du débit et de la température d'eau qui la traverse.

Pourquoi parle-t-on de « CESI optimisé » ?

Le volume du ballon a été réduit à seulement 150 litres : les pertes thermiques de stockage sont 5x moins importante que pour un chauffe-eau solaire individuel « classique ».

En outre, la production d’eau chaude a été revue : au lieu de maintenir en température en permanence un important volume de stockage, le ballon solaire préchauffe l'eau puis la chaudière micro accumulée vient si besoin compléter le chauffage de l'eau chaude sanitaire pour garantir un haut niveau de confort (débit).

Le CESI optimisé est équipé d'un ballon monovalent, c'est-à-dire un ballon qui ne contient qu'un seul échangeur thermique ce qui permet lorsqu'il n'y a pas de demande aux différents points de puisage, que la chaudière ne fonctionne pas et de réaliser des économies d'énergie. De plus, les pertes thermiques liées au ballon sont gratuites puisque seule l'énergie solaire est stockée dans ce ballon.

Ce nouveau dimensionnement permet d’obtenir un Cep (RT 2012) quasiment identique à celui d’un CESI classique.

Des atouts à tous les niveaux

Le CESI Optimisé présente de nombreux avantages techniques et économiques :
  • grâce à son coût maîtrisé, c'est une des solutions les moins chères en RT2012 avec un prix réduit (-30% par rapport aux CESI classiques)
  • une solution performante qui, quelle que soit votre région, répond aux exigences réglementaires à un bâti Bbio très proche de Bbio max
  • une installation facilitée (1 jour environ) par rapport aux produits solaires plus classique permettant de gagner en temps et donc en coût d’investissement
  • un gain de 40 à 70% sur leur facture d'ECS et un niveau de confort constant et garanti tout au long de l'année
  • un encombrement réduit, la chaudière pouvant être installée au-dessus du ballon.


CESI optimisé - Animation principe de fonctionnement

PERMO E1 - Centrale de protection de la maison 6 en 1 !

Le leader européen de la protection des réseaux d’eau et du traitement de l’eau, le groupe BWT vient de sortir un nouveau produit unique sur le marché via sa marque professionnelle PERMO. Le filtre pour eaux potables « PERMO E1 », véritable centrale de protection de la maison, est ainsi équipé d’un régulateur de pression intégré (avec manomètre intégré), d’un clapet anti-retour obligatoire sur toute arrivée d’eau, de piquage, d’un filtre, d’une prise échantillon, et d’une vanne de coupure permettant l’installation d’un appareil 6 en 1 ultra compact et simple d’utilisation.

Son filtre hygiénique de 90μm assure ainsi la pureté de l’eau et permet l’élimination des particules solides. Cette protection est plus que nécessaire aujourd’hui pour tous vos appareils ménagers (robinetterie thermostatique, adoucisseur, sprinklers d’arrosage, goutte à goutte, chaudière ...) et est ainsi fortement recommandé ou voir exigé par les constructeurs afin de pouvoir bénéficier de leur garantie constructeur.

L’ingéniosité du produit vient de son levier verrouillable, qui permet au PERMO E1 un échange de la cartouche dans les meilleures conditions : la cartouche est livrée conditionnée sous scellée dans un bol plastique pour garantir son intégrité parfaite sur le plan de l’hygiène et permettant un échange sans contact avec l’utilisateur, et ce en un temps record (30 secondes maximum ! voir la vidéo à la fin de l'article). Le constructeur recommande un remplacement du tamis du filtre environ tous les 6 mois (sachant qu'un nettoyage manuel est toujours possible !). A cette fin, le filtre PERMO E1 est équipé d’un voyant lumineux permettant de vous signaler le remplacement de la cartouche filtrante sans risque d'oubli.


PERMO E1, commercialisé au prix public de 295€HT (soit à un prix inférieur pour acquérir et faire installer l'ensemble des fonctionnalités séparément), est donc une solution idéale pour équiper l’arrivée d’eau potable des logements individuels, maisons ou appartements en combinant de très nombreux avantages dans un encombrement réduit :

• Facilité et rapidité d'installation
• Vanne de coupure d’eau intégrée
• Réducteur de pression visuel et clapet anti-retour intégrés
• Filtration fine (90μm) à grand débit (3,6m3/h)
• Simplicité et rapidité d’entretien (30 sec. maximum)
• Maintenance très hygiénique de la cartouche
• Voyant lumineux pour indiquer la nécessité du remplacement de la cartouche


L'entretien annuel d’une chaudière à granulés bois Okofen

Avec la période de chauffe qui vient tout juste de se terminer, il est temps de penser à faire réaliser l’entretien annuel obligatoire de sa chaudière (décret de loi du 9 juin 2009 - entretien annuel des chaudières de 4 à 400kW à combustibles liquides, gazeux et solides), et tout particulièrement de sa chaudière à granulés bois.

Car une chaudière à granulés bois, de par la combustion intrinsèque du bois, n’est en rien comparable à celle d’une « simple » chaudière gaz plutôt « propre » lors de la combustion. Elle demande donc un entretien tout particulier, un encrassement pouvant en effet entraîner des pannes ou fortement diminuer son rendement, rendement qui influera directement sur votre consommation de pellets.

Pour vous démontrer toute l’importance d’un nettoyage d’une chaudière à granulés, nous vous présentons ci-dessous deux photos de l’intérieur d’une chaudière Okofen ayant fonctionné pendant six mois de chauffe, avant et après un entretien réalisé par nos soins. Vous pouvez facilement constater toute l’importance d’un nettoyage en profondeur d’une chaudière bois, permettant notamment de libérer les nombreuses amenées d’air (sur l’assiette de combustion, sur le pourtour du foyer) permettant de piloter précisément la combustion, donc au final le rendement global de la chaudière.


Pour en arriver à un tel résultat de propreté, un entretien sérieux, à la fois de la chaudière à granulés bois Okofen ainsi que des tuyaux d’évacuation des fumées (ramonage), réclame environ 3 à 4h et surtout une connaissance approfondi du matériel pour le démontage/remontage des différentes parties.

Nous attirons donc votre attention sur le fait que vous pourriez rencontrer des démarcheurs ce faisant passer pour des ramoneurs (certains de nos clients ont en fait les frais !) qui vous proposeront l’entretien de votre chaudière pour des prix défiants toute concurrence. Bien souvent, ils ne disposent d’aucune qualification pour réaliser des opérations de ramonage, et sont encore moins agréés par le constructeur de votre chaudière. Ils ne sont donc pas habilités ou surtout habitués à démonter votre chaudière pour la nettoyer correctement, avec le risque de la mettre en panne, de vous faire perdre la garantie constructeur, ou voire de mettre en danger votre sécurité. Ainsi pour moins de 100 euros, ils n’effectuent en général qu’un simple ramonage succinct du conduit de cheminée (et encore !), opération insuffisante pour garantir votre sécurité et votre conformité avec la loi et votre assurance habitation !

Afin de garantir un fonctionnement optimal de votre installation à granulés bois, ne choisissiez que des prestations proposées et effectuées par du personnel formé et agréé par le marque de votre chaudière (par exemple votre installateur de chaudière bois), sachant qu’une prestation de qualité avec nettoyage intégral du corps de chauffe et ramonage des conduits oscille en moyenne entre 250 à 300 euros TTC (avec une TVA réduite à 7%).

9 juin 2013

Chauffe-eau solaire individuel : optimiser son dimensionnement

Un excellent choix de matériels et une pose parfaite pour un chauffe-eau solaire individuel (CESI) ne sont pas les premiers critères à prendre en compte pour une obtenir un rendement optimum de son installation. Il faut en effet tout d’abord penser à adapter les équipements au profil de consommation de l’usager. Seul un volume de ballon adapté aux besoins des consommateurs finaux permettra d’optimiser l’utilisation de l’énergie solaire en réduisant l’usage de l’appoint.


Il est ainsi primordial de connaitre les habitudes d’utilisation, en cherchant aussi des pistes d’économies d’eau (installation de mousseurs performants, douchette à effet venturi avec adjonction d’air à l’eau, robinetterie économe en eau, …) pour réduire et évaluer au mieux la consommation d’eau chaude sanitaire réelle et obtenir un profil de puisage précis du foyer. C’est d’ailleurs ce qui est généralement fait dans le collectif et le tertiaire, beaucoup moins dans l’individuel.


Car si un système de production d’eau chaude sanitaire (ECS) traditionnel (chaudière gaz, chauffe-eau électrique, …) vise une complète satisfaction de la demande des habitants d’un logement, le plus souvent avec de la marge, l’objectif du solaire thermique est plutôt d’obtenir le meilleur compromis entre :

  • le taux de couverture des besoins par le solaire (indicateur des économies d’exploitation),
  • la productivité par mètre carré de capteurs (indicateur de rentabilité de l’installation) qui diminue quand le taux de couverture augmente.

Ainsi, le fait d’installer des capteurs sur toute la surface de toit disponible mènerait à un surdimensionnement de l’installation et à une chute de la rentabilité.


Dans l’habitat individuel, le dimensionnement d’un chauffe-eau solaire repose en général sur une base de 50L d’eau chaude par personne et par jour, ce qui est bien souvent une moyenne surévaluée, le coût des énergies et de l’eau amenant à modérer de plus en plus nos exigences de confort (en restant peut-être moins longtemps sous la douche !). Cette moyenne de 50L/personne/jour entraine donc bien souvent un installateur à sur-dimensionner le volume du ballon solaire, amenant à utiliser plus souvent l’appoint (pour réchauffer de l’eau qui ne sera au final pas utilisée) et donc à dépenser plus d’énergie. Surtout que le marché est souvent composé de kits CESI avec des ballons de 300 ou 400L !

Afin d’obtenir le maximum de rentabilité de son installation, il est donc nécessaire de suivre les quelques conseils suivants :
  • adapter le volume du ballon d’eau chaude à la consommation réelle,
  • calorifuger les canalisations d’eau chaude pour limiter les déperditions de chaleur au cours du puisage et entre les soutirages importants,
  • positionner le ballon au plus près de la cuisine (à cause des puisages courts et fréquents qui y ont lieu, entrainant des refroidissements entre soutirages),
  • choisir impérativement un ballon de qualité permettant une stratification performante en privilégiant si possible les modèles à petit diamètre,
  • installer le ballon de préférence dans un local tempéré (chauffé), ou bien en renforcer son isolation par la pose d’une jaquette souple isolante supplémentaire (pour des ballons n’en disposant pas ou de faibles performances d’isolation),
  • positionner le limiteur de température (dispositif obligatoire) au plus près du stockage pour limiter la température des tuyauteries et réduire leurs déperditions,
  • détartrer régulièrement le ballon pour en maintenir son rendement en fonction de la dureté de l’eau,
  • poser un vase d’expansion sanitaire pour limiter l’écoulement d’eau lors du réchauffage et des montées en température importante du ballon de stockage,
  • s’assurer que la pression de distribution est de l’ordre de 4 bar dans le réseau sanitaire du logement, et faire installer un réducteur de pression si tel n’est pas le cas,
  • faire poser un compteur d’eau sur le réseau d’eau chaude sanitaire afin de suivre précisément sa consommation, détecter d’éventuelles fuites, et maîtriser sa consommation.
 
Pour rappel, en France métropolitaine, les capteurs solaires doivent être préférentiellement orientés au sud (pour capter le maximum de rayonnement solaire) et inclinés à 30 à 40° par rapport à l’horizontale. Une inclinaison et une orientation sont toutefois possibles avec un l’impact de performances suivant :


Facteurs de correction pour une inclinaison et une orientation donnée
Orientation \ Inclinaison 30° 60° 90°
EST 0,93 0,90 0,78 0,55
SUD-EST 0,93 0,96 0,88 0,66
SUD 0,93 1,00 0,91 0,68
SUD-OUEST 0,93 0,96 0,88 0,66
OUEST 0,93 0,90 0,78 0,55
Nota: ces chiffres n'incluent pas les possibles masques qui pourraient réduire la production annuelle


En conclusion, attention au vieil adage « qui peut le plus peut le moins » : en matière de solaire thermique, tout comme pour le dimensionnement de la puissance d’une chaudière, il ne faut surtout pas le mettre en pratique ! La rentabilité d’un chauffe-eau solaire repose essentiellement sur un bon dimensionnement et ce d’après une évaluation précise des besoins en eau chaude des utilisateurs finaux.
8 mai 2013

Crédit d’impôt : comment remplir la déclaration de revenus 2013

Lorsque vous allez déclarer vos revenus 2012 en 2013, vous allez également mentionner les dépenses réalisées pour l’amélioration énergétique de votre logement en 2012 pour pouvoir bénéficier du Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD). Il s’agit de la partie appelée « Dépenses en faveur de la qualité environnementale de l’habitation principale ». Pour un bouquet de travaux, il faut utiliser le modèle de formulaire « complet » 2042-C (et non le modèle « simplifié » 2042).

Tout d’abord, il faut renseigner si les travaux ont été financés grâce à un « éco-prêt à taux zéro » en cochant la case correspondante. Ensuite, selon qu’il s’agisse d’un bouquet travaux ou non, il faut remplir différentes cases :

  • Dans le cas d’une seule dépense (par exemple l’installation d’une chaudière à condensation), il faut indiquer le montant TTC de cette dépense (attention seulement le matériel éligible) dans les cases 7TT à 7TY en fonction du taux simple applicable (10%, 11%, 15%, 17%, 26%, 32%).
  • Dans le cas d’un bouquet de travaux (par exemple installation d’une pompe à chaleur air/eau couplée à une production d’eau chaude solaire), attention, il faut utiliser le formulaire 2042-C (déclaration complémentaire de revenus). Il faut d’abord cocher les cases correspondantes 7WH à 7VG et indiquer le montant TTC des dépenses éligibles aux rubriques 7SD à 7SW.

Pour une déclaration par internet, pour déclarer des travaux éligibles au crédit d'impôt, il ne faut pas utiliser la déclaration simplifiée (« déclarez en quelques cliques ! »), mais il faut sélectionner que vous souhaitez ajouter des revenus/dépenses à votre déclarations (bouton à cliquer) : ceci fera apparaitre par la suite lors de la déclaration un écran où vous pourrez sélectionner dans la rubrique "Charges" la case "Dépenses en faveur de la qualité environnementale de l'habitation principale". Ceci fera encore apparaitre par la suite une feuille de saisie des différentes dépenses avec les cases 7WH à 7VG et 7SD à 7SW (attention non pas avec des pourcentages comme sur la version papier mais des rubriques nommées ex. "chaudière à condensation").


Pour rappel, pour l’obtention du crédit d’impôt développement durable, les travaux doivent avoir été réalisés dans votre résidence principale, que vous en soyez propriétaire ou locataire, ou dans un logement attribué nu en location à usage d’habitation principale du locataire.

Le crédit d’impôt s’applique aux dépenses totales payées et déclarées au cours de 5 années consécutives entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2015, dans un logement de plus de deux ans. Les dépenses déclarées sont prises en compte pour le calcul de votre crédit d’impôt dans la limite de plafonds fixés selon votre situation familiale. Une personne célibataire, veuve ou divorcée a droit à 8.000€ sur 5 années consécutives, et un couple marié ou pacsé, soumis à la même imposition, à 16.000€. Ce montant est majoré de 400€ par personne à charge. Le plafond se reconstitue tous les cinq ans ou en cas de changement de situation familiale (mariage, divorce, etc...) ou de changement de résidence principale.

Si le crédit d’impôt est supérieur au montant de l’impôt, vous recevrez un chèque du Trésor Public équivalent au surplus (ou la totalité si vous n’êtes pas imposable).

Il est à noter qu’en 2013, lors d’une déclaration papier (c’était déjà le cas pour une déclaration en ligne), vous n’avez plus à joindre les factures de travaux à votre déclaration, sachant que vous devez les conserver car l’administration pourra vous les demander à tout moment dans les trois ans suivants votre déclaration. De plus, les déclarations de revenus 2013 adressées aux couples mariés font désormais figurer explicitement les deux membres du couple avec les termes « Déclarant 1 » et « Déclarant 2 ».