18 février 2012

PAC à adsorption zéolithe Viessmann : 139% de rendement

Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont un nouveau concept destiné aux maisons individuelles : le combiné compact zéolithe « Vitosorp 200-F » d’une puissance de 1,6 à 10/16 kW.

Une pompe à chaleur à adsorption est associée, sous le même habillage, à une chaudière à condensation d’une puissance jusqu’à 16kW, fonctionnant au fioul à faible teneur en soufre (50ppm maximum) ou au gaz. Par rapport aux chaudières à condensation traditionnelles, cette solution entièrement nouvelle permet de diminuer les dégagements de CO2 de 20% environ, tout en affichant un rendement global cumulé jusqu’à 139% (sur PCI) en association avec un système solaire.

Le module pompe à chaleur zéolithe (1,6 à 4,8 kW) couvre les besoins de base du chauffage et utilise pour ce faire l’énergie gratuite du milieu naturel, idéalement en association avec des capteurs solaires. La chaudière gaz à condensation intégrée couvre, quant à elle, les besoins de pointe.

La zéolithe est une roche cristalline étonnante qui est capable d’adsorber de larges quantités de substances, occupant ainsi jusqu’à la moitié de son volume, comme une éponge. La zéolithe se caractérise par une structure extrêmement dure, micro-poreuse et en nid d’abeille tridimensionnel. C’est un matériau qui cède de l’eau lorsqu’il monte en température. Les propriétés d’adsorption ont pour base les grandes surfaces intérieures ainsi que des forces d’adsorption électrostatiques élevées. Ces forces d’adsorption, en particulier, confèrent à la zéolithe la propriété d’aspirer les molécules d’eau et de les piéger. Cette adsorption des molécules d’eau sous forme de vapeur permet de capter la chaleur du milieu ambiant par évaporation de l’eau, tout en cédant de la chaleur. L’arrivée de chaleur fournie par un brûleur gaz permet d’expulser à nouveau de la zéolithe l’eau piégée. Le cycle se déroule donc en deux phases :
  • Phase d’adsorption : la zéolithe et l’eau sont logées dans un module placé sous vide. La chaleur de l’environnement, le sol, par exemple ou, idéalement le rayonnement solaire par l’intermédiaire de capteurs thermiques, vaporise l’eau qui est captée et piégée par la zéolithe. Il en résulte une chaleur d’adsorption, la zéolithe devenant chaude. Dans cette phase, la zéolithe cède la chaleur d’adsorption au circuit de chauffage.
  • Phase de désorption : lorsque la zéolithe est saturée d’eau, elle est chauffée par un brûleur gaz et cède son eau sous forme de vapeur. La vapeur se condense dans le condenseur et revient à l’évaporateur. Dans cette phase, le condenseur cède sa chaleur au circuit de chauffage.
La Vitosorp 200-F s’adapte de manière optimale aux besoins des maisons individuelles grâce à la large plage de modulation du brûleur (de 1 à 7), mais aussi à ceux des bâtiments à faibles besoins énergétiques et autres maisons passives. Le brûleur fioul en particulier, modulant à pré-mélange, est conçu selon le principe de la technologie de « flamme froide ». Il offre l’avantage de produire une réaction exothermique très stable, permettant ainsi une large modulation de puissance.

La Vitosorp 200-F se distingue non seulement par son fonctionnement silencieux, mais aussi par sa facilité d’installation. Couplée à un système solaire par exemple, son installation fait appel à des techniques bien connues. De plus, la Vitosorp 200-F est intégrable à chaque installation de chauffage existante et ce sans limitation. Avec ses dimensions compactes, elle s’intègre aussi très facilement notamment aux éléments d’une cuisine.

Micro-cogénération Viessmann VitoTwin 300-W

Toujours à la pointe de l’innovation et de la technique, Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont avec un combiné micro-cogénération, la « VitoTwin 300-W »,  permettant la production simultanée de chaleur et d’électricité, une solution idéalement dimensionnée pour la rénovation en maison individuelle.

Associant technologie de pointe et dimensions réduites, combinées dans un bâti compact de chaudière murale, la chaudière murale à micro-cogénération Vitotwin 300-W est la solution idéale pour la maison individuelle, permettant de couvrir à la fois les besoins calorifiques du logement (jusqu’à 20kW thermiques) par un chauffage confortable (chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée) mais aussi les besoins électriques de base (1kW électrique) par une autoconsommation de l’électricité produite grâce à un moteur Stirling.

Grâce à la chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée, la chaudière murale à micro-cogénération est un générateur autonome de chaleur. Si les besoins calorifiques sont importants, le module gaz à condensation fournit le complément de puissance nécessaire. Le moteur Stirling de la Vitotwin 300-W est quant à lui hermétique et ne nécessite aucun entretien. Grâce à son fonctionnement très silencieux et à ses dimensions compactes, la Vitotwin 300-W peut même être installée à proximité des pièces d’habitation.

L’installation de la chaudière murale à microcogénération Vitotwin 300-W est aussi simple que celle d’une chaudière murale gaz classique. Seul le raccordement électrique au travers d’un second compteur devra être réalisé en complément. Il est à noter aussi que comme la chaudière à micro-cogénération produit continuellement de la chaleur, l’association d’un réservoir tampon d’eau primaire est nécessaire comme un Viessmann Vitocell 340-M et devra donc trouver sa place dans le logement.

La production simultanée de chaleur et d’électricité est parfaitement adaptée aux besoins de l’utilisateur, l’appareil pouvant assurer à la fois un besoin calorifique annuel d’au moins 20.000kWh de gaz et une consommation électrique supérieure à 3.000kWh par an.

La chaudière murale à micro-cogénération est donc une solution alternative aux installations de chauffage traditionnelles lors d’une rénovation. Par rapport à une chaudière gaz à condensation qui a pris de l’âge, la consommation d’énergie est non seulement sensiblement réduite, mais en plus de l’électricité est produite pour les besoins propres de l’utilisateur. Par ailleurs, l’électricité non consommée est réinjectée dans le réseau électrique de distribution.

Chauffe-eau Atlantic Zeneo – Nouveauté Interclima 2012

Lors du salon Interclima 2012, Atlantic présentait sa dernière innovation en matière de chauffe-eau électrique, un chauffe-eau conçu pour durer, équipé d’une nouvelle technologie « ACI Hybride ». Dénommé « Zeneo », ce chauffe-eau disponible en version vertical murale, horizontal mural, ou verticale sur socle, pour des capacités variant de 75 à 300 litres, est équipé d’une protection dynamique anticorrosion ACI Hybride pour une durée de vie de cuve prolongée jusqu’à 2 fois plus longtemps pour les eaux agressives par rapport à un chauffe-eau classique Atlantic.

Qu'elle soit équilibrée, agressive, ou qu'elle tende naturellement à générer du tartre, la qualité de l'eau circulant dans un chauffe-eau électrique est déterminante pour son fonctionnement et sa durée de vie. Étant donné qu'il existe au naturel différents types d’eau (agressives, entartrantes …) et que des phénomènes extérieurs (engrais, pollution, fortes pluies …) peuvent en faire varier la qualité, le système de protection de la cuve doit en permanence s’adapter à ces changements. La protection ACI Hybride équipant le chauffe-eau Zeneo, une technologie anticorrosion brevetée par Atlantic, répond à ce besoin. Elle repose sur le principe d’une anode hybride, combinaison d’une anode en titane inusable surmontée d’un enrobage en magnésium. Elle apporte ainsi elle-même les éléments nécessaires à la protection de la cuve, agissant comme une réelle protection dynamique et s’adapte en permanence à l’eau utilisée, même dans les régions françaises où les eaux du réseau sont historiquement très agressives. L'activation du magnésium protecteur est immédiate, par une projection homogène des particules sur les parois de la cuve, le dépôt protecteur étant maintenu grâce au titane inusable.

De plus, ce chauffe-eau amène plus de confort thermique par des performances optimisées, une précision accrue du thermostat et une stabilité de la température pour un grand confort d’eau chaude. Enfin, sa conception optimisée, outre une durée de vie multipliée par deux, permet également de réaliser 8% d’économies sur la consommation électrique en eau chaude.
5 février 2012

Vague de froid : protégez vos canalisations du gel !

Une vague de froid sévit depuis plusieurs jours sur la France et les prochains jours s’annoncent encore très froids. Alors attention, il est obligatoire de penser à protéger du gel vos installations en eau (canalisations, compteur d’eau,…).  En effet, le gel de votre compteur d’eau ou de votre tuyauterie peut entrainer des coupures d’eau, des fuites, mais surtout des dégâts matériels importants. Pour information, le compteur d’eau qui sert à mesurer votre consommation est sous votre responsabilité, que vous soyez propriétaire ou locataire : la réparation ou le remplacement d’un compteur d’eau gelé vous sera facturé par votre distributeur d’eau à moins que votre contrat d’assurance prenne en charge cet incident.

Si votre compteur d’eau est enterré à l’extérieur, calfeutrez le compteur d’eau et les tuyaux exposés avec des plaques en polystyrène. N’utilisez jamais de matériaux absorbant l'humidité comme la paille, textile, papier, laine de verre ou de roche, etc... Si votre compteur ou vos tuyauteries sont situés dans un local non chauffé comme une cave, ne coupez jamais complètement l’eau (léger goute à goute à un robinet) et entourez le compteur d’eau et les parties apparentes de la tuyauterie avec une gaine isolante (Armaflex) ou un cordon chauffant. Enfin, si vous avez des tuyauteries à l’extérieur comme un système d’arrosage, vidangez/purgez entièrement le circuit et fermez le robinet d’alimentation concerné.

Si malgré ces précautions votre installation est gelée et que l’eau ne coule plus :
  • Dégelez votre installation avec par exemple un sèche-cheveux, sans jamais utiliser d'appareils avec une flamme ;
  • Si des tuyaux ont éclaté sous l’effet du gel, coupez l'eau et vidangez toute l’installation pour éviter une inondation au moment du dégel.


29 janvier 2012

Climat exceptionnellement doux pour la saison 2011-2012 !

Les températures particulièrement douces de l'année 2011, la plus chaude depuis 1900 selon Météo France (alors que l'année 2010 était en revanche exceptionnellement froide et avait battu des records de consommation), entraine selon le COSTIC (Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques) une baisse de 22% des degrés-jours unifiés (DJU) sur les trois premiers mois de la saison de chauffe 2011-2012 (septembre, octobre, novembre) par rapport à la moyenne des trente dernières années sur la même période. Les DJU sont déterminés d’après des relevés météorologiques de 83 stations en France, est servent aux calculs réglementaires pour le marché et l’exploitation du chauffage. On atteint même les 27% d’écart en moyenne pour l’ensemble des régions soumises à un climat océanique comme la Bretagne, la Vendée, ou le Sud-Ouest, 30% pour le climat méditerranéen (Midi-Pyrénées, PACA). En revanche, il est en moyenne de 19% pour les régions soumises à un climat continental.

Alors attention, si cette douceur continue sur la fin de l’hiver (janvier 2012 étant lui encore particulièrement doux), toutes les installations de chauffage vont paraître très économiques, avec une facture d’électricité, de gaz, de fioul ou de bois assez légère. Ainsi, comme en parallèle les tarifs des énergies continuent d’augmenter, le réveil des consommateurs risque d’être alors assez brutal lors du prochain hiver …

Qu’on se le dise, les performances de son installation de chauffage ne s’améliore pas avec le temps. Alors si vous le pouvez, gardez à l’esprit de remplacer votre installation de chauffage vétuste pour une solution plus performante et si possible plus vertueuse pour notre environnement.