31 janvier 2010

Malgré la baisse du crédit d’impôt, le bois reste intéressant !

chaudiere granules bois pellets solaire thermique cesi okofenPour 2010, le crédit d’impôt pour l’installation d’un système de chauffage au bois (poêle ou chaudières) a (ou devrait, la loi devant à nouveau être examinée) baissé de 40% à 25% (sauf dans le cas de remplacement d’une ancienne chaudière bois où il reste à 40%).

Avec l’arrivée prochaine (et quasi certaine malgré l’opinion publique) de la taxe carbone, et avec le maintien du dispositif de financement éco-PTZ (prêt à taux zéro), l’installation d’une chaudière automatique à granulés bois et d’un chauffe-eau solaire, reste encore une solution très intéressante, notamment pour le remplacement d’une vieille installation fioul ou gaz en cuve.

Prenant un exemple : une famille habite une maison individuelle de 150m2, moyennement isolée (fenêtres double vitrage, toiture isolée, murs non isolés), construite dans les années 80 dans la Vienne (86). Ce logement est chauffé au fioul (4000 litre/an), avec une consommation lissée sur l’année d’environ 250€/mois. L’habitation, de manière pas très flatteuse, se situe en classe énergie « E » lors du diagnostique de performance énergétique.

Pour améliorer le confort de la maison et diminuer la facture énergie, la famille décide de remplacer l’ancien système de chauffage par une chaudière à granulés de bois couplée à un chauffe-eau solaire individuel. Le budget travaux atteins les 18.000 euros, crédit d’impôt déduit (25% sur la chaudière à granulés, 50% sur le CESI). Avec cette installation, la facture énergétique est divisée par 2, soit une économie de 125€/mois.

La famille pouvant cumuler un éco-prêt à taux zéro pendant 10 ans avec le crédit d’impôt (suivant critères d’éligibilité), la mensualité du prêt se monte à 150€/mois. Ainsi, la dépense consacrée au prêt et à la nouvelle facture d’énergie est à peine supérieure à la facture avant travaux (275€ au lieu de 250€). De plus, cette maison échappera à la taxe carbone de 4,5cts d’euro par litre de fioul soit 180€/an.

Enfin cette maison améliorera grandement son empreinte énergétique, verra sa valeur (patrimoine) augmentée pour une éventuelle revente, et dans tous les cas au bout de 10 ans, aura une facture énergétique très très compétitive, faisant le bonheur de ses habitants !

Tarifs d’achat 2010 pour les installations photovoltaïques

tarif achat photovoltaique france 2010L'arrêté du 12 janvier 2010 fixe les nouveaux tarifs d'achat de l'électricité produite par les installations photovoltaïques raccordées au réseau public de distribution. Ces nouveaux tarifs s'appliquent à compter du 14 janvier 2010, date de publication de l'arrêté au journal officiel. L’arrêté du 10 juillet 2006 est abrogé, mais continue toutefois de s’appliquer aux contrats d’achat en cours.

On peut distinguer dans l’arrêté différents tarifs, qui selon les cas, peuvent inclure une prime d’intégration au bâti ou une prime d’intégration simplifiée au bâti, en fonction de règles d’éligibilité.

Le tarif le plus élevé, à savoir 58c€/kWh, s’applique aux installations photovoltaïques éligibles à la prime d’intégration au bâti et situées exclusivement sur un bâtiment à usage principal d’habitation, d’enseignement ou de santé. Pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration au bâti situées sur d'autres bâtiments, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 50c€/kWh.

Pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration simplifiée au bâti, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 42c€/kWh.

Pour les autres installations, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à 40c€/kWh en Corse, dans les départements d'outre-mer et dans la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon et à Mayotte. En métropole continentale, le tarif de rachat est calculé par la formule T * R, où T=31,4c€/kWh, avec R=1 pour les installations d'une puissance crête inférieure ou égale à 250kWc, et pour les installations d'une puissance crête supérieure à 250kWc, une valeur de R définie à l'annexe 3 du présent arrêté.

A noter qu’à partir du 1er janvier 2012, les nouveaux tarifs seront multipliés au 1er janvier de chaque année par un coefficient réducteur de 0,9.


Détails du texte paru au J.O.

OKOFEN : 95% de rendement pour leurs chaudières à pellets

installation lyon okofen pellematic chaudière à granulés bois pelletsUn nouveau test indépendant vient à nouveau de confirmer la suprématie en terme de performances du fabricant autrichien de chaudières automatique à granulés bois OkoFEN. Le célèbre laboratoire Allemand T.Ü.V., initiales en allemand de « Sécurité, Fiabilité et Neutralité », reconnu mondialement pour son expertise et son indépendance vis-à-vis des industriels, a une très longue expérience dans les tests de chaudières, notamment dans le cadre de leurs homologations à la norme européenne 303.5. Les ingénieurs ont récemment testé une chaudière ÖkoFEN Pellematic PE15.

Et les résultats sont excellents. Les tests menés sur la Pellematic PE15 attestent d’un rendement de près de 95% (94,7% exactement), tout en confirmant les éléments clés de qualité qui ont fait la réputation du leader ÖkoFEN. Les testeurs ont notamment été particulièrement convaincus par :
  • La simplicité d’utilisation et la qualité de fabrication,
  • La stabilité de combustion avec des émissions de particules très faibles,
  • L’ampleur exceptionnelle de la modulation (5 à 16,7kW),
  • La faible consommation d’électricité : 30W en charge partielle.
Chez ELYOTHERM, nous n’avons jamais douté des performances des produits ÖkoFEN, convaincu dès la première fois de la qualité de ces chaudières. Et c’est pourquoi nous avons choisi dès que nous nous sommes lancés dans l’installation de chaudières automatiques à granulés bois, de proposer uniquement cette marque auprès de nos clients. Et croyez-nous, ils ne le regrettent vraiment pas !

Si vous résidez sur Lyon et ses départements limitrophes, et si vous souhaitez franchir le pas en passant à la biomasse, n’hésitez pas à nous contacter pour une étude gratuite. Vous risquez certainement d’être séduits… La chaleur bois : une énergie d’avenir, économique et durable !

Vidéo : installation d’une chaudière ÖkoFEN
(en remplacement de l’énergie fioul)

Cycle et secrets de fabrication du granulés bois

Le granulé de bois ou pellet cultive le paradoxe d’être un produit industriel tout en étant un produit naturel ! Mais c’est aussi ce qui en fait sa force. Car à partir d’une matière 100% naturelle, de la sciure brute séchée et compressée, la partie industrielle lui offre la possibilité d’être utilisé dans des appareils de chauffage domestique performants, en garantissant toujours le même granulé, les mêmes dimensions, le même pouvoir calorifique, avec le même taux d’humidité et taux de cendre, et d’enfin de sécuriser l’approvisionnement sur le long terme…

Avant de commencer, rappelons que le granulé est donc un produit 100% bois, bien que certains granulateurs, pour obtenir une meilleure tenue du pellet, mais également un meilleur rendement de fabrication, ajoutent de l’amidon de maïs ou de la lignite (donc toujours des produits naturels), de manière encadrée par les certifications qualité.

Ainsi, comme pour tout produit industriel, des contrôles pendant les différentes phases de production sont nécessaires à l’obtention d’une bonne qualité de produit fini. De plus, dans le cadre d’une production aux normes « NF Granulés bois Haute Performance » ou « DIN Plus », le granulateurs doit faire des contrôles permanents et est soumis à des contrôles inopinés de vérification.

D'ailleurs il faut faire attention à ne pas confondre le granulé premium de qualité haute performance, utilisé pour le chauffage domestique en chaudière ou en poêle, qui est produit localement, et le granulé « électrique » destiné à alimenter des centrales de production d’électricité. Ce granulé est de moindre qualité et peut venir de très loin, des USA par exemple. C’est vraiment un autre produit, un autre marché, mais qui porte le même nom semant fréquemment la confusion.

Alors quelles sont les différentes étapes de fabrication : 
  1. La matière première : elle est issue de résidus de scierie et de déchets de bois, principalement de la sciure, et plus rarement des déchets de coupes écorcés et non traités. Les granulateurs font très souvent aussi parti des scieries, limitant le transport de la matière première. Parfois le granulateur fabrique sa sciure en broyant directement des arbres (par exemple tombés après la tempête Klaus de 2009). 
  2. Transport et Stockage : La sciure, majoritairement issue de résineux non traitée, fait rarement plus de 50km pour arriver à l’usine. Elle est transformée « fraiche », c'est-à-dire ne pas être stockée trop longtemps avant d’être chargée par convoyeurs ou à l’aide d’un godet dans le séchoir. 
  3. Séchage : La sciure est composée à plus de 50% d’eau. Elle doit donc être séchée par un séchoir (phase la plus énergivore) alimenté dans 95% des cas par une grosse chaudière bois, et dans ce cas neutre en CO2. Certaines unités produisent même de l’électricité par cogénération en amont du séchage. 
  4. Broyage : La sciure séchée et les petits copeaux sont passés dans un broyeur-affineur à marteau qui permet d’avoir des fibres de taille homogène. Cette phase de calibrage permet d’obtenir une sorte de farine qui sera brassée dans un mélangeur au dessus de la presse. 
  5. Pressage : La sciure est passée en force dans une filière cylindrique percée de trou de 6mm. Les cylindres de bois sont coupés en sortie de filière à une longueur maximale de 4cm, pour une masse volumique de 650 kg/m3 (5 tonnes de granulés pour une année de chauffage réclament donc un stockage en grevant plus de 7m3 d’un local !) 
  6. Refroidissement et Tamisage : Pour refroidir les granulés, de l’air est soufflé dessus, qui fini d’assurer la bonne dureté et le bon taux d’humidité (5 à 10%) du pellet. Un tamiseur sépare enfin les fines (poussières), afin le conditionnement (sac, big bag, ou vrac). 

Avec toutes ces étapes, quoi que peuvent en dire les détracteurs du chauffage aux pellets, l’énergie nécessaire pour produire et livré le granulé de bois reste faible et majoritairement renouvelable. Pour produire 10 kWh de granulé, il faut dépenser 2 à 3 kWh d’énergie (sans commune mesure avec les énergies fossiles par exemple), dont seulement 0,6 kWh n’est pas d’origine renouvelable (découpe, transport,…), à comparer au 0,3kWh du bois-buche. L’énergie utilisée pour le séchage est très majoritairement le bois. Le granulé bois reste donc un combustible solide très écologique sur toute sa chaîne de production.


ZOOM

Marché de la rénovation énergétique en quelques chiffres

rénovation énergétique logement65% du parc existant ont été construits avant la première réglementation thermique. C’est donc près de 31 millions de logements (dont un peu plus de 25,5 millions de résidences principales) qui sont à entretenir ou à rénover : 58,5% des résidences principales ont été construites avant 1975. Au sein du parc des résidences principales, 500.000 logements sont sans confort (sans WC intérieur et/ou sans installation sanitaire). Enfin, 3,2 millions de logements n’ont pas d’installation de chauffage central.

On estime ainsi à 25.000 euros le montant moyen à investir pour rendre performante une maison de 120m2 datant des années 80 et atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement, soit 600 milliards d’euro HT de travaux d’ici à 2050.