4 février 2009

De l'eau potable grâce au soleil et à « Watercone »

Chaque jour 5.000 enfants meurent des suites de diarrhée en buvant de l'eau impropre à la consommation. Une idée simple et économique pourrait grandement les aider : le « Watercone ».

Fait de polycarbonate qui résiste au UV, d'un diamètre compris entre 60 et 80 cm, le Watercone, simple à utiliser, léger et mobile, permet de transformer (désalinisation) de l’eau salée ou saumâtre en eau douce, et cela grâce au soleil, avec un rendement maximum de 1,7 litres par jour.

Le sel ou l'eau saumâtre s'évapore grâce à l'irradiation solaire et une condensation d'eau apparaît sous forme de gouttelettes sur la paroi interne du cône. Ces gouttes ruissellent ensuite vers un réservoir à la base du cône. En plaçant tête en bas le cône, on récupère l’eau potable.

Le Watercone, fait d’un matériau non-toxique, non inflammable et recyclable, peut être utilisé quotidiennement pendant 5 ans, pour un prix de commercialisation qui se situera autours des 20 euros.

L'aéroport de Lyon Saint Exupéry se met au vert !

Les principaux acteurs français du transport aérien ont signé l’an dernier dans le cadre du Grenelle, une charte volontaire visant à réduire les nuisances des appareils et les émissions polluantes du secteur.

Ainsi, dans le cadre de cette convention, l’aéroport Lyon-Saint Exupéry s’est engagé à réduire les émissions de GES liées à ses activités, et a annoncé hier la mise en service d'un réseau d’alimentation électrique en 400 Hz sur la plate-forme afin de fournir l’énergie aux avions en escale et réduire le recours aux APU (Auxiliary Power Unit) et aux GPU (Ground Power Unit) par les compagnies aériennes, qui fonctionnent respectivement au kérosène et au gasoil, et qui sont à l'origine de bruit et d’émissions atmosphériques. Ces unités fournissent l’énergie électrique et l'air comprimé nécessaire au démarrage, à la climatisation et la pressurisation des avions en stationnement. A titre d’exemple, un Airbus A320 consomme de 100 à 150 kg de kérosène par heure au sol.

L’aéroport Lyon-Saint Exupéry aura investi en 2008 et 2009 environ 3,2 M€ dans la réalisation de ce réseau électrique qui dessert les aires de stationnement des avions sur plus de 4 km. Cette installation permettra l’économie de 350 tonnes de CO2 par an, et fournira de meilleures conditions de travail pour le personnel avec la réduction du bruit et des pollutions au sol.

GDF Suez baisse ses prix… pour les industriels !

Cette bonne nouvelle pour les professionnels risquent d’agacer encore un peu plus les particuliers qui payent le prix fort leur approvisionnement en gaz en cette période hivernal particulièrement rigoureuse, un « scandale » que dénonce depuis plusieurs semaines les associations de consommateurs.

En effet, alors que GDF Suez vient de publier un chiffre d'affaires 2008 en hausse de plus de 16%, le groupe français consent à revoir ses prix à la baisse pour les industriels. Pressé par la Commission de régulation de l'énergie, le groupe a décidé d'adapter ses tarifs 2009 aux coûts d'approvisionnements bon marché du dernier trimestre 2008, en appliquant une baisse d'environ 20% de ses tarifs avec effet rétroactif au 1er janvier.

3 février 2009

Crédit d’impôt et éco-prêt seront finalement cumulables !

Revirement de dernière minute ! Après avoir annoncé il y a quelques jours que l'éco-prêt à 0% et le crédit d'impôt « développement durable » ne seraient pas cumulables, le parlement autorise finalement cette disposition pour une période de deux ans. Ce cumul, qui constituera une mesure particulièrement incitative, sera limité à deux ans (2009 et 2010) et réservé aux seuls ménages dont les ressources n’excèdent par 45.000 € au titre de l’avant dernière année précédant celle de l’offre de prêt. Ce sont donc plus de trois ménages sur quatre qui vont pouvoir en bénéficier.

Selon Jean-Louis Borloo, qui a demandé la publication des textes réglementaires d’application avant fin février, « cette décision du Parlement est une excellente nouvelle : je suis convaincu que ce cumul, qui profitera à environ trois ménages sur quatre, garantira le succès de l’éco-prêt à taux zéro : ce sont donc potentiellement plus d’un 1,6 Md€ de travaux qui vont être réalisés dès 2009 et le double en 2010. Au-delà des avantages en résultant pour l’environnement, ce succès permettra de contribuer à un niveau d’activité élevé dans le secteur du bâtiment et donc à un soutien efficace de l’économie ».

L’éco-prêt à taux zéro vise à encourager les ménages à réaliser des travaux de réhabilitation thermique de leur logement, comme l’isolation de la toiture et le changement des fenêtres. Il peut désormais être combiné avec le crédit d’impôt sur le revenu « développement durable » qui permet de bénéficier d’une aide fiscale pour les dépenses d’équipements engagées « pour améliorer les performances énergétiques ou environnementales des logements » (acquisition de chaudières efficaces, de matériaux d’isolation thermique, d’équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable, d’équipements de récupération des eaux pluviales, …).

Tous les particuliers peuvent bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro pour des projets dans leur résidence principale ou dans des logements donnés en location, y compris lorsque ces immeubles font partie d’une copropriété ou sont détenus via une société civile immobilière. Ce dispositif est cumulable avec d’autres dispositifs de soutien, notamment les certificats d’économies d’énergie et le prêt à taux zéro octroyé pour les opérations d’acquisition-rénovation. Il permet de financer jusqu’à 30.000 € de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique des logements.

Les opérations sont éligibles à l’éco-PTZ:
  • si elles mettent en œuvre un « bouquet de travaux », c’est-à-dire un ensemble de travaux cohérents dont la réalisation simultanée apporte une amélioration très sensible de l’efficacité énergétique du logement,
  • ou s’il s’agit de travaux recommandés par un bureau d’étude thermique permettant d’atteindre une performance globale minimale,
  • ou s’il s’agit de travaux de rénovation de systèmes d’assainissement non collectifs. Les frais d’étude ou de maîtrise d’œuvre associés, ainsi que les travaux induits sont également éligibles.

1 février 2009

Construction : les « grosses » erreurs à éviter !

Pour que votre future habitation soit la moins énergivore possible en hiver et la plus agréable en été, voici quelles règles élémentaires qu’il faut toujours suivre.

Tout d’abord, surveiller l’inclinaison de vos vitrages : plus ils seront inclinés et plus ils capteront l’énergie en plein été. Une telle inclinaison entrainera des surchauffes inévitables (fenêtre de toit par exemple). Et en hiver, la course du soleil étant plus basse, vous récolterez que très peu de rayonnement solaire pour chauffer l’intérieur de votre maison. En été, avec une pente de 45°, 95% du rayonnement solaire pénètre à l’intérieur de l’habitat. Dès 25°, c’est 100% !

Ensuite, il faut éviter les grandes ouvertures vitrées à l’ouest. De telles vitre génèrent des surchauffes l’été et des surconsommations de chauffage l’hiver. En effet, l’ouest en été reçoit beaucoup d’énergie, et le soleil rasant (puisqu’il redescend sur l’horizon) va pénétrer profondément dans l’habitat entrainant beaucoup de chaleur. A contrario, en hiver, le soleil ne va pas jusqu’à l’ouest et donc la fenêtre perd plus de chaleur qu’elle n’en gagne.

Même si vos ouvertures sont équipées de double vitrage, pensez quand même à vous équiper de volets. En effet, mettre un double vitrage sans fermer les volets la nuit est moins performant thermiquement qu’un simple vitrage avec des volets pleins sans persienne.

La couleur des revêtements de vos murs est aussi très importante. Plus la couleur va être claire, plus elle va réfléchir la lumière sans la transformer en chaleur. Vos murs n’accumuleront donc pas de chaleur ce qui sera source de déperditions thermiques. De plus, d’un point de vue esthétique et de confort, vos murs pourront générer des éblouissements gênants en été lorsque vous serez sur votre terrasse. Pour information, une peinture blanche possède un coefficient d’absorption solaire de 18%, le rouge 50%, le brun 79%, le vert foncé 85%, et le noir 95%.

Si vous n’avez pas encore isolé votre maison, où si vous envisagez de rénover l’isolation de votre habitat prochainement, sachez qu’il faut mieux isoler par l’extérieur du bâti. Malheureusement en France, on continu à isoler par l’intérieur. Or, en plus de créer des ponts thermiques source d’humidité et de moisissures, cette technique ne peut pas générer de l’inertie à l’intérieur. Sans inertie, la maison ne pas transformer l’énergie solaire et la température ne cesse d’osciller entre trop froid et trop chaud, même en plein hiver.

Enfin, l’organisation de votre jardin et de vos plantations est elle aussi très importante. Par exemple, ne plantez surtout pas un résineux au sud de votre maison : pendant tout l’hiver, du fait de son feuillage persistant, il va plonger toute la maison dans l’ombre, ce qui d’une part peut-être très déprimant, mais surtout va empêcher les surfaces de votre maison de se charger en énergie solaire. Au contraire, il faut planter au sud des arbres qui perdent leurs feuilles en hiver pour laisser passer le soleil en hiver, et en été, ils offriront ombre et fraicheur. Les résineux sont plutôt à planter à l’est : ils permettront de couper les vents froids d’hiver venant de l’est.