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20 janvier 2009

Un panneau solaire thermique et photovoltaïque

Voici une association « thermique - photovoltaïque » qui nous promet de nouvelles perspectives très intéressantes pour l’utilisation du solaire. La société Entech Solar a en effet développé un nouveau type de panneau solaire qui peut non seulement produire de l'électricité mais également faire office de chauffe eau solaire.

Les cellules solaires sont électriquement isolées et encapsulées lors de l'assemblage. En outre, une lentille de Fresnel réalisée en matière plastique va concentrer 20 fois la lumière du soleil sur les cellules solaires en silicium pour un rendement optimum.

Malheureusement, dans un premier temps, le marché du résidentiel ne sera pas concerné par ce nouveau type de capteur, sans doute pour des raisons de surface minimale (le capteur fait près de 4 mètres) et de coûts. Le coût de revient a été estimé entre 6 et 7 dollars par watt. Mais certainement à terme, après mises au point et coûts de production réduits, les particuliers devraient pouvoir en profiter.

5 décembre 2008

Le bitume veut concurrencer l’énergie solaire !

La société américaine Novotech a mis au point un système de production d’énergie baptisé Roadway Energy System (RES) qui exploite la chaleur solaire reçue par le bitume de nos routes.

Ce système permet de récupérer d’énormes quantités de chaleur grâce à un réseau de tuyaux remplis d’un liquide caloporteur qui seraient intégré aux routes, mais aussi pourquoi pas, dans nos immenses parkings à ciel ouvert pas toujours remplis. Bien que le rendement soit assez faible par rapport au solaire thermique (seuls 10 à 20 % de l’énergie atteignant le bitume sont récupérés), on peut tout de même espérer jusqu’à 200 W/m2.

Compte tenu des surfaces concernées, on imagine aisément que le système constitue une source potentielle d’énergie propre très importante. Autres avantages, et pas de moindre, le RES possède un faible coût d’installation et est totalement invisible contrairement aux classiques panneaux solaires en silicium. Inconvénient, la fabrication du bitume constitue encore une source importante de production de GES. Ce système pourrait lui permettre de se racheter…

Le RES serait ainsi capable d’alimenter directement en eau chaude les constructions environnantes, mais également de produire de l’électricité au moyen de turbines à vapeur.La société américaine Novotech compte sur son faible coût d’installation pour en lancer la commercialisation dès 2010. Peu coûteuse et invisible, l’innovation pourrait alimenter en eau chaude et en électricité les bâtiments environnants, tout en rafraîchissant l’atmosphère de nos routes, le système permettant de réduire la dissipation dans l’air de la chaleur accumulée par ces dernières.

3 décembre 2008

Hydroliennes et « Machines à houle » : Késaco ?


Encore trop peu exploités en termes de production d’énergie, les mers et les océans pourraient bien eux aussi contribuer à notre production d’énergie dans les années futures. Même si l'idée d'utiliser la force des courants et des marées pour produire de l'électricité est un concept très intéressant et connu de longue date (nombreuses expérimentations diverses de part le monde), il tarde néanmoins à s'implanter en masse.

Une hydrolienne est une turbine sous-marine (solution Hydroelix par exemple) qui utilise l'énergie cinétique des courants marins ou le flux/reflux des marées (solution Pelamis), comme une éolienne utilise l'énergie cinétique de l'air. La turbine de l'hydrolienne permet la transformation de l'énergie hydraulique en énergie mécanique, qui est alors transformée en énergie électrique par un alternateur.

Pour l’exploitation de la houle, il existe un système semi-émergé, composé de plusieurs cylindres (de 3,5 mètres de circonférence) reliés par des articulations. Ces "gros boudins" sont capables de transformer l'énergie des vagues en électricité. Ce système dénommé le "Pelamis " (serpent de mer en latin), qui ne fait pas moins de 150 mètres de long, est positionné dans la direction de propagation de la vague, et situé à quelques encablures des rivages (là où la houle est la plus forte). Dans chaque articulation se trouve un module de conversion d'énergie. En effet, le mouvement des vagues agit dans chaque articulation sur un vérin hydraulique qui envoie du fluide haute pression vers un moteur hydraulique qui actionne un générateur d'électricité (i.e. une turbine). L'énergie produite est envoyée au rivage, par l'intermédiaire câble immergé dans les fonds marins.


Le Portugal qui souhaite devenir le premier producteur mondial, à l'échelle commerciale, d'électricité générée à partir la houle marine est en train de se doter de machines Pelamis. Le projet doit fournir à ses débuts 2,25 Mégawatts d'énergie « propre », de quoi fournir l'équivalent énergétique de 1.500 foyers, et à terme, il sera capable de générer l'énergie de 15.000 maisons, économisant ainsi l'émission de 60.000 tonnes de CO2/an.

En résumé, nous constatons que l’ingéniosité de l’homme dans l’exploitation de ressources renouvelables est aujourd'hui bien présente. Nos besoins énergétiques pourront certainement être entièrement couverts par ces énergies naturelles. Dommage qu’il est fallu attendre aussi longtemps pour s’en rendre compte. Mais reste néanmoins une interrogation : face parfois à des éléments déchaînés, ces systèmes résisteront-ils pour une fourniture d’électricité sans coupure ?

Plus d’infos :Pelamis Wave Power