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6 février 2011

Installation gaz : les principales obligations à respecter

Installation gaz les principales obligations à respecter

Chaque année en France, des installations gaz défectueuses font plusieurs centaines de victimes, notamment à cause du monoxyde de carbone, gaz très toxique et inodore issu d’une mauvaise combustion. Pourtant, contrairement aux idées reçues, le gaz n’est pas plus dangereux que d’autres énergie (fioul, électricité, bois …) si tant est que les installations gaz soient entretenues selon les règles et qu’installateurs et particuliers respectent certaines obligations réglementaires issues de l’arrêté ministériel du 2 aout 1977 régulièrement actualisé (entretien annuel, certificat de conformité gaz, diagnostic gaz, conformité des ventilations et amenées d’air...).

Tout d’abord, ELYOTHERM vous le répète assez régulièrement, l’entretien des chaudières gaz dont la puissance nominale est comprise entre 4 et 400 kW doit être à minima annuel, est obligatoire, et doit être réalisé par un professionnel qualifié qui établit une attestation d’entretien. Conformément au décret n° 2009-649 du 9 juin 2009, cet entretien comporte non seulement la vérification de la chaudière, son nettoyage et son réglage, mais aussi la préconisation de conseils pour le bon usage de la chaudière, les améliorations possibles de l'ensemble de l'installation de chauffage et l'intérêt éventuel du remplacement de celle-ci (voir cet article).

Ensuite, il faut savoir que lors de travaux sur une installation de gaz située à l'intérieur de bâtiments d'habitation et de leurs dépendances, l'installateur dans la majorité des cas (ex. remplacement de chaudière gaz, déplacement d’un robinet gaz ROAI, nouvelle installation gaz, …) est tenu d'établir un certificat de conformité dans lequel il précise la nature de son intervention. Si l’entreprise est titulaire de l’appellation PG (Professionnel Gaz), cette dernière pourra délivrer directement le certificat au client, avec en cas de première installation gaz, une copie à GrDF qui réalise la pose du compteur et la mise en gaz. Si le professionnel n’est pas habilité, un organisme agréé par l’état (ex. Qualigaz) doit obligatoirement se rendre sur les lieux de l’installation pour la contrôler. Si des anomalies (A1, A2) sont constatées lors du contrôle, elles peuvent donner lieu à une injonction adressée à l'usager d'avoir à effectuer les réparations ou modifications nécessaires. Si ce dernier ne prend aucune disposition, les organismes peuvent alors fixer un délai à l'issue duquel la fourniture de gaz est interrompue. Si l'anomalie détectée est plus grave (DGI – Danger Grave Imminent), par exemple pour une installation non étanche, l'alimentation au gaz n’est pas ouverte, ou est interrompue aussitôt si elle était déjà activée, et n'est rétablie qu'après suppression des défauts.

Comme nous vous l’indiquions dans cet article, depuis le 1er novembre 2007, pour toute opération de vente, les propriétaires doivent également faire réaliser un diagnostic gaz de leur logement à usage d’habitation dont l’installation de gaz a plus de 15 ans, permettant de détecter la vétusté des installations gaz et de forcer leur mise aux normes. Ce diagnostic, avec remise d’un certificat, réalisé sans démontage des éléments vérifiés, réalisé par un technicien certifié par un organisme accrédité par le Comité Français d'Accréditation (COFRAC), d’une validé de 3 ans, doit ainsi décrire l'état des appareils fixes de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire alimentés par le gaz, l’état des tuyauteries d'alimentation en gaz et leurs accessoires, et l'aménagement des locaux où fonctionnent les appareils à gaz (aération, ventilation, évacuation des produits de combustion). Les anomalies figurant au certificat devront être corrigées pour éviter tous litiges après la vente.

Enfin, même un entretien obligatoire est réalisé chaque année pour votre chaudière, il faut aussi régulièrement veiller à faire entretenir et contrôler son installation de gaz intérieure par un plombier chauffagiste agréé gaz. De votre côté, vous devez entre autre surveiller la date ou l’état du tuyau de raccordement de la cuisinière ou de la table de cuisson, faire ramoner les conduits d'évacuation des appareils au gaz raccordés, nettoyer les amenée d’air et ne surtout pas les obturer avec le fameux calendrier des postes !

A nouveau, le gaz n’est pas tant dangereux. En outre, les plus grands risques étant les intoxications au monoxyde de carbone (CO) ou les explosions, les constructeurs et les pouvoirs publics ont mis en place de nombreuses sécurités et règles ces dernières années pour limiter les accidents comme :
  • un dispositif de surveillance de flamme qui a été rendu obligatoire depuis le 1er avril 2010 pour tous les appareils de cuisson domestique avec brûleurs et qui coupe l'arrivée du gaz automatiquement lorsque la flamme s'éteint ;
  • obligation depuis 1989 d’un DSC (Dispositif de Sécurité Collective) qui a pour fonction de couper l'alimentation électrique de toutes les chaudières en cas de panne de la VMC Gaz, pour toutes installations nouvelles de ventilation mécanique contrôlée auxquelles sont raccordés des appareils à gaz installés dans des bâtiments d'habitation individuels ou collectifs dans le cas où le conduit dessert un ou plusieurs niveaux autres que celui où est installé l'appareil raccordé à la ventilation mécanique contrôlée ;
  • depuis 1997, une sécurité SPOT positionnée sur le coupe tirage de la chaudière détectant un éventuel refoulement des gaz brûlés dans le logement et mettant à l’arrêt la chaudière à tirage naturel ;
Dans tous les cas, en cas de fuite de gaz (qui est pour rappel non toxique) que vous détecterez grâce à une forte odeur (une toute petite quantité d'un composé qui sent très fort est rajouté au gaz pour des raisons de sécurité), afin d'éviter tout risque d'étincelle qui entraînerait une explosion, il est recommandé de ne pas allumer la lumière, de ne pas toucher aux interrupteurs, ni aux disjoncteurs, de ne pas téléphoner que ce soit avec un téléphone fixe ou un portable, d’ouvrir des aérations donnant sur l’extérieur pour ventiler rapidement la pièce, de ne pas prendre l’ascenseur mais les escaliers, et enfin de prévenir les secours seulement une fois à l’extérieur.

31 janvier 2011

Diagnostic gaz pour la vente d’un logement de + de 15 ans

diagnostic gaz installation interieure vente logement plus de 15 ansLes pouvoirs publics ont mis en place depuis 2007 une obligation de diagnostic de l’installation intérieur gaz pour tout logement de plus de quinze ans destiné à être vendu, visant à évaluer tous les composants de l'installation et les éventuels risques susceptibles de compromettre la sécurité des constructions et de leurs occupants, mais aussi de rendre opérante une clause d'exonération de la garantie du vice caché pour le vendeur.

Avec l’arrêté ministériel du 06 avril 2007, une norme expérimentale référencée XP 45-500 était appliquée. Mais depuis le 1er septembre 2010, l’arrêté du 24 aout 2010 l’a remplacé par la NF P 45-500 définissant la procédure de réalisation de l'état de l'installation intérieure de gaz, avec une période transitoire de 6 mois avant que la prise en compte de cette norme définitive ne soit rendue obligatoire pour tous les professionnels impliqués à partir du 1er mars 2011.

La norme NF P 45-500, établie à partir du retour d’expérience de la XP 45-500 et d’un travail de concertation de l’ensemble de la filière gaz, permet aux diagnostiqueurs de s’appuyer sur une méthodologie de diagnostic et des modalités de réalisation plus compréhensibles et précises (voir Journal Officiel n°201 du 31 aout 2010).

Ce dispositif est à différencier du contrôle de conformité (avec établissement d’un certificat Qualigaz) effectué lors de la réalisation, la modification, ou le complément d’une installation gaz (remplacement d’une chaudière par exemple).

22 août 2010

Systèmes de chauffage au gaz pour les locaux tertiaires

panneau radiant gaz chauffage tertiairePour le chauffage au gaz des locaux tertiaires tels que ateliers de réparation automobile ou ferroviaire, halls de sport, gymnase, salles polyvalentes, entrepôts, bâtiments militaires, établissements de cultes, on retrouve principalement trois type émetteurs :
  • Les panneaux radiants lumineux
  • Les tubes radiants basse température
  • Les aérothermes à gaz
Les panneaux radiants lumineux sont des émetteurs dont la combustion externes s’effectue sur une surface portée à haute température (750 à 900°C). Leur rayonnement est plus pénétrant que celui des émetteurs « basse température ». Dans ces appareils, on injecte un mélange air-gaz (l’air de combustion est prélevé à l’intérieur du local) à travers une plaque en matériau réfractaire. La température de surface d’un panneau dépend, pour un débit de gaz donné, de la densité des canaux et de l’état de surface des plaquettes. La montée en régime de l’appareil dure environ 10 minutes. La puissance unitaire des panneaux n’est pas limitée, mais il convient de ne pas dépasser 400 watts de puissance calorifique par mètre carré de surface du local. Cette solution de chauffage par rayonnement convient particulièrement aux locaux de grande hauteur peu isolés ou semi-ouverts. Les panneaux sont généralement disposés entre 5 et 20m de hauteur en assurant une couverture homogène des zones éclairées.

Le système de chauffage par tubes radiants « basse température » (par opposition au panneau radiant porté à 900°C), consiste à faire circuler à l’intérieur de tubes en acier les produits de combustion d’un bruleur à gaz. Ces tubes sont alors portés à une température d’environ 350°C et émettent un rayonnement calorifique orienté par les réflecteurs en aluminium qui les coiffent. Il existe 3 familles de tube rayonnant : les tubes unitaires montés en série ou en parallèle et formant des ensembles ; les tubes radiants multi-bruleur, ces derniers étant montés en série sur un réseau de tube ; les épingles rayonnantes, constituées d’un tube en U comportant le bruleur et l’extracteur à chacune des extrémités. Certains modèles de tubes présentent des qualités esthétiques permettant leur intégration dans tous les types de bâtiments et en particulier aux belles architectures. La puissance utile et unitaire de chaque panneau est limitée à 70kW, en veillant à ne pas dépasser 400 watts de puissance calorifique par mètre carré de surface du local. Ils sont généralement disposés entre 4 et 10m de hauteur.

L’aérotherme à gaz est destiné à chauffer uniquement le local où il est installé. L’air à réchauffer provient de l’intérieur du local ou directement à l’extérieur s’il s’agit d’assurer aussi le renouvellement d’air. L’air se réchauffe par passage sur des échangeurs dans lesquels circulent les produits de combustion d’un bruleur gaz. La gamme de puissance s’étale de 10 à 120kW. L’aérotherme gaz, avec sa faible température de soufflage, son taux de brassage important et sa vitesse de soufflage modérée, est une technique de chauffage permettant d’obtenir un bon niveau de confort dans les bâtiments de faible ou moyenne hauteur, étanche et bien isolés. Ils sont généralement accrochés à une hauteur de 3 à 4m du sol. Un aérotherme couvre une surface de 200 à 400m², mais le nombre final d’appareils installés dépend aussi de la qualité du confort demandé en terme d’acoustique et de thermique. Plus ces exigences de confort seront fortes et plus la puissance unitaire des aérothermes sera faible.

18 avril 2010

Hotte de cuisine : installation réglementaire avec appareils gaz

hotte de cuisine installation reglementaire avec chauffage gazDifférents types de hottes de cuisine existent et sont soumises à des dispositions réglementaires :
  • Les hottes mécaniques (appelées aussi hottes aspirantes), les plus utilisées dans l’habitat, extraient l’air pollué directement vers l’extérieur grâce à un ventilateur ;
  • Les hottes sans ventilateur (peu utilisées) ont la même fonction que le hottes mécaniques, mais l’extraction de l’air pollué se fait par tirage naturel ;
  • Les hottes à recyclage (ou à recirculation) ne sont pas raccordées vers l’extérieur. Elles aspirent l’air pollué lors de la cuisson, captent les graissent et éventuellement les odeurs (si un filtre à charbon est présent) et refoulent l’air traité dans la pièce.
Lors de la construction de logement neuf, l’installateur de génie climatique (chauffagiste par exemple) doit conseiller le maitre d’ouvrage et le cuisiniste retenu pour le choix de la hotte à installer ultérieurement et la configuration de l’évacuation associée, surtout en fonction de l’appareil à combustion présent dans la pièce. Car lorsque les cuisines sont installées avant les équipements de chauffage, l’installateur peut se retrouver confronté à la présence d’une hotte aspirante, incompatible avec l’installation d’un appareil à tirage naturel par exemple.

Ainsi, hormis lorsque vous installez un appareil de combustion à circuit étanche (chaudière à ventouse par exemple), vous devez pour installer une hotte motorisée suivre les règles ci-après, à cause des risques de refoulement des fumée et la présence de monoxyde de carbone (CO) dans le logement qui tuent (300 personnes par an) et intoxiquent (6000/an) chaque année des centaines de personnes :
  • Evacuation par paroi extérieure ou raccordement à un conduit individuel à tirage naturel : configuration possible si aucun appareil de chauffage à tirage naturel dans le local ou présence d’un appareil dans une autre pièce sous réserve que la hotte de provoque pas de dépression pour entrainer un refoulement des gaz de combustion. L’arrêté du 23 février 2009 interdit aussi la présence d’un appareil de chauffage dans la pièce pour les combustibles solides et certains combustibles liquides.
  • Evacuation par conduit (en collectif) : configuration interdite par l’arrêté du 24 mars 1982 article 14.
  • Evacuation par le réseau de VMC (en individuel) : configuration déconseillée car la VMC sera perturbée et inefficace durant le fonctionnement de la hotte. Si une telle installation est tout de même réalisée, la mise en place d’un appareil de chauffage doit respecter les différentes réglementations.
  • Evacuation par le réseau de VMC (en collectif) : configuration interdite par l’arrêté du 24 mars 1982 article 14, à cause des risques de déséquilibre dans le réseau et de propagation d’odeurs et/ou gaz toxiques dans les logements connectés au réseau.
  • Evacuation dans la pièce (hotte à recyclage) : configuration autorisée en respectant les différentes réglementations pour l’installation d’un appareil de chauffage ou d’une cuisinière gaz.

17 avril 2010

Guide des solutions de chauffage individuel gaz

Nous vous proposons un guide de choix sur les solutions de chauffage individuel au gaz, permettant aussi en collectif, une souplesse d'utilisation, une individualisation complète des charges et une faible incidence sur les surfaces communes.

Les types de matériels

Les chaudières sont dites « à simple service » quand elles assurent le chauffage seul, et « à double service » lorsqu'elles intègrent un système permettant la production d’eau chaude sanitaire. Il existe aussi des matériels dédiés exclusivement à la production d’eau chaude sanitaire.

Production simple : Les chaudières « simple service » ou « indépendante » produisent de l’eau pour le chauffage seul. Elles peuvent êtres couplées à un ballon de préparation d’eau chaude (avec échangeur intégré), ce qui permet de traiter les cas de grands logement avec des équipements distants ou ceux en réhabilitation (conservation du matériel en place).

Production mixte : la production mixte est la solution la plus courant qui exploite la puissance d’un brûleur gaz, car bien souvent la puissance maximale de chauffage d’un logement neuf est inférieur à 10kW, alors que celle nécessaire pour la production d’eau chaude sanitaire est comprise entre 20 et 30kW. Aussi lors d’un soutirage d’eau chaude, la priorité est donnée à cette production d’eau chaude sanitaire : elle est assurée directement dans la chaudière au travers de deux échangeurs, ou dans un échangeur séparé du corps de chauffe. Pour s’assurer d’une température constante en cas de fort puisage (ou de puisages simultanés tel que douche et robinet), il faut prévoir une réserve d’eau chaude et un dispositif mitigeur thermostatique. Ce ballon de stockage peut être interne et est appelé « micro-accumulation » s’il fait moins de 10L, « accumulation compacte » (20L) ou « intégré » (40 litres et plus), ou externe avec un accumulateur de 50 à 200 litres souvent accolé à la chaudière (répondant aux besoins importants de consommation d’eau chaude tels que baignoires balnéo, douche hydromassante, ou pour des grands logements).

Production indépendante d’ECS : le chauffe-eau instantané répond à des besoins d’eau chaude de faible volume (cuisine, seconde salle d’eau éloignée de la chaudière). C’est une solution compacte et économique aussi bien en installation qu’en consommation. L’accumulateur autonome est un ballon traversé par un ou plusieurs tubes de fumées produites par un brûleur situé en dessous du ballon. Le temps de mise en température est relativement court ce qui permet de limiter la taille du ballon.

Les modes de raccordements

Les chaudières à circuit étanche : les chaudières à ventouse sont des appareils étanches qui prélèvent l’air nécessaire à la combustion à l’extérieur du bâtiment, et renvoient directement les produits de combustions vers l’extérieur. Les circuits d’amenée d’air et d’évacuation, chaudière comprise, sont étanches, ce qui confère à l’installation une très grande sécurité d’utilisation. De plus la chaudière peut être implantée dans le volume chauffé sans incidence sur le débit de ventilation hygiénique du local, ou dans un volume clos non ventilé. Il existe quatre type de raccordement à ce jour en France : à terminal horizontal (type C1), à terminal vertical (type C3), raccordable sur conduit collectif ou dite « 3CE » (type C4), et à conduits séparés ou « biflux » (type C5).

Le tirage naturel : les chaudières peuvent aussi sur un simple conduit de fumée (tirage naturel), en habitat collectif ou individuel, après étude de compatibilité avec la ventilation des locaux.

La VMC gaz : cette solution est recommandée par Gaz de France pour les logements collectifs (au lieu du tirage naturel) car elle assure à la fois la ventilation générale et permanente des logements et l’évacuation des produits de combustion des appareils gaz. Selon les règles de l’art, ce système est doté d’un Dispositif de Sécurité Collective (DSC) qui interrompt le fonctionnement des chaudières en cas de panne du caisson VMC. Le conduit de raccordement de la chaudière est raccordé à une bouche d’extraction VMC spécial gaz qui module entre trois débits : un débit de base pour les pollutions courantes, un débit de pointe pour les pollutions ponctuelles venant de la cuisson, un débit dit « chaudière » enclenché automatiquement à l’arrivé des produits de combustion.

Les critères de choix d’une chaudière individuelle

La recherche d’une performance thermique particulière pour son logement va déjà guider son choix sur un type de chaudière ou trois catégories de rendement : standard, basse température, ou condensation.

Le second critère de choix d’une chaudière individuelle est sa capacité à produire de l’eau chaude sanitaire en quantité suffisante et avec une bonne maitrise de la température produite. Les produits sont identifiés par leur débit spécifique et le nombre d’étoiles qualifiant le confort eau chaude sanitaire. Les valeurs usuelles vont de 10l/min pour un appareil à production instantanée, à plus de 20l/min pour un appareil adapté à des besoins de type balnéothérapie.

Les autres critères de choix pourront être : le mode d’évacuation des produits de combustion, le mode de pose (murale ou au sol), les performances acoustiques, les fonctionnalités de la régulation et de la programmation, l’entretien et la capacité d’auto-diagnostique, la garantie, …

Outre l’aspect économique, le choix devra également prendre en compte l’appui que peut procurer le réseau du fabriquant de la chaudière avec des réseaux de poseurs et de mainteneurs agréés.

Dans tous les cas, nous ne pouvons que vous recommander, si votre logement le justifie, d’installer une chaudière à condensation qui permet de consommer moins et de polluer moins. De plus, et jusqu'au 31 décembre 2010, les chaudières à condensation bénéficient d'un crédit d'impôt de 15%, et il n'est pas impossible qu'il ne soit pas reconduit. Car si le crédit d'impôt favorise le chauffage gaz condensation, c'est que la chaudière gaz condensation doit devenir en France la chaudière de base du marché et la référence de la prochaine réglementation thermique à savoir la RT 2012. Perdre aujourd'hui 10% de rendement pendant 15 ou 20 ans, soit la durée de vie de la chaudière, est un non-sens. D'autant plus que le crédit d'impôt ramène le prix de la chaudière à un coût très proche d’une chaudière classique de qualité.

3 avril 2010

zeoTHERM : Pompe à chaleur à adsorption au gaz et zéolithe

vaillant zeotherm pompe a chaleur gaz solaire zeolitheLe groupe allemand Vaillant vient de dévoilé en avant première au dernier salon Interclima sa pompe à chaleur gaz utilisant la condensation, le solaire et la zéolithe pour produire du chauffage et de l’ECS. « Zeotherm », c'est son nom, est actuellement en test en Allemagne dans de nombreuses habitations et devrait être commercialisée en France au début de l'année prochaine. La zeoTHERM se place tout simplement dans un logement, comme une chaudière au gaz classique.

Le terme « zéolithe » vient du grec – zeo (bouillir), lithos (pierre) – et signifie donc littéralement « pierre à bouillir ». Ce cristal extrêmement poreux présente la particularité de provoquer une importante liaison de l’eau (adsorption) tout en dégageant de la chaleur. Pour utiliser ce phénomène, Vaillant a donc conçu ce produit. Il repose sur un module sous vide composé en partie basse d’un évaporateur/condenseur et en partie haute d’un absorbeur/désorbeur (batterie à ailettes recouvertes de zéolithe), l’eau étant utilisée comme fluide frigorigène.

En phase d’adsorption, l’énergie solaire évapore l’eau à basse température. En captant la vapeur d’eau, la zéolithe dégage de la chaleur qui est transmise au circuit de chauffage. En phase de désorption (une fois la zéolithe saturée et incapable de lier davantage d’eau), la chaudière gaz à condensation assèche la zéolithe. En se condensant, la vapeur d’eau dégage de la chaleur qui est aussi transférée au circuit de chauffage. Ce cycle permettrait d’atteindre un rendement annoncé par le constructeur de 127% avec 30% de CO2 en moins ! La zeoTHERM offrirait donc un système de chauffage extrêmement économique et écologique. Même par rapport à une chaudière au gaz à condensation associée à un système solaire, le système zeoTHERM garantit un rendement plus élevé de 10%.

La zéolithe n’est ni toxique, ni inflammable et écologiquement sûre (neutre). Pendant les phases d’adsorption et de désorption de la zéolithe, aucune réaction chimique n’a lieu (réaction purement physique) laissant parfaitement intacte la structure cristalline du minéral ce qui permet un nombre quasi infini de cycles d’humidification et de séchage.

Le système zeoTHERM se compose d’une pompe à chaleur à adsorption au gaz, de trois panneaux solaires plats et d’un préparateur sanitaire solaire. Les panneaux solaires, qui servent d’une part à réchauffer l’eau pour la transformer en vapeur lors de la phase d’adsorption (avec très peu d’énergie solaire car l’eau est vaporisée sous vide à une très faible température), servent aussi à alimenter le préparateur solaire pour la fourniture d’eau chaude sanitaire.

Demeure l'inconnue du prix de vente de cette chaudière pas comme les autres... À l'instar de toute nouvelle technologie qui s'affiche à des tarifs souvent élevés, la PAC gaz zéolithe ne devrait pas faire exception à la règle…

La (vraie) hausse du tarif Gaz réglementé au 1er Avril 2010 !

augmentation tarifs GDF Gaz de France 1er avril 2010Suite à la décision de la Commission de Régulation de l’Energie, la hausse représentera 9,6 % TTC pour un client particulier qui se chauffe au gaz naturel (tarif B1) à compter du 1er avril. Le gaz naturel reste cependant une énergie compétitive pour le chauffage par rapport au fioul ou à l’électricité (hors pompe à chaleur).

Cette augmentation du tarif réglementé gaz est prévu par la loi qui indique que les tarifs réglementés doivent couvrir les coûts d’achats de gaz naturel, d’acheminement et de commercialisation liés à leur fourniture. Ainsi la hausse moyenne de 9,7 % des tarifs réglementés résulte :
  • De l’augmentation des coûts d’achats de gaz naturel qui sont répercutés dans les tarifs par une formule matière 6.1.3. Cette formule est basée sur l’observation du prix des produits pétroliers (Brent, Fioul lourd et Fioul domestique côté à Rotterdam) et du taux de change euros/dollar sur une période de 6 mois et se terminant 1 mois avant la date du mouvement tarifaire. Pendant le semestre de référence, le coût du baril de pétrole a globalement continué de progresser. Au cours du mois de septembre, le baril a baissé légèrement pour avoisiner les 65 dollars par baril à la fin du mois. Puis, il n’a cessé d’augmenter pour osciller entre 75 et 80 dollars le baril, en passant par un pic début janvier 2010.
  • D’un recalage des coûts d’acheminement et de commercialisation supportés par GDF SUEZ. L’ouverture des marchés à nécessité d’importantes évolutions dans la gestion clientèle, en particulier le déploiement de nouveaux systèmes d’information, conduisant à une hausse des coûts de commercialisation. De plus, les coûts d’infrastructure augmentent en raison des hausses du tarif de transport et du tarif de stockage prévues pour le 1er avril 2010 et de la hausse des tarifs de distribution prévue pour le 1er juillet 2010.
Pour information, le prix du gaz est indexé sur les cours du pétrole car le gaz naturel est en concurrence pour tous ses usages avec les produits pétroliers (comme le fioul). Par logique économique, le prix d’achat du gaz naturel est donc indexé sur les cours des produits pétroliers.

Si vous avez un tarif dit « réglementé », la hausse représente en moyenne sur votre facture :
  • Base: + 1,01€/mois (pour une consommation moyenne de 750kWh/an)
  • B0: + 2,09€/mois (pour une consommation moyenne de 3000kWh/an)
  • B1: + 7,15€/mois (pour une consommation moyenne de 17 000kWh/an)
Si vous avez souscrit a une offre de marché prix fixe en gaz, vous n’êtes pas concerné par cette hausse. En souscrivant à une offre de marche (ex. DOLCE VITA de Gaz de France), vous avez choisi une offre à prix bloqué qui vous protège des augmentations pendant toute la durée de votre contrat. Ainsi, vous ne subissez pas la hausse moyenne de 9,7 % au 1er avril 2010.

Malgré la « grogne » des ménages, cette augmentation ne va pas (encore) pousser forcément les clients à changer d’énergie pour leur chauffage. Car le gaz naturel reste l’une des énergies les plus compétitives en termes de prix. Si à titre d’exemple, pour une maison de 110m2 consommant 18.000kWh/an, on compare les tarifs du gaz naturel avec les prix des autres énergies, nous obtenons :
  • En mars 2009, la facture TTC de chauffage en électricité et en fioul sont respectivement de 1374€/an en électricité et de 1109€/an en Fioul.
  • Après l’augmentation au 1er avril 2010, la facture de gaz naturel pour cette maison sera encore inférieure à celle des autres énergies. Son montant annuel sera de 1028€TTC (soit 90€ de plus, soit une hausse de 7,5€/mois).
En intégrant le mouvement d’avril, la facture annuelle de chauffage au gaz naturel de cette maison reste donc inférieure de 8% à la facture de ce logement s’il est chauffé au fioul et de 25% s’il est chauffé à l’électricité.

Pour un client en appartement consommant 12.000kWh/an, ayant souscrit un tarif B1 (avec le niveau de prix 1), l’évolution est la suivante :


Depuis plus de 10 ans, les tarifs réglementés du gaz naturel en France sont inférieurs à la moyenne des prix des principaux pays européens. Compte tenu de la baisse des tarifs intervenue en avril 2009, les tarifs d’avril 2010 resteront inférieurs à ceux de janvier 2009 pour les clients se chauffant au gaz naturel et les Français continueront de bénéficier des tarifs parmi les plus bas en Europe. Au 01/01/2010, le prix de vente du gaz était pour l’Angleterre de 4,16c€/kWh TTC, la France à 5,07, l’Allemagne à 5,86, et l’Italie à 6,49.

En conclusion, nous ne sommes pas si mal lotis que ça avec le gaz en France, surtout équipés avec des chaudières basse température ou à condensation, mais il faut certainement prendre les devants par exemple soit en complétant son installation par du solaire thermique, ou en réfléchissant à passer à des énergies moins fluctuantes (granulés bois).


28 mars 2010

Frisquet Hydromotrix Evolution + Bouche VMC BAZ Pilot

chaudiere frisquet hydromotrix evolution basse temperature avec bouche vmc baz pilotSi vous souhaitez remplacer votre ancienne chaudière gaz par un modèle basse température et que votre évacuation de fumée se fait par un conduit VMC gaz, Frisquet et Aldes ont développé la bouche VMC « BAZ Pilot », pouvant s’interfacer sur les chaudières basse température Hydromotrix Evolution et qui supprime toutes les pertes d'énergie générées par le renouvellement d'air.

Les bouches VMC actuelles ont des temps d'inertie d'ouverture et de fermeture importants ce qui occasionnent des pertes thermiques au sein de l'habitation. A l’inverse, raccordée au réseau VMC et à la chaudière Evolution basse température VMC Gaz de FRISQUET, la bouche BAZ Pilot assure à la fois les débits de ventilation et l’évacuation des gaz brûlés, en étant piloté par la chaudière qui envoie un signal à la bouche en fonction de la marche du brûleur:


  • Brûleur éteint : le débit de base de ventilation est extrait sans passer par le corps de la chaudière mais par un orifice de la BAZ Pilot. L'extraction séparée évite de refroidir le corps de chauffe lorsque la chaudière ne fonctionne pas et donc d’améliorer son rendement.
  • Brûleur allumé : la bouche extrait un débit suffisant à travers la chaudière pour évacuer les gaz brûlés.
  • Quel que soit l’état du brûleur : un bouton poussoir permet d’extraire un débit de pointe de ventilation à travers la chaudière.
Les avantages sont donc nombreux :
  • Mise en œuvre aisé en rénovation (colonne collective ou dans un habitat individuel).
    Aucun risque de condensation.
  • Maintien de la colonne VMC existante sans perturbation.
  • Jusqu’à 30 % d’économie d’énergie sur le poste chauffage.
  • Suppression des pertes par balayage (la chaudière n’est plus refroidie par l’air extrait du logement).
  • Réduction des pertes par renouvellement d’air.
  • Le Système chaudière FRISQUET Evolution + bouche BAZ Pilot est validée par certificat CE.
La bouche Frisquet BAZ Pilot est commercialisée au prix public de 289 € HT, somme qui pourra être relativement vite amortie en fonction de votre consommation de gaz au vue des économies possibles.

Plus d'information : Bouche VMC Gaz Frisquet BAZ Pilot