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17 avril 2010

Guide des solutions de chauffage individuel gaz

Nous vous proposons un guide de choix sur les solutions de chauffage individuel au gaz, permettant aussi en collectif, une souplesse d'utilisation, une individualisation complète des charges et une faible incidence sur les surfaces communes.

Les types de matériels

Les chaudières sont dites « à simple service » quand elles assurent le chauffage seul, et « à double service » lorsqu'elles intègrent un système permettant la production d’eau chaude sanitaire. Il existe aussi des matériels dédiés exclusivement à la production d’eau chaude sanitaire.

Production simple : Les chaudières « simple service » ou « indépendante » produisent de l’eau pour le chauffage seul. Elles peuvent êtres couplées à un ballon de préparation d’eau chaude (avec échangeur intégré), ce qui permet de traiter les cas de grands logement avec des équipements distants ou ceux en réhabilitation (conservation du matériel en place).

Production mixte : la production mixte est la solution la plus courant qui exploite la puissance d’un brûleur gaz, car bien souvent la puissance maximale de chauffage d’un logement neuf est inférieur à 10kW, alors que celle nécessaire pour la production d’eau chaude sanitaire est comprise entre 20 et 30kW. Aussi lors d’un soutirage d’eau chaude, la priorité est donnée à cette production d’eau chaude sanitaire : elle est assurée directement dans la chaudière au travers de deux échangeurs, ou dans un échangeur séparé du corps de chauffe. Pour s’assurer d’une température constante en cas de fort puisage (ou de puisages simultanés tel que douche et robinet), il faut prévoir une réserve d’eau chaude et un dispositif mitigeur thermostatique. Ce ballon de stockage peut être interne et est appelé « micro-accumulation » s’il fait moins de 10L, « accumulation compacte » (20L) ou « intégré » (40 litres et plus), ou externe avec un accumulateur de 50 à 200 litres souvent accolé à la chaudière (répondant aux besoins importants de consommation d’eau chaude tels que baignoires balnéo, douche hydromassante, ou pour des grands logements).

Production indépendante d’ECS : le chauffe-eau instantané répond à des besoins d’eau chaude de faible volume (cuisine, seconde salle d’eau éloignée de la chaudière). C’est une solution compacte et économique aussi bien en installation qu’en consommation. L’accumulateur autonome est un ballon traversé par un ou plusieurs tubes de fumées produites par un brûleur situé en dessous du ballon. Le temps de mise en température est relativement court ce qui permet de limiter la taille du ballon.

Les modes de raccordements

Les chaudières à circuit étanche : les chaudières à ventouse sont des appareils étanches qui prélèvent l’air nécessaire à la combustion à l’extérieur du bâtiment, et renvoient directement les produits de combustions vers l’extérieur. Les circuits d’amenée d’air et d’évacuation, chaudière comprise, sont étanches, ce qui confère à l’installation une très grande sécurité d’utilisation. De plus la chaudière peut être implantée dans le volume chauffé sans incidence sur le débit de ventilation hygiénique du local, ou dans un volume clos non ventilé. Il existe quatre type de raccordement à ce jour en France : à terminal horizontal (type C1), à terminal vertical (type C3), raccordable sur conduit collectif ou dite « 3CE » (type C4), et à conduits séparés ou « biflux » (type C5).

Le tirage naturel : les chaudières peuvent aussi sur un simple conduit de fumée (tirage naturel), en habitat collectif ou individuel, après étude de compatibilité avec la ventilation des locaux.

La VMC gaz : cette solution est recommandée par Gaz de France pour les logements collectifs (au lieu du tirage naturel) car elle assure à la fois la ventilation générale et permanente des logements et l’évacuation des produits de combustion des appareils gaz. Selon les règles de l’art, ce système est doté d’un Dispositif de Sécurité Collective (DSC) qui interrompt le fonctionnement des chaudières en cas de panne du caisson VMC. Le conduit de raccordement de la chaudière est raccordé à une bouche d’extraction VMC spécial gaz qui module entre trois débits : un débit de base pour les pollutions courantes, un débit de pointe pour les pollutions ponctuelles venant de la cuisson, un débit dit « chaudière » enclenché automatiquement à l’arrivé des produits de combustion.

Les critères de choix d’une chaudière individuelle

La recherche d’une performance thermique particulière pour son logement va déjà guider son choix sur un type de chaudière ou trois catégories de rendement : standard, basse température, ou condensation.

Le second critère de choix d’une chaudière individuelle est sa capacité à produire de l’eau chaude sanitaire en quantité suffisante et avec une bonne maitrise de la température produite. Les produits sont identifiés par leur débit spécifique et le nombre d’étoiles qualifiant le confort eau chaude sanitaire. Les valeurs usuelles vont de 10l/min pour un appareil à production instantanée, à plus de 20l/min pour un appareil adapté à des besoins de type balnéothérapie.

Les autres critères de choix pourront être : le mode d’évacuation des produits de combustion, le mode de pose (murale ou au sol), les performances acoustiques, les fonctionnalités de la régulation et de la programmation, l’entretien et la capacité d’auto-diagnostique, la garantie, …

Outre l’aspect économique, le choix devra également prendre en compte l’appui que peut procurer le réseau du fabriquant de la chaudière avec des réseaux de poseurs et de mainteneurs agréés.

Dans tous les cas, nous ne pouvons que vous recommander, si votre logement le justifie, d’installer une chaudière à condensation qui permet de consommer moins et de polluer moins. De plus, et jusqu'au 31 décembre 2010, les chaudières à condensation bénéficient d'un crédit d'impôt de 15%, et il n'est pas impossible qu'il ne soit pas reconduit. Car si le crédit d'impôt favorise le chauffage gaz condensation, c'est que la chaudière gaz condensation doit devenir en France la chaudière de base du marché et la référence de la prochaine réglementation thermique à savoir la RT 2012. Perdre aujourd'hui 10% de rendement pendant 15 ou 20 ans, soit la durée de vie de la chaudière, est un non-sens. D'autant plus que le crédit d'impôt ramène le prix de la chaudière à un coût très proche d’une chaudière classique de qualité.

3 avril 2010

zeoTHERM : Pompe à chaleur à adsorption au gaz et zéolithe

vaillant zeotherm pompe a chaleur gaz solaire zeolitheLe groupe allemand Vaillant vient de dévoilé en avant première au dernier salon Interclima sa pompe à chaleur gaz utilisant la condensation, le solaire et la zéolithe pour produire du chauffage et de l’ECS. « Zeotherm », c'est son nom, est actuellement en test en Allemagne dans de nombreuses habitations et devrait être commercialisée en France au début de l'année prochaine. La zeoTHERM se place tout simplement dans un logement, comme une chaudière au gaz classique.

Le terme « zéolithe » vient du grec – zeo (bouillir), lithos (pierre) – et signifie donc littéralement « pierre à bouillir ». Ce cristal extrêmement poreux présente la particularité de provoquer une importante liaison de l’eau (adsorption) tout en dégageant de la chaleur. Pour utiliser ce phénomène, Vaillant a donc conçu ce produit. Il repose sur un module sous vide composé en partie basse d’un évaporateur/condenseur et en partie haute d’un absorbeur/désorbeur (batterie à ailettes recouvertes de zéolithe), l’eau étant utilisée comme fluide frigorigène.

En phase d’adsorption, l’énergie solaire évapore l’eau à basse température. En captant la vapeur d’eau, la zéolithe dégage de la chaleur qui est transmise au circuit de chauffage. En phase de désorption (une fois la zéolithe saturée et incapable de lier davantage d’eau), la chaudière gaz à condensation assèche la zéolithe. En se condensant, la vapeur d’eau dégage de la chaleur qui est aussi transférée au circuit de chauffage. Ce cycle permettrait d’atteindre un rendement annoncé par le constructeur de 127% avec 30% de CO2 en moins ! La zeoTHERM offrirait donc un système de chauffage extrêmement économique et écologique. Même par rapport à une chaudière au gaz à condensation associée à un système solaire, le système zeoTHERM garantit un rendement plus élevé de 10%.

La zéolithe n’est ni toxique, ni inflammable et écologiquement sûre (neutre). Pendant les phases d’adsorption et de désorption de la zéolithe, aucune réaction chimique n’a lieu (réaction purement physique) laissant parfaitement intacte la structure cristalline du minéral ce qui permet un nombre quasi infini de cycles d’humidification et de séchage.

Le système zeoTHERM se compose d’une pompe à chaleur à adsorption au gaz, de trois panneaux solaires plats et d’un préparateur sanitaire solaire. Les panneaux solaires, qui servent d’une part à réchauffer l’eau pour la transformer en vapeur lors de la phase d’adsorption (avec très peu d’énergie solaire car l’eau est vaporisée sous vide à une très faible température), servent aussi à alimenter le préparateur solaire pour la fourniture d’eau chaude sanitaire.

Demeure l'inconnue du prix de vente de cette chaudière pas comme les autres... À l'instar de toute nouvelle technologie qui s'affiche à des tarifs souvent élevés, la PAC gaz zéolithe ne devrait pas faire exception à la règle…

La (vraie) hausse du tarif Gaz réglementé au 1er Avril 2010 !

augmentation tarifs GDF Gaz de France 1er avril 2010Suite à la décision de la Commission de Régulation de l’Energie, la hausse représentera 9,6 % TTC pour un client particulier qui se chauffe au gaz naturel (tarif B1) à compter du 1er avril. Le gaz naturel reste cependant une énergie compétitive pour le chauffage par rapport au fioul ou à l’électricité (hors pompe à chaleur).

Cette augmentation du tarif réglementé gaz est prévu par la loi qui indique que les tarifs réglementés doivent couvrir les coûts d’achats de gaz naturel, d’acheminement et de commercialisation liés à leur fourniture. Ainsi la hausse moyenne de 9,7 % des tarifs réglementés résulte :
  • De l’augmentation des coûts d’achats de gaz naturel qui sont répercutés dans les tarifs par une formule matière 6.1.3. Cette formule est basée sur l’observation du prix des produits pétroliers (Brent, Fioul lourd et Fioul domestique côté à Rotterdam) et du taux de change euros/dollar sur une période de 6 mois et se terminant 1 mois avant la date du mouvement tarifaire. Pendant le semestre de référence, le coût du baril de pétrole a globalement continué de progresser. Au cours du mois de septembre, le baril a baissé légèrement pour avoisiner les 65 dollars par baril à la fin du mois. Puis, il n’a cessé d’augmenter pour osciller entre 75 et 80 dollars le baril, en passant par un pic début janvier 2010.
  • D’un recalage des coûts d’acheminement et de commercialisation supportés par GDF SUEZ. L’ouverture des marchés à nécessité d’importantes évolutions dans la gestion clientèle, en particulier le déploiement de nouveaux systèmes d’information, conduisant à une hausse des coûts de commercialisation. De plus, les coûts d’infrastructure augmentent en raison des hausses du tarif de transport et du tarif de stockage prévues pour le 1er avril 2010 et de la hausse des tarifs de distribution prévue pour le 1er juillet 2010.
Pour information, le prix du gaz est indexé sur les cours du pétrole car le gaz naturel est en concurrence pour tous ses usages avec les produits pétroliers (comme le fioul). Par logique économique, le prix d’achat du gaz naturel est donc indexé sur les cours des produits pétroliers.

Si vous avez un tarif dit « réglementé », la hausse représente en moyenne sur votre facture :
  • Base: + 1,01€/mois (pour une consommation moyenne de 750kWh/an)
  • B0: + 2,09€/mois (pour une consommation moyenne de 3000kWh/an)
  • B1: + 7,15€/mois (pour une consommation moyenne de 17 000kWh/an)
Si vous avez souscrit a une offre de marché prix fixe en gaz, vous n’êtes pas concerné par cette hausse. En souscrivant à une offre de marche (ex. DOLCE VITA de Gaz de France), vous avez choisi une offre à prix bloqué qui vous protège des augmentations pendant toute la durée de votre contrat. Ainsi, vous ne subissez pas la hausse moyenne de 9,7 % au 1er avril 2010.

Malgré la « grogne » des ménages, cette augmentation ne va pas (encore) pousser forcément les clients à changer d’énergie pour leur chauffage. Car le gaz naturel reste l’une des énergies les plus compétitives en termes de prix. Si à titre d’exemple, pour une maison de 110m2 consommant 18.000kWh/an, on compare les tarifs du gaz naturel avec les prix des autres énergies, nous obtenons :
  • En mars 2009, la facture TTC de chauffage en électricité et en fioul sont respectivement de 1374€/an en électricité et de 1109€/an en Fioul.
  • Après l’augmentation au 1er avril 2010, la facture de gaz naturel pour cette maison sera encore inférieure à celle des autres énergies. Son montant annuel sera de 1028€TTC (soit 90€ de plus, soit une hausse de 7,5€/mois).
En intégrant le mouvement d’avril, la facture annuelle de chauffage au gaz naturel de cette maison reste donc inférieure de 8% à la facture de ce logement s’il est chauffé au fioul et de 25% s’il est chauffé à l’électricité.

Pour un client en appartement consommant 12.000kWh/an, ayant souscrit un tarif B1 (avec le niveau de prix 1), l’évolution est la suivante :


Depuis plus de 10 ans, les tarifs réglementés du gaz naturel en France sont inférieurs à la moyenne des prix des principaux pays européens. Compte tenu de la baisse des tarifs intervenue en avril 2009, les tarifs d’avril 2010 resteront inférieurs à ceux de janvier 2009 pour les clients se chauffant au gaz naturel et les Français continueront de bénéficier des tarifs parmi les plus bas en Europe. Au 01/01/2010, le prix de vente du gaz était pour l’Angleterre de 4,16c€/kWh TTC, la France à 5,07, l’Allemagne à 5,86, et l’Italie à 6,49.

En conclusion, nous ne sommes pas si mal lotis que ça avec le gaz en France, surtout équipés avec des chaudières basse température ou à condensation, mais il faut certainement prendre les devants par exemple soit en complétant son installation par du solaire thermique, ou en réfléchissant à passer à des énergies moins fluctuantes (granulés bois).


28 mars 2010

Frisquet Hydromotrix Evolution + Bouche VMC BAZ Pilot

chaudiere frisquet hydromotrix evolution basse temperature avec bouche vmc baz pilotSi vous souhaitez remplacer votre ancienne chaudière gaz par un modèle basse température et que votre évacuation de fumée se fait par un conduit VMC gaz, Frisquet et Aldes ont développé la bouche VMC « BAZ Pilot », pouvant s’interfacer sur les chaudières basse température Hydromotrix Evolution et qui supprime toutes les pertes d'énergie générées par le renouvellement d'air.

Les bouches VMC actuelles ont des temps d'inertie d'ouverture et de fermeture importants ce qui occasionnent des pertes thermiques au sein de l'habitation. A l’inverse, raccordée au réseau VMC et à la chaudière Evolution basse température VMC Gaz de FRISQUET, la bouche BAZ Pilot assure à la fois les débits de ventilation et l’évacuation des gaz brûlés, en étant piloté par la chaudière qui envoie un signal à la bouche en fonction de la marche du brûleur:


  • Brûleur éteint : le débit de base de ventilation est extrait sans passer par le corps de la chaudière mais par un orifice de la BAZ Pilot. L'extraction séparée évite de refroidir le corps de chauffe lorsque la chaudière ne fonctionne pas et donc d’améliorer son rendement.
  • Brûleur allumé : la bouche extrait un débit suffisant à travers la chaudière pour évacuer les gaz brûlés.
  • Quel que soit l’état du brûleur : un bouton poussoir permet d’extraire un débit de pointe de ventilation à travers la chaudière.
Les avantages sont donc nombreux :
  • Mise en œuvre aisé en rénovation (colonne collective ou dans un habitat individuel).
    Aucun risque de condensation.
  • Maintien de la colonne VMC existante sans perturbation.
  • Jusqu’à 30 % d’économie d’énergie sur le poste chauffage.
  • Suppression des pertes par balayage (la chaudière n’est plus refroidie par l’air extrait du logement).
  • Réduction des pertes par renouvellement d’air.
  • Le Système chaudière FRISQUET Evolution + bouche BAZ Pilot est validée par certificat CE.
La bouche Frisquet BAZ Pilot est commercialisée au prix public de 289 € HT, somme qui pourra être relativement vite amortie en fonction de votre consommation de gaz au vue des économies possibles.

Plus d'information : Bouche VMC Gaz Frisquet BAZ Pilot
27 mars 2010

Viessmann VITOPEND 100-W WH1D : nouvelle chaudière BT

viessmann vitopend 100-W WH1D chaudiere basse temperature gazLe constructeur Allemand Viessmann, leader mondial dans la production d’équipements de chauffage à destination notamment des particuliers, lance une nouvelle chaudière murale basse température, la VITOPEND 100-W, inaugurant un rendement encore optimisé et une régulation plus conviviale avec un prix très intéressant.

Avec la VITOPEND 100-W type WH1D (petite sœur de la WH1B commercialisée en France depuis 2006), Viessmann, dont la robustesse et qualité de fabrication allemandes sont mondialement reconnu pour ses chaudière fioul ou gaz aux performances exceptionnelles, confirme sa position en offrant la possibilité aux ménages modeste de s’équiper avec une chaudière basse température à bruleur modulant au rapport qualité prix imbattable, et de réaliser eux aussi des économies d’énergie sans passer à côté de la qualité.

Cette chaudière basse température est déclinée en simple et double service (chauffage + ECS), en version ventouse, cheminée ou VMC, pour des dimensions très compactes (de 340 à 360mm en profondeur, de 400 à 450mm en largeur, pour une hauteur de 725mm et un poids de 36 à 39kg), permettant une installation possible de partout, sans aucun dégagement latéral nécessaire pour la mise en place ou les travaux d’entretien.

Elle adopte aussi une nouvelle régulation électronique à large écran d’affichage et avec système de diagnostique intégré, qui a déjà fait ses preuves sur la VITODEN 100-W (chaudière à condensation). La production d’eau chaude sanitaire n’est pas en reste avec des débits jusqu’à près de 15l/mn.

Ainsi, même avec un budget serré, vous pourrez vous offrir une chaudière performante et robuste avec de larges économies à la clé en remplacement de votre ancienne chaudière. Les tarifs débutent en effet à partir de 1133 € HT (modèle 24kW simple service évacuation cheminée).

8 mars 2010

Pompe à Chaleur : « alimentée » aussi au gaz naturel ou au fioul !

atlantic alfea hybrid duo chaudiere fioul pompe a chaleur integreeLes Pompes à Chaleurs n’utilisent pas toutes l’électricité comme source d’énergie. En effet, il existe aussi des PAC Gaz à moteur thermique ou à absorption, qui utilise le gaz naturel, ainsi que des PAC dites « hybrides »

Une PAC à moteur gaz, air/air ou air/eau, fonctionne donc selon le même principe qu’une PAC électrique, avec pour différence le fait que l’énergie mécanique du compresseur est procurée par un moteur thermique au lieu d’un moteur électrique. De plus, l’énergie dégagé par le moteur thermique étant valorisée, les PAC à moteur gaz présentent le double avantage de maintenir leur puissance disponible par faibles températures extérieures, sans nécessairement nécessiter d’appoint comme cela est souvent le cas pour les modèles électriques, et qui plus est, de pouvoir produire de l’eau chaude sanitaire « gratuite » dès que les températures deviennent clémentes. Ces PAC présentent des rendements en chauffage jusqu’à 150% (en version air/eau), soit l’équivalent d’un COP de 3,9 pour une PAC électrique. Ces PAC sont aussi réversibles pour réaliser la climatisation des locaux. Elles sont principalement implantées dans le tertiaire ou les locaux commerciaux. Enfin, elles sont très appréciées pour leur faible niveau sonore, l’absence de vibration, leur encombrement réduit, la faible puissance électrique appelée évitant dans certains cas, les frais d’un poste de transformation électrique, et des coûts de fonctionnement inférieurs jusqu’à 30% par rapport à une PAC électrique standard (maintenance moteur toutes les 10.000h seulement).

Les PAC dite « à absorption » présente le même principe de cycle frigorifique que les PAC à moteur gaz, mais la compression n’est plus mécanique (via un compresseur), mais par l’intermédiaire d’un simple bruleur gaz naturel qui apporte l’énergie nécessaire à la compression thermique. Les Pompes à Chaleur à absorption gaz assurent aussi la production de chauffage et d’ECS, même par basses températures extérieures et ceci sans appoint complémentaire, et sont aussi réversibles pour climatiser l’été. Ces PAC présentent de nombreux avantages : faibles puissances électriques à souscrire, peu de pièces en mouvement donc très silencieuses, robustes et à faibles cout de maintenance (essentiellement l’entretien du bruleur gaz, très similaire à celui d’une chaudière à condensation). Les PAC à absorption existent en version air/eau (jusqu’à 165% d’efficacité), ou en versions sol/eau ou eau/eau (170% d’efficacité). En outre, en version géothermique, l’installation nécessite deux fois moins de sondes verticales qu’une PAC à compression électrique. Depuis 2008, les PAC à absorption sont commercialisées pour des bâtiments tertiaires et des immeubles d’habitation neufs et existants. Courant 2011/2012, des machines de plus petites puissances (de 4 à 18kW) vont pouvoir équiper des maisons individuelles, permettant avec un rendement supérieur de 30% par rapport à une chaudière à condensation d’atteindre le niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation).

Enfin nous trouvons les PAC Hybrides, assemblage dans un même bloc, d’une chaudière gaz ou fioul condensation associée à une PAC électrique air/eau de faible puissance. Grace à une régulation capable de mesurer en instantané la performance des deux systèmes, la priorité est donnée au plus efficace, en tirant partie du meilleur des 2 technologies, assurant 10 à 15% d’économies supplémentaires par rapport à une chaudière à condensation ou une PAC électrique. De plus, la PAC électrique étant intégrée dans le caisson dans sa version monobloc, cela évite l’installation d’une unité extérieure bruyante et inesthétique. La commercialisation de ce type de matériel hybride vient de débuter pour des modèles fonctionnant au fioul ou au gaz.

3 janvier 2010

Réduire sa facture de Gaz ou d’électricité, est-ce possible ?

facture electricite gaz edf gdf tarif reglemente fournisseur alternatif.jpgTandis qu’en 2007 les consommateurs étaient d’autant plus méfiant à accueillir la libéralisation de l’énergie, aujourd’hui plus d’un million de foyer sur 29 millions ont optés pour la concurrence en matière d’électricité.

En effet, face à la pression commerciale provenant des fournisseurs d’électricité et de gaz, la concurrence s’est accentuée sur le marché. Chacun cherchant à convaincre le consommateur que son kilowattheure est le plus abordable, le plus vert ou encore le plus stable.

Ainsi, un grand nombre de consommateur soit environ 455.000 ont quitté Gaz de France Suez pour rejoindre EDF, souvent lié à un manque d’information notoire. De son côté, GDF Suez proposait à ses consommateurs une offre de marché à laquelle il avait réussi à convertir pas moins de 500.000 foyers.

Mais quelles sont les astuces à connaitre avant de signer un contrat ? Sachez qu’en matière d’électricité seul EDF propose une offre au tarif réglementé (qui Europe oblige, va se terminer dans quelques mois). Toutes les autres offres, que ce soient celles de GDF Suez ou des nouveaux fournisseurs restent des offres de marché.

A quel prix ? Les différentes offres proposent un coût fixe mais aussi un coût variable dépendant de la quantité d’énergie consommée. Certains contrats restent plus chers au début tout en offrant une stabilité des prix sur un temps déterminé (un ou deux ans), il est donc recommandé de vérifier les modalités concernant l’augmentation des prix avant la signature du contrat. De plus, bien que l’option dite « heures creuses » n’est rarement intéressante pour les petits consommateurs d’électricité, elle est en revanche rentable pour les familles ayant des appareils à consommation d’énergie importante, c’est pourquoi, il est tout à fait possible de réduire sa facture d’énergie, mais la prudence reste de rigueur, l’offre verte demeure toujours plus onéreuse que l’offre classique, bien que l’offre verte de GDF Suez présente une particularité, en s’appuyant uniquement sur des certificats émis par des barrages hydroélectriques non subventionnés.

A titre d’exemple, si vous optez pour l’offre Dolcevita de Gaz de France, vous bénéficiez dès la souscription d’une remise de 62 euros TTC sur votre facture, avec des tarifs identiques à ceux du tarif réglementé. Et si vous optez pour la fourniture 2 énergies (gaz et électricité), hormis le fait de n’avoir plus qu’une seule facture à gérer, la remise atteint les 100 euros, soit un abonnement annuel électrique de 6kVA offert (ou 60% de remise sur l’abonnement annuel gaz). Dans tous les cas, vous vous mettrez à l’abri de toutes hausses de tarifs pendant 1 à 2 ans, sachant qu’ils augmenteront certainement dans les prochains mois.

Quels sont les services ? Outre la mise en place d’un numéro non surtaxé, accessible dorénavant au prix d’un appel local, tous les fournisseurs à l’exception de la société ALTERGAZ, vous proposeront en option facultative une facture électronique. Enfin, seul EDF, GDF Suez, Poweo et Direct Energie pourront vous suggérer de partir sur un contrat comprenant les deux énergies (gaz et électricité). En revanche, il reste important de savoir que le fait de choisir un fournisseur unique oblige le consommateur à quitter le tarif réglementé pour une des deux énergies, voir parfois les deux !

4 octobre 2009

Ouverture à la concurrence gaz et électricité en progression

fournisseur alternatif gaz electricite ouverture concurenceSelon la Commission de Régulation de l'Energie (CRE), un peu plus d'un million de particuliers sont devenus clients d'un fournisseur alternatif en électricité au 30 juin 2009 (875.000 au 31 mars 2009), 586.000 (508.000 au 31 mars 2009) pour la fourniture de gaz.

L'ouverture à la concurrence sur le marché du résidentiel se poursuit donc à un rythme soutenu chez les fournisseurs alternatifs par rapport au trimestre précédent : +18% en électricité, +15% en gaz. Sur le marché des entreprises, l’ouverture à la concurrence a faiblement évolué en électricité, contrairement en gaz avec +4%.

Les tarifs réglementés continuent à dominer le marché de l’électricité et du gaz. 95% des sites électriques (85% de la consommation) et 88% des sites gaz (55% de la consommation) sont aux tarifs réglementés.

La cheminée bio-éthanol : pas si « bio » et sans danger que ça !

cheminée bio éthanol designA l’approche de l’hiver, certains de nos clients nous questionnent sur les cheminées au bio-éthanol comme moyen de chauffage. Nous avions déjà eu l’occasion d’en parler dans un article il y a de ça quelques mois, avec un avis assez mitigé sur leur utilité globale tant en terme de confort, que d’économies d’énergie et de protection de l’environnement.

Car malgré le nom de cheminée, les cheminées au bio-éthanol chauffent très peu, aux alentours des 5kW pour les modèles les plus puissants. En outre, bien qu’elles soient moins chère à l’achat qu’une cheminée classique ou d’un poêle (quoi que avec le crédit d’impôt de 40%), il faut quand même compter 2 à 3€ le litre en moyenne de bio-éthanol, soit 5 à 6 fois plus cher que le bois d'un insert avec un rendement équivalent ! C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que les cheminées au bio-éthanol ne sont pas considérées comme des moyens de chauffage par l’état et ne bénéficient donc pas de crédit d'impôt comme les poêles à bois bûches ou granulés.

De plus, les cheminées au bio-éthanol ne seraient pas toujours sans danger (hormis les éventuelles brulures lors de leur manipulation) suivant la pièce où elles sont installées. La combustion de l’éthanol, dégage du dioxyde de carbone (CO2) et de l’eau, sans danger pour notre santé. Mais si la cheminée est placée dans une petite pièce, ou une pièce mal ventilée, où l’air n’est pas suffisamment renouvelé, la combustion de l’éthanol ne se fera pas complètement et un dégagement de monoxyde de carbone (CO) va se produire. Ce gaz très toxique, inodore et incolore, provoque chaque année de nombreux décès à cause d’installations défaillantes et/ou non entretenues de chauffage. Ce gaz bloque les échanges de dioxygène avec l’hémoglobine du sang au niveau des poumons et entraine la mort très rapidement sans que l’on s’en rende compte.

Les distributeurs de bouteilles de gaz accusés d'entente

bouteille de gaz entente entre distributeursLe quotidien économique « La Tribune » a révélé que les 4 distributeurs de bouteilles de gaz français, Butagaz (groupe Shell), Antargaz (UGI), Primagaz (SHV) et Totalgaz (Total), qui se partagent 94% du marché français (soit environ 1 milliard d'euros de ventes), sont accusés de la part de l'Autorité de la Concurrence d'abus de position dominante, et surtout, d'entente sur les prix sur la période 1999-2004.

Comme toujours, si de telles pratiques ont (eu) lieu sur les bouteilles de gaz, ceci peut-être aussi révélateur sur ce qui se doit certainement se passer sur le prix du gaz délivré dans les cuves gaz aériennes ou enterrées, détenues par les mêmes acteurs. Il est donc temps de se tourner, notamment pour les habitats isolés (avec cuve fioul ou gaz), vers des énergies alternatives, si possible propre, comme le bois ou le solaire.

28 juin 2009

L’entretien et le contrôle des chaudières gaz évoluent

entretien annuel chaudiere gaz obligatoireL’entretien annuel des chaudières au gaz est obligatoire. Malgré cette règle, on estime que de 30 à 50% des chaudières ne seraient pas entretenues, souvent par méconnaissance de cette obligation. Par exemple, les propriétaires de chaudière individuelle sont souvent avertis par les professionnels (plombier, chauffagiste) lorsque cette dernière tombe en panne, ou bien lorsque qu’une régie immobilière demande à ses locataires le rapport d’intervention annuelle. Or selon des chiffres de l'Institut de veille sanitaire datant de 2006, dans 42% des cas d'intoxications au monoxyde de carbone (CO), l'appareil en cause est la chaudière, expliquant tout l’intérêt de la faire contrôler régulièrement.

Deux nouveaux textes pour l'entretien et le contrôle des chaudières, visant à faire évoluer la réglementation existante afin de la mettre en conformité avec la directive 2002/91 sur la performance énergétique des bâtiments, viennent d’être publiés. Un des décrets porte sur les contrôles des chaudières dont la puissance est supérieure à 400kW et inférieure à 20MW, l’autre sur l'entretien annuel pour celles entre 4 et 400kW.

Pour les chaudières d'une puissance supérieure à 400kW (estimées en France à 249.000), quatre types de contrôles sont susceptibles de se superposer : le contrôle de rendement, le contrôle périodique de l'efficacité énergétique, le contrôle des émissions polluantes et les contrôles au titre des installations classées.

Le deuxième décret vise l’entretien annuel des chaudières dont la puissance est comprise entre 4 et 400kW, dont spécificités techniques et les modalités doivent être précisées par arrêté. Cette tranche de chaudières représente la quasi-totalité des chaudières à vocation de chauffage de bâtiment.

GAZ : Pas de baisse des tarifs en juillet !

tarif gaz de france gdf suezSelon le Journal du Dimanche, les tarifs réglementés du gaz naturel devraient rester inchangés au 1er juillet prochain, et ceci malgré la baisse des cours du baril de pétrole les mois derniers.

Les tarifs du gaz naturel réglementés appliqués par GDF Suez sont déterminés par une formule complexe prenant en compte le prix du pétrole (avec un décalage d’environ 6 mois), le cours du dollar, ainsi que les coûts d'acheminement, de stockage et de commercialisation du combustible, et sont décidés par gouvernement après avis de la Commission de régulation de l’énergie.

Suite à la forte baisse des cours du baril de pétrole survenue entre octobre 2008 et avril 2009, une baisse des tarifs du gaz avait eu lieu le 1er avril dernier. Mais cette baisse avait été jugée insuffisante par les associations de consommateurs qui demandaient alors une baisse de 20% au lieu des 11,3%, surtout après une hausse de 15,8% en 2008 !

Toutefois, la récente hausse du cours du pétrole fait redouter au gouvernement une nouvelle flambée, et il aurait au contraire décidé de geler les tarifs cet été, affirme le JDD.

10 juin 2009

Le baril de pétrole passe la barre des 70 dollars !

La lente remontée du baril de pétrole vers les 100 dollars en fin d’année, que prédisent bon nombre de spécialistes, est en cours ! Pour la première fois depuis novembre dernier, après 3 mois de hausse, le pétrole viens en effet d’atteindre les 70 dollars le baril à New-York.

Cette hausse du prix du brut serait soutenue par la baisse du dollar, et selon l'Agence d'information sur l'énergie, elle serait liée aux « attentes de redressement économique mondial et d'augmentation future de la consommation de pétrole ». A cela s’ajoute une activité croissante du marché financier qui pousse à la hausse le prix des matières premières.

Outre les prix des carburants qui risquent de flamber, c’est certainement aussi de mauvaises nouvelles en perspective pour tous ceux qui se chauffent au gaz ou au fioul pour l’hiver prochain…

6 juin 2009

Poutine menace de fermer à nouveau le Gaz !

Alors que conflit gazier russo-ukrainien venait juste d’être réglé après de longues semaines de tension et des risques de rupture dans toute l’Europe, la Russie menace à nouveau, par la voix du premier ministre russe Vladimir Poutine à Helsinki, de nouvelles coupures du gaz russe transitant par l’Ukraine.

Selon Vladimir Poutine, « Gazprom a le droit de demander un paiement par avance. Pas de prépaiement, pas de gaz ! », qui précise que Gazprom fournira « exactement la quantité de gaz prépayée ».

Si Kiev ne se résout pas à payer, ceci pourrait de nouveau perturber l'alimentation énergétique des pays européens dès fin juin ou début juillet. La Russie demande l'intervention de l'Union européenne pour trouver une issue à cette nouvelle tension entre la Russie et l'Ukraine.

Toujours des bonnes raisons pour s’équiper de systèmes de chauffage à énergie propres, locales et renouvelables, comme le bois ou le solaire (chaudière à granulés bois, Chauffe-eau solaire,…), pour se mettre définitivement à l’abri de tous ces conflits énergétiques…

1 juin 2009

Les fournisseurs d’énergie en manque de liquidités !

Le groupe EDF va lancer entre le 17 juin et le 10 juillet un emprunt d’une durée de cinq ans auprès des particuliers afin de financer ses importants investissements dans l’hexagone, formule qu’elle n’avait pas utilisée depuis 20 ans. Un milliard d’euros pourrait ainsi être dégagé et investi dans l’hexagone. L'emprunt sera rémunéré au taux fixe de 4,5%, a dévoilé Pierre Gadonneix, le PDG du groupe, et sera accessible au grand public à travers tous les réseaux bancaires. Les intérêts seront payables annuellement sur la durée l'emprunt. L'obligation aura une valeur nominale de 1000 euros.

En 2009, EDF a prévu d'accroître son investissement de 40%, par rapport à l'an dernier, soit 2,5 milliards de plus et la création de 20 000 emplois directs et indirects. Le groupe, selon son PDG, « est reparti pour 10 à 15 ans de programme d'investissements importants ».

Le groupe, qui avait annoncé le 14 mai des résultats rassurants pour les futurs investisseurs avec un chiffre d’affaires de 21,1 milliards d’euros au 1er trimestre 2009 (une croissance organique de + 12,5%), doit aussi faire face à d’importants investissements pour la rénovation du parc de production et des installations d'acheminement d'électricité vieillissants dans notre pays, pour les centrales de nouvelle génération de type EPR ou employant des énergies renouvelables.

En outre, la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) révèle que d'ici à la fin du mois de juin, ce sont plus d'un million de foyers qui devraient avoir souscrit une offre de fourniture d'électricité auprès d'un concurrent d'EDF comme GDF Suez, Poweo, Direct Energie … soit une hausse de 26% en trois mois. Un manque à gagner important pour EDF en termes de liquidité.

Enfin l’énergéticien GDF SUEZ pourrait lui aussi sollicités les particuliers avec le recours à un emprunt obligataire. Jean-Louis Chaussade, Directeur Général du groupe, a effet évoqué une telle éventualité dans « un avenir très proche » lors de la dernière assemblée générale des actionnaires. Cet emprunt porterait sur 250 millions d'euros.

Ces besoins de trésorerie importants de nos deux énergéticiens historiques, nous font craindre, que malgré l’emprunt, EDF va certainement revoir à la hausse très prochainement ses prix (abonnement et kWh) - une demande qu’EDF ne cesse d’ailleurs de réclamer -, ainsi que GDF Suez. Il en effet très facile (et tentant !) d’aller chercher de l’argent facilement à l’aide de ces deux postes que sont l’abonnement et le cout du kilowattheure, que tout le monde est bien obligé de payer… Encore une bonne raison de passer aux énergies alternatives comme le solaire et le bois énergie.

31 mai 2009

Progression des fournisseurs alternatifs d’énergies en 2008

Selon le rapport du second semestre 2008 de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE), le marché de l’énergie gaz et électrique reste largement dominé par les tarifs réglementés sur le marché de l'énergie en France, bien que l'ouverture à la concurrence pour les consommateurs résidentiels est aussi connu une forte progression l’an dernier (tarifs de marché).

Ainsi, sur un total d’environ 30 millions de point de raccordement électrique, 700 milles étaient clients d’un fournisseur alternatif au 31 décembre 2008, contre 31 milles fin 2007. Pour le gaz, sur environ 11 millions de sites, plus de 400 milles étaient raccordés à un fournisseurs alternatifs fin 2008 contre 54 milles fin 2007.

Les clients résidentiels vont certainement continuer à quitter les tarifs réglementés dans les prochains mois tant les avantages mis en avant pour les fournisseurs sont attractifs pour passer à un tarif de marché, sachant que dans tous les cas, la fin des tarifs réglementés gaz naturel est prévue pour le 1er juillet 2010. Par exemple, en tant que partenaires Dolcevita de Gaz de France (GDF SUEZ), chez ELYOTHERM nous pouvons proposer à nos clients des offres électricité et/ou gaz en tarifs de marché avec :
  • Des prix fixes pendant 24 mois sans augmentation
  • Une protection contre 8 hausses potentielles (variation semestrielle) sur 2 ans
  • 40€ TTC de remise à l’ouverture du contrat
  • La garantie du prix historique EDF actuel, avec possibilité de revenir chez EDF au bout de 6 mois si le client change d’avis
  • Une seule facture pour les 2 énergies, GDF SUEZ s’occupant de toutes les démarches comme la résiliation chez EDF…
27 mai 2009

Un peu d’économies d’énergie via les services en ligne

Plusieurs services en ligne peuvent vous aider à maitriser (un peu !) sa consommation d’énergie électrique et de gaz de ville. Pour cela, il vous suffit de créer gratuitement un compte en ligne chez EDF ou Gaz de France à l’aide simplement de la référence de vos contrats.

Côté électricité, vous disposerez ainsi de l’historique de vos consommations sur les 3 dernières années sous la forme de listes ou de graphiques, ce qui permet par exemple de mettre en avant une dérive de sa consommation au fils des ans, sans mettre en cause pour autant l’augmentation des tarifs ! Pour éviter les mauvaises surprises, il est même possible d’estimer sa facture au jour le jour grâce au compteur virtuel.

Pour le gaz, avec le service baptisé M@relève, vous pourrez noter votre consommation et vous ne payerez ainsi que votre consommation réelle et non une estimation.
Enfin pour ceux pour ceux qui n’ont pas opté pour le prélèvement automatique, il existe une alternative au chèque : le paiement en ligne qui vous permettra d’économiser un timbre, du papier et de l’énergie...

23 mars 2009

Baisse du prix du gaz de 11,3% à partir d'avril

Les tarifs réglementés du gaz devraient baisser de 11,3% à partir du 1er avril prochain. Cette annonce a été faite vendredi dernier par le gouvernement. En effet, Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde, les ministres de l’énergie et de l’économie, ont saisi vendredi la Commission de régulation de l’énergie pour avis à propos d’un projet de décret diminuant de 0,528 € hors taxe le prix du kWh de gaz du marché réglementé.

C’est en effet le gouvernement qui impose à GDF Suez les tarifs réglementés de vente qui sont établis pour couvrir les couts supportés. Or depuis la dernière révision en tarifaire en décembre dernier, ces derniers ont diminué, notamment au niveau des couts d’approvisionnement. Le réajustement tient également compte des coûts de transport, distribution, stockage et commercialisation qui, eux, n’avaient pas été révisés depuis 2005.

Le consommateur accueillera certainement cette annonce en demi-teinte, ayant sans doute préféré une baisse dès le 1er janvier dernier, comme pour les professionnels, au beau milieu d’un hiver 2008-2009 assez rude, au moment où la consommation de gaz est au plus haut. De plus, le cours du pétrole brut étant entrain de remonter, et les cours du gaz étant directement indexé sur ce dernier, on pourrait à nouveau connaitre une hausse à l’entrée de l’hiver prochain. Pour éviter ce genre de désagrément, comme nous aimons à vous le répéter très souvent, rien de tel qu’une nouvelle installation économique (et écologique) à l’aide des énergies nouvelles. De nombreuses solutions existent, et pour tout type d’habitat.

En revanche, aucune précision n'a été communiquée concernant une possible hausse des tarifs de l'électricité…

4 février 2009

GDF Suez baisse ses prix… pour les industriels !

Cette bonne nouvelle pour les professionnels risquent d’agacer encore un peu plus les particuliers qui payent le prix fort leur approvisionnement en gaz en cette période hivernal particulièrement rigoureuse, un « scandale » que dénonce depuis plusieurs semaines les associations de consommateurs.

En effet, alors que GDF Suez vient de publier un chiffre d'affaires 2008 en hausse de plus de 16%, le groupe français consent à revoir ses prix à la baisse pour les industriels. Pressé par la Commission de régulation de l'énergie, le groupe a décidé d'adapter ses tarifs 2009 aux coûts d'approvisionnements bon marché du dernier trimestre 2008, en appliquant une baisse d'environ 20% de ses tarifs avec effet rétroactif au 1er janvier.

20 janvier 2009

Les stocks de gaz français au plus bas !

En raison de la forte vague de froid et des impacts directs de la crise gazière russo-ukrainienne, les stocks de gaz naturel français ont baissé de près de 12%. Selon l'AFP, les stocks des deux groupes énergétiques, EDF Suez et Total s'établiraient désormais à environ 62% de leurs capacités de stockage.

Rien encore d'alarmant, mais cette situation nous rappelle encore combien nous sommes dépendants avec les énergies fossiles et qu'une prise de conscience collective en faveur des énergies renouvelables est plus qu'urgente !