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7 janvier 2009

Une « box » EDF pour surveiller nos consommations

Une « box » de plus ! Les « box », cette idée de nom original et précurseur lancée par Free en 2002 avec sa Freebox n’a pas fini de faire naître des cousins. Vous connaissiez déjà les petites sœurs au nom de LiveBox, NeufBox et autres...

Voici venir l’ « énergie box » d’Edelia (filiale d’EDF), et de Sagem qui ont conclu un partenariat pour son développement. Celle-ci devrait permettre à terme à EDF et à ses clients de suivre en temps réel la consommation d’électricité, d’eau ou de gaz sur Internet, bien plus pratique que le principe de consommation estimée pour maîtriser sa consommation. Sagem connait bien le sujet car ce groupe présente l’avantage d’être présent dans le monde de l’énergie et des télécoms. Il fabrique à la fois des compteurs électroniques d’énergie et des boîtiers Internet (feu AliceBox).

Le principe de fonctionnement de ce boitier énergie est simple. Côté client, il faut un compteur électronique EDF et une connexion internet. Le compteur transmet par liaison radio les données de consommation à l' « énergie box » qui fait suivre l'information à EDF via la connexion internet du client.

Cette installation permet de penser de nouveaux services pour réduire la facture énergétique : EDF pourra proposer l'envoi de SMS ou d'e-mail en cas de dépassement de certains seuils de consommation, des alertes en cas de fuite, un suivi très précis de sa consommation en ligne.

Mais grâce à ce dispositif, EDF pourra surtout connaître (surveiller) en direct la consommation de ses clients, ce qui lui permettra de mieux lisser les pics de consommation. L'électricien pourra inciter ses clients, via des prix d’électricité adaptés, de réduire leur consommation en délestant de son installation certains appareils très consommateurs pendant certaines heures de pointes, par exemple en reportant la lessive hebdomadaire ou en baissant le chauffage.

Le système fonctionne déjà en Italie, où 28 millions de compteurs intelligents sont installés. Le distributeur d’électricité italien diffuse des spots télévisés et envoie des SMS pour prévenir les consommateurs avant les périodes de pointe afin qu'ils réduisent leurs consommation. Aux Etats-Unis, des électriciens peuvent réduire à distance le chauffage ou la climatisation chez leurs clients, après leur en avoir demandé l'autorisation lors de la signature du contrat.

L’ « énergie box » ne devrait pas débarquer dans les foyers français avant fin 2009, début 2010, Edelia procédant encore à l’heure actuelle à des tests.

En cette période hivernale, l'électricité une « denrée rare » !

La France a encore battu un nouveau record de consommation électrique hier au soir. Selon les chiffres de RTE, la consommation d'électricité française a atteint un nouveau pic historique, avec 91.500 MW consommés à 19h00.

Cette forte demande d’électricité est due à la vague de froid déjà observée depuis quelques jours. Les températures enregistrées lundi étaient inférieures de 5°C aux normales saisonnières. Météo France prévoit pour cette semaine des températures de 4 à 7°C en dessous des normales saisonnières selon les régions. Fortement équipés en chauffage électrique, les foyers français sont particulièrement dépendants de l'énergie électrique notamment en période hivernale. A cette période de l’année, une baisse de 1°C de la température entraîne une augmentation de la consommation d’électricité d’environ 2 100 MW, soit l’équivalent du double de la consommation de la ville de Marseille, explique RTE. Ainsi, selon les chiffres de RTE, une baisse de seulement 1°C de la température en France, provoque une augmentation de la consommation d'électricité des foyers d'environ 2.100 MW.

Bien qu’EDF se veuille rassurant face aux pics de consommation, avec la vague de froid qui sévit actuellement sur notre pays, l’énergéticien a du mobiliser la totalité de ses moyens de production nucléaire, hydraulique et thermique (malheureusement très polluante en terme de rejet de GES) disponibles pour assurer la fourniture d’électricité à ses clients, et même commencer à importer légèrement de l’électricité de ses voisins européens, pour éviter (pour l’instant) d’éventuels délestages (coupures électriques) sur certaines régions.

Donc même si ces pointes de consommation ne devraient pas conduire à des ruptures d’approvisionnement, bien que la situation soit plus tendue dans la Région Ouest et en PACA, le gestionnaire de réseau RTE invite cependant tous les Français, en particulier ceux habitant ces deux régions, à mieux maîtriser leur consommation d'électricité, notamment au moment de ces pointes de consommation, entre 17h et 20h.
Quelques gestes simples peuvent contribuer à cet effort : éteindre la lumière dans les pièces inoccupées, moduler la température dans les pièces inoccupées chauffées à l’électricité, fermer les volets la nuit, utiliser les appareils électroménagers après 20h (lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge...), éteindre les appareils en veille, …

Bien qu’EDF ait programmé la mise en service en France d’ici 2012 de près de 1900 MW de capacités thermiques supplémentaires, auxquelles viendront s’ajouter les 1650 MW du nouveau réacteur EPR à Flamanville (Manche), ces aléas météorologiques, certes peu fréquents, devraient néanmoins nous faire prendre conscience encore un peu plus de l’intérêt d’équiper nos habitations de systèmes utilisant les énergies renouvelables pour être certain d’être à l’abris…

Visualiser la courbe de charge de la consommation électrique en France

22 décembre 2008

Adaptateurs à Economies d'Energie ou Coupe-Veille

D'après les équipes de Recherche et Développement d'EDF (EDF R&D), les veilles des appareils électriques peuvent représenter jusqu'à 10% de la consommation électrique d'un logement (hors chauffage).

EDF R&D et le Designer Gilles Belley ont pensé à un concept intéressant dans le domaine des Adaptateurs Economie d’Energie (Energy Saving Adapter) ou coupe-veille. L'objectif de ces systèmes est de contribuer à limiter ces consommations en rendant visible ce qui est superflu et en éteignant automatiquement les équipements inutilement restés allumés.

Constitué de modules indépendants, le coupe-veille permet de composer une multiprise sur mesure. Chaque module fonctionne avec un seul appareil, en surveillant sa consommation d'énergie de façon indépendante, et gère aussi les surplus de câble pour libérer le sol.

Si un équipement reste en veille trop longtemps, les modules vont détecter ce gaspillage et notifier le propriétaire par une nappe lumineuse indiquant les consommations superflues. L'utilisateur est alors invité à couper l'appareil, sinon le coupe-veille le fait automatiquement au bout de quelques secondes (3 minutes).

Outre la simplification et la sécurisation des multiples branchements, une telle solution permettrait de réduire significativement les consommations bureautiques.

Plus d'info ici.

18 décembre 2008

Solaire & Eolien : Priorités pour EDF Energies Nouvelles

2 jours après avoir inauguré à Salles-Curan, dans l’Aveyron, le plus grand parc éolien de France (article), EDF Energies Nouvelles annonce aujourd’hui la mise en service et l’inauguration de la centrale solaire photovoltaïque de La Narbonnaise, dans le département de l’Aude.

Construite en 2008, c’est la plus grande centrale solaire actuellement en fonctionnement en France métropolitaine avec une capacité de 7 MWc. Elle compte 95.000 modules de nouvelle génération de la société américaine First Solar, dite à couches minces, technologie alternative aux panneaux solaires traditionnels fabriqués à base de silicium.

Cette ferme solaire au sol, construite une friche industrielle, fournira au réseau électrique l’équivalent de la consommation annuelle de plus de 4 200 habitants. Elle permettra d’éviter l’émission de 2 752 tonnes de CO2 par an. Sa puissance est à mettre en regard des 54 MWc de capacité raccordée actuellement au réseau en France.

Le solaire photovoltaïque est devenu le second axe de développement d’EDF Energies Nouvelles, après l’éolien. L’entreprise s’est fixé comme objectif de détenir au moins 500 MWc à l’horizon 2012. Pour EDF, la centrale de La Narbonnaise sera la vitrine d’une technologie innovante, génératrice d’investissements, d’innovations et d’emplois.

6 décembre 2008

La si mauvaise réputation des éoliennes !

Comme le disait Coluche : « Je suis ni pour, ni contre, bien au contraire… ! ». Un peu d’humour pour commencer cet article. Car quelque soit son avis à propos des éoliennes, que l’on aime ou que l’on déteste ce mode de production d’énergie, pour telles ou telles raisons, tous les avis sont aussi respectables l’uns que les autres. En revanche, le matraquage anti-éolien, truffé d’absurdités, que nous subissons (essentiellement en France !) ces derniers temps m’amène à vouloir clarifier certains points.

Ainsi, la propagande anti-éolienne a commencé comme toujours par des thèses basées sur la peur et la culpabilité : les éoliennes tuent les oiseaux, font tourner le lait des vaches, empêchent la reproduction du gibier, augmentent les émissions de CO2, etc.…). Ou bien, comme les éoliennes ne tournent qu’un quart du temps, il a donc fallu rouvrir des centrales thermiques très polluantes.

Bien entendu, ces arguments n’ont pas tenu bien longtemps. Alors les anti-éoliens ont du passer à la vitesse supérieure, avec des exposés plus difficile à vérifier mais tout aussi populaires auprès du public ! Les éoliennes seraient voulues par de puissants lobbies industriels qui s’enrichiraient par milliards sur le dos du petit contribuable par des dizaines de taxes. Quelle honte !

Pour renforcer ces propos, quelle idée géniale de s’octroyer les services d’un ancien Président de la République, ayant à priori la tête sur les épaules, pour clamer haut et fort chez les médias : « L’éolien est la plus grande imposture écologique de notre époque. Plus de 15 milles éoliennes vont défigurer la France et augmenter nos rejets de gaz à effet de serre ». Ou bien de demander à un étudiant d’un célèbre institut de chiffré dans une thèse que le surcout du développement éolien en France serait de 1 milliard d’euros par an entre 2008 et 2020 !

Même l’Assemblée Nationale s’interroge sur l’efficacité de l’éolien et son impact environnemental, indiquant que nos concitoyens ne sont pas forcément prêts à les accepter, comme pour les autoroutes par le passé : tout le monde était favorable à leur construction à condition que ce ne soit pas chez soi.

Alors bien que parfois je m’interroge moi aussi sur certaines éoliennes, surtout en termes de nuisances sonores quand elles sont vraiment implantées trop près d’habitations, ou bien quand leur site d’implantation peut effectivement nuire à la beauté du paysage, je sais aussi reconnaitre tout ses bienfaits, surtout quand leurs lieux d’installation sont judicieux, notamment en mer. De plus comment s’expliquer que tout ce brouhaha de mécontentement ne s’élève qu’en France, pays du pratiquement tout nucléaire, comme c’est bizarre !

Tout d’abord, le Syndicat des Energies Renouvelables a plutôt calculé un gain net de 1,2 milliard d'euros par an en 2020 en raison de la stabilité du coût de l'énergie éolienne.

Ensuite la puissance unitaire d'une éolienne étant plus proche aujourd'hui de 3 MW que de 1 MW, l'objectif de porter le parc éolien à 25000 MW ne demanderait pas plus de 8000 éoliennes supplémentaires, sans compter que de nombreuse seront implantées en offshore.

Et le solaire photovoltaïque à la place des éoliennes me diriez-vous : malheureusement il faut aujourd’hui en moyenne 10.000 panneaux photovoltaïques pour produire la même quantité d'énergie que délivre une seule éolienne de 2MW, soit une superficie de 40.000m2, soit un investissement 4 fois supérieur à l’éolien (8 millions d'euros) et des superficies démentielles.

La France, plutôt que de développer l’éolien, devrait alors plutôt poursuivre dans la voie du nucléaire, domaine où elle excelle, avec de l’électricité parmi la moins chère du monde (environ 55 euros le mégawatt/heure pour le futur réacteur EPR, qui devrait couter aux contribuables près de 4 milliards d’euros).

Mais les 55 euros le mégawatt/heure n’intègre pas le coût de gestion des déchets, le financement public de la recherche sur l'atome, la sécurité... En outre, le nucléaire n'est certainement pas une énergie aussi écologique et surtout sans risque que l’éolien ! Et quid de l’impact visuel (et aussi sonores) des centaines de milliers de pylones et lignes « haute et très haute tension » qui sillonnent notre beau pays (fruit d'une politique de production centralisée de l'électricité nucléaire) et dont on ne connait pas encore tous les impacts sur la santé des personnes habitant à proximité.

De plus, l'augmentation du prix des énergies fossiles (y compris l'uranium) va aussi progressivement accroitre la compétitivité de l'éolien. A titre d’exemple, le prix de l’électricité sur le marché européen se négociait durant le mois d’octobre dernier aux alentours des 90 €/MWh. Or le prix de rachat de l’électricité éolienne imposé à EDF étant de 84 euros le MWh, cette opération n'a donc générée aucun surcoût pour le consommateur final. En outre, si les installations éoliennes installées en Europe bénéficiaient des mêmes subventions misent en place par le protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre, chaque MWh produit par une éolienne rapporterait à son propriétaire en plus du prix de vente de gros, un bonus de 20 €/MWh ! Le prix subventionné du MWh éolien n'a donc rien d'abusif et l'Allemagne a même décidé d’augmenter prochainement le prix de rachat du MWh éolien de 80 à 90 €/MWh. Mais il est bien connu que les Allemands sont dénués de tout bon sens industriel… !

Enfin, avec les 4 milliards d'euros du futur EPR, nous pourrions répondre aux mêmes besoins énergétiques de demain en développant des sources d'énergie locales, respectueuses de l'environnement, et créer 18 fois plus d'emplois avec surtout une répartition uniforme sur l'ensemble du territoire.

Voilà, sans avoir cherché le moins du monde à vous convaincre de l’intérêt de l’éolien (l’avenir nous apportera certainement la ou les réponses), surtout si on vous a installé sans réflexion cet énorme moulin à vent près de votre maison, j’espère néanmoins que vous serez un peu plus éclairés sur certaines communications lobbyistes qui ont encore la vie dur dans notre pays…

1 décembre 2008

Augmentation de la consommation électrique en France

En effet, quand la température baisse d'un degré en 2008, la consommation augmente de 2.100 mégawatts, contre 1.800 mégawatts il y a deux ans (une baisse de 5 degrés correspond à un besoin supplémentaire de plus de 10.000 MW). La France devra donc certainement importer jusqu'à 1.300 mégawatts en janvier 2009, et risque ainsi de se retrouver pour la première fois importatrice nette d'électricité sur une semaine entière.

Avec la flambée des énergies fossiles, beaucoup de personnes ont converti leur chauffage au fioul en électrique. Par ailleurs, même ceux qui ont opté pour une pompe à chaleur atmosphérique doivent utiliser des sources d’appoint électriques si les températures sont trop basses. De plus, les écrans LCD, l'Internet et des équipements électroniques associés ont connu un boom ces dernières années au sein de nos logements.

Malgré cela, le gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité (RTE), qui est chargé d'assurer l'adéquation entre l'offre et la demande d'électricité, indique qu’il ne devrait pas y avoir de rupture d'approvisionnement.

Néanmoins, pour éviter le black-out, RTE peut inviter certains de ces consommateurs à diminuer leur consommation en période de pointe, et enfin en dernier recours, il peut provoquer des délestages de consommation, autrement dit couper le courant dans certaines régions.

Encore une fois, nous pouvons nous rendre compte de l’importance du développement des énergies alternatives comme le solaire dès à présent…

Climat au beau fixe pour l'électricité solaire en Rhone-Alpes

Les foyers français investissent de plus en plus dans des panneaux solaires afin de profiter des tarifs de rachat avantageux d'EDF et notamment en Rhône-Alpes dont les demandes de certificats d'obligation de rachat quadrupler en l'espace d'un an avec 1.800 projets.

Cette envolée est liée à l'augmentation du prix auquel EDF se doit désormais de racheter l'électricité photovoltaïque produite en France (pour les installations intégrées aux bâtiments, ce tarif s'élève à environ 5 fois le prix de détail de l'électricité pour les particuliers), ainsi qu'au crédit d'impôt de 50% sur les frais de matériels nécessaires à l'installation (sans compter les aides régionales).

Source Les Echos