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16 mai 2009

Un stadium écologique pour les jeux mondiaux de Taiwan

Le stade ultramoderne (en conformité avec la norme environnementale « Green Building ») de 55.000 places de Kaohsiung (seconde ville de Taiwan) accueillera du 16 au 26 juillet 2009 les Jeux Mondiaux (comme les Jeux Olympiques, les Jeux Mondiaux sont un ensemble de compétitions sportives auxquelles participent des athlètes de tous les pays).

Le complexe sportif possède un immense toit en forme de rivière, qui intègre des poutres d'acier en spirale et surtout pas moins de 8.844 panneaux solaires pour sur une superficie totale de 14.155 m2. Ce toit solaire est unique dans sa conception. Il sera en outre en mesure de couvrir près de 75% des besoins énergétiques du stade (éclairage et climatisation), et les jours où aucune compétition n'aura lieu, l'électricité produite sera réinjectée directement dans le réseau. La production de l’ensemble des panneaux photovoltaïques sera de 1,14 millions de kWh d'électricité par an, réduisant ainsi les émissions annuelles de CO2 de 660 tonnes.

Le stadium, conçu par le Japonais Toyo Ito, couvre 19 hectares. Il a coûté plus de 150 millions de dollars. Toutes les matières premières utilisées pour la construction du stade sont réutilisables à 100% et fabriquées localement.

Une bien belle maison californienne à « toit vert »

Sur la côte californienne aux États-Unis, l'installation de résidences individuelles est soumise à une règlementation environnementale des plus drastiques. Mickey Muennig, un architecte américain, a réalisé cette maison qui se fond littéralement dans la nature et devient même « invisible » sous certains angles !

Le terrain est ensemencé avec des graminées et des fleurs sauvages locales résistantes au vent et à la sécheresse, et son « toit vert » est recouvert de plaques de gazon de 15 à 20 centimètres d'épaisseur qui fournissent une bonne isolation thermique, faisant baisser de moitié la consommation énergétique. En outre, la maison ne dépend pas du réseau électrique en possédant ses propres panneaux solaires.

Enfin, l'habitat a été conçu sous la forme d'une bosse aérodynamique, protégé ainsi contre les fortes rafales de vent qui sévissent dans la région jusqu'à 160 km/h.

8 mai 2009

La nouvelle étiquette « efficacité énergétique » rejetée !

Bien que les Etats Membres l’aient approuvé il y a quelques semaines (cf. cet article), le Parlement Européen vient de rejeter la proposition de révision de l'étiquette énergie «A-G» apposée sur les appareils électroménagers permettant aux consommateurs d'être informés de la consommation énergétique et donc des coûts de fonctionnement d’un produit.

La Commission avait proposé de créer de nouvelle classe comme A1 ou A-20%, A2 ou A-40%... Les députés n'ont pas approuvé cette nouvelle méthode. Ils souhaitent maintenir les classes actuelles tout en révisant régulièrement leur attribution (un produit vendu aujourd'hui en classe A pourrait, 3 à 5 ans plus tard, se voir attribuer la classe B puis la classe C s'il est toujours sur le marché), et en l’étendant à tous les produits grands consommateurs d'énergie (ex. chambres froides) ou permettant d'économiser l'énergie (matériaux de construction par exemple). Enfin l’étiquetage serait affiché sur toutes les publicités, manuels et brochures des fabricants (imprimées ou disponibles sur Internet) fournis aux utilisateurs.

Les associations européennes de consommateurs qui s'opposaient elles aussi à ce nouvel étiquetage, sont satisfaites de la position du Parlement Européen.

25 avril 2009

EIZO présente deux nouveaux écrans LCD « eco-friendly »

Les fabricants rivalisent d'ingéniosité afin de rendre leurs produits toujours plus économiques en énergie. C’est le cas du japonais EIZO, connu pour ces écrans haut de gamme, qui vient d’annoncer deux nouveaux écrans informatiques, un 20” (réf. EV2003W – environ 290€) avec une résolution native de 1600x900 et un 23” (réf. EV2303W – environ 350€) avec une résolution de 1920x1200, orientés « environnement ».

Ces nouveaux modèles répondent bien entendu aux toutes nouvelles normes environnementales d’économie d’énergie TCO Displays v5.0 ainsi qu'au label EPEAT. Mais ils intègrent surtout une technologie supplémentaire d'économie d'énergie : un capteur de présence intelligent. Lorsque l'utilisateur s'éloigne de son écran, ce dernier passe automatiquement en mode veille après 40 secondes, qui plus est en faisant la différence entre un objet animé et un autre statique comme le dossier de votre chaise, afin d'éviter que l'écran ne s'allume pour rien.

13 avril 2009

EcoPush : un mitigeur révolutionnaire !

Concepteurs designers depuis plus de 15 ans, Mathias d'Estais et Jean-Yves Corbin, les fondateurs de Capital Innovation, petite société basée dans les communs du château de Cairon dans le Calvados, risquent de révolutionner nos robinets. Ils ont trouvé un procédé simple et révolutionnaire (et pourtant évident), dénommé « EcoPush », permettant d'éviter que l'eau ne coule inutilement.

C'est au cours de la canicule de 2003 que Jean-Yves Corbin prend pleinement conscience de la nécessité d'économiser l'eau. «Je cherchais une solution pour que mes enfants, pourtant sensibilisés sur ce sujet, ne laissent plus couler l'eau pendant qu'ils se lavaient les dents,» explique le directeur associé de Capital Innovation. Il achète alors des robinets dans le commerce, les démonte avec son équipe, et organise de grandes séances de brainstorming. Capital Innovation investi 50.000€ dans le projet.

Cinq ans plus tard, Capital Innovation est à la tête d'un brevet révolutionnaire portant sur une nouvelle découpe de cartouche de mitigeur, pièce en céramique équipant ce type de robinet, permettant le mélange entre l'eau chaude et froide, ainsi que le contrôle du débit.

Le prototype de la cartouche « EcoPush », ressemble comme à n'importe quelle autre cartouche de mitigeur. Elle n'induit aucun surcoût de production, n'impliquera que des modifications mineures dans la conception des robinets, et le client final n’aura aucune contrainte d'installation particulière. L'usage habituel reste le même : la température se règle sur le plan horizontal et le débit augmente en tirant le levier vers le haut. Mais s'y ajoute la possibilité d'obtenir «un petit coup d'eau». Poussez le levier vers le bas : l'eau coule. Lâchez-le : il revient à sa position initiale, coupant l'eau. «Plusieurs niveaux de débit maximum sont possibles. On peut également y ajouter une temporisation », indique Mathias d'Estais. « On économise ainsi jusqu'à 6 m3 d'eau par an et par mitigeur pour une famille de quatre personnes ».


Toutes les marques de robinetterie, qui font appel à des équipementiers pour leur fournir les éléments internes de leurs produits, devraient donc pouvoir proposer des mitigeurs EcoPush dès 2010, si les fabricants de cartouches achètent la licence d’exploitation du brevet aux deux normands. Le potentiel de vente est énorme : d'après leurs premières estimations, l'Europe et les Etats-Unis écouleraient chacun 30 millions de pièces par an, le marché asiatique dépassant les 100 millions.

Nul doute que l'accueil des professionnels ne devrait pas être « mitigé » !!
6 avril 2009

2019 : Tout bâtiment devra produire sa propre énergie

La commission de l’Industrie du Parlement Européen a voté le 31 mars dernier une révision de la directive de 2002 sur la performance énergétique des bâtiments, afin notamment que dès 2019, tous les nouveaux bâtiments construits en Europe soit en mesure de produire leur propre énergie.

Ainsi, d’ici au 31 décembre 2018, les 27 états membres devront veiller à ce que tout nouveau bâtiment construit, produise autant d’énergie qu’il en consomment, par exemple à l’aide de panneaux solaires, ou de pompe à chaleur. En outre, les députés demandent aussi aux Etats membres de fixer des objectifs nationaux intermédiaires pour les bâtiments déjà construits, c'est-à-dire de fixer des pourcentages minimaux de bâtiments dont la consommation d'énergie devra être nulle d'ici respectivement 2015 et 2020.

Les députés définissent les bâtiments « zéro énergie » comme ceux dont la consommation d'énergie primaire est inférieure ou égale à leur production propre d'énergie, grâce à leur « très haut niveau d'efficacité énergétique ». La Commission européenne devrait proposer d'ici fin 2010 une définition précise de ces « bâtiments zéro énergie ».

De plus, lors de rénovations en profondeur ou du remplacement d'éléments tels que châssis, chaudières ou systèmes d'air conditionné, les bâtiments devront être mis au moins aux normes minimales de performance énergétique en la matière, définies par chaque état membre selon une méthodologie commune. Les députés entendent par « rénovation en profondeur », des travaux couvrant plus de 25% de la surface d'un bâtiment ou impliquant un coût total supérieur à 20% de la valeur d'un bâtiment.

Enfin, la commission parlementaire demande aussi l'installation de « compteurs intelligents » dans tous les nouveaux bâtiments ou tous ceux devant subir une rénovation en profondeur. Ces compteurs intelligents mesurent à la fois la quantité d'énergie consommée et la période de la journée à laquelle intervient cette consommation, un système qui peut permettre par exemple de faire bénéficier les consommateurs de tarifs de nuit moins élevés.

Plus d’information : communiqué de presse du Parlement Européen

5 avril 2009

Une nouvelle étiquette « efficacité énergétique »

Les Vingt-Sept états membres de l'UE, réunis le 30 mars à Bruxelles, ont donné leur accord au projet de la Commission européenne concernant un nouvel étiquetage de l'efficacité énergétique des produits électroménagers (étiquetage énergétique) et sur l’éco-conception de ces derniers. La Commission considère en effet que l'échelle permettant de classer les produits en classes de A à G est devenue obsolète avec les derniers progrès techniques, et qu’il faut poursuivre la réduction de consommation des téléviseurs, réfrigérateurs, congélateurs et lave-linge en Europe pour atteindre d’ici à 2020 une réduction de 51 TWh (soit la consommation du Portugal et de la Lettonie réunis).

Pour rappel, l'étiquette « A-G » apposée sur les appareils électroménagers permet aux consommateurs d'être informés de la consommation énergétique et donc des coûts de fonctionnement du produit. Actuellement plus de 80% des réfrigérateurs sont classés « A ». Ainsi le nouvel étiquetage envisagé devra indiquer si l'appareil concerné est encore plus performant que ceux classés en catégorie « A ». Par exemple, un produit qui sera étiqueté « A-20 %» consommera 20 % d’énergie en moins qu’un modèle étiqueté « A ». Le nouveau système, qui doit permettre au consommateur de voir immédiatement dans quelle mesure un produit est réellement « meilleur que A », ne semble pas pour l’instant faire l’unanimité parmi les organisations de consommateurs européennes qui le trouve trompeur et confus. Elles souhaitent pouvoir l’évaluer et le tester dès que possible pour s'assurer que le message soit compris par les consommateurs.

La nouvelle échelle énergétique concernera également des appareils qui n'étaient jusque là pas pris en compte comme les téléviseurs, dont la consommation en veille devra être précisée.

24 mars 2009

Des toilettes ingénieuses et économes en eau

Le fabriquant Caroma, spécialiste australien des sanitaires, commercialise un drôle de WC. Le « Profile Toilet Suite » incorpore en effet un lave-main intégré dans le couvercle de la chasse d’eau. Ainsi le réservoir de la chasse est aussi alimenté par l’eau du lavabo, permettant des économies jusqu’à 70% du précieux liquide. Outre les économies d’eau, ce modèle sera aussi idéal pour les petits espaces sanitaires, avec des raccordements simplifiés. Cette conception de toilette « tout-en-un » est vendue pour l’instant en Australie, et elle devrait arriver aux Etats-Unis dans le courant de l’année, puis en Europe pour un prix avoisinant les 300 euros environ.

Plus d’info: page produit Caroma (en anglais).

19 mars 2009

Envision : un concept d'éco-hôtel haut de gamme !

Ce projet, baptisée « Envision », a été récemment présenté par le cabinet de design « Michael Rosenthal Associates » lors d'un concours disputé à Miami et portant sur l'édification de projets architecturaux innovants et en ruptures avec les tours traditionnelles.

Ainsi la tour « Envision », de forme ovale et inhabituelle, sera un hôtel bioclimatique « haut de gamme » qui fonctionnera à la manière d'un organisme vivant. L'air apporté par le vent va aérer naturellement l'intérieur du complexe. Le bâtiment produira une partie de son énergie au moyen de cellules photovoltaïques et d’éoliennes intégrées dans ses façades, venant alimenter les chaudières réversibles (chauffage + climatisation).

Des jardins suspendus installés à différents niveaux du sol auront pour tâches de créer des microclimats, de filtrer l'air entrant et d’assurer la régulation thermique. Les éclairages seront principalement à LED, dont le dôme extérieur qui changera de couleur tout au long de la nuit pour marquer le temps qui s’écoule !

Enfin, l'eau des bassins qui ornent la partie basse de la structure sera recyclée et alimentera également différents réservoirs, les systèmes coupe-feu et la décoration aquatique environnante.

Reste à connaitre les prix d’une nuit dans ce futur palace « vert » !

18 février 2009

Blight : un store vénitien solaire pour votre éclairage

Le designer belge Gerkens a conçu un store vénitien d’un nouveau genre : il permet de stocker l’énergie solaire la journée et de la restituer en électricité la nuit, en la transférant à des feuilles électroluminescentes qui fourniront un éclairage d’ambiance.

Ainsi, plutôt que de servir à bloquer « bêtement » les rayons du soleil, ce store vénitien dénommé « Blight » par ces concepteurs, pourrait révolutionner nos éclairages d’intérieurs. Une idée si simple qu’il fallait y penser … !

Des ralentisseurs pour voitures écolos !

Des ralentisseurs d’un nouveau genre pourraient bientôt voir le jour sur nos routes. Les « dos d'ânes » classiques sont souvent considérés comme une calamité par les automobilistes. Mais les ralentisseurs « verts » de l’inventeur Peter Hughes pourraient nous faire changer notre façon de penser : ces bosses ralentisseurs, qui ne nuisent pas aux voitures, ont en effet l'avantage de produire de l'énergie gratuitement lorsqu’on roule dessus.

Les bosses de ces ralentisseurs peuvent produire chacune entre 1 à 4 euros d'énergie en une heure (16h/jour) soit près de 6 500 et 24 000 euros par an. En outre, l'énergie non utilisée pourrait être stockée ou intégrée au réseau électrique.

Samsung « Blue Earth » : le 1er téléphone tactile solaire

Le sud-coréen Samsung Electronics a dévoilé hier au Mobile Word Congress de Barcelone, un téléphone mobile entièrement tactile, le "Blue Earth", qui se recharge avec la lumière naturelle ou artificielle.

Ce téléphone qui devrait être lancé sur le marché européen au second semestre 2009, peut se recharger et générer suffisamment d’énergie électronique pour téléphoner n’importe où, grâce à un capteur solaire implanté au dos de l'appareil. Néanmoins, le panneau solaire n’étant pas suffisant pour assurer un fonctionnement permanent, le téléphone sera aussi livré avec un chargeur, mais peu vorace en énergie (consommant moins de 0.03W).

Sans supprimer le chargeur traditionnel, le constructeur sud-coréen apporte donc une solution aux problèmes des batteries actuelles, qui se déchargent souvent trop vite. « En rechargeant une heure ou une heure trente dans un bon environnement lumineux, cela permet d'avoir environ une demi-heure de communication », explique Samsung France.

Pour finir, Blue Earth est fabriqué avec du plastique recyclable appelé PCM, qui est extrait des bouteilles en plastique recyclées, contribuant ainsi à réduire la consommation de carburant et les émissions de carbone lors du processus de fabrication.

5 février 2009

Sun Station : Des bancs publics d’un nouveau genre !

« Sun Station », c’est le nom d’un concept proposé par le designer allemand Julene Aguirre-Bielschowsky. Conçue à partir de matériaux comme le béton, le bois et l'acier inoxydable, ces stations pourraient servir de distributeur d’énergie verte en libre service en étant placées dans différents endroits de nos villes.

Equipées de cellules photovoltaïques, une Sun Station serait en mesure de générer près de 90 Watts de puissance. Ainsi, les utilisateurs d’ordinateurs portables, de téléphones mobiles ou autres objets nomades pourraient recharger ou utiliser leurs objets à court d’énergie n’importe où, tout en faisant une pause.
Une lumière verte au-dessous du panneau solaire, informerai l'utilisateur sur la disponibilité ou non de l'électricité, et la prise de courant située à la base de la station renseignerai à l’aide de LED sur la quantité d'énergie utilisée par l'appareil.

1 février 2009

Construction : les « grosses » erreurs à éviter !

Pour que votre future habitation soit la moins énergivore possible en hiver et la plus agréable en été, voici quelles règles élémentaires qu’il faut toujours suivre.

Tout d’abord, surveiller l’inclinaison de vos vitrages : plus ils seront inclinés et plus ils capteront l’énergie en plein été. Une telle inclinaison entrainera des surchauffes inévitables (fenêtre de toit par exemple). Et en hiver, la course du soleil étant plus basse, vous récolterez que très peu de rayonnement solaire pour chauffer l’intérieur de votre maison. En été, avec une pente de 45°, 95% du rayonnement solaire pénètre à l’intérieur de l’habitat. Dès 25°, c’est 100% !

Ensuite, il faut éviter les grandes ouvertures vitrées à l’ouest. De telles vitre génèrent des surchauffes l’été et des surconsommations de chauffage l’hiver. En effet, l’ouest en été reçoit beaucoup d’énergie, et le soleil rasant (puisqu’il redescend sur l’horizon) va pénétrer profondément dans l’habitat entrainant beaucoup de chaleur. A contrario, en hiver, le soleil ne va pas jusqu’à l’ouest et donc la fenêtre perd plus de chaleur qu’elle n’en gagne.

Même si vos ouvertures sont équipées de double vitrage, pensez quand même à vous équiper de volets. En effet, mettre un double vitrage sans fermer les volets la nuit est moins performant thermiquement qu’un simple vitrage avec des volets pleins sans persienne.

La couleur des revêtements de vos murs est aussi très importante. Plus la couleur va être claire, plus elle va réfléchir la lumière sans la transformer en chaleur. Vos murs n’accumuleront donc pas de chaleur ce qui sera source de déperditions thermiques. De plus, d’un point de vue esthétique et de confort, vos murs pourront générer des éblouissements gênants en été lorsque vous serez sur votre terrasse. Pour information, une peinture blanche possède un coefficient d’absorption solaire de 18%, le rouge 50%, le brun 79%, le vert foncé 85%, et le noir 95%.

Si vous n’avez pas encore isolé votre maison, où si vous envisagez de rénover l’isolation de votre habitat prochainement, sachez qu’il faut mieux isoler par l’extérieur du bâti. Malheureusement en France, on continu à isoler par l’intérieur. Or, en plus de créer des ponts thermiques source d’humidité et de moisissures, cette technique ne peut pas générer de l’inertie à l’intérieur. Sans inertie, la maison ne pas transformer l’énergie solaire et la température ne cesse d’osciller entre trop froid et trop chaud, même en plein hiver.

Enfin, l’organisation de votre jardin et de vos plantations est elle aussi très importante. Par exemple, ne plantez surtout pas un résineux au sud de votre maison : pendant tout l’hiver, du fait de son feuillage persistant, il va plonger toute la maison dans l’ombre, ce qui d’une part peut-être très déprimant, mais surtout va empêcher les surfaces de votre maison de se charger en énergie solaire. Au contraire, il faut planter au sud des arbres qui perdent leurs feuilles en hiver pour laisser passer le soleil en hiver, et en été, ils offriront ombre et fraicheur. Les résineux sont plutôt à planter à l’est : ils permettront de couper les vents froids d’hiver venant de l’est.

27 janvier 2009

Un panneau solaire 3 en 1 !

Voici un ingénieux dispositif solaire du nom de « Photensity » que vient de présenter la société américaine BrightPhase basée à Denver dans le Colorado. Ce sytème 3 en 1 peut exploiter l’énergie solaire de trois manières différentes et permet donc d’être à la fois une installation solaire photovoltaïque, solaire thermique et accessoirement aussi un puits de lumière.

Des cellules solaires (d’un rendement d’environ 20%) captent tout d’abord la lumière pour produire de l'électricité. Ensuite, un tube rempli de liquide s'occupe de capturer l'énergie thermique du soleil. Enfin, les cellules solaires peuvent devenir amovibles comme un store vénitien et laisser entrer la lumière naturelle du soleil dans une pièce.

Les grands industriels se mettent au solaire !

De plus en plus d'entreprises optent pour une installation solaire photovoltaïque sur leurs toits. Ainsi, la célèbre firme automobile italienne Ferrari a dévoilé le 20 janvier dernier, une installation solaire de plus de 1000 panneaux photovoltaïques sur le toit de son usine de Maranello afin de réduire l'impact environnemental de ses activités de production. Le système photovoltaïque sera capable de générer plus de 210 MW/h d'électricité par an. Une installation de tri-génération viendra compléter le dispositif, ce qui permettra à l’usine de couvrir la quasi-totalité de ses besoins en électricité.

La filiale italienne de Michelin, pour un budget de près de 50 millions d’euros, va entreprendre l’installation sur le toit de son site industriel de Cuneo dans le Piémont de 147.000 m² de modules photovoltaïques mixtes qui produiront une puissance électrique totale de près de 10 millions de kW/h par an. Cette énergie propre permettra d’alimenter en électricité 2 000 habitants et d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 1 200 tonnes de CO2 par an.

Lithographix, une grosse société d'impression californienne, a décidé elle aussi d’équiper le toit de son usine sur plus de 23.000 m², en coopération avec l'intégrateur solaire "ThinkSolar", une filiale de l'allemand SolarMarkt (voir photo ci-contre). L'installation solaire, d’une capacité de 650 kW, est prévue pour fournir environ 30% des besoins énergétiques de Lithographix.

Enfin en France, ce n’est pas à proprement parlé une entreprise industrielle, mais depuis novembre dernier, une gare « solaire » est en train de voir le jour pour le RER de la ligne A. La SNCF et la Région Ile-de-France ont décidé, pour un budget de 3,2 millions d’euros, de mener pour la gare RER d’Achères-Ville, une opération pilote de haute qualité environnementale (label HQE). Une membrane photovoltaïque de 175m² devrait permettre de produire sur place 25% de l’énergie consommée par la gare. En plus de cette membrane photovoltaïque, deux panneaux solaires seront également installés sur le toit de la gare. Ces derniers seront utilisés pour le chauffage de l’eau sanitaire. En outre, la chaudière au fioul sera remplacée par une pompe à chaleur air-eau avec double flux réversible (rafraîchissement des locaux en été, chauffage en hiver, en supprimant les émissions polluantes), le solaire sera également utilisé pour éclairer le tunnel souterrain reliant les deux quais de la gare (captage de la lumière extérieure et canalisation par réflexion jusque dans le tunnel), et les chasses d’eau des nouveaux sanitaires seront alimentées par la récupération des eaux pluviales. Ainsi, la nouvelle gare d’Achères-Ville devrait consommer 64% d’énergie en moins. Ses émissions de gaz à effet de serre seraient réduites de 84% (soit l’équivalent de 90 000 km en voiture).

Les télévisions SONY vont devenir « écolo » !

Sony a en effet présenté au CES International 2009 de Las Vegas le 7 janvier 2009 dernier sa nouvelle gamme de téléviseur "Bravia Eco HDTV" ou série VE5, dont la consommation électrique a été réduite de 40% par rapport aux téléviseurs LCD classiques, qui sera mis en vente en février 2009 au Japon puis en été 2009 aux Etats-Unis.

D'après Sony, cette télévision ne consomme que 153 W alors que les modèles actuels sont à 263 W (soit une baisse de consommation électrique d'environ 40%). Sur une année avec un temps d'utilisation moyen de 5 heures par jour, ceci représente une économie de plus de 200kWh.

Sony a tout d'abord remplacé la technique de rétro-éclairage classique à cathode froide ou CCFL par un rétro-éclairage à cathode chaude ou HCFL dont l'éclairage a une intensité de radiation plus élevée ainsi qu'un rendement lumineux supérieur.

Le constructeur a de plus intégré un capteur de présence au moniteur TV, permettant ainsi de vérifier si un spectateur se situe dans le champ de visibilité du téléviseur (mais uniquement dans un rayon de 3m). Si personne n’est détecté dans un laps de temps déterminé par l'utilisateur, l'écran se met automatiquement en veille. Si une présence humaine est à nouveau détectée, le téléviseur se remet en marche tout seul. Fonctionnalité intéressante : dans les foyers où la télévision reste allumée toute la journée (comme au Japon dixit Sony), ne servant finalement que de fond sonore, la mise en veille peut laisser la sortie audio active.

Enfin, ce téléviseur « green » comporte une fonction de « mise en veille zéro watt » avec la possibilité d'éteindre totale l'alimentation principale à l’aide d’un bouton de mise sous tension sur le côté du téléviseur (et non à l’arrière de la TV comme cela se fait actuellement, position très difficile d’accès quand l’écran est positionné sur un mur).

20 janvier 2009

Fuji lance les premières piles « bio » !

Nous avions déjà parlé de la pile « NoPoPo » rechargeable avec n’importe quel liquide. Fuji se lance à son tour sur le créneau des batteries éco friendly avec sa première pile bio. Les Fuji EnviroMAX ne contiennent ni cadmium, ni mercure, ni PVC : elles ne sont donc pas nocives à notre environnement en cas d'enfouissement. Leur emballage, en PET et carton recyclé, est lui aussi recyclable. Ces piles devraient être aussi puissantes et performantes (durée de vie) que les piles traditionnelles.

Notre quotidien réclame de plus de batteries ou des piles. Chaque français consomme entre 7 à 10 piles par an, soit au final plus de 600 millions de piles et près de 20 milles tonnes de déchets toxiques. La solution « pile rechargeable » reste donc, malgré l’apparition de ces piles bio, la meilleure solution de protection de l’environnement. Les piles rechargeables ont un impact sur notre environnement jusqu’à 32 fois plus faible que celui des piles classiques. A titre de comparaison, une pile rechargeable équivaudrait à 16 km en voiture alors qu’une pile jetable correspondrait à 457 km !

13 janvier 2009

Piles rechargeables à l'eau !

Une société Japonaise (Aqua Power System) vient de présenter aux CES 2009 (Consumer Electronic Show) de Las Vegas, une pile rechargeable par des liquides tels que l’eau, le café, l’urine…

Disponibles en version AA (LR06) et AAA (LR03), ces piles commercialisées sous le nom « NoPoPo », acronyme de « Non Pollution Power », représente une solution écologique originale. En effet, ces piles d’une autonomie d’environ 20 heures, ne contiennent aucun mercure, cadmium ou autres éléments nocifs pour l'environnement.
Le liquide directement injecté dans la pile agit comme un catalyseur en provoquant une réaction chimique entre le magnésium et l'aluminium, ce qui génère une puissance 500 mAh.


7 janvier 2009

Insolite: un bonzaï chargeur solaire !

Voici une idée très original d’allier art-déco, câbles électriques et économie d’énergie ! Le jeune designer parisien Vivier Muller a ainsi conçu un bonzaï artificiel dont les 54 feuilles sont des panneaux photovoltaïques et qui permet de recharger tous vos objets mobiles en beauté…

Le concept est très simple : tout au long de la journée, s'inspirant de la photosynthèse, l’électricité produite par les cellules photovoltaïques est stockée dans une batterie se trouvant à l’intérieur du bonzaï puis elle sera redistribuée dans vos appareils lorsque vous les mettrez en charge le soir venu.

Le bonzaï chargeur solaire est composé d'une centaine de morceaux de branches de différentes tailles (modules) reliés entre eux par des prises jack, ce qui permet de moduler à votre guise sa forme.

Une jolie et durable idée cadeau même si le concept est commercialisé, nous l’espérons, prochainement…