Affichage des articles dont le libellé est eclairage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est eclairage. Afficher tous les articles
14 mai 2009

Un éclairage urbain entièrement en LED à Taiwan

Les 700.000 ampoules de l’éclairage urbain de Taïwan seront remplacées par des lampes à diodes électroluminescentes (LED ou DEL) à faible consommation en 2011. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la politique de développement de l'industrie de l'énergie verte sous l'impulsion du ministère de l'Economie taïwanais, est une première mondiale a déclaré le Ministre de l'Economie YIIN Chii-Ming. C’est en effet la première fois que cette technologie de diode électroluminescente est installée sur l'ensemble d’un territoire.

Le plan de développement de l'industrie de l'énergie verte à l'horizon 2015 soutient les industriels concevant des technologies et des produits respectueux de l'environnement et permettant d'économiser de l'énergie, et ainsi de réduire la production de CO2 de Taïwan et de faire du secteur de l'énergie verte un nouveau pôle de l'économie taïwanaise en quête d'un nouvel élan économique.

31 janvier 2009

Des ampoules LED performantes et économiques

Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont mis au point une nouvelle génération d’ampoules à LED qui serait 12 fois plus efficace qu’une lampe à incandescence classique et 3 fois plus que les ampoules à basse consommation (Lampe Fluo Compacte - LFC), pour un prix d’environ 2 € (soit 10 fois moins que les prix actuels).

Ces LED, contrairement aux ampoules fluorescentes classiques, donne une lumière brillante instantanément, et leur durée de vie seraient de 100.000 heures soit presque 12 ans si elles étaient allumées en continu. De plus, elles n’utilisent aucun matériau toxique. Les chercheurs ont utilisé comme semi-conducteur le nitrure de gallium, dont l’université a réussi à réduire drastiquement les coûts de production par une nouvelle méthode.

Des prototypes seraient déjà en production par certains fabricants et les premières ampoules équipées de ces LED performantes et bon marché pourraient être commercialisées d’ici à deux ans.

20 janvier 2009

Les lampes à économie d’énergie doivent aussi être recyclées

Avec la fin des ampoules à incandescence, nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser des ampoules basse consommation. Ces lampes à économie d’énergie sont recyclables à 93% de leur poids et leur recyclage permet ainsi de préserver et de protéger les ressources naturelles, et de faire des économies d’énergie.

Le verre ainsi récupéré permet de fabriquer de nouveaux tubes fluorescents, des céramiques ou des abrasifs. Lorsque l’on produit des tubes fluorescents à partir de verre recyclé, il faut moins d’énergie qu’à partir de sable : une tonne de débris de verre utilisée permet d’éviter le rejet de 500 kg de CO2 en moyenne.

De plus, ces ampoules contiennent des métaux dangereux pour l’environnement et notre santé comme le mercure qui ne doit surtout pas être rejeté dans l’atmosphère ou les sols.

Pour être recyclées, les ampoules usagées doivent être rapportées à leur point de vente. Les distributeurs ont l’obligation de reprendre vos lampes usagées dans la limite des quantités achetées. Ils sont équipés de meuble de collecte en libre accès comme pour les piles. Vous pouvez également amener vos ampoules usagées dans une déchetterie acceptant ce type de déchet.

14 janvier 2009

Ampoule à LED : une technologie plein d’avenir !

Ci-contre (cliquez sur l’image pour l’agrandir), un tableau présentant les coûts moyens d’utilisation des différents type d’ampoules électriques, à savoir les ampoules à incandescence, les lampes fluo-compactes, et les lampes à diodes électroluminescentes (DEL ou LED en anglais).

Même si bientôt vous ne pourrez plus achetez de lampes à incandescence avec la récente décision de l’Union Européenne (article), il est intéressant de constater les économies substantielles (pratiquement 10x moins) que procurent les nouvelles générations d’ampoules LED par rapport à ces dernières. Ainsi à éclairage (puissance) équivalent, 1W coûte 0,30 €/an en incandescence contre 0,04 €/an en technologie LED pour 8h d’éclairage par jour.

A noter aussi, une nouvelle technologie de LED de la société CREE permet de réaliser des ampoules à LED à haute émission et d’atteindre une équivalence de plus de 80W à l’aide d’une seule lampe. Ces lampes CREE (reconnaissables par une taille plus conséquente des LED, avec seulement 1 à 3 LED présentes dans la lampe pour les tailles standards) coûtent encore un peu chère à l’achat mais vous permettre d’obtenir la même puissance d’éclairage avec une seule ampoule contrairement à des lampes à LED « classiques », et au final avec le même coût au watt. Donc pour un éclairage localisé, préférez la technologie CREE, pour une plus grande surface à éclairer, plusieurs ampoules ou spots à LED classiques feront aussi très bien l’affaire.

Enfin, attention de choisir des ampoules à LED de bonne qualité de fabrication (si possible de marque avec une garantie constructeur), certes un peu plus chère à l’achat, mais qui tiendront en revanche leurs « promesses » en terme de durée de vie et de consommation énergétique réelle ! Il serait en effet dommage que vous perdiez tout le bénéfice de ces lampes (rentabilisées pour l’instant uniquement sur leur durée de vie) par un claquage prématuré de l’ampoule…

24 décembre 2008

Light Blossom : Le lampadaire du futur selon Philips

Depuis le début de l’année 2008, la majorité de la population mondiale vie dans des villes qui ne représentent que 5% de la surface de la terre mais qui consomment environ 75% de ses ressources ! En 2030, ça sera plus de 60% de la population mondiale qui vivra dans les villes. Par conséquent, la demande en énergie des villes devrait doubler d'ici à 2030.

Les villes ont donc d’énormes progrès à réaliser dans la lutte contre le gaspillage énergétique. Outre une meilleure gestion du trafic routier et une distribution enfin efficace de l’eau (le réseau des grandes villes européenne est une passoire), l’éclairage public qui contribue à renforcer notre sentiment de sécurité tout en assumant une fonction d'embellissement, est un vaste chantier où les économies peuvent être conséquentes.

Philips surfe sur cette vague avec son activité LED. Lors du salon Philips Simplicity Event à Moscou en octobre dernier, le fabricant a présenté un concept de lampadaire très intéressant, le Light Blossom qui tente de résoudre en partie les problèmes de l'éclairage des villes.

Destiné à l’éclairage urbain, Le lampadaire "Blossom" est un système d'éclairage LED intelligent capable de diffuser de la lumière quand il détecte des gens marchant à proximité, et de réduire la luminosité lorsque ces mêmes gens s'en éloignent pour éviter de dépenser de l’énergie pour rien et limiter la pollution lumineuse. De plus, il peut-être totalement autonome et économe en énergie sans être connecté (en option) au réseau électrique. En effet, en forme de fleur, chaque pétale intègre des panneaux solaires sur une face et des LED sur l’autre. Encore mieux, les pétales peuvent se transformer en hélice si l’énergie éolienne s’avère plus propice que l’énergie solaire (nuit, ciel couvert, etc…). Le lampadaire indique en temps réel la quantité d'énergies renouvelables capté sur son "tronc" par une lumière décorative.

En fonction des conditions météos, le lampadaire "Blossom" sait basculer entre l'éolien et le solaire. Lorsque le soleil brille, les "pétales" vont s'ouvrir lentement. Tout comme le tournesol suit le soleil au cours de la journée, les pétales couverts de cellules photovoltaïques vont graduellement et continuellement se réorienter dans la direction du soleil, afin d'obtenir le rendement maximal. Lorsque le vent souffle, le lampadaire va automatiquement orienter ses pétales vers une position haute semi-ouverte, ce qui leur permettra de tourner et de convertir la force du vent en énergie.

Selon Philips, les lumières LED utilisent la moitié de l'énergie requise par un feu de circulation standard, et l’ensemble du parc de lampadaires est pilotable et paramétrable à distance via un logiciel centralisé.

18 décembre 2008

OLED : une technologie très prometteuse

Nous vous rappelions il y a quelques jours combien les illuminations des fêtes de fin d’année étaient très « énergivores » (article). Les ingénieurs de General Electric (GE) ont réalisé à l'occasion des fêtes de fin d'année, un arbre de noël à éclairage OLED (Organic Light-Emitting Diode) ou DELO en français.

Les films OLED sont constitués de couches de semi-conducteur organiques, qui prises entre deux électrodes, ont la capacité de s'allumer lorsqu'une charge électrique est appliquée. Cette technologie qui va bientôt déferler en masse sur les produits utilisant notamment des écrans, ont le potentiel d'améliorer de façon spectaculaire l'efficacité lumineuse et la qualité d’éclairage, avec beaucoup moins d'énergie électrique et de place nécessaire, donc une meilleure performance environnementale. Contrairement aux écrans à cristaux liquides (LCD), les OLEDs sont auto-lumineux et ne nécessitent donc aucun rétro-éclairage. Ceci élimine le besoin de lampes au mercure épaisses et facilite la construction d’écran plus fin et compact. En outre, l’OLED offre un large angle de vision (jusqu’à 160°), même en pleine lumière, avec un temps de réponse < 0,1 ms.

Selon General Electric, cette démonstration renforce l'idée que la technologie OLED arrive, progresse et est sur le point de révolutionner l'éclairage et le design intérieur dans les prochaines années. Nous sommes vraiment impatients…

8 décembre 2008

La fin programmée des ampoules à incandescence

L'Union Européenne a fixé ce lundi un calendrier pour bannir à terme des maisons les ampoules classiques à incandescence (de 25 à 100 watts). Elles cesseront donc d'être commercialisées progressivement jusqu’au le 1er septembre 2012 après une centaine d’année d’existence. La décision de l'UE devra encore être soumise pour avis seulement au Parlement européen, pour être ensuite formalisée au printemps par la Commission européenne.

Les lampes à incandescence seront remplacées par des ampoules halogènes nouvelle génération plus performantes ou par des lampes "fluo-compactes", dites aussi lampes basse consommation (LBC), voir par la technologie LED qui ne cesse elle aussi de progresser.

Ce sont d’abord les ampoules traditionnelles à incandescence de 100 watts qui disparaîtront des magasins dès le 1er septembre 2009. Un an plus tard, celles de 75 watts cesseront d’être commercialisées. Deux ans plus tard, ce sera au tour des 60 watts. Enfin, le 1er septembre 2012, les 25 et 40W seront retirées de la vente. Par ailleurs, certaines ampoules halogènes très « énergivores » (soit de classe « C ») seront-elles aussi retirées du marché avant fin 2016.

Environ 85% de l'éclairage domestique est aujourd'hui considéré comme peu efficace d'un point de vue énergétique, car seulement 5% de l'électricité que consomme les lampes à incandescence est transformé en lumière (certes de qualité), le reste se dissipant en chaleur.

En revanche, les lampes utilisant des nouvelles technologies d'halogènes permettent de réaliser de 25 à 45% d'économies d'énergie par rapport aux modèles classiques. Encore mieux, les ampoules "fluo-compactes" sont quant à elles jusqu'à 80% moins gourmandes. L’Union Européenne indique qu'en équipant tout son éclairage en fluo-compacte, les ménages peuvent économiser en moyenne 50 euros/an, soit une économie entre 5 et 10 milliards d'euros chaque année pour toute l’Europe. Ce plan s’inscrit donc tout à fait dans les objectifs européens d’améliorer l’efficacité énergétique de l’Europe de 20% d'ici 2020, et ainsi aussi contribuer à la diminution des besoins en énergie électrique et des rejets de gaz à effet de serre.

Mais tout n’est pas rose au royaume du fluo ! Tout d’abord ces ampoules reste encore chères à produire et donc à l’achat (mais elles sont censées durer 10x plus longtemps ce qui est aujourd’hui pas toujours vrai pour certains modèles bas de gamme).

Ensuite, ces ampoules contiennent du mercure (très dangereux pour notre environnement s’il est rejeté sans traitement), qu’une lampe fluo-compacte transforme en vapeur en provoquant un rayonnement ultra-violet qui émettra une lumière blanche par conversion. Les fabricants indiquent d’ailleurs qu’il ne faut pas toucher directement les morceaux d’une ampoule fluo-compact cassée et d’aérer la pièce pour évacuer les vapeurs de mercure résiduelles.

Ensuite, leurs rayonnements électromagnétiques sont aussi critiqués par les scientifiques. Bien qu’ils aient été fortement réduits par les fabricants depuis l’introduction de ces lampes il y a environ une vingtaine d’années, ils présentent encore un risque théorique chez les personnes porteuses de prothèses médicales (pacemaker).

De plus, la qualité de leur éclairage (plus diffus que les ampoules à incandescence) et leur temps de démarrage sont encore des points négatifs pour les consommateurs. Gageons que les fabricants sauront très vite progresser pour remédier à tous ces points noirs en améliorant nos futurs éclairages…

Enfin côté emploi, l’Europe indique que malheureusement deux à trois milles emplois pourraient être menacés dans l’Union Européenne, les lampes basse consommation étant principalement fabriquées en Asie.