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17 février 2013

Sentinel Eliminator : désemboueur cyclonique magnétique

Aujourd’hui, notamment avec le développement du plancher chauffant, ou la présence malheureusement de radiateurs ou générateurs « premiers prix » dans la construction neuve pour tirer les prix vers le bas, nous constatons sur le terrain que la plupart des installations de chauffage central souffrent de l'accumulation de dépôts de boues. Ces dépôts sont généralement constitués de produits de corrosion (ex. oxydes de fer), de couches de tartre, de débris formés lors de l'installation ou de la maintenance.  Circulant dans l’ensemble de l’installation, lorsqu'une installation est peu ou pas traitée, l’accumulation de ces débris provoquent alors une usure et une défaillance prématurée des équipements tels des pompes ou des vannes, des blocages dans l’installation, des risques de fuites (les particules en mouvement rapide creusant des sillons dans les virages de tuyauteries), ou conduisent tout simplement à une perte de rendement de la chaudière et une diminution de l'efficacité de l’installation dans son ensemble entrainant une hausse des consommations d’énergie. Il est alors nécessaire de réaliser un désembouage du circuit de chauffage et par prévention, si son circuit est sujet à de tels problèmes, d’installer un filtre ou désemboueur magnétique pour réduire les probabilités que de tels dysfonctionnements ne se produisent.

Depuis de nombreuses années la technologie cyclonique est utilisée dans divers domaines industriels et domestiques pour la séparation de particules. Les hydrocyclones s'appuient sur la technologie de séparation cyclonique pour transformer l’écoulement rapide d’un liquide en un vortex, et générer une force centrifuge. Ce procédé élimine les particules plus lourdes d’un liquide, et par conséquent peut aussi séparer la magnétite et les débris non magnétiques présents dans de l’eau d’une installation de chauffage central. C'est exactement le même concept que les cyclones utilisés dans un aspirateur Dyson mais sans l’eau !

Il existe de nombreux désemboueurs magnétiques par effet cyclonique sur le marché. En s’inspirant des meilleurs et en perfectionnant le procédé, Sentinel, leader européen des solutions de traitement de l'eau, vient de sortir le « Sentinel Eliminator », le premier filtre à utiliser la technologie « Quadra-Cyclone » basée sur 4 véritables cyclones et 4 aimants pour éliminer efficacement tous les débris magnétiques et non magnétiques d’une installation de chauffage. La technologie Quadra-Cyclone est un prolongement de la technologie cyclonique existante mais qui, dans le cas de l’Eliminator, combine plusieurs hydrocyclones et plusieurs aimants, une telle combinaison n'ayant jamais été utilisée auparavant.
Contrairement à d’autres filtres concurrents s’appuyant sur un seul aimant pour éliminer uniquement les débris magnétiques, Sentinel Eliminator supprime tous types de débris de l’installation en s'appuyant sur 4 hydrocyclones pour séparer les particules de boue en suspension dans l'eau de l'installation, tandis que des aimants stratégiquement disposés, accélèrent la capture de ces débris dans le réservoir. De nombreux fabricants de filtres utilisent un seul cyclone pour aider le champ magnétique dans la fonction de séparation des débris de l’eau en circulation. Bien que ces produits puissent être considérés comme une réelle avancée par rapport aux filtres magnétiques classiques, un seul hydrocyclone n’accélère pas suffisamment l’eau pour produire une force centrifuge assez puissante pour séparer les débris de l’eau en circulation les rendant encore largement tributaires du champ magnétique. Sentinel Eliminator est le premier filtre à séparer parfaitement la totalité des débris de l’eau en circulation en s’appuyant sur une technologie cyclonique basée sur plusieurs cyclones. En utilisant quatre cyclones plus petits, l'eau est portée à une telle vitesse que la force centrifuge est suffisante pour expulser les débris du flux.
Les aimants ne servent pas à éliminer les débris de l'installation, mais remplissent la fonction de rétention des débris, en piégeant les particules séparées par l'action cyclonique. Les quatre aimants sont positionnés pour générer un large champ magnétique uniforme de sorte qu’une fois séparés, les débris sont définitivement piégés dans le collecteur magnétique, prêts à être vidangés.

L’autre facteur de différenciation par rapport à d’autres de filtres « cycloniques » est que l’Eliminator utilise un réservoir totalement séparé. Ce réservoir séparé garantit ainsi que les particules séparées et capturées dans l'eau de circulation ne peuvent plus contaminer l'eau propre sortant par le centre du vortex. De plus, les 4 hydrocyclones de l’Eliminator ont été spécialement conçus pour assurer une circulation continue même lorsque le réservoir est plein et empêcher ainsi tout blocage du filtre et de l’installation. Donc, dans le cas où le filtre serait complètement rempli de débris, le filtre n’assure plus sa fonction de filtrage mais l’installation continue de fonctionner normalement.

La vidéo ci-dessous explique en détail ce fonctionnement innovant :


Les performances de Sentinel Eliminator ont été testées de façon indépendante concernant l’élimination des débris magnétiques et non magnétiques. Diverses particules ont été introduites dans un circuit test et mises en circulation pendant 30 minutes. Le volume de débris recueillis a été ensuite mesuré. Le test a également été effectué avec deux filtres magnétiques concurrents, leaders sur le marché, afin de comparer leurs performances à celles de l’Eliminator. En termes de capture de débris magnétiques, l'Eliminator affiche une performance supérieure à celles des filtres magnétiques concurrents : près de +15% de débris magnétiques collectés avec Sentinel Eliminator. Mais, le filtre Sentinel est encore plus performant pour la collecte de débris non magnétiques puisqu’il a capturé 3 fois plus de débris non magnétiques que son plus proche concurrent lors du test.
Enfin, le Sentinel Eliminator est fabriqué à partir de nylon renforcé à 30% de fibre verre. C’est un matériau très résistant et solide, fréquemment utilisé pour fabriquer les suspensions des véhicules militaires Hummer et les réservoirs de radiateurs des Jeep. Il s’agit donc d’un matériau très robuste comparable au laiton. Contribuant à maintenir un fonctionnement et une efficacité optimum de l'installation, Sentinel Eliminator est aussi simple et rapide à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie, un système à doubles joints éliminant le risque de fuites.
En conclusion, le filtre Sentinel Eliminator :
  • élimine tous types de débris ou particules en suspension dans l'installation, magnétiques et non magnétiques,
  • facile à installer quelle que soit l'orientation de la tuyauterie,
  • intègre des doubles joints pour éliminer les risques de fuites,
  • assure une circulation continue sans aucun risque de blocage avec sa conception cyclonique même lorsque le réservoir est plein,
  • facile à nettoyer, via la vanne de vidange ou en dévissant le réservoir à débris.
Télécharger la fiche technique :
SENTINEL-Eliminator.pdf
19 janvier 2013

Protégez compteur et canalisations contre le gel !

Compte tenu de la vague de froid actuelle, tout compteur d’eau ou canalisations exposés au froid ou au gel doivent être protégés pour éviter un manque d’eau, une fuite, où la dégradation de certains matériels (radiateurs, chaudière, …).

Ainsi si votre compteur est situé dans un local particulièrement exposé au froid  (une cave, un garage, une buanderie …), il faut le calfeutrer et entourer les canalisations avec un matériau isolant (ex. Armaflex), et si ce local dispose d’un émetteur de chauffage (radiateur), il ne faut surtout pas l’éteindre complétement (position hors gel par exemple).

Si votre compteur est enterré à l’extérieur, il faut le calfeutrer ainsi que les canalisations avec des matériaux non absorbant type « plaque en polystyrène ». Il ne faut jamais en effet utiliser des matériaux de type paille, textile, papier, laine de verre, etc… qui peuvent absorber l’humidité.
 
Par grand froid, il ne faut jamais couper complètement le chauffage, et vidanger tous les robinets extérieurs. En cas de période de gel intense et prolongé, il faut laisser couler un mince filet d’eau pour que l’eau continue à circuler dans les canalisations, car même si cedi entraine une surconsommation d’eau, le cout en est dérisoire par rapport aux dégâts que le gel de vos conduites pourrait provoquer.

En cas d'absence prolongée, il faut fermer le robinet d’arrêt de l’arrivée générale, puis vidanger son installation en ouvrant tous les robinets de son installation (ou les purges présentes sur certains robinets) afin que l'eau présente dans les canalisations s'écoule totalement. Enfin, refermer tous les robinets et les purges.
 
Si malgré toutes ces précautions votre installation serait gelée, il faut couper l'eau pour éviter toute inondation au moment du dégel, puis essayer de dégeler les canalisations bloquées, par exemple à l’aide d’un sèche-cheveux ou un décapeur thermique (attention aux canalisations en PER), mais jamais avec une flamme. Enfin par sécurité, au cas où le gel aurait provoqué une fuite, il faut vidanger l’installation puis la contrôler ou contacter un plombier.
14 janvier 2013

Comment protéger du gel un point d’eau extérieur

Les canalisations d’eau supportent mal le gel. En cuivre, en acier, ou en PER, elles éclatent quand elles sont mal protégées du gel. Or il est parfois très difficile, voire impossible, d’isoler correctement ces canalisations lorsque l’on souhaite un point d’eau permanent par exemple sur un terrain nu, sous un appentis non isolé, un mur mitoyen, etc… Il existe pourtant des solutions.

Il existe tout d’abord le fil chauffant avec thermostat, collé sur le tuyau, qui dès que la température descend en dessous de 3 degrés, se met en fonction. Mais il faut de l’électricité à proximité, et en cas de panne électrique (ce qui arrive aussi en hiver lors de froids importants), le cordon ne chauffera pas.

Ensuite, on trouve des vannes ou clapets thermostatique antigel qui laissent passer automatiquement un filet d’eau en cas de température proche de 0. L’inconvénient est la perte d’eau et la formation de glace au niveau de l’écoulement.

On peut aussi choisir un tuyau en polyéthylène qui absorbera l’augmentation du volume d’eau gelée sans craquer : inconvénient, l’eau ne pourra pas non plus circuler !

Enfin, il existe le robinet Merrill, un robinet incongelable à purge automatique inventé en 1949 par un américain, permettant de l’eau disponible toute l’année en extérieur. Au départ très prisés des agriculteurs (Merrill est leader en Amérique du Nord depuis plus de 60 ans), ces produits commencent à se démocratiser dans le secteur du bâtiment.

Leur principe de fonctionnement est simple : avec les modèles « Any Flow » ou « C1000 », on actionne le levier vers le haut pour obtenir de l’eau et vers le bas pour arrêter l’écoulement ; le levier est relié par une tige, qui lors de la fermeture, ouvre une valve d’échappement qui purge le tube dans la terre et lui permet ainsi d’être incongelable puisqu’il n’y a de l’eau que pendant l’utilisation et que celle-ci provient du réseau enterré à 60cm sous terre, donc non gelée.

En version mural, comme le dispositif de fermeture est déporté vers l’arrivé d’eau, le robinet de Merrill se purge automatiquement après chaque utilisation. Quel que soit la température extérieure, il n’est plus utile de protéger ce robinet contre le gel. Il est de plus équipé d’un clapet antiretour pour que les éventuels produits utilisés avec un tuyau d’arrosage ne puissent pas contaminer l’eau potable.


Ces produits sont fabriqués dans une matière qui leur assure une très longue durée de vie (krayton ou éthylène propylène), et dispose pour certains d’une attestation de conformité sanitaire (ACS).
7 octobre 2012

Le cuivre : un rempart contre la prolifération bactérienne

Nous mettons très souvent en avant chez nos clients, que contrairement à ce que beaucoup peuvent proposer sur le marché pour obtenir des devis toujours plus alléchants avec des prix très bas en utilisant à foison tubes PER premier prix ou autres multicouches, voire carrément par manque de compétence en soudure, nous essayons toujours dans la mesure du possible d’utiliser des tubes en cuivre pour réaliser nos raccordements hydrauliques. Certes légèrement plus cher qu’un bout de tube « plastique » (mais pas toujours !), le cuivre vous délivre aussi une sécurité accrue pour votre réseau de chauffage ou d’eau chaude sanitaire, la différence de coût restant souvent marginale ou nulle par rapport au coût global d’une installation ou une rénovation en habitat individuel, sans compter l'aspect esthétique obtenu.

Depuis l’Antiquité, le cuivre est utilisé par l’homme pour ses vertus sanitaires. Les égyptiens, les grecs, les romains ou les aztèques utilisaient déjà des préparations à base de cuivre notamment pour soigner les infections et prévenir les maladies (maux de gorge, éruptions cutanées, …) et pour leur hygiène quotidienne. Par le biais de nombreuses études scientifique, les tubes de cuivre ont depuis démontré leurs aptitudes inégalées pour combattre le développement bactérien dans les réseaux d’eau. Même s’il n’est pas question d’arme absolue, il s’avère que parmi tous les matériaux de canalisation, qu’ils soient de synthèse (ex. PER) ou métalliques, ce sont, dans les canalisations en cuivre, que l’on trouve le moins de bactéries. De part ses propriétés bactériostatiques et antifongiques démontrées, le cuivre est approprié à la prévention des proliférations bactériennes (légionnelle, Escherichia coli …), aussi bien dans le réseau de distribution d’eau chaude que celui d’eau froide, avec une destruction à près de 95% des bactéries. Ainsi depuis quelques années, plusieurs hôpitaux à travers le monde commence à équiper en cuivre poignées de porte, barres de lits, mains courantes, plaques de propreté pour lutter contre les maladies nosocomiales.

Le cuivre limite également la formation de ce que l’on appelle le biofilm, un dépôt qui adhère aux parois des tubes et qui favorise le développement des organismes vivants. Toutes ces qualités constituent aujourd’hui un argument de poids pour l’utilisation du cuivre notamment au regard des récentes réglementations pour les établissements recevant du public.

Mais les particuliers peuvent aussi être exposés à des contaminations biologiques par le biais de l’eau du robinet. Car même si cette dernière est des plus contrôlée avec un suivi sanitaire permanent destiné à en garantir la sécurité sanitaire, l’association UFC Que Choisir a publié récemment une étude démontrant que près de 2 millions de Français reçoivent une eau non conforme aux critères réglementaires. Parmi les principaux polluants figurent les pesticides, les nitrates et le sélénium, mais aussi pour 31% des cas, la pollution relèverait d’un défaut de traitement et affecterait entre autre la qualité bactériologique de l’eau.

Ainsi, l’emploi de cuivre est un atout pour conserver toutes les propriétés sanitaires de l’eau à votre domicile, pour une eau plus saine et sure, sachant de plus que d’un point de vue environnemental, les tubes cuivre sont recyclables à l’infini et leur tenu dans le temps est exceptionnelle (moins de déchets) lorsque les tubes sont issus du réseau professionnel (et non de la GSB) et certifiés NF permettant de les garantir 30 ans contre la corrosion consécutive à la présence de matière carbonée.

Enfin, même pour le chauffage, ce métal très pure et très résistant à la corrosion, de par aussi ses propriétés d’étanchéité à l’air, l’emploi du cuivre permettra de manière certaine de limiter la formation de boue, d’algues, de bactéries (causant des problèmes d’embouage) et de limiter la corrosion interne des éléments (radiateurs, chaudières, …) constituant le réseau.
 
Ainsi, comparez bien les devis qui vous sont présentés et questionnez le professionnel pour savoir quel matériau il emploiera pour réaliser votre installation de chauffage ou sanitaire.


29 juillet 2012

Permo VISEO : un adoucisseur intelligent et économique !

Avec plus de 300.000 adoucisseurs installés en France, le groupe BWT Permo est sans conteste le leader national du traitement de l’eau, et répond depuis plus de 90 ans aux attentes des utilisateurs les plus exigeants. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons décidé de recommander cette marque auprès de nos clients et de devenir partenaire agréé Permo.
Fruit d’une recherche permanente, Permo innove à nouveau en lançant le premier adoucisseur compact avec afficheur numérique déporté pour un contrôle à distance de son appareil. L’adoucisseur VISEO est ainsi un véritable concentré technologique pour les personnes devant s’équiper d’un adoucisseur, qui disposent par exemple d’une eau particulièrement dure pour leurs équipements, ou qui souhaite obtenir confort et économies avec les usages de l’eau.
Cet adoucisseur nouvelle génération VISEO a tout pour surprendre : afficheur numérique déporté, compacité hors normes, bac à sel sec, résines hautes performances, régénération proportionnelle, bio-system …
L’afficheur déporté permet ainsi de contrôler en permanence sa consommation d’eau et le niveau de sel de son adoucisseur.
Equipé de résines à très haut rendement (volume de seulement 5,4L), VISEO est un adoucisseur ultra-compact, bien plus petit qu’un adoucisseur à pouvoir de régénération équivalent (volume de résine de 16L) qui peut être alors installé bien plus facilement même dans des emplacements réduits (hauteur 600mm, largeur 358mm, profondeur 650mm).
Son bac à sel sec de grande capacité (30kg soit 2 sacs de sel) permet de limiter la consommation de sel et de tenir toute une année (pour une consommation d’eau de 300L/jour et un Th de 30°f) lui permettant d’être l’adoucisseur le plus économique en sel.
Doté du procédé « Bio-system », l’électrochloration des résines est systématique à chaque régénération pour une sécurité maximale (désinfection).
Intelligent, l’adoucisseur VISEO ajuste aussi la régénération à la consommation d’eau du foyer pour éviter tout gaspillage d’eau contrairement à certains produits du marché, le rendant un des adoucisseurs les plus économiques du marché.
Enfin, l’adoucisseur VISEO de qualité professionnelle bénéficie d’une garantie de 10 ans sur le corps, le bac à sel et les résines,  et surtout dispose d’une attestation de conformité sanitaire (ACS) tout en étant certifié « Origine France Garantie ».
Pour rappel, outre la protection de votre chaudière, chauffe-eau, échangeurs à plaques, robinetteries, canalisation, ... contre le calcaire, un adoucisseur vous permet aussi de générer :
  • de 15 à 45% d’économies par an sur la consommation en énergie pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage,
  • moins d’entretien et de réparations pour vos équipements de chauffage et sanitaires,
  • environ 140€/an d’économie avec moins d’usure prématurée sur les textiles,
  • moins 60% de produits lessiviers et anticalcaires.

19 février 2012

L'adoucisseur d'eau pour le traitement du calcaire

l'adoucisseur d'eau pour le traitement du calcaire

Les eaux destinées à l'usage domestique contiennent des minéraux comme le calcium et le magnésium qui caractérise la dureté d'une eau (TH = Titre Hydrotimétrique). Cette concentration de calcaire forme des dépôts de tartre qui sont à l'origine de nombreux problèmes (pannes, inconfort, entretien ménager fréquent, surconsommation de produits ...) sur les installations de chauffage et sanitaires.

Une eau dure et calcaire provoque des dégâts à la tuyauterie, à la robinetterie, et aux appareils de production d'eau chaude (chaudière, chauffe-eau, lave-linge, lave-vaisselle, cafetière …).

Le calcaire déposé sur la robinetterie et les parois de votre salle de bain et de votre cuisine ne s'enlève alors qu'avec des produits très agressifs qui terniront à la longue vos surfaces.

En outre, un dépôt de calcaire de 1mm sur des résistances électriques ou un échangeur entraîne une surconsommation d'énergie d'environ 7 à 15%. De plus, la durée de vie des éléments chauffants est également divisée par 3, le calcaire les agressant chimiquement.

Enfin la rouille, les entartrages et les dépôts jouent un rôle prépondérant dans la prolifération des germes et des bactéries (nids à légionelles) car d'une part, ils leur apportent des éléments nutritifs et des surfaces moins lisses favorisantes leur croissance, et d'autre part, ils les protègent en cas de traitements de désinfection.


La dureté de l'eau ou titre hydrotimétrique (TH) correspond à l'ensemble des sels dissous dans l'eau (hydrogénocarbonates, carbonates, chlorures, sulfates, calcium, magnésium, potassium et sodium). Ces 8 ions représentent 95% des substances dissoutes dans l'eau, d'autres éléments comme le fer, le cuivre, le zinc pouvant aussi influencer la dureté de l'eau. La dureté ne fait pas l'objet d'une norme et se mesure en France en degré français (°f). Pour simplifier, la dureté de l'eau de consommation courante est proportionnelle à sa teneur en calcaire et en magnésium. Un degré correspond à 4 mg de calcium ou 2.4 mg de magnésium par litre : une eau qui contient 120mg/l de calcium et 13mg/l de magnésium aura ainsi une dureté totale de 35,4°f (120/4 + 13/2,4). La dureté des eaux distribuées varie en général de 20 à 42°f. On distingue :
  • eau « très douce » : 0 < TH < 7°f
  • eau « douce » : 7 < TH < 15°f
  • eau « moyennement dure » : 15 < TH < 25°f
  • eau « dure » : 25 < TH < 42°f
  • eau « très dure » : TH > 42°f

Pour connaitre approximativement la dureté de l'eau qui vous est distribué, vous pouvez vous rendre sur le site http://www.sante.gouv.fr/eau-potable.html. Vous y trouverez pour votre commune un tableau avec la conductivité de votre eau à 25°C exprimée en micro siemens par cm (µS/cm). Dans des eaux douces ordinaires, une dureté de 1°f est proche de 20µS/cm. Cette méthode est imprécise mais elle permet déjà de faire une première approximation.


Il existe sur le marché divers types d'appareillages dont l'efficacité et la facilité d'utilisation ne sont pas toujours adaptées aux besoins d'une habitation conventionnelle. Ainsi, on peut trouver des :
  • anti-tartre électromagnétiques ou magnétiques dont l'efficacité peut être assez farfelue si vous ne choisissez pas des appareils certifiés. ELYOTHERM pour sa part est distributeur/installateur officiel de la solution GEMKA qui dispose d'un brevet international et d'une distinction au concours Lépine, preuve de son efficacité reconnue.
  • anti-tartre à action chimique par passage de l'eau sur des billes de polyphosphates ou de silicates : ce procédé n'est efficace en général que pour des eaux jusque 35°f et des températures inférieures à 70°C. Ce système se retrouve dans des systèmes de filtres à cartouches.
  • système à résine échangeuse d'ions, c'est-à-dire un adoucisseur : c'est le système le plus efficace pour une maison d'habitation ou pour des eaux très dures. Au contact de la résine, les ions calcium et magnésium, responsables de la dureté, sont totalement éliminés par adsorption sur celle-ci et remplacés par des ions sodium. Pour les adoucisseurs, attention là encore au modèles de certains réseaux « commerciaux » et privilégier des marques professionnelles telles que BWT PERMO ou CILLIT avec une conception et une fabrication françaises de qualité.

ATTENTION : un « adoucisseur au CO2 » n'est pas un adoucisseur !! Ce dispositif utilisant une bouteille de gaz de CO2 (gaz carbonique) usurpe (malheureusement là encore certainement pour tromper le consommateur !) le terme "adoucisseur". Cet appareil est ainsi bien à classer dans la famille des anti-calcaires qui permettent de rendre simplement le tartre moins adhérant sur les surfaces, mais qui ne changent en rien la dureté de votre eau !


Les adoucisseurs actuels sont des systèmes intégrés où la résine et le réservoir se retrouvent dans la même enceinte. La résine est un ensemble de petites billes sur lesquelles vient se fixer le sodium du sel régénérant, les ions calcium sont adsorbés en lieu et place des ions de sodium qui sont libérés dans l'eau. Lorsque tous les ions sodium ont été échangés (saturation), la résine ne peut reprendre son rôle qu'après avoir été régénérée par une solution saline concentrée et rincée afin d'éliminer la saumure.

La régénération et la régulation des vannes se fait automatiquement au moyen d'une électronique plus ou moins élaborée permettant d'optimiser la consommation de sel et d'eau. La régénération de la résine s'effectue au moyen de sel de cuisine. Il existe deux types de commande la provoquant: le système chronométrique qui permet de programmer la régénération sans tenir compte de la consommation en eau et le système volumétrique qui régénère la résine après utilisation d'un certain volume d'eau (système plus économique). L'adoucisseur doit être ainsi raccordé sur une évacuation vers l'égout permettant d'éliminer la saumure et les eaux de rinçage utilisées par les cycles de recyclage de la résine, ainsi que les trop-pleins éventuels de la cuve à saumure.

Un adoucisseur, en éliminant totalement les quantités de calcium et de magnésium présentes dans l'eau de distribution, modifie l'équilibre chimique de l'eau. L'eau peut alors devenir agressive tant vis-à-vis des dépôts préexistants que du métal des canalisations, et détruire le film protecteur de calcaire sur les parois intérieures des tuyauteries entraînant des problèmes de corrosion voire d'intoxication avec des anciennes canalisations en plomb. C'est pour ces raisons que tous les adoucisseurs sont munis d'une vanne de réglage de type by-pass afin de permettre un mélange de l'eau adoucie à une certaine quantité d'eau non traitée. Pour diminuer les risques de corrosion, il est ainsi conseillé de régler le by-pass pour disposer en finalité d'une eau aux alentours de 15°f.

Comme une eau adoucie s'enrichit en sodium puisque les ions calcium et magnésium responsables de l'entartrage sont remplacés par des ions sodium, principal constituant du sel de cuisine, elle peut ne plus répondre à la norme de potabilité en cas d'adoucissement excessif. Les personnes devant d'ailleurs suivre un régime sans sel doivent se renseigner auprès de leur médecin afin d'évaluer les incidences éventuelles ou remplacer leur eau de boisson par de l'eau en bouteille.

D'autre part, ce matériel n'étant pas stérile, la masse filtrante de résine peut devenir le siège de proliférations bactériennes. Celles-ci bien que sans risque pour la santé sont susceptibles de communiquer mauvais goût et odeur à l'eau. Afin d'éviter les proliférations bactériennes, la résine doit être régénérée régulièrement, le sel doit être conservé dans les conditions hygiéniques et ne pas être transvasé à la main, et la cuve à saumure doit être vidée et nettoyée au moins une fois par an. Dès lors, il faut veiller à bien vous faire expliquer la manière d'entretenir votre adoucisseur, à surveiller régulièrement le niveau de sel et la dureté résiduelle, et à faire inspecter annuellement l'adoucisseur par un professionnel qualifié, une mauvaise utilisation de l'adoucisseur pouvant être à l'origine d'une détérioration de la qualité chimique et bactériologique de l'eau.

La capacité de l'adoucisseur doit être calculée en fonction de la consommation en eau du ménage et du nombre d'entretiens recherché. Un adoucisseur contenant 10 litres de résine est à même d'adoucir environ 1000 litres d'eau entre deux régénérations. Adoucir le réseau d'eau froide n'est pas forcément nécessaire, hormis pour des questions de confort, car ce n'est en effet qu'aux températures supérieures à 60°C que l'entartrage commence à être problématique.


En conclusion, contrairement à tout autre procédé de neutralisation provisoire, l'adoucisseur par son échange ionique sur résines minérales élimine définitivement le calcaire de l'eau, et peut vous apporter de nombreux avantages si votre eau est trop calcaire :
  • avec une protection efficace anticalcaire, les coûts de détartrage, d'énergie et de réparation diminuent ;
  • les installations sanitaires et de chauffage sont ménagées et leur longévité effectivement accrue ;
  • en utilisant de l'eau adoucie pour le lave-linge, il est possible de réduire jusqu'à 50% la quantité de détergent et d'assouplissant (et de limiter les rejets dans l'environnement) tout en obtenant un linge est propre, doux, moelleux, plus résistant et aux couleurs éclatantes ;
  • l'eau adoucie élimine les dépôts et les traces de calcaire dans la baignoire, les parois ou les armatures de douche, les lavabos ou les WC, et empêche que se bouche les cartouches thermostatiques des robinets ou les gicleurs de la douche ;
  • l'eau adoucie est la meilleure base de soins du visage et du corps, la peau et les cheveux restant souples ;
  • votre installation est mieux protégées des proliférations bactériennes pour une hygiène dans les installations d'eau potable.

Pour en savoir plus, retrouver notre article « l'adoucisseur d'eau en 10 questions ».


5 février 2012

Vague de froid : protégez vos canalisations du gel !

Une vague de froid sévit depuis plusieurs jours sur la France et les prochains jours s’annoncent encore très froids. Alors attention, il est obligatoire de penser à protéger du gel vos installations en eau (canalisations, compteur d’eau,…).  En effet, le gel de votre compteur d’eau ou de votre tuyauterie peut entrainer des coupures d’eau, des fuites, mais surtout des dégâts matériels importants. Pour information, le compteur d’eau qui sert à mesurer votre consommation est sous votre responsabilité, que vous soyez propriétaire ou locataire : la réparation ou le remplacement d’un compteur d’eau gelé vous sera facturé par votre distributeur d’eau à moins que votre contrat d’assurance prenne en charge cet incident.

Si votre compteur d’eau est enterré à l’extérieur, calfeutrez le compteur d’eau et les tuyaux exposés avec des plaques en polystyrène. N’utilisez jamais de matériaux absorbant l'humidité comme la paille, textile, papier, laine de verre ou de roche, etc... Si votre compteur ou vos tuyauteries sont situés dans un local non chauffé comme une cave, ne coupez jamais complètement l’eau (léger goute à goute à un robinet) et entourez le compteur d’eau et les parties apparentes de la tuyauterie avec une gaine isolante (Armaflex) ou un cordon chauffant. Enfin, si vous avez des tuyauteries à l’extérieur comme un système d’arrosage, vidangez/purgez entièrement le circuit et fermez le robinet d’alimentation concerné.

Si malgré ces précautions votre installation est gelée et que l’eau ne coule plus :
  • Dégelez votre installation avec par exemple un sèche-cheveux, sans jamais utiliser d'appareils avec une flamme ;
  • Si des tuyaux ont éclaté sous l’effet du gel, coupez l'eau et vidangez toute l’installation pour éviter une inondation au moment du dégel.


24 septembre 2011

Le bouclage d’eau chaude sanitaire ou boucle ECS

le bouclage d'eau chaude sanitaire boucle ecs
Afin de ne plus attendre l'eau chaude aux points de puisage (douche, bain, évier, lavabo) de votre logement, notamment s'ils sont éloignés de votre production d'eau chaude (plus de 5m de canalisation), il existe le bouclage d'eau chaude sanitaire ou boucle ECS qui utilise une pompe de circulation (pompe bouclage eau chaude sanitaire).

Ce système de bouclage, faisant circuler l'eau dans un circuit fermé, de manière permanente ou par intermittence, rajoute certes quelques pertes supplémentaires. Mais il peut aussi s'avérer rentable pour éviter les pertes d'énergie, réaliser des économies d'eau, ou obtenir un gain de temps, pour un investissement globalement négligeable.

Car lorsque l'on ferme un robinet d'eau chaude, le tuyau qui alimente ce dernier reste plein d'eau chaude qui va se refroidir progressivement (perdant inutilement l'énergie qu'il a fallu pour l'échauffer), puis à l'ouverture à nouveau du robinet, cette eau qui est devenue froide sera perdue en attendant que l'eau chaude revienne de nouveau. Cette perte se répète à chaque ouverture du robinet, et selon la distance entre le point de puisage et le point de production, cette perte peut être plus ou moins importante. Il faut savoir qu'un tuyau de diamètre 16mm intérieur contient environ 0,2 litre par mètre linéaire de tuyau (voir contenance en eau d'une installation). L'idée est donc d'utiliser une simple pompe (circulateur) qui renvoie dans le ballon d'eau chaude l'eau qui a refroidi dans les tuyaux. Il est possible de temporiser le fonctionnement du circulateur, par exemple la nuit. Certes ce confort est consommateur d'énergie, mais cette consommation de maintien est bien moindre que celle nécessaire pour élever la quantité d'eau perdue à la température voulue.



Depuis quelques années, ce système est donc de plus en plus utilisé pour améliorer le confort des utilisateurs. Vous obtenez de l'eau chaude instantanément aux robinets. Vous ne faites plus couler plus ou moins longtemps l'eau pour qu'elle sorte chaude de votre robinet. Système présenté donc comme écologique en économisant de l'eau, de plus en plus chère et rare sur la planète, il ne faut pas non plus gaspiller de l'énergie et de l'argent à chauffer continuellement de l'eau qui reste dans vos tuyaux et se refroidit inutilement, tout en consommant de l'électricité (consommation électrique de la pompe) pour un coût d'installation supplémentaire.



Il convient de toujours aller chercher le point de puisage le plus éloigné.

Afin de réaliser un bouclage ECS optimal, il convient de veiller à :
  • l'isolation (calorifugeage) des tuyaux d'eau chaude surtout si on envisage un fonctionnement continu de la pompe permettant de conserver encore mieux la température de l'eau entre 2 puisages : pose de gaine Armaflex en épaisseur 23 sur la boucle afin d'éviter de refroidir le ballon en permanence.
  • de brancher la pompe sur un minuteur ou sur la régulation de la chaudière pour celle qui peuvent gérer la programmation journalière/hebdomadaire d'une pompe de charge uniquement aux heures de tirage pendant une dizaine de minutes: il en effet inutile de faire circuler l'ECS la nuit quand tout le monde dort ou lorsque personne n'est présent dans le logement. Il existe aussi des pompes de bouclage avec minuteur incorporé (Grundfos).
  • utiliser un thermostat qui arrête la pompe quand l'eau est à température (45-50°C) dans le réseau de recirculation, et qui déclenche la pompe dès que la température du bouclage refroidi (Grundfos) : ceci est vivement conseillé pour un bouclage dans le collectif par exemple qui tourne sans arrêt.
  • utiliser une tuyauterie de petit diamètre pour le retour de la boucle d'eau chaude afin de limiter les pertes thermique : il n'y a pas besoin d'un grand débit et un tube de 12 ou 14 suffit.
  • de réduire au maximum la distance entre les robinets et la boucle de recirculation afin d'attendre le moins longtemps pour obtenir de l'eau chaude.
  • d'installer un ou deux clapets anti-retour sur le bouclage pour éviter toute circulation inverse dans les circuits notamment d'eau froide.
  • réaliser la circulation de telle sorte que la pompe aspire l'eau chaude du ballon et donc qu'elle « pousse » l'eau refroidie dans le ballon.
  • utiliser une pompe de qualité alimentaire avec le corps intégralement en laiton ou inox : en utilisant une simple pompe de chauffage avec corps en acier ou fonte, il existe un risque de contamination de l'installation au fil du temps.

S'il n'est pas possible de mettre en place une boucle d'eau chaude sanitaire (notamment dans l'existant), mais que l'accès à la canalisation d'eau chaude est possible, le système de ruban chauffant est un moyen d'éviter les gaspillages : il permet de maintenir dans la canalisation une température d'eau suffisante pour ne plus avoir à chasser l'eau refroidie dans la canalisation. Ou bien, l'installation d'un petit chauffe-eau électrique d'environ 15L sous un évier éloigné, en série avec la production d'eau chaude (le ballon est alimenté par la canalisation eau chaude sanitaire) permet aussi d'obtenir de l'eau chaude sans attendre et sans perdre de l'eau, sachant que si le puisage est long, l'eau du ballon sera remplacée par l'eau chaude produite par le système de production d'eau chaude en « douceur » et sans que l'utilisateur ne s'en rende compte.