Affichage des articles dont le libellé est actualite. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est actualite. Afficher tous les articles
20 juin 2009

Sarkozy : une France leader des énergies renouvelables

nicolas sarkozy energies renouvelables ines juin 2009Pour le président de la République Nicolas Sarkozy, lors d’une visite à l’Institut National de l’Energie Solaire (INES : regroupe les principaux acteurs français de la recherche - CEA, CNRS, Universités, CSTB - dans le domaine de l'énergie solaire) à Chambéry le 9 juin dernier, l’objectif de 23% d’énergies renouvelables pour 2020 est un « minimum ». Il a réaffirmé que son objectif n’était pas à l'horizon de 2015 ou 2020, mais tout de suite, maintenant. « Là où on dépense un euro pour le nucléaire, on dépensera un euro pour les énergies propres ». « Ce n'est pas l'un ou l'autre. C'est l'un et l'autre ».

Quelques jours après la percée des partis écologistes aux élections européennes, admettant que le tout nucléaire est « une erreur », le président de la République a réaffirmé avec force les engagements du Grenelle en faveur des énergies renouvelables. « Nous allons prendre dans les énergies renouvelables un virage aussi important que le général de Gaulle pour le nucléaire dans les années 1960 ». Le président de la République a tenu à faire connaître son ambition de faire de la France un « leader des énergies dé-carbonées de demain ».

Nicolas Sarkozy veut donner la priorité à l'énergie solaire, aux agrocarburants de deuxième génération et aux énergies marines. Il souhaite la mise en place d'une fiscalité réduite pour les produits propres, un état exemplaire pour ses bâtiments, et confirme le soutien en direction de la biomasse et du bois-énergie annoncé fin mai. Le président a également promis aux producteurs le maintien du niveau actuel des tarifs de rachat de l’électricité issue de sources renouvelables jusqu’en 2012 : « On vous garantit des prix, mais on veut des créations d’emplois » a toutefois prévenu le chef de l’État, comparant les 7.000 emplois de l’éolien français aux 90.000 emplois de la même industrie outre-Rhin.

Après ces annonces, les avis sont comme toujours partagés. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), organisation professionnelle qui regroupe des industriels des filières énergies renouvelables, pense que celles-ci permettront de développer encore plus vite les différentes filières.

Pour Agir pour l'environnement, la visite du Président à l'INES ressemble à du Greenwasching ! Durant plus de deux ans, le Chef de l'Etat aura eu pour seule ambition de vendre des réacteurs nucléaires à tout ce que compte la planète de dictateurs et chefs d'Etat autoritaires.

Du côté des Verts, on émet des doutes quant à la capacité de financement des belles paroles gouvernementales, dans un contexte de déficit budgétaire aggravé par la crise financière et économique, surtout si l'on maintient les financements faramineux destinés à la construction de nouvelles centrales EPR.

Enfin, le réseau « Sortir du nucléaire » dénonce la « duplicité » de cette posture.

10 juin 2009

Vers une taxe pour ceux qui consomment trop d'énergie ?

Le projet d'une « contribution climat énergie » serait à l'étude au gouvernement français. Il s'agirait de trouver le moyen de mettre en œuvre une idée lancée par Nicolas Hulot lors du Grenelle de l'environnement. La mesure, basée sur le principe du pollueur-payeur, comporterait deux volets :
  • Taxer plus fortement les énergies les plus polluantes comme l'essence, le fioul, le gaz, mais aussi l'électricité. La taxe serait calculée par rapport à la quantité de CO2 émise et la quantité d'énergie consommée, a expliqué Nicolas Hulot dans Le Parisien.
  • Les 6 milliards d'euros que pourrait rapporter cette taxe seraient redistribués aux ménages « les plus vertueux », c'est-à-dire ceux qui auront fait des efforts pour consommer moins d'énergie.
Rien n'est encore décidé. Mais la mesure, même si elle permettait d'accélérer la rénovation énergétique en France, risque aussi d'être compliqué à élaborer : il faudra veiller à ce que les ménages modestes qui ne peuvent rénover leur installation de chauffage par exemple, ou qui sont obligés d'utiliser une voiture pour aller travailler, ne soient pas pénalisés. A suivre donc...

6 juin 2009

Les objectifs du développement énergétique français

Le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo, chargé notamment de l'Energie, a présenté hier la feuille de route de la France en matière d'infrastructures et d'investissement énergétiques à l'horizon 2020. Elle prend la forme de trois documents prospectifs dans les secteurs de l'électricité, du gaz et de la chaleur. Au programme, réduction de la consommation, développement des énergies renouvelables, déclassement de la moitié des centrales à charbon et construction de deux EPR.

Tout d’abord, la feuille de route place prévois que les émissions de gaz à effet de serre de la France, issues pour les trois quarts de la consommation d'énergie, devraient être ramenées d'ici 2020, à 437 MtCO2eq, soit une réduction de 21,8% par rapport aux émissions de 2005, bien plus que la moyenne européenne à 14%, en s'appuyant sur la réalisation d'économies d'énergie.

Ensuite, la demande d'électricité pourrait parvenir à un niveau de stagnation au cours des 10 ans à venir (malgré le développement des véhicules électriques), la consommation de gaz pourrait quant à elle légèrement diminuer, et celle du pétrole et du charbon « diminuer très significativement ». Plus de la moitié des centrales à charbon seront ainsi déclassées d'ici 2015 et remplacées si nécessaire par des centrales à gaz ou utilisant des EnR, l'énergie produite par des sources renouvelables devant croître de 50% d'ici 2012, et de 120% d'ici 2020.

Dans le domaine de la chaleur, le nombre de logements raccordés à des réseaux collectifs devra au moins être multiplié par deux, à l'horizon 2020, et la priorité sera donnée à la chaleur renouvelable, le plus souvent issue de biomasse.

Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) a accueilli favorablement cette feuille de route pour la place donnée aux énergies renouvelables. Il n'en est pas de même pour l'organisation Greenpeace qui dénonce un programme en contradiction avec le Grenelle de l'Environnement et le paquet Energie/climat européen : un deuxième EPR sans qu'aucune justification énergétique et un projet de terminal charbonnier à Cherbourg. Jusqu'à 4,5 millions de tonnes de charbon transiteraient par Cherbourg, soit l'équivalent de près de 11 millions de tonnes de CO2 émises au final dans l'atmosphère.

Poutine menace de fermer à nouveau le Gaz !

Alors que conflit gazier russo-ukrainien venait juste d’être réglé après de longues semaines de tension et des risques de rupture dans toute l’Europe, la Russie menace à nouveau, par la voix du premier ministre russe Vladimir Poutine à Helsinki, de nouvelles coupures du gaz russe transitant par l’Ukraine.

Selon Vladimir Poutine, « Gazprom a le droit de demander un paiement par avance. Pas de prépaiement, pas de gaz ! », qui précise que Gazprom fournira « exactement la quantité de gaz prépayée ».

Si Kiev ne se résout pas à payer, ceci pourrait de nouveau perturber l'alimentation énergétique des pays européens dès fin juin ou début juillet. La Russie demande l'intervention de l'Union européenne pour trouver une issue à cette nouvelle tension entre la Russie et l'Ukraine.

Toujours des bonnes raisons pour s’équiper de systèmes de chauffage à énergie propres, locales et renouvelables, comme le bois ou le solaire (chaudière à granulés bois, Chauffe-eau solaire,…), pour se mettre définitivement à l’abri de tous ces conflits énergétiques…

2 juin 2009

« Tous à vélo » avec la prochaine fête du vélo !

Hormis les élections européennes, les 6 et 7 juin prochains seront aussi l’occasion de la prochaine fête du vélo ! Pour cette 13ème édition de l’opération, intitulée « Tous à vélo ! », plus de 400 villes vont organiser plus de 1000 manifestations à travers toute la France. Plus d’un million de participants sont attendus. Le vélo est une activité bonne pour l’environnement, bonne pour la santé, qui rassemble de plus en plus de monde, amateurs ou professionnels, toutes générations confondues.

Alors pour les prochaines élections européennes dimanche 7 juin, pourquoi ne pas aller voter à vélo !

La liste des manifestations partout en France.

21 mai 2009

Energie Solaire : dossier par le magazine Science et Vie

Pour information, le magazine Science et Vie de ce mois ci (n°1100 – Mai 2009), vous propose un dossier sur l’énergie solaire intitulé « Solaire, pourquoi on peut enfin y croire ». Le magazine passe en revue les différentes technologies et surtout celles du futur très prometteuses : super capteurs, centrales thermiques produisant en continu, cellules en plastique à bas prix… qui devraient selon eux sortir le solaire de la marginalité…

Bonne lecture.
26 avril 2009

17 associations réclament le maintien des tarifs régulés

17 associations (*) de défense des consommateurs se sont associé pour réclamer le maintien des tarifs réglementés de l’électricité après 2010 pour les consommateurs particuliers et les petits professionnels, la logique de marché n’étant pas adaptée selon elles au secteur français, juste avant que ne soit rendu les conclusions de la commision Champsaur chargée par le Gouvernement de réfléchir à l'évolution des prix de l'électricité et à leur encadrement.

En effet, le coût de l'électricité sur le marché européen ouvert est largement supérieur au coût moyen du kWh nucléaire, car la production d'électricité en Europe est issue majoritairement de sources fossiles types charbon, gaz, alors que le nucléaire constitue l'essentiel du parc de production français. Ainsi, si les tarifs réglementés n’étaient pas maintenus et garantis par les pouvoirs publics, conduirait à rendre les producteurs électronucléaires en situation de monopole ou d'oligopole, une situation qui nuirait au pouvoir d'achat des consommateurs, estiment les associations.

Elles réclament en outre que soit maintenue la réversibilité totale, c'est-à-dire la possibilité de pouvoir bénéficier à nouveau des tarifs réglementés de vente d'électricité, 6 mois après les avoir quittés.

(*) l'Adéic, l'AFOC, l'ALLDC, l'ASSECO-CFDT, la CGL, la CLCV, le CNAFAL, la CNAFC, la CNL, la CSF, Familles de France, Familles Rurales, la FNAUT, l'INDECOSA-CGT, l'OR.GE.CO., l'UFC-Que Choisir, l'UNAF et la FNCCR.

7 avril 2009

Nette baisse de la consommation énergétique en février

Le ministère de l'Energie hier indique que la consommation d'énergie a nettement reculée en France en février (- 4.9% par rapport à février 2008) sous l'effet de la baisse de l'activité industrielle. Cette tendance baissière de la consommation énergétique est toutefois masquée (-0.3% en donnée réelles) par un hiver rigoureux qui a fait croitre la consommation de chauffage des ménages. La baisse est aussi présente sur les carburants, avec une chute de près de 7% sur les deux premiers mois de l’année.

Effet « bénéfique » si l’on peut dire… cette baisse de la consommation d'énergie a engendré une réduction des émissions de CO2 de près de 4% en février.