26 juin 2010

Consommations d’électricité pour une pompe à chaleur ?

pompe a chaleur pac consommation electricteSelon le CEREN (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’ENergie), en 2008, environ 30% des maisons françaises chauffées à l’électricité étaient équipées d’une pompe à chaleur (air/eau, air/air ou eau/eau). Selon le centre, la consommation unitaire d’électricité de chauffage dans les maisons construites après 2000 est de l’ordre de 35 kWh/m² pour les PAC géothermiques, de 51 kWh/m² pour les PAC aérothermiques et de 60 kWh/m² pour les convecteurs électriques, à climat et surface normalisés.

Par rapport à un chauffage au gaz, la présence d’une PAC géothermique permet de réduire en moyenne la facture énergétique d’environ 35%, et d’environ 10% avec une PAC aérothermique.

Le chauffe-eau électrique est-il bientôt mort ?

atlantic odyssee chauffe-eau thermodynamiqueSi on se réfère à l’étude que vient de publier Chaffoteaux, d’ici à 2020, les parts du marché français de l’ECS (Eau Chaude Sanitaire) détenues par les différentes familles de systèmes de production d’ECS seront réparties ainsi :
  • Chauffe-eau électrique 29% (contre 58% en 2009),
  • Chauffe-eau thermodynamique 21% (contre pratiquement zéro en 2009),
  • Chaudière mixte 17% (29% en 2009),
  • Pompe à chaleur à la fois pour chauffage et ECS 13% (contre pratiquement zéro en 2009),
  • Solaire 11% (1% en 2009),
  • Appareil à accumulation gaz 3% (4% en 2009)
  • VMC double-flux 3%
  • Appareil instantané gaz 2% (6% en 2009)
  • Chauffage urbain 1% (1% en 2009)
Malgré une baisse spectaculaire de ses parts de marché, le chauffe-eau électrique sera donc encore tête. Mais avec la future réglementation RT 2012 fixe la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation) comme référence réglementaire. Ainsi tous les bâtiments en neuf (comme en rénovation) devront bientôt consommer moins de 50 kWh/m²/an (ou 80 kWh/m²/an – label Effinergie Rénovation), représentant la consommation en énergie primaire pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, la ventilation, la clim, l’éclairage, les auxiliaires. Et en 2020, le BEPOS (bâtiment à énergie positive) fera sont apparition. Ces normes ne laisseront alors que peu de place à un chauffage électrique direct par effet joule pour les besoins d’eau chaude sanitaire.

Le chauffe-eau thermodynamique viendra alors remplacer petit à petit notre bon vieux cumulus (pour ceux ou le solaire n’est pas possible). Pour rappel, le chauffe-eau thermodynamique fonctionne avec une pompe à chaleur et un COP aux alentours de 3, soit 3 fois moins d’électricité consommée.

Panneau solaire : capteur plan ou tube sous vide ?

Le choix du type de capteurs solaires et de ses rendements fait souvent débat. Or le rendement d’un capteur solaire thermique dépend de sa conception (capteur plan ou sous vide), et de ses caractéristiques telles que rendement optique et isolation thermique.

Le capteur plan est composé d’un absorbeur noir derrière un vitrage où l’eau qui y circule récupère la chaleur captée du soleil. Pour les capteurs sous vide, l’absorbeur est placé dans des tubes de verre sous vide et des réflecteurs concaves permettent de récupérer le rayonnement solaire dans des angles de réception inclinés. Le capteur à tubes sous vide « capte » donc plus longtemps le rayonnement solaire qu’un capteur solaire plan et donnent globalement un meilleur rendement. En outre, les capteurs solaires sous vide avec système de caloducs évitent les problèmes de surchauffe du fluide avec les risques de destruction de l’antigel et de bouchage des canalisations (effet caramel).

Le rendement optique en % est caractérisé par le coefficient B qui représente les performances du vitrage du capteur solaire d’une part et du facteur de conversion de l’absorbeur ou surface « noire » du capteur solaire. Plus le rendement optique est élevé et plus grande sera la quantité d’énergie solaire transformée en chaleur réelle. Le coefficient de déperditions thermiques en W/m².K du capteur représente le niveau d’isolation thermique du capteur et de déperdition par conduction et convection. Plus le coefficient K sera faible, plus votre capteur conserve la chaleur produite et restitue une quantité d’énergie solaire transformée qui pourra servir à réchauffer l’eau chaude. Avec ces 2 coefficients, nous pouvons déjà comparer entre eux des capteurs solaires de même nature, même si en général sur le marché tous les produits vendus sont tous certifiés par le CSTB ou la Solar Keymark, attestant de la conformité et des performances minimes aux normes européennes et ouvrant le droit aux aides et crédit d’impôt.

Par exemple :

  • Capteur plan : VIESSMANN - Vitosol 100-F - B=0,78 et K=4,14
  • Capteur tube : VIESSMANN - Vitosol 300-T - B=0,76 et K=1,28

On constate nettement, d’un rendement optique proche du capteur plan, que le capteur tubulaire restitue nettement une plus grande quantité d’énergie solaire par son coefficient K bien plus faible. Vous pouvez retrouver toutes les caractéristiques des capteurs sur le site du CSTB, rubrique « avis techniques ».

Enfin, la productivité solaire ou le rendement global annuel d’une installation solaire sont quant à eux liés au reste de l’installation et notamment la capacité tampon du ballon solaire qui stocke l’eau chaude solaire et le nombre de m² de capteurs, ainsi que l’orientation et l’inclinaison des panneaux, la régulation solaire, et les masques solaires qui peuvent amoindrir la performance énergétique.

En outre, il faut veiller à ne pas sur-dimensionner la surface de capteurs solaires, car un surplus d’énergie non utilisée fera baisser le rendement de l’installation et ne donnera pas le meilleur compromis de rentabilité. Ainsi, 5m² de panneaux solaires (si ceux-ci sont sur-dimensionnés), auront une productivité égale à 4m² de panneaux avec une capacité ballon identique, car il y aura une surproduction en été inutile.

Retour du cuivre pour la réalisation des planchers chauffants

plancher chauffant cuivre basse temperatureTrès utilisé dans les années 70 lors de l’apparition des premiers planchers chauffants, le cuivre, matériau noble, aux qualités éprouvées, revient aujourd’hui dans la réalisation d’une nouvelle génération de chauffage par le sol en totale rupture avec les anciens systèmes, avec possibilité d’être mise en œuvre aussi en rénovation. Les planchers chauffants basse température (PCBT) en tubes de cuivre affichent ainsi des performances inégalées en termes de confort et d’économies d’énergie par rapport à ses homologues en matériaux de synthèses (PER) ou rayonnant électrique (PRE), avec des atouts non négligeables comme performance énergétique, confort, fiabilité, durabilité, et surtout peu d’entretien.

Le plancher chauffant est aujourd’hui l’un des modes de diffusion de la chaleur le plus agréable, en fournissant une chaleur douce, stable et homogène, grâce à leur surface d’émission de chaleur qui couvre la totalité du sol, avec possibilité de réglage pièce par pièce, éliminant les inconvénients des chauffages classiques : matelas d’air chaud au plafond, température de sol basse, air trop sec, écarts de températures importants.

Idéalement associé à un générateur basse température (chaudière à condensation, pompe à chaleur, système solaire combiné, …), un plancher chauffant basse température en cuivre est composé de tubes de cuivre posés en serpentin sous le revêtement de sol où circule un fluide qui transmet sa chaleur à la dalle. Comme les tubes sont en cuivre, la conductivité thermique de ce métal, 1.000 fois plus conducteur qu’un matériau de synthèse limite les déperditions et améliore considérablement la performance énergétique du système, permettant de diminuer la consommation d’énergie liée au chauffage d’une habitation de l’ordre de 15%., tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre.

En outre, l’inertie thermique des planchers chauffants en cuivre est considérablement réduite, la grande conductivité du cuivre évitant le déphasage souvent observé avec certains planchers chauffants. Le PCBT cuivre permet aussi le rafraichissement d’été.

Enfin, un PCBT cuivre, au contraire d’un PCBT en PER n’entraîne aucun coût de maintenance spécifique (désembouage régulier, traitement inhibiteur), grâce aux propriétés naturelles du cuivre telles que barrière anti oxygène, coefficient de dilatation très faible, matériau antibactérien évitant le développement de bactéries susceptibles d’obstruer le réseau, propriétés garantissant la fiabilité et la longévité de l’installation.

Les PCBT en tubes de cuivre ne cessent d’être optimisés et sont aujourd’hui aussi disponibles pour la rénovation avec des coûts d’installation au m² très compétitifs, et sont compatibles avec un revêtement type carrelage ou parquet.

+ d’infos : www.cuivre.org


Vidéo

Poujoulat CONFORT+ : diffuser la chaleur de votre poêle à bois

poujoulat confort poele a bois distributaion air chaudLorsque l’on fait le choix poêle à bois (granulés ou buches) pour son chauffage, il est toujours difficile de diffuser facilement la chaleur dans d’autres pièces du logement que celle où est installé le poêle. Poujoulat lance donc le système « CONFORT+ » pour poêle à bois, qui permet d’accroitre le rendement de son appareil de chauffage au bois en récupérant la chaleur produite pour la distribuer dans différentes pièces de l’habitat (économies d’énergie supplémentaires). Ce système déjà développé pour les foyers fermés, existe dorénavant pour les poêles.

Le système « CONFORT+ poêle à bois », conforme à la NF DTU 24.2, avec un fonctionnement en pression, permet une insufflation d’air régulière et apporte une température agréable dans les pièces du logement. Le moteur de ventilation (débits disponibles de 250 à 500m3/h) est installé dans les combles, puise l’air dans la pièce où le poêle est installé, qui ainsi est dirigé vers un échangeur pour se réchauffer au contact de la paroi intérieure, pour être enfin distribué dans les autres pièces via des bouches d’insufflation (jusqu’à 4 pièces). Le système comprend une sonde de température positionnée à l’entrée du réseau qui déclenche la mise en service du système CONFORT+ lorsque la température de l’air atteint le niveau demandé. L’échangeur, à triple paroi, équipé d’une isolation de laine de roche (permettant la traversée du plafond), assure la jonction entre le conduit de cheminée situé dans les combles et le conduit de raccordement situé sous le plafond, en étant compatible uniquement avec les conduits isolés de Poujoulat.

+ d’infos : www.poujoulat.fr