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10 septembre 2009

UFC-Que choisir dénonce la pollution de l’air intérieur

bonne ventilation logement polution air interieurLa pollution de l'air intérieur de nos logements présente des risques important en termes de santé publique : « L’air intérieur est cinq à dix fois plus pollué que l’air extérieur, c’est un fait maintenant connu. Pourtant, ni les pouvoirs publics ni les professionnels ne tentent de réduire cette pollution », regrette Alain Bazot, président d’UFC-Que choisir.

L’association monte alors une nouvelle fois au créneau, devant le trop peu d'empressement des pouvoirs publics et des professionnels pour réduire cette pollution, après nous avoir déjà alerté sur les désodorisants d'intérieur, les peintures, les nettoyants, …, pour dénoncer l'impact des moquettes sur la qualité de l'air intérieur.

Les émissions de polluants volatils (Composés Organiques Volatils - COV) rejetées par ces revêtements de sol peuvent engendrer lors d’une exposition à long terme des pathologies assez graves (pathologies irritatives, immunotoxiques, neurotoxiques, cancérogènes et reprotoxiques).

L’enquête d’UFC Que choisir montre que sur les huit moquettes encollées qu’ils ont testées, cinq restituent du formaldéhyde, du toluène et des éthers de glycol. Le maximum d’émission de composés organiques volatils (COV) relevé à 28 jours est de 3200μg/m3, soit une valeur très supérieure au seuil de confort de 200μg/m3.

Sachant que nous passons 70 à 90% de notre temps dans des habitations, des bureaux, à l’école, voire dans les transports, l'UFC-Que Choisir demande l’interdiction dans les produits de consommation, de décoration et de construction, de toutes les substances reconnues comme dangereuses. L’association demande aussi que des tests d’émission réalisés par les professionnels, avec un étiquetage précis sur la composition et les substances émises par les produits, soient rendus obligatoires afin de permettre aux consommateurs de sélectionner les produits les moins nocifs.

Enfin, l’association de défense des consommateurs réclame une incitation (crédit d’impôt) pour les particuliers à l’installation d’une ventilation efficace (double flux), afin de favoriser le renouvellement de l’air dans les logements.

16 août 2009

Climatisation : règles de base pour en profiter sainement

climatisation conseil fonctionnement entretienPar ces chaleurs caniculaires, la clim tourne à plein régime. Amenant confort mais accusée aussi de nombreux maux, la climatisation divise. Mais beaucoup de maux sont surtout du à un mauvais usage et un manque d'entretien des installation de climatisation.

Tout d’abord, la climatisation peut vous apporter tout un tas de symptômes comme des infections respiratoires ORL (nez qui coule, éternuements,…) et des allergies (yeux irrités, démangeaisons,…). Des champignons peuvent se développer dans les conduits et infecter les personnes. Les allergies se trouvent accentuées par la clim car les allergènes ont tendance à se concentrer dans l'air recyclé. La légionellose, pathologie la plus grave, mais aussi la plus rare, provoquée par des bactéries qui aiment se développer dans les eaux stagnantes dont la température est comprise entre 25°C et 43°C : elles prolifèrent donc dans les conduits de climatisation et les tours réfrigérantes.

De plus, lorsque vous réglez la température de la climatisation, veillez à ce qu'il n'y ait pas plus de 8°C d'écart avec l'extérieur, car passer de 35°C à 20°C, cela n'est pas très sain pour l'organisme, particulièrement sensible aux grandes variations de températures (supérieures à 10°C). Ces grandes variations peuvent provoquer divers maux dont par exemple la perte de connaissance et dans les cas les plus graves un arrêt respiratoire (choc thermique). Au travail, si la clim est mal réglée, au lieu d’avoir trop froid et/ou de ressentir brutalement les écarts de température entre l'extérieur et l'intérieur, prévoyez sur place une petite veste.

Mais le plus souvent, la plupart des effets néfastes de la climatisation sont dus à un mauvais entretien de cette dernière. Il faut donc faires régulièrement vérifier les installations de votre système. Une maintenance régulière et attentive des installations, notamment des filtres, est le meilleur garant contre les risques d'infection. En outre, il est très important de vérifier le plus souvent possible qu'il n'y a pas d'eaux stagnantes dans le système, lieu de développement privilégié de nombreuses bactéries comme les légionelles, responsables de la légionellose.

Pour les entreprises, cela implique de régulièrement faire appel à un professionnel de la climatisation, qui au besoin, désinfectera les conduits pour éviter la propagation et la stagnation des agents microbiens. Pour les particuliers, vous pouvez également faire appel à un professionnel, tout en suivant les premières recommandations d'entretien dans le mode d'emploi de l'appareil.

31 mai 2009

Le tabac nuit gravement à votre santé et à l'environnement !

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale sans tabac, une initiative de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui a lieu chaque année le 31 mai depuis 1988.

Le tabac tue chaque année près de 5 millions de personnes dans le monde. Un chiffre qui devrait atteindre plus de 10 millions de victimes par an d'ici 2020 selon l’OMS. En France, le tabac est responsable de 66.000 décès par an (cancers du larynx et du poumon, maladies cardio-vasculaires) et que 5.000 personnes chaque année seraient victimes du tabagisme passif. Pour information, durant le XXème siècle, le tabac a entraîné la mort de 100 millions de personnes : on en prévoit 1 milliard pour le XXIème siècle si les comportements n’évoluent pas !

Mais si la cigarette nuit gravement atteinte à la santé, elle a également un impact non négligeable sur notre environnement.

La France qui a interdit le 1er janvier 2008 de fumer dans les espaces de travail et lieux dits de convivialité (cafés, restaurants, bars, discothèques..), poussent les consommateurs à fumer à l'extérieur. Les mégots sont alors souvent jetés n'importe où, polluants les trottoirs, puis les eaux pluviales. Le mégot va alors disséminer ses métaux lourds, polluant jusqu'à 8 litres d'eau (qui devront être traités) et fragiliser le développement des végétaux. Il faut savoir que les mégots mettent jusqu'à 12 ans pour se décomposer, et atterrissent le plus souvent dans les estuaires où ils flottent ! Selon l'Association Mountain Riders, c’est aussi 7.000 mégots par jour qui sont trouvés sous un télésiège !

L'interdiction de fumer dans les lieux publics a également conduit les terrasses des cafés et restaurants à rester ouvertes tout au long de l'année à l'aide de braseros très gourmands en électricité ou en gaz, conduisant ainsi à un réel gaspillage d'énergie. Pour une petite terrasse de 12m2, il faut deux radiateurs à gaz. Or, pour un seul chauffage « brasero », la dépense énergétique est d'environ 1 kg de propane par heure et 3kg/h de CO2 pour les émissions de gaz à effet de serre.

Ensuite, la culture du tabac n’est pas particulièrement écologique. La plante, très sensible aux maladies, nécessite de fortes doses de pesticides. De plus, les pays en voie de développement qui cultivent 85% du tabac mondial, utilisent le feu de bois pour le séchage des feuilles de tabac, soit environ 200.000 hectares de bois et de forêts qui sont supprimés chaque année (environ 1,7 % de la déforestation mondiale).
Enfin, une étude de chercheurs italiens de 2004 a démontré 3 cigarettes, brûlées l’une à la suite de l’autre, produisent une augmentation des particules polluantes dans l’air dix fois supérieure à celle produite par une voiture diesel tournant au ralenti pendant le même laps de temps !

Alors fumeurs, sans vouloir vous culpabiliser (c’est surtout les fabricants qui jouent d’astuces et de produits chimiques pour vous rendre accrocs !), faites un geste pour votre santé et pour l’environnement…