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29 août 2015

Les impacts du changement climatique sur la France entre 2021 et 2100

canicule réchauffement climatique projection années futures

Alors que l'on vient encore pour cette année subir de nombreux pics de chaleur, voir de canicule, et ce surtout pendant plusieurs jours, il serait intéressant de voir ce qui nous attend pour les prochaines décennies.

Co-écrit par CDC Climat, l'ONERC et Météo-France, en partenariat avec l'ADEME et l'AFD, viennent en ce sens de publier un rapport « Le climat de la France au XXIe siècle » présentant des projections des principales évolutions possibles par rapport à la moyenne de 1976-2005 entre un scénario d'augmentation faible des concentrations de GES dans l'atmosphère et un scénario d'augmentation forte.

Ainsi il ressort qu'à l'horizon 2021-2050 :
  • Hausse des températures moyennes comprise entre 0,6 à 1,3°C, en particulier dans le Sud-Est de la France en été où elle peut atteindre 2°C. Cette hausse pourrait être équivalente au réchauffement observé en France sur l'ensemble du XXe siècle (de l'ordre de 1°C).
  • Augmentation du nombre de jours de vague de chaleur en été, particulièrement pour les régions du quart Sud-Est.
  • Diminution des jours anormalement froids en hiver notamment au Nord-Est du pays.

À l'horizon 2071-2100 :
  • Une hausse significative des températures, pouvant varier d'un facteur 1 à 4 selon le scénario considéré (+ 0,9 à 3,6°C en hiver et + 1,3 à 5,3°C en été) et particulièrement marquée dans le Sud-Est où elle pourrait largement dépasser + 5°C en été.
  • Forte augmentation du nombre de jours de vagues de chaleur en été.
  • Diminution des extrêmes froids en hiver.
  • Augmentation conséquente des précipitations extrêmes ainsi que du risque de sécheresse pouvant s'étendre à l'ensemble du territoire.

carte france réchauffement climatique horizon 2050

Vous constaterez que ce n'est donc pas très réjouissant pour les périodes estivales, surtout si on rectifie pas le tir rapidement ...

Plus d'info : livret « les territoires en route pour la COP 21 ».

14 janvier 2013

Comprendre la Réglementation Thermique RT 2012

Le pari de la réglementation thermique 2012 (RT2012) est de diviser par trois les consommations énergétiques d’un bâtiment neuf (alors que les précédentes réglementations augmentaient seulement les exigences de 15 à 20%). Elle est entrée en vigueur pour tous les permis de construire déposés après le 1er janvier 2013. Pour y parvenir, la réglementation intervient à la fois sur l’enveloppe et sur les équipements d’un bâtiment.

Bbio max : Bilan bioclimatique

Ainsi, l’appréciation porte désormais sur le bâtiment dans son ensemble, et un nouvel indicateur est apparu, le « Bbio » max : le « Bilan bioclimatique » oblige à avoir un bâtiment bien isolé, inerte, mais avec des baies vitrées plus importantes avec un ratio de 1m² de vitrage pour 6m² de surface habitable. L’objectif est de limiter les besoins de chauffage, de rafraichissement et d’éclairage, indépendamment des solutions techniques qui seront ensuite retenus. Le Bbio maximal (Bbio max) que chaque construction peut atteindre se calcule à partir d’une référence, modulé selon l’altitude, la zone climatique, la surface, le logiciel du bureau d’étude déterminant ensuite si les matériaux retenus, l’orientation du bâti et le niveau d’isolation suffisent. Le Bbio empêche de construire un bâtiment au niveau de la réglementation thermique de 2005 et que l’on compenserait ensuite par des panneaux solaires. Le Bbio est donc essentiellement une affaire d’enveloppe.

Cep max : Consommation d’énergie primaire

Une fois les besoins limités au maximum, il faut ensuite mettre en place des équipements consommant le moins d’énergie possible, notamment pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, le rafraîchissement, mais aussi l’éclairage et les auxiliaires (pompe, ventilateur, …). La valeur qu’il faut atteindre symbolise à elle seule la RT2012 : 50kWh/m².an en énergie primaire. Cette valeur est modulée de par la zone climatique, l’altitude, la surface, mais aussi selon le type d’énergie utilisée. Par exemple, le bois bénéficie d’un bonus par rapport aux énergies fossiles, tandis que l’électricité est lourdement pénalisée du fait d’un mauvais rendement énergétique.

Tic : Température intérieure conventionnelle

Dans des maisons très étanches et très isolées, l’effet « thermos » est très présent. Ainsi, une enveloppe performante doit aussi lutter contre les surchauffes estivales. Il faut donc se protéger contre le rayonnement solaire en été sans perdre les apports gratuits en hiver, favoriser l’inertie et jouer sur la ventilation nocturne. Tout comme la RT2005, on évalue la température maximale atteinte à l’intérieur du bâtiment lors d’une séquence estivale de cinq journées chaudes.

En plus du Bbio, Cep et Tic, la RT2012 prévoie aussi 4 autres obligations :
- une valeur maximale de pont thermique au niveau des planchers,
- un débit de fuite maximal pour contrôler l’étanchéité à l’air,
- l’affichage des consommations poste par poste pour que l’usager du bâtiment ait conscience de ses dépenses,
- l’utilisation d’au moins une source d’énergie renouvelable (solaire thermique, bois énergie, …).
2 août 2009

Réchauffement climatique: les photos secrètes du Pentagone

photo secrete bush pentagone rechauffement climatique alaskaL’Administration américaine Obama vient de rendre publique près de 1000 clichés prises au-dessus de l’Arctique par des satellites espions américains, qui avaient été gardées secrètes et leur publication interdite par l'Administration Bush. Et pour cause, ces photos montrent clairement l'impact du réchauffement climatique sur la banquise et le rétrécissement de l'Arctique au cours de la dernière décennie, incompatible avec les puissants lobbies industriels américains.

L'administration Obama a donc déclassifiées ces documents, histoire d'apporter une preuve supplémentaire devant le Congrès et le public américains de l'importance de lutter contre le réchauffement de la planète et d'y mettre le prix.

La photo la plus saisissante (ci-contre) montre la disparition de la glace au large du port de Barrow, en Alaska : en juillet 2006, la glace est présente en masse sur la mer, et un an plus tard, un million de kilomètres carrés de banquise a disparu ! Une situation qui ne s'est d’ailleurs guère améliorée en juillet 2008, pas plus que cette année.

Les conséquences de cette fonte des glaces pourraient être dévastatrices. Notamment parce que cette glace réfléchit la radiation solaire, processus sans lequel la mer arctique pourrait se réchauffer dramatiquement, augmentant encore la fonte des glaces, avec toutes les conséquences environnementales que l’on connait…

6 juin 2009

Le réchauffement climatique entraine déjà des morts !

Nous nous en doutions déjà un peu. Mais des études commencent à le confirmer de plus en plus. Ainsi, selon un rapport du Forum Humanitaire Mondial, présidé par l'ex-secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, le réchauffement climatique serait déjà responsable de près de 300.000 morts dans le monde. Outre l’aspect humain, ce changement climatique entrainerait un coût de 125 milliards de dollars chaque année.

2 juin 2009

Réchauffement climatique : plus important que prévu

Selon le Massachusetts Institute of Technology (MIT), le changement climatique s'accélèrerait. Leurs derniers chiffres publiés dans le bulletin de l'American Meteorological Society, le réchauffement climatique serait deux fois plus rapide que prévu initialement en 2003.

Ainsi, si rien n’ai fait de manière significative au niveau des émissions de gaz à effet de serre, le MIT prévoit une hausse de température de surface d’environ de 5,2°C en moyenne d'ici à 2100, alors que le GIEC (groupement international d’experts) prévoyait une hausse moyenne de « seulement » 2,4°C (ce qui était déjà très inquiétant pour la stabilité de l’environnement).

Le MIT indique enfin que leurs prévisions sur le réchauffement climatique auraient 90% de risques de se réaliser avant la fin de ce siècle dans une plage comprise entre 3,5 et 7,4°C.

15 mai 2009

Moins de viande pour un meilleur environnement !

Selon une étude publiée dans le New York Times, si tous les américains réduisaient de seulement 20% leur consommation de viande, l’effet sur le réchauffement climatique serait réel, et surtout équivalent au changement de tout le parc automobile des Etats-Unis par des voitures hybrides !

Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui plus de 30% des terres cultivables, sont utilisées non pas pour nourrir l’homme, mais le bétail, à grands coups d’arrosages, d’engrais et de pesticides. De plus, un ruminant comme une vache peut émettre jusqu’à 500 litres de gaz méthane par jour, un gaz hautement plus néfaste sur l’environnement que le dioxyde de carbone, avec un impact sur le réchauffement climatique 32 fois supérieur !

Enfin, de plus en plus de spécialistes l’indiquent, comme le fond mondial de recherche contre le cancer, il faudrait si possible limiter notre consommation de viande à seulement 500 grammes par semaine ! Les habitants en Inde se contentent bien d’environ 100 grammes par semaine et sont bien moins touchés par les cancers et les maladies cardio-vasculaires.

18 décembre 2008

2000 milliards de tonnes de glace fondus en 5 ans !

De nouvelles données satellitaires de la NASA montrent que plus de 2000 milliards de tonnes de glaces terrestres ont fondu depuis 2003 au Groenland, en Alaska et dans l'Antarctique, ce qui constitue un signe supplémentaire du réchauffement de la planète. Plus de la moitié de cette fonte massive s'est produite au Groenland, alors que l’on note en revanche une amélioration en Alaska. Qui quand même perdu depuis 2003, 400 milliards de tonnes de glace.

Contrairement à la fonte de la banquise, celle des glaces terrestres augmente le niveau des océans très légèrement. Mais l’île arctique l'élève néanmoins d'un demi-millimètre par an. Ainsi au total, la fonte des glaces au Groenland, en Alaska et dans l'Antarctique a fait monter le niveau de la mer d'environ un demi-centimètre ces cinq dernières années.

La fonte de la banquise inquiète également, car on continue à voir des signes clairs de réchauffement et d'amplification. En raison de la fonte de la banquise, les eaux de l'Arctique absorbent alors plus de chaleur l'été et celle-ci est libérée dans l'air à l'automne. Ce processus a conduit à une hausse des températures automnales ces dernières années par rapport à leurs niveaux des années 1980. Le niveau des océans augmente aussi sous l'effet de dilatation des eaux provoquée par leur réchauffement.

Enfin, le dégel de l'Arctique libère du méthane, le deuxième gaz à effet de serre le plus important après le dioxyde de carbone (article). La réduction de la banquise entraîne un réchauffement de la mer qui à son tour réchauffe le permafrost sur les terres voisines en Alaska, produisant ainsi du méthane. D'importantes réserves de méthane gelé piégées au fond de lacs et de la mer dans la région de la Sibérie commencent aussi à remonter en surface et en grande quantité par endroits. Ces réserves de méthane piégées pourraient aggraver de manière spectaculaire le réchauffement en cas de libération dans l'atmosphère.

17 décembre 2008

La dernière décennie a été la plus chaude

Selon l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), la décennie 1998-2007 a été la plus chaude depuis que les températures sont enregistrées sur la planète.

Même si l'année 2008 a été moins chaude que 2007, elle devrait se classer au 10ème rang des années les plus chaudes depuis 1850, date à laquelle ont débuté les relevés instrumentaux des températures. Ce refroidissement s’explique cette année par le phénomène La Nina, refroidissement des eaux de surface du Pacifique, qui a débuté fin 2007 et a perduré jusqu'en mai 2008.

Par ailleurs, la banquise de l'Arctique a enregistré en septembre 2008 son deuxième plus fort recul depuis 1979 et le début des mesures par satellite, avec 4,6 millions de km2 contre 4,3 l'année précédente, valeur la plus basse jamais constatée.

Enfin, le trou dans la couche d'ozone au- dessus de l'Antarctique a atteint en 2008 une superficie maximale de 27 millions de km2 contre 25 millions en 2007 (29 millions en 2006, année record).