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20 avril 2014

Chaudière à condensation : technologie la plus installée en France en 2013.

Pour la première fois en France, les ventes de chaudières à condensation ont dépassé, en nombre, celles de chaudières « classiques », a annoncé le syndicat de constructeurs Uniclima, qui vient de dévoiler les chiffres du secteur pour l’année 2013.


Au total, c’est 319.000 chaudières à condensation qui ont été vendues au cours de l’année écoulée, contre 279.000 appareils « basse température ». Soit un taux de pénétration de 53% pour les chaudières individuelles (72% pour les chaudières collectives).

4 août 2013

Pompe à Chaleur : rôle et importance du ballon tampon

Tout d'abord, contrairement à certaines idées reçues, il ne faut surtout pas sur-dimensionner une pompe à chaleur (PAC). Ainsi, un dimensionnement de pompe à chaleur, en tenant aussi compte des plages de puissance proposées par les constructeurs, se détermine autour de 80 à 100% des besoins thermiques maximum (à la température extérieure de référence du lieu) du bâtiment à chauffer. Le complément est en effet alors assuré par un appoint (résistances électriques, chaudière gaz, fioul …) qui va être très rarement sollicité, autour de seulement 2 à 10% grand maximum durant la saison de chauffe, voir même aucunement de plus en plus.

En outre, il est primordial que la puissance fournie par la PAC (sans appoint) soit évacuée par les émetteurs et d'assurer pour le condenseur un débit constant et suffisant pour évacuer ses calories, permettant d'éviter les surchauffes et les courts cycles du compresseur qui l'endommageront rapidement avec un coût important de réparation. Avec l'avènement des planchers chauffants, la disparition des « énormes » radiateurs en fonte, la quantité d'eau dans les circuits de chauffage est devenue insuffisante, et ne permet pas d'obtenir ce fonctionnement de manière optimal. De plus, en attaquant en direct certains circuits de chauffage, disposant de deltaT (différence de température entre la température de départ et de retour de l'eau dans les émetteurs) ne correspondant pas exactement aux besoins de la PAC, notamment avec des radiateurs, on augmente les risques de dysfonctionnements ou de mauvaises performances. Le ballon tampon, un réservoir d'eau situé entre la PAC et le ou les circuits de chauffage, permet de résoudre ces problématiques.

Car lors du « boom » des pompes à chaleur dans les années 80-90, installées en ne respectant pas ces consignes, des milliers de PAC sont rapidement tombées en panne en l'absence de ballon tampon, de sous ou de sur-dimensionnement  ou de raccordements hydrauliques inadaptés, entraînant une mauvaise image des pompes à chaleur auprès du grand public.

De plus, on peut encore malheureusement lire ici ou là de la désinformation indiquant qu'un ballon tampon n'est pas nécessaire avec un plancher chauffant. Qu'un ballon tampon va obliger la PAC à tourner « à fond » tout le temps (ce qui est totalement faux avec des produits issus de fabricants - plutôt de pays « froids » - maîtrisant parfaitement les régulations pour le chauffage). Que les pompes à chaleur disposant aujourd'hui de la technologie « inverter » permettant de moduler la puissance du compresseur de la pompe à chaleur, peuvent fonctionner (théoriquement) avec très peu d'eau et se passer de ce ballon d'eau chaude : mais à condition encore d'avoir des DeltaT parfaitement compatibles avec la PAC ce qui est rarement le cas ! On voit aussi  des installations de pompes à chaleur qui même si avec certaines configurations pourraient théoriquement se passer de ballon tampon, ne disposent même pas à minima de bouteille de découplage !

Avec un ballon tampon, une réserve d'eau chaude intercalée entre la PAC et le ou les circuits de chauffage (et non pas raccordée « en série » pour « gonfler » simplement le volume d'eau du circuit), la pompe à chaleur ne démarre que pour chauffer l'eau contenue dans ce réservoir à la « juste » température requise, en assurant donc un temps de fonctionnement/cycle plus long compte tenu du volume d'eau plus important à chauffer. Les différents circuits de chauffage viennent alors puiser l'eau chaude qui leur est nécessaire. Ainsi, les démarrages de la pompe à chaleur sont beaucoup moins fréquents pour répondre à des besoins en eau chaude pouvant être de courte durée ou avec une température variant continuellement en fonction de la température extérieure (ex. plancher chauffant). Sans ballon tampon, impossible de faire varier la température dans le plancher chauffant sans risquer de diminuer le débit d'eau et priver le condenseur d'un débit suffisant pour ne pas le détériorer à court terme, ou d'anticiper convenablement l'inertie du plancher chauffant et ne pas, soit gaspiller de l'énergie, soit subir des décalage de température avec un manque de confort à la clé.

De plus, un volume tampon est obligatoire pour mixer des émetteurs de chauffage à eau ayant besoin de régimes de température d'eau différents tels un plancher chauffant et des radiateurs.

Il permet aussi durant les phases de dégivrage (inversion de cycle de la pompe à chaleur), ne pas priver d'eau chaude les émetteurs qui peuvent ainsi continuer de puiser de l'eau chaude dans le ballon. Dans le cas contraire, l'eau chaude produite par la PAC est utilisée uniquement pour dégivrer le groupe extérieur, en privant les émetteurs à l’intérieur du bâtiment et pouvant entraîner parfois de l'inconfort.

Enfin, un ballon tampon est également indispensable pour coupler une PAC à un autre système de chauffage à eau chaude comme des panneaux solaires thermiques ou une chaudière existante.

Le dimensionnement d'un ballon tampon dépend de la typologie de l'installation et du modèle de la pompe à chaleur. Si pour des pompes type « tout ou rien », la recommandation est de prendre environ 50 litres/kW (soit 750L pour une PAC de 15kW), avec un modèle « inverter » de bonne facture, la norme technique de 14L/kW est largement suffisante (soit environ un volume de ballon tampon de 200L pour une PAC de 15kW « inverter »). Sur du plancher chauffant, on peut même descendre à 4,5L/kWpac.

Pour un calcul et un dimensionnement plus précis du volume tampon, on peut aussi utiliser la formule suivante :


Ppac x TFmini x 1000  _  QL
p x Cp x DR          

Avec :

  • Ppac : la puissance calorifique du régime le plus faible de la pompe à chaleur en kW (pour une PAC inverter - à variation de puissance - la puissance calorifique réduite au régime le plus faible de la PAC sera égale à 30% de la puissance calorifique nominale).
  • TFmini : le temps de fonctionnement minimal en seconde (par défaut 360 secondes si la donnée n'est pas connue).
  • QL : la contenance en litre de l'installation de chauffage (pour du plancher chauffant en tube 13/16, 1m linéaire de tube contient 0.13L d'eau, soit 0.86L pour 1m² de plancher en pas de 15cm, et 0.65L en pas de 20cm. Sinon vidanger la totalité de l'installation puis la remplir en regardant son compteur d'eau).
  • p : la masse volume en kg/m3 du fluide caloporteur de l'installation de chauffage (1000 pour de l'eau non glycolée).
  • Cp : la capacité thermique massique en kJ/(kg.K) du fluide caloporteur de l'installation de chauffage (4,185 pour de l'eau non glycolée).
  • DR : le différentiel de régulation de la pompe à chaleur en Kelvin (par défaut 5K si la donnée n'est pas connue).



Dans tous les cas, l'installation d'une PAC est complexe, et demande sérieux, du temps et des compétences : pour votre installation, faites appel à un professionnel maîtrisant les métiers de Chauffagiste, Thermicien, Frigoriste et Electricien, disposant de qualifications reconnues et de références, proposant uniquement du matériel performant et robuste (température d'eau élevée même avec -15°C extérieur, certification « NF PAC »), provenant de fabricants issus nativement du monde du chauffage (meilleures régulations) et non du « froid » ou de la climatisation, et surtout connaissant extrêmement bien les régulations des produits. Sans quoi, des conseils erronés seront graves de conséquences, notamment financières (réparation et surconsommation d'énergie). Une pompe à chaleur n'est pas une « petite » chaudière gaz murale !

Car sachez qu'il serait extrêmement facile qu'un professionnel puisse vous proposer une offre moins élevée (et alléchante) sans pour autant que vous en rendiez compte, en supprimant notamment du devis le ballon tampon ou en certains accessoires indispensables. Mais après quid de la qualité globale de la prestation, des matériaux utilisés, des performances ou du service après-vente ... Forcément, ils seront amoindris !

En conclusion, une PAC quelle qu'en soit la technologie, équipée d'un ballon tampon, aura une durée de vie prolongée, tombera moins fréquemment en panne, et vous assurera des performances optimales.
29 juillet 2012

Les chaudières à granulés bois performantes ne polluent pas !

Même si l’automobile reste la principale cause de pollution atmosphérique des agglomérations, le chauffage au bois dans sa globalité, sans qu’aucune distinction ne soit faite entre anciens appareils et chaudières modernes, est régulièrement pointé du doigt, par ignorance ou intérêts économiques ! Or si cela peut-être en parti vrai pour les appareils au bois vétustes rejetant des particules fines, ce n’est nullement le cas avec un chauffage utilisant du granulé bois et une chaudière performante dont la combustion pilotée est très performante et qualifiée.

Ainsi, le parc français d’appareils de chauffage au bois étant très vieux (en 2011, 7 millions de ménages étaient équipés d’un appareil de chauffage au bois, avec un âge moyen du parc de 15 ans), il chauffe peu, et pollue beaucoup. C’est d’ailleurs pourquoi  les politiques ont adopté une stratégie fiscale incitative assez forte sur les appareils de chauffage au bois performants (et labellisés).

Car le parc est principalement constitué d’appareil de première génération, à chargement manuel, utilisant des buches, sachant que beaucoup de cheminées à foyer ouvert fonctionnent l’hiver sans réellement apporter de chaleur (rendement de l’ordre de 10%), et émettent jusqu’à 7.500g/GJ de particules fines, alors qu’une « bonne » chaudière à granulés de bois seulement 3 à 7g/GJ (pour les Okofen Pellematic et Pellematic Smart). En clair, un bon feu de cheminée émet autant de particules que 1.500 chaudières à granulés Okofen !
En outre, des études récentes (in vivo et in vitro) ont montré que les particules issues d’une combustion complète du bois dans un appareil moderne automatique étaient nettement moins toxiques que les particules issues de l’échappement d’un moteur diesel, et qu’elles étaient aussi très nettement moins toxiques que celles issues d’une combustion incomplète.
Ainsi, non seulement le chauffage automatique au bois est très largement moins émetteur de particules, mais les particules émises sont réellement moins toxiques.
Le leader européen du chauffage aux granulés bois Okofen, en exploitant notamment la technologie de la condensation, propose d’ores et déjà des chaudières dont les émissions font parties des plus basses du marché, s’approchant des valeurs limites de détections !
Alors opter pour une chaudière à granulés performante, c’est à la clé des économies importantes sans se sentir pointé du doigt, bien au contraire ! Rejoignez les 10.000 clients français qui en seulement 10 ans ont fait le choix d’une chaudière Okofen …
29 janvier 2012

Climat exceptionnellement doux pour la saison 2011-2012 !

Les températures particulièrement douces de l'année 2011, la plus chaude depuis 1900 selon Météo France (alors que l'année 2010 était en revanche exceptionnellement froide et avait battu des records de consommation), entraine selon le COSTIC (Comité Scientifique et Technique des Industries Climatiques) une baisse de 22% des degrés-jours unifiés (DJU) sur les trois premiers mois de la saison de chauffe 2011-2012 (septembre, octobre, novembre) par rapport à la moyenne des trente dernières années sur la même période. Les DJU sont déterminés d’après des relevés météorologiques de 83 stations en France, est servent aux calculs réglementaires pour le marché et l’exploitation du chauffage. On atteint même les 27% d’écart en moyenne pour l’ensemble des régions soumises à un climat océanique comme la Bretagne, la Vendée, ou le Sud-Ouest, 30% pour le climat méditerranéen (Midi-Pyrénées, PACA). En revanche, il est en moyenne de 19% pour les régions soumises à un climat continental.

Alors attention, si cette douceur continue sur la fin de l’hiver (janvier 2012 étant lui encore particulièrement doux), toutes les installations de chauffage vont paraître très économiques, avec une facture d’électricité, de gaz, de fioul ou de bois assez légère. Ainsi, comme en parallèle les tarifs des énergies continuent d’augmenter, le réveil des consommateurs risque d’être alors assez brutal lors du prochain hiver …

Qu’on se le dise, les performances de son installation de chauffage ne s’améliore pas avec le temps. Alors si vous le pouvez, gardez à l’esprit de remplacer votre installation de chauffage vétuste pour une solution plus performante et si possible plus vertueuse pour notre environnement.
21 février 2011

Diagnostics de Performance Energétique : non fiables !

DPE Diagnostic Performance Energetique Que-ChoisirL'association UFC-Que-Choisir vient de présenter ce jour une nouvelle étude sur la pertinence des DPE (Diagnostic de Performance Energétique). D’après elle, le classement d’un logement présente toujours (une étude similaire avait été menée en 2008) un caractère aléatoire. Ainsi sur 4 maisons visitées par 16 diagnostiqueurs, une seule s’est vue attribuer la même étiquette énergétique ! Deux maisons ont été classées dans pas moins de 3 classes énergétiques différentes et une a été classée dans 2 étiquettes différentes. Un des logements se retrouve donc soit en C, en D ou en E, avec une estimation de consommation de 134 à 244 kWh/m2.an, pour une facture annuelle variant de 1.000 à 1.800 euros !

Cela nous ne surprend aucunement chez ELYOTHERM. Habitués à rendre visite à de nombreux particuliers venant d’acheter un bien immobilier et souhaitant notamment rénover leur installation de chauffage, nous sommes le plus souvent complètement en décalage avec nos propres bilans thermiques. Heureusement, bien souvent les clients semblent aussi conscients du peu de fiabilité à accorder à ces DPE et nous font confiance.

Malgré tout, c’est quand même ces mêmes DPE qui doivent aujourd’hui obligatoirement figurés depuis le 1er janvier 2011 dans toute annonce de vente ou de location, et qui peuvent donc influencer l’acte d’achat, sachant également que le DPE conditionne le montant du nouveau prêt à taux zéro. On comprend alors mieux pourquoi certains vendeurs ou loueurs peuvent être tentés de faire passer plusieurs diagnostiqueurs pour obtenir le meilleur DPE ! En outre, le Diagnostic de Performance Energétique est pour l’instant le seul à ne pas avoir de valeur juridique, aucunement opposable entre l'acheteur et le vendeur, contrairement aux autres diagnostics (diagnostic gaz par exemple) exigés lors d'une transaction immobilière.

5 février 2011

COP "réels" des chauffe-eau thermodynamiques CETD

atlantic odyssee chauffe-eau thermodynamiqueUne récente étude indépendante du Costic sur les chauffe-eau thermodynamique (CETD) indique qu’il existe une différence notable entre la mesure d’un COP (coefficient de performance : kWh restitués par rapport aux kWh réellement consommés) constructeur (selon la norme EN 255-3 et compris en général entre 3 et 4), et la performance réelle une fois installé.

L’étude montre ainsi que l’efficiaité d’un CETD avoisine plutôt les 1,8, valeur qui se dégrade encore si l’on chosit une température de consigne plus élevée, si la température de l’air n’est pas suffisante (air prélevé à l’extérieur ou sur un volume non chauffé), et si les besoins en eau chaude sanitaire sont faibles.

Mais dans tous les cas, même avec un niveau de 1,8, un chauffe-eau thermodynamique reste néanmoins 2 fois plus efficace qu’un simple chauffe-eau électrique (à effet joule).

26 juin 2010

Consommations d’électricité pour une pompe à chaleur ?

pompe a chaleur pac consommation electricteSelon le CEREN (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’ENergie), en 2008, environ 30% des maisons françaises chauffées à l’électricité étaient équipées d’une pompe à chaleur (air/eau, air/air ou eau/eau). Selon le centre, la consommation unitaire d’électricité de chauffage dans les maisons construites après 2000 est de l’ordre de 35 kWh/m² pour les PAC géothermiques, de 51 kWh/m² pour les PAC aérothermiques et de 60 kWh/m² pour les convecteurs électriques, à climat et surface normalisés.

Par rapport à un chauffage au gaz, la présence d’une PAC géothermique permet de réduire en moyenne la facture énergétique d’environ 35%, et d’environ 10% avec une PAC aérothermique.

Le chauffe-eau électrique est-il bientôt mort ?

atlantic odyssee chauffe-eau thermodynamiqueSi on se réfère à l’étude que vient de publier Chaffoteaux, d’ici à 2020, les parts du marché français de l’ECS (Eau Chaude Sanitaire) détenues par les différentes familles de systèmes de production d’ECS seront réparties ainsi :
  • Chauffe-eau électrique 29% (contre 58% en 2009),
  • Chauffe-eau thermodynamique 21% (contre pratiquement zéro en 2009),
  • Chaudière mixte 17% (29% en 2009),
  • Pompe à chaleur à la fois pour chauffage et ECS 13% (contre pratiquement zéro en 2009),
  • Solaire 11% (1% en 2009),
  • Appareil à accumulation gaz 3% (4% en 2009)
  • VMC double-flux 3%
  • Appareil instantané gaz 2% (6% en 2009)
  • Chauffage urbain 1% (1% en 2009)
Malgré une baisse spectaculaire de ses parts de marché, le chauffe-eau électrique sera donc encore tête. Mais avec la future réglementation RT 2012 fixe la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation) comme référence réglementaire. Ainsi tous les bâtiments en neuf (comme en rénovation) devront bientôt consommer moins de 50 kWh/m²/an (ou 80 kWh/m²/an – label Effinergie Rénovation), représentant la consommation en énergie primaire pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, la ventilation, la clim, l’éclairage, les auxiliaires. Et en 2020, le BEPOS (bâtiment à énergie positive) fera sont apparition. Ces normes ne laisseront alors que peu de place à un chauffage électrique direct par effet joule pour les besoins d’eau chaude sanitaire.

Le chauffe-eau thermodynamique viendra alors remplacer petit à petit notre bon vieux cumulus (pour ceux ou le solaire n’est pas possible). Pour rappel, le chauffe-eau thermodynamique fonctionne avec une pompe à chaleur et un COP aux alentours de 3, soit 3 fois moins d’électricité consommée.

30 mai 2010

Marché français des chaudières murales gaz

chaudiere a condensation frisquet hydromotrixA titre d’information, vous trouverez ci-dessous comment se répartissent les ventes de chaudières murales gaz en France, en condensation ou en traditionnelle, et en fonction du type d’évacuation. Cette étude a été réalisée par CMC Promotion pour UNICLIMA. On constate que le marché en 2009, malgré une légère baisse de 1%, a clairement plébiscité la chaudière à condensation avec près de 30% de progression.

Total chaudières en 2008 : 433979
  • Classique : 325153
  • Condensation : 108826
Avec :
- Chaudières à tirage naturel (y compris VMC) : 186704
- Chaudières étanches : 247275

Total chaudières en 2009 : 430118 (-1%)
  • Classique : 291974 (-10%)
  • Condensation : 138144 (+27%)
Avec :
- Chaudières à tirage naturel (y compris VMC) : 186704 (-4%)
- Chaudières étanches : 247275 (+2%)

18 avril 2010

Les températures de chauffage des Français !

etude credoc temperature confort reduit des francaisUne étude que vient de publier le Credoc (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie) met en lumière les pratiques des Français en matière de consommation énergétique dans leur logement. Il en ressort que notamment que la température de confort n’est pas la même pour tous, plusieurs facteurs en impactant la valeur.

Dans le salon, pièce consensuelle par excellence, ce n’est pas moins de 41% des personnes interrogées qui indique souhaiter une température de 20°C (contrairement aux USA où c’est plutôt 22°C), que l’on vive en maison individuelle ou en appartement, et quel ‘on soit riche ou pauvre, jeune ou vieux, urbain ou rurale.

Il n’en va pas de même dans les chambres à coucher. 30% des Français veulent 18°C, 46% veulent plus, et 24% moins. Pour ces pièces, le mode de vie influe beaucoup. En immeuble collectif, logement urbain et de taille plus réduite, le consommateur a tendance à souhaiter une température plus élevée, la chambre servant bien souvent d’espace de jeux pour les enfants ou de travail pour les adultes.

Pour la salle de bains, dans l’ensemble, les Français la chauffe à plus de 20°C, le niveau de température étant fortement influencée par le niveau de vie des occupants, les familles plus aisée ayant tendance à chauffer plus, avec des équipements de confort incitant à rester plus longtemps dans cette pièce pour profiter des plaisirs de l’eau (balnéothérapie par exemple).

Enfin, les systèmes de gestion de chauffage comme les thermostats d’ambiance sont aujourd’hui présents dans 40% des logements. Pour ceux qui en sont équipés, la température de consigne en mode confort tourne autour de 20°C. Pour le mode réduit, la consigne oscille entre 15 et 18°C, une plage rationnelle pour éviter les reprises de chauffage trop brutales si la température du logement est descendue très bas.

31 janvier 2010

Le granulé de bois poursuit son développement en 2009

développement chauffage bois pellets granulés 2009Le deuxième semestre 2009 a été particulièrement dynamique en terme de capacité de production, avec toujours une stabilité en terme de prix. Le marché du granulé, loin des tribulations des énergies fossiles (gaz, fioul) ou de l’électricité, garde en effet des prix stables, alors que production et surtout qualité sont en hausse.

La qualité du granulé a en effet fortement augmenté ces derniers mois, grâce à la mise aux normes des unités de production par les granulateurs, et avec le développement des 2 certifications que sont « NF Granulés Bois Haute Performance » et « DIN Plus », les seules à garantir de qualité premium (évitant de nombreux désagréments pour vos installations de poêles ou chaudières automatiques à pellets). Pour information, une certification européenne est en préparation, dont l’application en Autriche et en Allemagne est prévue pour 2010.

La hausse de la qualité n’a pas pour autant été synonyme de hausse des prix, les fabricants préférant proposer qu’un seul niveau de qualité, le plus élevé, tout en maintenant leurs prix.

Enfin, notamment pour faire taire tous ses détracteurs (qui claironnent auprès du grand public que l’on va devoir couper toutes nos forêts pour alimenter le chauffage bois !), la production française de granulés de bois continue son développement, avec plus de 300.000 tonnes en 2009 (contre 250.000 en 2008), calquée sur celui du marché des chaudières et des poêles à granulés. Ainsi, la production est bien supérieure à la demande intérieure française, garantissant un approvisionnement local et une stabilité durable des prix…

Indice des prix du granulé : www.propellet.fr

3 janvier 2010

Le dynamisme du solaire thermique !

solaire thermique chauffe-eau capteurAlors que plusieurs dizaines de millions d’Européens souffrent aujourd’hui de précarité énergétique n’ayant pas les ressources suffisantes pour chauffer leur logement à un niveau normal (mauvaise qualité thermique des logements, augmentation des énergies fossiles et électrique d’environ 14% entre 2005 et 2007), l’énergie solaire n’apparaitrait-elle pas comme une solution à cette précarité ?

D’après le service de l’observation et des statistiques du ministère de l’écologie, les énergies renouvelables ont connues une progression importante, avec une hausse record de 265% au cours du premier semestre 2009 en France (22% pour l’éolien, 66% pour le photovoltaïque).

Enfin, selon l’Institut Français d’Opinion Publique (IFOP), 78% des français déclarent le solaire thermique efficace pour contribuer au chauffage de leur maison, et environ 87% l’estimerait performant afin de chauffer l’eau sanitaire de leur habitation. De plus, 38% des propriétaires d’une maison individuelle envisageraient d’équiper prochainement leur résidence en panneaux solaires thermiques, dans le but initial de réduire leur facture énergétique, en disposant d’une énergie propre et écologique, tout en bénéficiant du crédit d’impôt, ainsi que des aides financières (prêts à taux zéro, aides de la région,…).

4 octobre 2009

L’analyse de votre eau potable accessible sur Internet

analyse eau potable robinet commune villeLe ministère de la santé et des sports vient de rendre accessible sur son site web la qualité de l’eau potable qui nous est délivrée à notre robinet, commune par commune. On peut accéder en ligne aux résultats des analyses sanitaires établis par la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), les communes étant contraintes de rendre publiques les données transmises par les préfets concernant la qualité de l'eau distribuée.

Les informations disponibles sont très complètes avec notamment la date, le lieu exact du prélèvement, le nom de la société responsable de la distribution, et les résultats d’analyse.

Le site du Ministère de la Santé et des Sports

2 août 2009

La mauvaise qualité de l’air en France !

france pollution mauvaise qualite air ademeLa secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, Chantal Jouanno, présentait mercredi dernier les résultats sur la qualité de l’air en France en 2008. Malheureusement, les niveaux de pollution constatés en 2008 se situent dans la continuité des observations des années précédentes : l’air que nous avons respiré l’an dernier n’était pas plus pollué que celui de l’année précédente ! Ainsi, Le Centre Interprofessionnel Technique d’Etudes de la Pollution Atmosphérique (CITEPA) observe depuis 2000 une petite tendance à la baisse du dioxyde de soufre (-39%), du monoxyde de carbone et du benzène. Mais le plus inquiétant est que l’air que l’on respire actuellement serait de moins bonne qualité, avec une légère augmentation de la concentration de dioxyde d’azote en sites ruraux, de l’ozone et surtout des particules fines, notamment à cause des vieux chauffage à bois domestiques, alors que cette énergie renouvelable devrait constituer 23% des énergies renouvelables utilisées d’ici à 2020.

Or, il n’y a pas de seuil de pollution en dessous duquel l'impact sanitaire des particules serait nul. Des travaux européens démontrent que les particules seraient la cause de plus de 350.000 morts prématurés par an en Europe dont 30.000 en France. L'ADEME rappelle d’ailleurs que le niveau d’émissions polluantes entraîne une diminution de l’espérance de vie de 9 mois en France.

Les pouvoirs publics rappellent donc qu'un objectif de réduction de 30 % en 2015 des teneurs en particules fines dans l’air a été adopté dans le cadre du Grenelle Environnement. Il s'agit de mettre en œuvre des actions de soutien à la réduction des émissions de particules dans les secteurs de l’énergie, du transport, du bâtiment et de l’habitat. L’ADEME veille notamment à la prise en compte de ces réductions dans la filière « bois-énergie ».

Un plan particules devrait d’ailleurs être prêt en septembre prochain. Plusieurs mesures sont évoquées, comme le durcissement des normes d'émissions pour les installations de combustion notamment les petites unités ou encore la mise en place de l'éco-redevance kilométrique pour les poids lourds en prenant en compte les émissions de particules, le renforcement des critères du label « Flamme Verte » pour le chauffage au bois domestique, et l’instauration d’un crédit d’impôt pour le renouvellement des matériels.

L’air intérieur de nos habitats et lieux clos doit aussi être amélioré, avec trois défis majeurs identifiés par l'ADEME : mise en place d'une surveillance adaptée dans les lieux de vie clos et sensibles comme par exemple les écoles et crèches, trouver un l’équilibre entre la maîtrise de l’énergie et la qualité de l’air intérieur en ventilant pour apporter un air sain mais tout en maîtrisant la consommation d'énergie, et enfin généralisé l'étiquetage environnemental et sanitaire des produits de construction et de décoration.

27 juillet 2009

Ralentissement du marché des Pompes à Chaleur

pompe a chaleur ralentissement du marche en 2009L’Association Française pour les Pompes à Chaleur (AFPAC), qui assure la promotion du développement des pompes à chaleur (PAC) en France, vient de publier les derniers chiffres du marché. Les indicateurs montrent clairement, malgré que la dynamique d’installation soit toujours là, une inflexion dans sa progression, tout en restant en tête en Europe.

Le crédit d’impôt qui est passé début 2009 à 40% n’est certainement pas pour rien dans ce ralentissement, qui risque d’ailleurs de se poursuivre, le taux tombant à 25% début 2010.

Les particuliers s'intéressent aussi de plus en plus à des modes de chauffage propres comme le solaire ou les chaudières à granulés bois, tout aussi économiques que les PAC, qui pour rappel, captent les calories présentes à l'extérieur dans l'air, l'eau ou le sol pour les restituer à l'intérieur du bâtiment à travers l'air ou l'eau grâce à un fluide caloporteur.

Enfin, les récentes annonces d’EDF concernant les futures (et fortes) augmentations de l’électricité ne sont pas non plus pour rassurer les particuliers à s’équiper d’un système de chauffage fonctionnant à l’électricité.

Le marché était d'environ 1500 réalisations par an avant 1997, pour atteindre un total d'environ 17.300 PAC en 2004 (hors systèmes air/air). Avec le crédit d'impôt mis en place en 2005 (40%), puis 2006 (50%), la progression s’est encore accentuée. L'AFPAC dénombrait ainsi en 2006 la commercialisation de 53.500 PAC géothermiques et air/eau (plus des milliers d'installations de chauffage à base de PAC de type air/air).

En 2007, les installations de PAC se montaient à 69600, et plus de 150000 en 2008 (+119% !).

Mais au cours des 4 premiers mois de l'année 2009, on recense l'installation de (seulement) 45655 pompes à chaleur, dont 4412 géothermiques et 41243 aérothermiques.

La France est le deuxième marché européen de la pompe a chaleur derrière la Suède (en nombre de matériel).
7 juillet 2009

Le solaire suisse en très forte croissance en 2008

solaire thermique photovoltaique suisseNos voisins suisses ont en 2008, massivement misés sur l’énergie solaire. La vente de capteurs solaires photovoltaïques a doublé entre 2007 et 2008, celle des solaires thermiques a affiché une croissance de 66%. C’est plus de 11.000 propriétaires suisses qui se sont ainsi équipés au cours de l'année 2008, soit 110.000m² de nouveaux capteurs.

L'association de professionnels Swissolar indique qu’en 2008, l'énergie solaire a connu une année de croissance sans précédent en Suisse. C’est aujourd’hui une nouvelle maison familiale sur 4 qui est équipée de systèmes de production d'eau chaude ou d'électricité solaire, et 1.500 nouveaux emplois qui ont été créés.

L'association s'attend encore en 2009 à une nouvelle année de croissance à deux chiffres, tout en indiquant que les capacités du secteur sont insuffisantes pour répondre à la demande.

28 juin 2009

La poubelle des français passée au crible par l’ADEME

dechets poubelle recyclage etude ademePrès de 15 ans après la première campagne de caractérisation des ordures ménagères, l’ADEME a publié le 25 juin dernier les résultats de la campagne MODECOM, une étude réalisée par l'IFOP, réalisée dans le cadre du plan national de prévention des déchets. Des données nombreuses et précieuses ont été récoltées mais finalement assez semblables à celles d'il y a 15 ans.

58% des Français de plus 15 ans se disent sensibles à la prévention des déchets contre 53% pour les moins de 15 ans. 72% des sondés âgés de moins de 15 ans déclarent connaître les gestes et actions permettant de réduire la quantité de déchets. Une visibilité plus élevée de ces gestes et actions auprès des Français de plus 15 ans avec 87% des sondés.

Mais les poubelles des Français ne sont pas encore très « propres». Lingettes, papiers cartons et verre figurent encore en bonne place dans nos poubelles à ordures, sans possibilité d’être recyclés. Les déchets fermentescibles représentent toujours 25% de la poubelle, les papiers 14%, les plastiques et le verre 11% chacun. Les textiles sanitaires (les couches, lingettes et autres mouchoirs) atteignent 8,5% des volumes soit 34 kilos par habitant par an.

Les Français jettent encore près de 400 kilos d’ordures par habitant. Selon les principaux résultats de cette étude, on constate que de 2005 à 2007, la quantité d’ordures ménagères collectées est restée stable, mais les apports en déchèteries ont continué d’augmenter. Au total, plus de 37 millions de tonnes de déchets ont été collectés par les collectivités en 2007, dont 26 millions de tonnes par les collectes d’ordures ménagères résiduelles et les collectes sélectives et 11 millions de tonnes apportés en déchèteries (soit 170 kilos par habitant contre 151 en 2005).

Du côté du recyclage, c’est mieux même s’il reste des progrès à accomplir. Les Français ont jeté moitié moins de papiers, de cartons et de verre dans les poubelles à ordures qu’en 2003. Sur 37 millions de tonnes partis à la poubelle, plus de 33% ont été orientés vers du recyclage matière ou organique contre 31% en 2005. Les objectifs fixés par le Grenelle sont d’atteindre 35% en 2012 puis 45% en 2015.

Les composés toxiques (genre métaux lourds) sont aussi en baisse. Le développement de la collecte sélective des produits dangereux et les efforts des industries pour éliminer les produits toxiques de leur production ont permis de réduire la présence de ces produits dangereux dans nos poubelles.

Mais selon l’ADEME, le poids des poubelles familiales pourrait encore baisser d’un tiers : «On pourrait encore retrancher près de 150 kilos par personne par an en encourageant le compostage, les campagnes stop-pub et anti-gaspillage, ou en limitant l’usage des imprimantes ».

Ainsi, l’article 41 du projet de loi relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement prévoit l’instauration par les collectivités territoriales compétentes d’une tarification incitative pour le financement de l’élimination des déchets des ménages et assimilés. La redevance incitative devrait donc se généraliser en France dès cette année. Il a été prouvé que la mise en place de la redevance incitative permet, si ce n’est de réduire la production de déchets, de diminuer la quantité des ordures ménagères résiduelles et d’augmenter la quantité des déchets recyclables.

Un autre système consisterait comme aux états unis, à récompenser les éco-citoyens pour lesquels le recyclage leur permet d’accumuler des points à convertir en bons d’achats, réductions exclusives, produits et services. Non seulement ce système de récompense permet d’inciter au tri des déchets, mais il favorise également l’achat de produits dont l’emballage est recyclable. Ainsi les entreprises sont indirectement incitées à produire des éco-emballages.
16 mai 2009

Energie des appareils électroniques à l'horizon 2030

L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) vient de présenter le rapport « Gadgets and Gigawatts » à Paris, où elle prévoit un triplement des consommations énergétiques liées aux technologies de l'information et des communications et de l'électronique grand public d'ici à 2030 pour atteindre 1.700 TWh. L’agence appelle donc les gouvernements à mettre rapidement en application des politiques pour faire des appareils électroniques moins consommateurs, craignant que les améliorations d'efficacité prévues pour lutter contre les émissions de CO2 soient éclipsées par la demande croissante dans le monde.

Les appareils électroniques sont actuellement responsables de 15% de la consommation d'électricité des ménages, et ce taux progresse très rapidement. Or quand on sait déjà qu’un ordinateur nécessite en moyenne 250 kilos de pétrole et 1 500 litres d’eau lors de sa production, qu’il s’en est vendu près de 270 millions dans le monde en 2007, que 190 millions d’ordinateurs ont été jetés la même année (alors qu’ils fonctionnaient encore mais qu’ils n’étaient plus au goût du jour !), pourquoi encore aggravé l’impact environnemental.

Surtout que selon l'AIE, la consommation d'électricité du secteur pourrait être réduite de moitié simplement en appliquant les technologies actuelles, ce qui ralentirait la hausse de la consommation à moins de 1% par an d'ici à 2030, soit une économie de 130 milliards de dollars sur les factures des ménages.

15 mai 2009

Moins de viande pour un meilleur environnement !

Selon une étude publiée dans le New York Times, si tous les américains réduisaient de seulement 20% leur consommation de viande, l’effet sur le réchauffement climatique serait réel, et surtout équivalent au changement de tout le parc automobile des Etats-Unis par des voitures hybrides !

Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui plus de 30% des terres cultivables, sont utilisées non pas pour nourrir l’homme, mais le bétail, à grands coups d’arrosages, d’engrais et de pesticides. De plus, un ruminant comme une vache peut émettre jusqu’à 500 litres de gaz méthane par jour, un gaz hautement plus néfaste sur l’environnement que le dioxyde de carbone, avec un impact sur le réchauffement climatique 32 fois supérieur !

Enfin, de plus en plus de spécialistes l’indiquent, comme le fond mondial de recherche contre le cancer, il faudrait si possible limiter notre consommation de viande à seulement 500 grammes par semaine ! Les habitants en Inde se contentent bien d’environ 100 grammes par semaine et sont bien moins touchés par les cancers et les maladies cardio-vasculaires.

2 mai 2009

Réduire de 60% la consommation des bâtiments d’ici 2050

Les bâtiments résidentiels ou commerciaux sont responsables de 40% de la consommation d’énergie mondiale et leurs émissions de gaz à effet de serre sont supérieures à celles du secteur des transports. Selon une étude du World Council for Sustainable Development (WBCSD : Conseil Mondial des Affaires pour le Développement Durable), présentée à Paris le 27 avril dernier, il serait possible de réduire de 60% la consommation d'énergie du secteur mondial du bâtiment d'ici 2050 à condition de suivre une feuille de route articulée autour de 6 recommandations. Le WBSCD regroupe 200 entreprises internationales majeures, parmi lesquelles Bosch, Arcelor Mittal, EDF, Tokyo Electric Power Company, DuPont, GDF Suez…

Pour arriver à cette conclusion, le WBCSD a analysé pendant 4 années de recherche 6 zones (les Etats-Unis, le Brésil, la Chine, l'Europe, l'Inde, et le Japon), qui représentent à elles seules les deux tiers de la consommation d'énergie du bâtiment, à partir d'un modèle informatique prenant en compte des facteurs tels que le climat et l'architecture des régions concernées, en évaluant des millions de bâtiments existant ou à venir. Cette démarche a couté près de 15 millions de dollars et constitue l’étude la plus aboutie jamais menée.

Les 6 recommandations, s’articulant autour de moyens et choix financiers, techniques, comportementaux, et politiques, sont les suivantes :

  • Renforcement de la réglementation et des labels, pour plus de transparence et une meilleure information,
  • Incitations tarifaires et subventions pour stimuler les investissements en efficacité énergétique,
  • Encouragement des approches globales et innovantes au niveau de la conception,
  • Mise au point et utilisation de technologies avancées pour accompagner et encourager les comportements économes,
  • Développement des formations et filières de compétences nécessaires pour obtenir une main d’œuvre spécialisée en économies d’énergie,
  • Mobilisation de la société pour une prise de conscience générale autour des enjeux des économies d'énergie.

« Le marché ne pourra pas à lui seul introduire les changements nécessaires. La plupart des propriétaires et occupants de bâtiments ne sont pas assez informés sur la consommation d’énergie et ne s’en soucient pas suffisamment. Cette inertie est renforcée par les affirmations selon lesquelles les coûts sont trop élevés et les économies trop faibles. C’est pourquoi nous appelons à fournir un effort important, coordonné et mondial. Si nous pouvons faire cela, nous réduirons les émissions de gaz à effet de serre et stimulerons parallèlement la croissance économique » a déclaré Björn Stigson, président du WBCSD.