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23 mars 2015

Saunier Duval : plus de 25 nouveaux produits en 2015 ErP Ready !

Avec la nouvelle directive européenne ErP (Energy Related Product) qui se met progressivement en place en Europe, Saunier Duval présente de nouveaux produits compatible ErP permettant de répondre à tous les niveaux de besoins et d'usages pour l’habitat.

Ainsi, avec des nouvelles technologies et brevets maison, avec toujours une fabrication 100% française - contrairement à ses principaux concurrents qui ont déjà exportés de longue date leur fabrications notamment dans les pays de l’est ! - Saunier Duval a fait le choix de solutions innovantes qui permettent de parvenir à ce niveau d'exigences sans être pour autant au détriment du prix ou de la qualité pour le client final.

Découvrez tous ces nouveaux produits.

19 janvier 2014

Chaudière et chauffe-eau équipée d’étiquettes énergétiques en 2015

Maintes fois repoussée, la réglementation européenne relative aux exigences d’éco-conception des chaudières et chauffe-eau a été publiée et sera applicable dès le 26 septembre 2015 avec la publication de 2 textes.


Pour rappel, l’étiquette énergie permets aux consommateurs d’identifier l’efficacité énergétique d’un produit et d’évaluer dans quelle mesure il peut réduire les dépenses liées à l’énergie. Par réaction des consommateurs, préférant en général se tourner vers des produits moins énergivores, les équipements les moins performants se voient progressivement éliminer du marché.

14 janvier 2013

Comprendre la Réglementation Thermique RT 2012

Le pari de la réglementation thermique 2012 (RT2012) est de diviser par trois les consommations énergétiques d’un bâtiment neuf (alors que les précédentes réglementations augmentaient seulement les exigences de 15 à 20%). Elle est entrée en vigueur pour tous les permis de construire déposés après le 1er janvier 2013. Pour y parvenir, la réglementation intervient à la fois sur l’enveloppe et sur les équipements d’un bâtiment.

Bbio max : Bilan bioclimatique

Ainsi, l’appréciation porte désormais sur le bâtiment dans son ensemble, et un nouvel indicateur est apparu, le « Bbio » max : le « Bilan bioclimatique » oblige à avoir un bâtiment bien isolé, inerte, mais avec des baies vitrées plus importantes avec un ratio de 1m² de vitrage pour 6m² de surface habitable. L’objectif est de limiter les besoins de chauffage, de rafraichissement et d’éclairage, indépendamment des solutions techniques qui seront ensuite retenus. Le Bbio maximal (Bbio max) que chaque construction peut atteindre se calcule à partir d’une référence, modulé selon l’altitude, la zone climatique, la surface, le logiciel du bureau d’étude déterminant ensuite si les matériaux retenus, l’orientation du bâti et le niveau d’isolation suffisent. Le Bbio empêche de construire un bâtiment au niveau de la réglementation thermique de 2005 et que l’on compenserait ensuite par des panneaux solaires. Le Bbio est donc essentiellement une affaire d’enveloppe.

Cep max : Consommation d’énergie primaire

Une fois les besoins limités au maximum, il faut ensuite mettre en place des équipements consommant le moins d’énergie possible, notamment pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, le rafraîchissement, mais aussi l’éclairage et les auxiliaires (pompe, ventilateur, …). La valeur qu’il faut atteindre symbolise à elle seule la RT2012 : 50kWh/m².an en énergie primaire. Cette valeur est modulée de par la zone climatique, l’altitude, la surface, mais aussi selon le type d’énergie utilisée. Par exemple, le bois bénéficie d’un bonus par rapport aux énergies fossiles, tandis que l’électricité est lourdement pénalisée du fait d’un mauvais rendement énergétique.

Tic : Température intérieure conventionnelle

Dans des maisons très étanches et très isolées, l’effet « thermos » est très présent. Ainsi, une enveloppe performante doit aussi lutter contre les surchauffes estivales. Il faut donc se protéger contre le rayonnement solaire en été sans perdre les apports gratuits en hiver, favoriser l’inertie et jouer sur la ventilation nocturne. Tout comme la RT2005, on évalue la température maximale atteinte à l’intérieur du bâtiment lors d’une séquence estivale de cinq journées chaudes.

En plus du Bbio, Cep et Tic, la RT2012 prévoie aussi 4 autres obligations :
- une valeur maximale de pont thermique au niveau des planchers,
- un débit de fuite maximal pour contrôler l’étanchéité à l’air,
- l’affichage des consommations poste par poste pour que l’usager du bâtiment ait conscience de ses dépenses,
- l’utilisation d’au moins une source d’énergie renouvelable (solaire thermique, bois énergie, …).
3 janvier 2010

Qu’est ce qu’une maison passive ?

schema maison passiveLa maison passive, aussi surnommée « la maison sans chauffage », s’appuie sur une construction performante en termes d’efficacité énergétique, utilisant des ressources naturelles renouvelables, qui permet de dépenser, tout en utilisant le confort d’aujourd’hui, seulement 15 KWh/m²/an pour le chauffage, soit l’équivalent en pétrole de 1,5 litre par m².

Ces maisons possèdent donc une très forte isolation, tout particulièrement au niveau des fenêtres, sachant que les pertes de chaleur d’un vitrage peuvent être 10 fois plus importantes que celle d’un mur. Il est donc nécessaire de posséder une isolation thermique adaptée, dans le but de stocker la chaleur, tout en distribuant cette énergie dans la maison de manière optimisée. L’air neuf (parfois préchauffé par un puits canadien) est donc amené grâce à une ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux inaudible (25db), qui permet de récupérer des calories (chaleur) de l’air sortant dans le but de réchauffer l’air entrant dans l’habitation. Enfin, il faut faire la chasse aux ponts thermiques et rendre « étanche » à l’air le logement. La partie eau chaude sanitaire sera en générale produite pour partie par une installation solaire thermique.

La maison passive essaye aussi d’utiliser toutes les sources de chaleur disponibles, comme le rayonnement solaire traversant les baies vitrées de façon optimisé en hiver, ou les légers appoints de chaleur pouvant être amenés par les habitants (100W/personne), ou les appareils ménagés par exemple.

Une maison passive atteint une baisse de la consommation énergétique de l’habitation, de l’ordre de 90% comparé à une construction existante, ratio pouvant aller jusqu’à 75% pour une maison dont la construction est relativement récente et qui respecte la réglementation thermique en vigueur (RT2005).

Le coût en chauffage d’une telle habitation bioclimatique reste compris entre 10 et 25 euros par mois, pour un surcout de construction de l’ordre de 10 à 15% en moyenne, largement compensé sur le moyen terme par les économies d’énergie engendrées.

16 août 2009

Une informatique économe avec le label Energy Star

energy star label economie energieLes problèmes de consommation énergétique des ordinateurs et des périphériques informatiques sont depuis quelques années pris de plus en au sérieux. Il existe aujourd’hui des labels de qualité énergétique reconnus pour les ordinateurs, comme le plus important d’entre eux, le label Energy Star, d’origine américaine, mais aussi adopté en Europe. Un accord passé entre le gouvernement des Etats-Unis et l'Union européenne régi le programme Energy Star. En Europe, seuls les équipements de bureau sont concernés.

Ainsi, l’efficacité énergétique d’équipements informatiques comparables peut varier d’un facteur 10 (de 40 à 400kWh/an). L’économie réalisée en adoptant un ordinateur et une imprimante certifiés Energy Star peut représenter de 200 à 300€ d’économie d’électricité sur 5 ans, la durée de vie moyenne des équipements. Les économies dépendent aussi de la bonne utilisation des matériels et des éco-gestes, comme l’activation des économiseurs d’énergie et l’extinction complète des appareils lorsqu’ils sont inutilisés sur une période suffisamment longue.

Vous pouvez calculez la consommation d'énergie de votre ordinateur à partir du calculateur d'énergie pour les systèmes PC sur le site Energy Star.

2 août 2009

General Electric vise les maisons à énergie zéro en 2015

GE General Electric LogoGeneral Electric (GE), qui propose déjà de nombreux équipements éco-énergétique, a annoncé cette semaine que d’ici à 2015, son portefeuille de produits clé en main permettra aux consommateurs, qu’ils construisent ou rénovent une maison, de consommer, de gérer et de produire de l’électricité en toute efficacité afin d’atteindre une dépense énergétique annuelle nulle.

L’entreprise prévoit donc de développer des produits de production d’électricité résidentiels, tels que des produits photovoltaïques solaires et des produits éoliens résidentiels. « Nous entretenons une relation de confiance durable avec nos clients, et nous assurons une présence forte auprès des bâtisseurs. Le leadership de GE Energy dans le domaine de la technologie des appareils de réponse à la demande et des réseaux électriques intelligents font de la maison éco-énergétique à consommation zéro de GE une perspective enthousiasmante pour notre développement futur », a déclaré James Campbell, le PDG de GE Consumer Industrial. Les offres de GE seront divisées en trois grandes catégories : les produits éco-énergétiques, les produits de gestion de l’énergie et les produits de production et de stockage d’énergie.

Vers un crédit d’impôt pour les conduits de lumière ?

conduit de lumiere naturelle credit impotLe Député-maire UMP Philippe Cochet, Maire de la commune de Caluire et Cuire dans le Rhône, a récemment questionné le gouvernement au sujet des dispositifs pouvant bénéficier des mesures incitatives mises en place dans le cadre de la politique d’économies d'énergie. Il souhaiterait savoir plus particulièrement si les installations dites « conduits de lumière naturelle » pourraient être éligibles aux crédits d’impôts, éco-PTZ, et autres certificats d’économie d’énergie. En effet, le conduit de lumière naturelle bénéficie déjà, dans d’autres pays européens, de mesures incitatives. Pour le député maire, il apparaît fortement souhaitable de favoriser ce type d'installation comme c'est déjà le cas dans plusieurs pays européens.

Les conduits de lumière naturelle permettent de transporter et de distribuer la lumière naturelle dans des pièces sombres éloignées des ouvertures traditionnelles, sans transmission de chaleur et sans avoir recours à l’électricité, entrainant des économies d’énergie et moins de rejets de CO2. Ces conduits de lumière sont d’ailleurs de plus en plus intégrés par les architectes dans leur démarche HQE (haute qualité environnementale) et leurs applications se déploient dans les écoles, les entrepôts, les surfaces commerciales...

Même si la réponse du gouvernement n’est pas attendue avant plusieurs mois, les fabricants ne cachent pas leurs espoirs, la France étant clairement en retard par rapport à ses voisins dans l’installation de conduit de lumière naturelle. Une mesure incitative permettrait aussi de créer (ou de sauver) plusieurs milliers d’emplois, les conduits de lumière étant installés le plus souvent par des artisans.

XEROS : une machine à laver le linge très efficace en eau

xeros machine a laver washing machine economie eauDes scientifiques de l’université de Leeds en Angleterre affirment avoir mis au point une méthode de lavage des vêtements en machine ne nécessitant qu'une tasse d'eau lors de chaque lavage, mais qui donnerait les mêmes résultats que les machines à laver conventionnelles. Afin de commercialiser ce nouveau procédé, l'université a créé une spin-out (entreprise équivalente à une start-up), du nom de Xeros, qui a récemment obtenu un peu moins de 500.000 livres d'investissement de la part d'IP Group, partenaire de commercialisation de l'Université de Leeds.

Une machine à laver typique utilise environ 35 kg d'eau pour chaque kilogramme de vêtements lavés ainsi que de grandes quantités d'énergie pour chauffer l'eau et sécher les vêtements. En Angleterre, l'utilisation de la machine à laver a augmenté de 23% au cours des 15 dernières années, passant de trois fois par semaine en 1990 à une moyenne de quatre fois par semaine et par ménage aujourd'hui. En moyenne, cela représente 13% de la consommation d'eau quotidienne des ménages, soit environ 455 millions de litres d'eau par jour, assez pour remplir 145 piscines olympiques.

Le procédé mis au point par le professeur Stephen Burkinshaw (expert en textiles et teintures) à la Faculté de Design de l'Université de Leeds, consiste à remplacer l’eau par des milliers de minuscules billes de nylon réutilisables (et recyclables) qui attirent et absorbent la saleté et lavent ainsi le linge. Une petite quantité d’eau et de lessive sont utilisés pour mouiller les vêtements, dégager la saleté et former la vapeur d’eau qui active les billes. Après le “cycle de lavage”, les billes tombent à travers un grillage dans le tambour et peuvent être réutilisées une centaine de fois. La machine Xeros utilise 90% d’eau en moins qu’une machine classique pour une consommation d’énergie 30% moindre. De plus, le linge étant sec à la fin de la lessive, recourir à un séchoir est inutile. Lors d’essais en laboratoire effectués conformément aux protocoles de nettoyage industriel utilisés dans le monde entier, le procédé a permis de supprimer pratiquement tous les types de taches de la vie quotidienne, tout en laissant les vêtements aussi frais que lors d'un lavage traditionnel en machine, même sur des linges délicats tels que les broderies et la laine.

D’autres applications pourraient également profiter de ce procédé comme dans les pressings pour ne plus utiliser de perchloroéthylène (solvant très nocif à la santé) pour le nettoyage à sec, dans le traitement des eaux usées et le nettoyage de surfaces dures comme par exemple le dégraissage des métaux.

La commercialisation de la machine Xeros pourrait être effective dès l’année prochaine au même tarif qu’une machine normale.

Plus d’infos : Machine à laver le linge Xeros

27 juillet 2009

Nouveaux règlements d’éco-conception en Europe

europe reglementation europeenne eco conception economies energieLa Commission européenne vient d'adopter 4 nouveaux règlements en matière d’écoconception, qui doivent permettre d’économiser 190TWh supplémentaires par an d’ici à 2020, soit l’équivalent des consommations électriques cumulées de la Suède et de l’Autriche. Ainsi les moteurs électriques industriels, les circulateurs que l'on trouve dans la chaudière ou le système de chauffage, les téléviseurs, les réfrigérateurs et les congélateurs, devront répondre à des normes plus contraignantes en termes de performance énergétiques.

Les moteurs industriels devront améliorer leur rendement, tout en favorisant le recours aux variateurs de vitesse, qui règlent la puissance des moteurs en fonction des besoins réels au lieu de les laisser tourner constamment à plein régime.

Pour les circulateurs de chauffage, ils devront devenir « intelligents » et d’un haut rendement, en étant capables d'adapter leur fonctionnement aux besoins des systèmes de chauffage.

Concernant les téléviseurs et les réfrigérateurs/congélateurs, il ne devrait rester sur le marché que des modèles économes en énergie.

Ces 4 règlements viennent s’ajouter aux 5 déjà adoptés en matière d’éco-conception, pour des économies d'énergie attendues de 315TWh par an d’ici à 2020, soit plus que la consommation annuelle d’électricité de l’Italie.

Bruxelles souhaite également la création d'un « label énergétique » européen pour la construction, qui figurerait dans les publicités de vente et les documents officiels, le secteur du bâtiment générant près de 36% des émissions de CO2.

14 juillet 2009

Les vitrages du futur : pratiques et écologiques

verre futur double vitrage triple argon saint gobainLes fabricants de verre, comme le géant Saint-Gobain, nous préparent des vitrages ultra modernes pour les années à venir, notamment pour équiper les maisons passives. Ces vitres possèdent des technologies leur permettant d’être écologiques et économiques.

Tout d’abord ces vitrages seront de plus en plus résistants et isolants. Le traditionnel double vitrage peut déjà être remplacé soit du triple vitrage, ou bien, un gaz plus isolant que l’air, l’argon, peut venir combler le vide compris entre les lames de verre. Les couches de verre sont aussi renforcées par des couches invisibles de métal qui renforcent l’isolation des vitres. Au final, on obtient une meilleure isolation phonique et thermique, ainsi que des économies d’énergie pour une meilleure protection de l’environnement.

Les vitrages deviennent aussi autonettoyants, évitant l’emploi de détergeant. Une fine couche de dioxyde de titane recouvre les verres et les protège des salissures organiques. Sous l’action des ultraviolets, les micro-déchets organiques qui se déposent sur sa surface sont dégradés, permettant à la vitre de rester propre. Même chose pour les gouttes de pluie qui ne laissent plus de trace sur une surface rendue déperlante. De plus, la face intérieure de la vitre peut disposer d’une fine couche métallique qui transforme en chaleur le courant généré par les électrodes incorporées dans le vitrage, permettant de gagner jusqu’à 3°C par pièce en hiver.

Les vitrages électro-chromes, que l’on peut déjà trouver par exemple sur certains rétroviseurs de voiture (évitant d’être éblouie par les feux des voitures suiveuses), pourront faire varier la luminosité des pièces, grâce à de fines couches de sels métalliques incorporés dans la vitre qui réagissent lorsqu’un courant basse tension les parcours.

6 juillet 2009

Chargeur téléphone portable : moins de déchets pour 2010

chargeur universel recyclage telephones portables mobilesLes principaux fabricants de téléphones portables (Apple, LG, Motorola, NEC, Nokia, Qualcomm, Research In Motion RIM, Samsung, Sony Ericsson, Texas Instrument) viennent de se mettre d’accord dans un protocole d’accord remis le 29 juin dernier à la commission européenne. Ils se sont engagés à garantir la compatibilité des différents modèles de chargeurs via une connexion Micro-USB pour les nouveaux portables, et éviter ainsi une législation de la commission européenne.

Il existe actuellement une grande variété de chargeurs pour téléphone portable au sein de l’UE et leur incompatibilité demeure un inconvénient majeur pour les utilisateurs et reste une source importante de déchets. Les consommateurs pourront ainsi recharger n'importe où leur portable grâce au nouveau chargeur universel. De plus, cela entrainera une réduction importante des déchets électroniques, puisqu'il ne faudra plus jeter son ancien chargeur lors de l’achat d’un nouveau téléphone. Les chargeurs périmés représentent plusieurs milliers de tonnes de déchets par an, selon la commission européenne, et encore nombreux sont conservés par les ménages dans leur musée des chargeurs !

La première génération de téléphones portables à chargeur universel devrait arriver sur le marché communautaire à partir de 2010, bien qu’il existe déjà de nombreux téléphones équipés avec une prise type micro-USB.

HP, Dell et Lenovo : des pollueurs selon Greenpeace !

greenpeace fabricant ordinateur dell hp lenovo mauvais eleve 2009Greenpeace vient de publier sa nouvelle édition trimestrielle « Guide to Greener Electronics », où l’ONG revient sur l'élimination des plastiques PVC et des agents ignifuges bromés (BFR, Brome Flame Retardant) utilisés par les entreprises de la High-Tech. Y figure le classement des principaux fabricants de produits électroniques grands public, selon les mesures écologiques que prennent ces derniers : principe de précaution, gestion des produits chimiques, élimination des PVC et BFR, recyclage, empreinte carbone, efficacité énergétiques...

Dans le collimateur de Greenpeace cette fois-ci, les ténors du milieu que sont HP, Lenovo et Dell, les 3 plus grands constructeurs d’ordinateurs dans le monde. Ils sont les plus mauvais élèves en la matière, n’ayant pas suivi leur engagement de réduire l'utilisation de ces matériaux à la fin 2009. On trouve aussi en queue de peloton des sociétés telles que Microsoft, Fujitsu, ou Nintendo.

En revanche, le haut du tableau est occupé par des fabricants de téléphones portables comme Nokia, puis Samsung, ou Sony Ericsson.

Le classement de Greenpeace

Philips pense aussi à l'environnement !

Philips brillance 22 lcd monitor 225B1C eco friendlyEizo avait lancé la tendance il y a quelques mois en sortant deux écrans « eco-friendly ». C'est au tour Philips de penser à l'environnement et à votre porte-monnaie lorsque vous réglerez votre facture d'électricité. Le constructeur lance un moniteur de 22" Brillance LCD.

Il possède lui aussi un capteur de présence, capable de savoir quand vous vous absentez de votre bureau, et réduit de lui même sa consommation de 50% en baissant sa luminosité. Lorsque vous revenez, instantanément, il se rallume tout seul ! Le capteur peut être réglé pour être sensible selon une distance de 30 à 120 cm et est indépendant du système d'exploitation.

Ce nouvel écran devrait être disponible prochainement aux alentours de 200€.

20 juin 2009

Toit solaire de 3500m2 sur la halle Pajol en plein Paris

developpement durable paris zac pajol panneaux solaires photovoltaiquesDans le XVIIIe arrondissement de Paris, 3.500m2 de panneaux solaires photovoltaïques (puissance de 450kWc) devraient prendre place en 2013 sur le toit de la halle « Pajol », située dans ZAC du même nom. Ce sera la plus grande centrale photovoltaïque en centre urbain de France. Cette installation fait partie d’un projet de développement durable (économies d’énergie, gestion et tri des déchets, économie et gestion de l’eau, projet social) gérée par la SEMAEST (Société d'économie mixte de la Ville de Paris). 500 m² de panneaux solaires thermiques seront aussi installés.

La Halle Pajol accueillera une auberge de jeunesse de 330 lits, un jardin couvert, une bibliothèque et 1.100 m² de locaux d’activité. En outre, tous les bâtiments seront THPE (Très Haute Performance Energétique) ou à énergie positive.

Paris veut faire de ce quartier de 3ha un emblème de sa politique de développement durable. Dans le cadre du Plan Climat adopté par la Ville de Paris en 2007, 200.000 m² de panneaux solaires photovoltaïques devraient être installés dans la Capitale d’ici 2014, avec une réduction de 25% des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire parisien d’ici à 2020.

La SEMAEST vient d’ouvrir la consultation visant à choisir l’opérateur qui réalisera et exploitera la toiture photovoltaïque de la Halle. L'opérateur sélectionné aura le droit de revendre au réseau, l'électricité produite à un tarif préférentiel.

6 juin 2009

Après les fermes verticales, voici la ferme pyramidale !

Pour répondre aux besoins alimentaires croissants, en particulier dans les villes, les chercheurs américains Eric Ellingsen et Dickson Despommier présentent une nouvelle déclinaison de leur concept : la ferme pyramidale. Cette immense serre renfermerait un écosystème capable de produire différentes denrées alimentaires de manière totalement autonome, en recyclant l’eau et les déchets organiques.

Avec une population mondiale en croissance exponentielle, les concepteurs estiment que si rien n'est fait pour faire progresser les techniques agricoles actuelles, 3 milliards de personnes devront faire face à la famine en 2060. La ferme pyramidale (ou verticale) offrirait alors une alternative à l'agriculture traditionnelle de surface (ou horizontale), avec un système qui ne nécessiterait que 10% d’eau et 5% de surfaces cultivables utilisées par l’agriculture actuelle pour une production équivalente.

Des abris bus solaires pour San Francisco

Gavin Newsom, le Maire de San Francisco en Californie, a récemment dévoilé son intention d'installer d'ici à 2013 plus d’un millier d’abris bus solaires dans sa ville.

Ces abris bus comportent un toit solaire ondulé de couleur rouge (composé de matériaux recyclés à 40%) avec des panneaux photovoltaïque intégrés qui alimenteront l’éclairage à LED et les interphones des abris, ainsi que des routeurs WiFi pour fournir gratuitement l’’accès à l’internet dans la ville. La structure en acier sera quant à elle composée de matériaux recyclés à 75%.

2 juin 2009

Les entreprises prennent au sérieux les économies d'énergie

Les constructions high-tech à haute efficacité énergétique sont de plus en plus utilisées par certaines grandes sociétés ou groupes, d’une part pour redorer leur image auprès du grand public, et à terme aussi économiser quelques dollars !

Ainsi, un restaurant McDonald's situé à Achim près d'Hanovre, vient de dévoiler un bâtiment résolument tourné vers l'efficacité énergétique. Nommé « EE-Tech », le projet a été développé en collaboration avec les scientifiques de l'Université de Biberach spécialisée dans le bâtiment et l'industrie. Le bâtiment est équipé des toutes dernières technologies courantes et durables que la technique de la construction peut offrir aujourd’hui, permettant au restaurant de renoncer totalement au gaz.


  • La production d'électricité est assurée par un toit solaire photovoltaïque et des installations éoliennes.
  • L'approvisionnement du restaurant en eau chaude est assuré par une installation solaire thermique et une installation géothermique.
  • La climatisation du restaurant est réalisée par une climatisation adiabatique (l'air chaud est pulvérisé avec de l'eau, qui se vaporise, alors que l'air se refroidit) et par un système de chauffage de surface (par les toits et les sols).
  • L'éclairage est réalisé à l'aide de diodes électroluminescentes (LED).
  • La récupération de l'eau de pluie alimente les toilettes et les installations extérieures.
  • Le recyclage du gras de friture fourni du biodiesel qui approvisionne les réservoirs des camions de livraison.


Bien évidement, le coût de ce restaurant est revenu à 800.000 euros, soit 30% plus cher que les restaurants ordinaires. Mais McDonald’s considère ce restaurant comme un investissement dans l'avenir, car une économie d'énergie de 20% est attendue.

Un bâtiment à haute efficacité énergétique est donc bon pour l'environnement et l'image de l'entreprise, mais il aide aussi à réduire les prix courants, et en particulier ceux de la grande distribution, où les marges sont très réduites et où l’on peut rarement se passer de systèmes de climatisation.

Des façades avec des vitrages photovoltaïques pour demain !

Ce vitrage est capable de laisser passer la lumière, mais également de produire de l’énergie solaire, à l’aide d’un panneau photovoltaïque posé dans un double vitrage. Cette vitre photovoltaïque est capable de s’ajuster en fonction des saisons aux différentes orientations et hauteurs du Soleil, pour laisser passer un maximum de rayons solaires l’hiver et pour éviter de surchauffer les pièces en été. Le système fonctionne comme un capteur solaire classique, et produit de l’eau chaude via un ballon pour le chauffage et le sanitaire.

Cette innovation était le fruit de la société japonaise « Nihon Tele Communication Systems ». Mais le problème de leur solution était son très faible rendement. En effet, ces vitres étaient très coûteuses (1.5 fois le prix d'une fenêtre haut de gamme type triple vitrage, entre 1000 et 2000 dollars le mètre carré), avec une efficacité moyenne d’environ 7% et avec une absorption de 90% du rayonnement solaire et 99% des UV filtrés. Ceci rendait le produit inintéressant et les promoteurs ne se bousculaient pas pour investir.

D’autres entreprises se sont néanmoins intéressées au concept, comme l’américain RSI Solar, qui devrait proposer bientôt une vitre semi-transparente photovoltaïque bon marché et plus performante. Ces vitres ont été conçues pour filtrer 100% des UV et des rayonnements infrarouges. Elles peuvent être fabriquées sur mesure (jusqu'à 2.74 m par 2.74 m) et en grand volume. Cette vitre solaire pourra produire jusqu'à 250 watts d'électricité et faire économiser jusqu'à 50% de la consommation électrique nécessaire au chauffage et à la climatisation d’un bâtiment administratif.

Ainsi, ce vitrage solaire présente des avantages qui pourraient bien susciter l'intérêt des professionnels de la construction. En plus de la production d'eau chaude, il offre aussi une isolation équivalente à celle d'un mur de maison basse énergie (il empêche la chaleur du bâtiment de se perdre dans la nature en hiver ou d'entrer dans le bâtiment en été).

La société RSI Solar a déjà des commandes à n'en plus finir pour cette année : résidences, centres commerciaux, principalement aux Etats Unis et au Canada. Malgré un prix d’achat élevé, le gain en construction et en dépenses d’énergie compense largement ce surcoût.

21 mai 2009

PlantBottle : la bouteille recyclable de Coca-cola

La firme américaine Coca-Cola vient de dévoiler une nouvelle bouteille, la « PlantBottle » entièrement recyclable et à faible empreinte de carbone si on la compare à celle en PET (polyéthylène téréphtalate) à base de pétrole. Cette bouteille sera produite à partir d'un mélange de matières premières issues à la fois du pétrole et des végétaux (canne à sucre par exemple) à hauteur de 30 %.

Quand on sait :
  • qu’il faut 7 litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique,
  • qu’il faut 1000 ans pour qu’une bouteille en plastique disparaisse totalement,
  • que l’eau potable au robinet est 100 à 1000 fois plus écologique que l’eau minérale en bouteille,
  • que 4 % de la production pétrolière mondiale est utilisée pour fabriquer du plastique,
  • qu’une tonne de plastique recyclée économise près de 2600 litres de pétrole,

L’annonce de Coca-cola pourrait être très intéressante pour notre environnement. Le Collège Impérial de Londres a démontré qu’une « PlantBottle » permettrait de réduire les émissions de carbone jusqu'à 25 % par rapport aux bouteilles à base de pétrole. De plus, contrairement à d'autres matières plastiques à base de plantes, cette bouteille « verte » pourra être traitée par des installations de fabrication et de recyclage PET sans contaminer les bouteilles traditionnelles en plastique. Ainsi, la « PlantBottle » pourra être utilisée, recyclée et réutilisée encore et encore.

Enfin, Coca-Cola a aussi ouvert une immense usine de recyclage de bouteilles en plastique à Spartanburg en Caroline du Sud, qui pourra produire près de 50.000 tonnes de plastiques recyclés par an, soit environ la production de près de 2 milliards de bouteilles de 60 cl.

17 mai 2009

SONY BRAVIA WE5 : TV haut de gamme « super green » !

SONY vient de lancer une nouvelle gamme de téléviseurs LCD Bravia, la série « WE5 ». Grace à des nouvelles technologies et quelques astuces bien pensées, ces téléviseurs vont faire baisser la consommation d’énergie de votre écran de plus de 50%, tout en bénéficiant de performances haut de gamme avec les tous derniers raffinements en matière d’avancées technologiques. Grâce à ses vertus écologiques, la série « WE5 » a même reçu le label européen « Ecoflower », délivré pour les appareils et les services « environment-friendly » c'est-à-dire respectueux de l’environnement.

Pour arriver à cette performance écologique, SONY utilise une de leur exclusivité, le rétro-éclairage à microtubes HCFL (Hot Cathode Fluorescent Lamp - lampe fluorescente à cathode chaude). Ce type d’affichage est tellement efficace qu’il permet de réduire la consommation d’électricité de 50% soit une économie d’environ 30€/an (estimation SONY pour une consommation moyenne de 5h/jour, calculs basés sur les tarifs EDF au 14/04/09 pour un modèle SONY de 46 pouces de 2008).

Ensuite, vous pouvez encore économiser de l’énergie grâce à un capteur de présence embarqué dans l’écran. Ainsi, lorsque vous vous éloignez du téléviseur, un capteur le détecte et coupe automatiquement l’écran (gros consommateur d’énergie), mais sans pour autant couper le son, et dès que vous revenez, l'image est réactivée. Les études montrent en effet que les utilisateurs laissent fonctionner leur téléviseur lorsqu’il s’absente quelques instants pour continuer à percevoir les informations auditives, ou se disant qu’il ne sert à rien d’éteindre puisqu’ils vont revenir dans pas longtemps (ce qui n’est pas toujours le cas … !).

Un bouton d’arrêt total est aussi présent sur le côté du téléviseur (et non à l’arrière et inaccessible quand certains modèles en proposent un !). Cet interrupteur revient alors à débrancher totalement votre téléviseur du secteur pour ne plus gâcher de l’énergie.

Quelques fonctions supplémentaires et réglages « éco » telles qu’un capteur de luminosité ambiante et un arrêt automatique après 1 à 3 heures selon le choix de l’utilisateur après sa mise en service, viennent compléter les possibilités de réaliser encore des économies d’énergie.

Enfin outre les aspects environnementaux très intéressants pour cette nouvelle gamme, vous profiterez toujours avec les téléviseurs SONY d’une fiabilité, d’une qualité d’image exceptionnelle, d’une connectivité importante et d’un design soigné, le tout signé « BRAVIA ». Alors pourquoi ne pas allier performance et environnement lors de votre prochain achat …

Plus d'information : site BRAVIA WE5