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7 novembre 2016

Comment débloquer (ou « dégommer ») son circulateur de chauffage ?


En cette période de remise en route du chauffage, nombreux sont les appels de clients sur les services de maintenance pour signaler un circuit de chauffage qui ne chauffe pas ! 

Pourtant, il s'agit assez souvent d'un simple grippage de la pompe chauffage qui n'a peut-être pas tournée durant les 5 ou 6 dernier mois de non chauffe, et dont les pales sont légèrement collées par les boues présentes dans l'eau de chauffage.

A noter que certaines chaudières (récentes et de qualité) disposent d'une régulation qui va lancer régulièrement un court cycle de fonctionnement de sa ou ses pompes pour justement éviter ce collage du circulateur en brassant l'eau du circuit. En outre, les chaudières produisant aussi l'eau chaude sanitaire et équipées d'une seule pompe ne sont normalement pas concernées (mais le problème risque néanmoins de se déporter sur la vanne 3 voie qui sert à basculer entre chauffage et ECS qui faudra aussi débloquer !).

Nous vous proposons donc un petit tutoriel vous permettant de « dégommer » (c'est le terme !) une pompe de chauffage dit aussi « circulateur ». Il s'agit simplement de dégripper, voir débloquer, cette pompe de chauffage ou ce circulateur.



  1. éteindre la chaudière et localiser le circulateur.
  2. vérifier la température de la pompe en posant la main dessus : si elle est brûlante, mieux vaut attendre qu'elle refroidisse pour éviter de se brûler avec de l'eau très chaude pouvant sortir de la pompe lors de sa manipulation.
  3. pour éviter les fortes projections, fermer les vannes départ/retour chauffage si vous en disposez sur votre installation, et purger un peu la chaudière.
  4. protéger avec des moyens appropriés l'environnement de la pompe car à nouveau de l'eau peut s'écouler ou être projetée durant les manipulations : bien souvent sur les chaudières type « murales » le circulateur est placé juste au-dessus de composants électriques ou électroniques.
  5. dévisser la vis centrale de la pompe (voir photo 1 ci-dessus) à l'aide d'un large tournevis plat ou une pièce de monnaie : cette « grosse » vis est généralement de couleur argent ou laiton jaune ; au moment du dévissage (attention quelques tours), attention l'eau qui risque de gicler vers vous ou couler le long de la pompe, et attention à ne pas échapper la vis afin d'être en mesure de la remettre rapidement pour limiter l'écoulement.
  6. une fois cette vis retirée, au fond du trou à quelques centimètres, il y a une autre vis plus petite, parfois avec une « empreinte » spéciales mais qui peut normalement être « manipulée » avec un tournevis plat classique ; à l'aide donc d'un tournevis et de cette petite vis solidaire de l'axe de la pompe, faire tourner la pompe à l'aide en tournant dans un sens puis dans l'autre, le sens de rotation en fonctionnement étant généralement indiqué par une flèche sur la pompe ; l'axe doit tourner librement sans efforts.
→ sur certaines pompes, il faut enfoncer/pousser le tournevis sur la vis au fond (qui revient ensuite à l'aide d'un ressort) pour pouvoir entraîner l'axe.

→ sur certains modèles de circulateur, la vis en façade est remplacée par un « bouton » qu'il faut juste pousser pour entraîner la vis interner ce qui évite les projections d'eau (voir photo 2 ci-dessus).

→ sur les circulateurs électroniques, la méthode ci-dessus n'est généralement plus possible : il n'y a en effet plus de vis en façade !

Pour ceux qui souhaiteraient vérifier que leur pompe fonctionne bien et tourne quand la chaudière est allumée, vous pouvez sauter l'étape #1 (ne pas éteindre la chaudière). Lorsque vous présenter le tournevis au fond du trou en dessous de la « grosse » vis : vous sentez alors que le tournevis est entraîné et choqué par l'axe en rotation (y aller avec précaution car cela tourne assez vite).


21 septembre 2014

Les différents modes de fonctionnement des circulateurs de chauffage électroniques

Les vieux circulateurs des installations de chauffage à vitesse « fixe » tendent à être remplacés (lors d’une panne par exemple) par des circulateurs modernes à vitesse « variable » conformes aux dernières normes EuP (produits consommateurs d'énergie), les premières générations de pompe étant aujourd'hui retirées de la commercialisation.


En effet, les anciens circulateurs qui fonctionnent en permanence à plein régime, entraînent une courte durée de vie de la pompe, une forte consommation d'énergie et des coûts plus élevés. Ils peuvent également provoquer d'autres effets indésirables comme des pertes de chaleur et des nuisances sonores dans l'installation.

En revanche, les circulateurs modernes bénéficient quant à eux de modes de régulation intégrés, qui permettent de régler le circulateur sur un mode adapté à l'installation, afin d'en améliorer sa performance et faire des économies d’énergies (voir article « intérêt d'un circulateur électronique sur une installation de chauffage »).

Afin que vous puissiez correctement utiliser votre nouveau circulateur de chauffage, découvrons quels sont ces modes de fonctionnement implantés sur les pompes de chauffage électroniques, et surtout quand les utiliser :

  • Le mode « Pression Proportionnelle » change la vitesse du circulateur en fonction de la demande de chaleur dans l'habitation et correspond aux installations de radiateurs à vannes thermostatiques.
  • Le mode « Pression Constante » fournit la même pression tout en changeant le débit. Ce mode de régulation est principalement utilisé dans les installations de chauffage par le sol.
  • Le mode « Vitesse Fixe » propose trois options de vitesses fixes en fonctionnement permanent. La performance ne peut pas changer en fonction de la demande et ce mode convient aux installations sans radiateurs à vannes thermostatiques ou aux installations de réservoir d'eau chaude.
  • Le mode « Automatique » (ex. « AUTOADAPT » chez Grundfos), optimise les performances en trouvant automatiquement le point de consigne optimal de l'installation de chauffage. Cela garantit que la performance du circulateur correspond aux besoins réels. Le mode automatique peut réduire le montant des factures d'électricité de 10 % par rapport aux autres circulateurs à vitesse variable classiques.