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2 mars 2019

Viessmann CEI - un chauffe-eau intelligent tout inox 2.0 !

viessmann CEI chauffe-eau electrique intelligent avec connectivite

Pour compléter sa gamme de solutions d'eau chaude sanitaire, Viessmann a profité du dernier salon BePositive 2019 à Lyon pour proposer dès à présent un nouveau produit unique sur le marché de la production ECS, le CEI ou « Chauffe-eau Electrique Intelligent ».

Nous nous sommes donc rendus au salon BePositive pour découvrir en exclusivité ce nouveau CEI et pouvoir vous le présenter.

Tout d'abord, il est important de noter que ce nouveau chauffe-eau est 100% de fabrication française, conçu et assemblé dans les usines Viessmann de Faulquemont en Moselle, et surtout est le premier chauffe-eau électrique à être garanti 10 ans toutes pièces (hors groupe de sécurité) !

Avec trois modèles ayant une capacité à 38°C de 120 à 320 litres (modèles V3-51, V3-102 et V4-136), un format ultra-compact (seulement 24 cm d'épaisseur soit ~ 0,15 m² au sol) et un design discret (le CEI Viessmann peut s'intégrer parfaitement dans des cloisons pour se fondre dans le décor, les organes de contrôle restant parfaitement accessibles), une technologie innovante et son pilotage via une application mobile, ce CEI peut convenir à toute la famille (de 1 à 5 personnes et plus).

viessmann CEI chauffe-eau electrique intelligent caracteristiques

Avec son application mobile, son pilotage est simplifié et permet de s‘adapter au plus près des besoins en eau chaude de chaque membre du foyer. Vous maîtrisez totalement votre consommation d'eau chaude sanitaire, c'est vous qui décidez quand et quel volume vous chauffez !

Ce nouveau concept de confort d'eau chaude sanitaire vous apporte les avantages suivants :

Des économies importantes

Une technologie multi-cuves permet de mieux maîtriser la production d'eau chaude et de ne fabriquer que ce dont l'usager a besoin. Les 3 ou 4 cuves du CEI montées en série sont contrôlées de manière indépendante permettant ainsi que seul le volume d'eau utilisé soit chauffé.

Une eau plus saine

Avec des cuves entièrement en inox Viessmann, il n'y a qu'un seul matériau au contact de l'eau, ce qui garantit une hygiène irréprochable de l'eau chaude sanitaire en supprimant tout risque de transfert de métaux lourds, et donnant au chauffe-eau une espérance de vie > 20 ans.

Une longévité accrue

Un système de chauffage de l'eau périphérique permet une température de chauffe homogène des ballons, limitant au maximum la formation de calcaire pour une longévité accrue des cuves et une eau de meilleure qualité et plus saine. Car à contrario d'un classique chauffe-eau électrique disposant d'un élément chauffant au contact de l'eau (thermoplongeur - i.e. résistance « blindée », ou résistance stéatite), le CEI présente une ceinture chauffante périphérique sur l'ensemble des cuves qui donne une chaleur identique dans tout le chauffe-eau, permettant aussi une puissance électrique bien inférieure à celle d'une technologie classique.

viessmann CEI chauffe-eau electrique intelligent vue interieure coupe

Un format compact

Sa forme rectangulaire et sa compacité avec seulement environ 0,15m² d'emprise au sol lui permettent de s'intégrer facilement à votre intérieur dans les espaces les plus étroits de l'habitation (hors zones 1 et 0 dans la salle de bain) notamment lorsque l'installation d'un ballon thermodynamique n'est pas possible ou que l'espace au sol est compté. Il se fond facilement dans le décor grâce à sa sobriété et son design soigné, mais peut être aussi entièrement caché dans une cloison en laissant pour autant les organes périphériques aisément accessibles.

Gain de temps au montage

Le CEI est livré pré-monté, prêt au raccordement avec :
  • groupe de sécurité pré-monté.
  • vanne d'arrêt pré-montée.
  • limiteur de température pré-monté.
  • câble d'alimentation électrique pré-monté.

Chauffe-eau connecté

Une application « MyCEI » permet de piloter la production d'eau chaude sanitaire pour une totale maîtrise de votre consommation. Résultats : entre 30 et 70% d'économies d'eau et d'énergie.

viessmann CEI chauffe-eau electrique intelligent application mycei

Cette application gratuite a été conçue pour piloter le CEI à partir d'un smartphone ou d'une tablette (Android ou iOS), ou en version web via le site mycei.viessmann.fr. Grâce à celle-ci, vous maîtrisez totalement votre consommation d'eau chaude sanitaire, c'est vous qui décidez quand et quel volume vous chauffez ! Vous profitez des fonctionnalités suivantes :
  • un tableau de bord reprenant de nombreux indicateurs, tant sur les consommations que sur les dépenses.
  • l'accès en un clic au mode de chauffe en cours, ainsi qu'à la capacité d'eau chaude sanitaire actuelle et celle programmée.
  • divers programmes adaptables selon vos besoins au moment voulu : mode hors gel, contrat énergie, planificateur (programmation des horaires de chauffe en fonction des besoins réels), marche permanente.
  • la création d'alertes pour vous avertir en cas de risque d'inconfort en eau chaude sanitaire ou de consommations trop importantes.

Retour sur investissement

Le prix de ce nouveau produit, compte tenu notamment des matériaux utilisés pour sa conception (cuves entièrement en inox) et du système de chauffe utilisé, peut sembler relativement élevé à l'achat :
  • Viessmann CEI V3-51 - réf. 7726344 : 1.885€HT
  • Viessmann CEI V3-102 - réf. 7726345 : 2.215€HT
  • Viessmann CEI V4-136 - réf. 7726346 : 2.775€HT
Néanmoins, il convient de relativiser ce prix compte tenu de l'amortissement client par rapport à un chauffe-eau électrique traditionnel de 200L : celui-ci est estimé à seulement 8 ans (avec aussi une économie en coût d'exploitation d'environ 3.200 € sur 15 ans), sachant à nouveau que la durée de vie du CEI est donnée pour être supérieur à 20 ans (hors pièce d'usure telle le groupe de sécurité) avec une garantie de 10 ans.

Conscient de ce potentiel frein à l'investissement pour ce nouveau produit destiné notamment aux clients soucieux de maîtriser leur consommation, ainsi que la longévité et la qualité de leurs équipements, aimant l'innovation pour des technologies de pointe, ou souhaitant une intégration intérieur soigné de leur logement, Viessmann propose d'acquérir ce chauffe-eau électrique intelligent à l'aide d'un financement bonifié par leurs soins dès 59,31€/mois sur 36 mois * via leur réseau d'installateurs « ProActif »

* exemple : pour le financement du modèle V3-51 - hors accessoire et hors pose - avec un emprunt de 2.073€TTC (TVA à 10 %) sur 36 mois au TAEG fixe de 1,95% (hors assurance facultative), sous réserve d'acceptation par organisme préteur, soit un remboursement de 36 mensualités de 59,31€ - intérêts : 62,16€ - montant total dû de 2 135,16€ ; un crédit vous engage et doit être remboursé, vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

Encore plus d'économies …

Le CEI possédant une double ceinture chauffante, il peut profiter directement d'une production photovoltaïque. 1 ou 2 panneaux suffisent alors et l'installation peut se faire ultérieurement. En reliant les panneaux photovoltaïques directement au chauffe-eau, vous bénéficiez alors d'une énergie gratuite, auto-produite, d'un confort supplémentaire en eau chaude sanitaire, et d'une indépendance vis-à-vis du réseau public (pas de déclaration administrative).


11 février 2017

Ariston VELIS « EVO PLUS WiFi » et « Mini » : la gamme de chauffe-eau électriques gain de place s'agrandit !

chauffe-eau électrique ariston velis evo plus wifi connecté

Après la version 2 du chauffe-eau électrique « Velis », arborant un design alu brossé et un écran de contrôle tactile, voici qu'Ariston présente déjà la version 3, baptisée « Velis Evo Plus WiFi », son premier chauffe-eau électrique connecté dotée du WiFi.

5 avril 2016

Atlantic LINEO / MALICIO : le chauffe-eau ultra-plat qui repense votre espace !

Chauffe-eau électrique Atlantic Linéo

Le leader européen du chauffe-eau, Atlantic, groupe proposant notamment les marques Atlantic, Thermor, Sauter, va lancer prochainement un tout nouveau chauffe-eau électrique ultra-compact, le Atlantic « LINÉO » (appelé aussi « VERTIGO ») ou encore « MALICIO » chez Thermor.

Ce type de gamme manquait en effet cruellement à Atlantic pour contrer par exemple le modèle VELIS de Ariston !

Linéo (ou Malicio), au design sobre et élégant, est ainsi un « petit » chauffe-eau de forme rectangulaire, de seulement 29cm de profondeur, multi-positions (peut s’installer à la verticale ou à l’horizontale avec les sorties à gauche), et disponible en 3 capacités de cuve, 40L, 65L, ou 80L, des capacités idéales pour des foyers de 1 à 4 personnes, les 3 modèles disposant de la même puissance de chauffe (2.250 watts en puissance maximum).

Atlantic Linéo est en effet jamais à cours d’eau chaude grâce à une fonction « Boost » qui permet d’obtenir une douche supplémentaire en seulement 30 minutes. Il peut ainsi remplacer facilement un chauffe-eau classique de 200L !

Atlantic Linéo de par sa faible épaisseur peut facilement s’installer dans un tout petit espace ou dans un placard. Ses hauteurs sont respectivement de 765, 1090 et 1300mm, pour une largeur de 49cm.

Linéo dispose d’une régulation accessible directement en façade avec 3 modes :
  • AUTO : conseiller pour maximiser les économies d’énergie tout en assurant le confort.
  • BOOST : 1 douche supplémentaire disponible en 30 minutes.
  • ABSENCE : permet de faire des économies en cas d’absence.


Les recommandations de dimensionnement sont les suivantes :
  • 40L / réf. 157104 : 1 personne max / douche / chauffe-eau de 50L remplacé
  • 65L / réf. 157106 : 3 personnes max / douche / chauffe-eau de 100L remplacé branché en HC
  • 80L / réf. 157108 : 4 personnes max / baignoire / chauffe-eau de 200L remplacé branché en HC

* HC = Heures Creuses


Enfin contrairement à son principal concurrent cité plus haut, il dispose pour sa part d’une résistance stéatite (et non d’un simple thermoplongeur), permettant un entartrage limité, d’un entraxe de fixation standard (440mm) pour un remplacement aisé, et d’une garantie de 5 ans sur la cuve.

Atlantic Linéo et Malicio seront disponibles à partir de Juin 2016 et déjà présenté avec ses prix sur notre site : voir les tarifs du chauffe-eau Atlantic Linéo.




22 octobre 2015

Tout savoir sur l'ErP chauffage et eau chaude sanitaire !

etiquette energetique erp chauffage etas

Depuis le 26 septembre 2015, l’ErP (Energy Related Products) et les étiquettes énergétiques ont fait aussi leur apparition pour les dispositifs de chauffage et de production d'eau chaude, comme les chaudières, les chauffe-eau, les pompes à chaleur ...

Ainsi, on ne parle plus de rendement pour les chaudières à condensation, mais d'efficacité énergétique saisonnière pour le chauffage « ηs » (à prononcer : eta s), exprimée en %. Il doit être supérieure à 90% pour une chaudière à condensation. Pour une pompe à chaleur, on ne parle plus de COP, mais aussi d'etas qui doit être supérieur ou égal à 102% pour une PAC Haute Température, ou supérieur ou égal à 117% pour une PAC basse température.

Ces données vous permettrons dorénavant de pouvoir mieux comparer les produits entre eux, les valeurs étant calculées selon un référentiel européen commun à tous les fabricants.

Pour vous aidez à y voir un peu plus clair dans cette nouvelle directive ErP et en comprendre ses subtilités, toute l'équipe d'elyotherm vous a rédigé un dossier complet sur l'ErP pour les dispositifs de chauffage et d'eau chaude sanitaire.

Bonne lecture !

28 février 2015

Atlantic Odyssée Pilotage Intelligent : un chauffe-eau thermodynamique encore plus économique !

chauffe-eau thermodynamique atlantic odyssee pilotage intelligent

Atlantic innove encore en lançant dès mars prochain le tout premier chauffe-eau thermodynamique (CET) équipé de la régulation « maison » du fabriquant, déjà intégrée à certains de ses radiateurs ou chauffe-eau électriques. Grâce à sa régulation, le chauffe-eau thermodynamique « ODYSSÉE Pilotage Intelligent », adapte automatiquement et en continu la production d'eau chaude aux besoins du foyer et au rythme de vie de ses occupants. Finis les gaspillages puisque ODYSSÉE produit toujours la quantité d'eau chaude juste nécessaire !


26 octobre 2014

Influence de la qualité de l’eau sur la durée de vie des chauffe-eau

L’eau est un élément qui nous semble si commune qu’on oublie souvent que des actions naturelles ou humaines peuvent en modifier sa composition, la rendant soit impropre à la consommation, ou agressive pour nos appareils électroménagers comme nos chauffe-eau.


En France, la qualité de l’eau est assez différente d’une région à une autre. D'une manière générale, l’eau a une minéralisation liée à la nature des sols qu’elle traverse durant son long parcours. C’est la raison pour laquelle elle est moins polluée « naturellement » dans les zones urbaines, où elle passe par des vastes réseaux d’assainissement et de filtrage avant d’être distribuée à tous les foyers, que des communes rurales de moins de 500 habitants où les équipements de filtrage et de distribution sont moins surveillés. Mais ce n’est pas d'une vérité absolue et il convient de connaitre la qualité de son eau pour sa commune.

Alors comment bien choisir son chauffe-eau électrique ou ballon d'eau chaude en fonction de la qualité de son eau et notamment sa dureté.

27 septembre 2014

Comment chauffer son eau chaude sanitaire au meilleur prix ?

Vous êtes équipé d'un chauffe-eau électrique mais votre production d’eau chaude sanitaire vous coûte trop chère ? Vous souhaiteriez réduire votre facture d'eau chaude et optimiser le fonctionnement de votre chauffe-eau électrique ?


Grace à notre savoir-faire et notre expertise chauffage toutes énergies reconnus auprès des particuliers, nous venons d'être interrogés sur le sujet par le leader du chauffe-eau électrique en Europe, le fabriquant ATLANTIC.

En résumé de l'interview, nos conseils pour chauffer son eau chaude sanitaire au meilleur coût :
  • adopter des gestes simples : consommer moins d'eau chaude (mousseur, robinetteries économes), protéger son chauffe-eau du tartre et du froid, choisir la bonne tarification électrique, choisir un chauffe-eau adapté à ses besoins et de nouvelle génération.
  • opter pour un chauffe-eau thermodynamique (CET) : un produit amorti rapidement grâce aux économies d'énergie générées.
  • ou dans l'idéal pour un chauffe-eau solaire (CESI) : chauffer son eau chaude sanitaire gratuitement grâce au soleil.
  • les aides financières disponibles pour vous y aider : TVA réduite, Crédit d'Impôt (CIDD), Certificat d'Economie d'énergie (CEE), ...

Retrouvez l'intégralité de cette interview sur le site Atlantic « Ma maison éco confort ».

14 septembre 2014

Fuite sur chauffe-eau électrique : les causes les plus fréquentes !

Un chauffe-eau électrique, voir un simple ballon d'eau chaude, n'est jamais à l’abri d'une fuite plus ou moins importante qui peut survenir à tout moment. Les nombreux commentaires sur notre article « Le guide du chauffe-eau électrique » démontrent d'ailleurs que les usagers se questionnent souvent sur leurs causes, sur comment les éviter et quelles sont les solutions de dépannage.


Nous vous proposons un rapide tour d'horizon des 4 principales causes de fuite que vous pourriez rencontrer sur votre chauffe-eau électrique.

1 - Fuite au niveau des raccordements hydrauliques

Les joints (fibre ou filasse) sont sans doute usés et doivent être remplacés. Votre plombier pourra contrôler l’étanchéité des raccords et procéder aux remplacements de ceux-ci le cas échéant.

2 - Fuite sous le capot électrique du chauffe-eau

Si la fuite ne vient pas de la cuve du ballon (voir ci-dessous), le joint d’étanchéité de la bride maintenant notamment la résistance électrique (ou son fourreau) est certainement défectueux. Il faut essayez de resserrer écrous maintenant la bride (notamment si celle-ci a été démontée récemment à l’occasion d’un détartrage du ballon). Si le problème persiste, il faut essayer de faire replacer correctement ou carrément remplacer le joint de bride par un plombier.

3 - Ballon d’eau chaude percé

Dans ce cas, l’unique solution est de remplacer le chauffe-eau électrique. La durée de vie moyenne d’un chauffe-eau électrique est d’environ une dizaine d’années suivant son emplacement (humidité extérieure), son utilisation, et surtout la qualité de l’eau qui le traverse (eau plus ou moins agressive). Suivant l’analyse et la qualité de votre eau, qui peut sensiblement varier localement, ainsi que suivant les saisons et événements climatiques exceptionnels, il conviendra de choisir un chauffe-eau adapté, disposant d’une protection « ACi Hybride » (ex. modèle « Zeneo » chez Atlantic) qui s’adapte en continu aux variations de la qualité de l’eau et permet de prolonger la durée de vie es chauffe-eau jusqu'à 2x plus longtemps dans les eaux agressives par rapport à un chauffe-eau classique (i.e. « Blindé »).

4 - Fuite au niveau du groupe de sécurité

Si l'eau coule uniquement durant la période de chauffe

Ceci est tout à fait normal ! Le groupe de sécurité protège votre ballon en évitant les surpressions à l’intérieur de celui-ci. Lors de la chauffe du ballon, il est normal que de l’eau s’échappe du groupe de sécurité, car l'eau du chauffe-eau en chauffant se dilate et augmente alors de volume dans une cuve de capacité fixe : 3 à 5% du volume du ballon (suivant la pression d’eau froide en entrée du ballon et le réglage de la température d’eau) s’échappe ainsi du groupe de sécurité et peuvent être perdus à chaque cycle de chauffe. L'eau perdue est évacuée par un tuyau d'évacuation relié à un siphon positionné sous le groupe de sécurité. Pour éviter cette perte d’eau, il est utile de faire installer un vase d’expansion sanitaire qui encaissera l’augmentation du volume d’eau et évitera de la rejeter à l’égout.

Si l'eau coule continuellement

Il faut vérifiez la pression de l'eau froide à l’entrée du chauffe-eau : si celle-ci est supérieure à 7 bars, il faut faire installer un réducteur de pression à la sortie de votre compteur d’eau. De la saleté (incrustation de calcaire) s’est peut-être glissée sous le siège de la soupape : il faut essayer de faire une chasse d’eau forte en tournant la manette de la soupape. Si le problème persiste, le problème vient sans doute du groupe de sécurité en lui-même qu’il faudra alors faire remplacer par votre plombier.


Pour aller plus loin, découvrez notre « Guide des pannes du chauffe-eau électrique ».

6 juillet 2014

Quels matériaux choisir pour son ballon d’eau chaude : inox, cuivre, acier émaillé

Le type et la qualité du matériau utilisé pour la fabrication d’un ballon d’eau chaude sanitaire (préparateur ECS, chauffe-eau électrique, ballon intégré à une chaudière) a un grand impact sur la résistance à la corrosion de celui-ci et donc de sa durée de vie.


On trouve principalement aujourd'hui des ballons d’eau chaude en acier émaillé (émail), en acier inoxydable, et (de moins en moins) en acier recouvert de cuivre.

Suivant notamment la qualité de l’eau qui sera stockée, il convient de choisir un type de ballon avec une protection contre la corrosion appropriée. La qualité de l’eau constitue en effet un facteur important sur la longévité d’une cuve. Or suivant les régions, des puits de captage, de l’acheminement de l’eau, des traitements, … la composition et les propriétés corrosives de l’eau varient d’un endroit à l’autre, entraînant un choix entre l’un des trois types de protection contre la corrosion - le cuivre, l’émail ou l’acier inoxydable - utilisé dans un ballon d’eau chaude.

27 février 2014

ARISTON VELIS : chauffe-eau électrique design et pratique

Esthétique, intelligent, ultra-compact pour un gain de place optimum, le nouveau chauffe-eau électrique VELIS d’Ariston, marque du groupe Ariston Thermo, apporte du renouveau et de l’innovation dans le monde du ballon d’eau chaude électrique. 


L’Ariston VELIS va faire ainsi le bonheur des petits espaces et des amoureux du design, surtout en milieu urbain, en particulier dans les appartements anciens, où le moindre mètre carré est compté !

12 août 2013

Combien coûte votre eau chaude sanitaire ?

Tout d'abord, un petit rappel de physique : si vous plonger une résistance électrique dans un ballon d'eau, elle va consommer de l'électricité et fournir de la chaleur en échange. Cette énergie calorifique produite (Q) est proportionnelle à la puissance du corps de chauffe (P) et au temps de chauffe (t) :

Q = P x t

Pour élever en température n'importe quel corps, il faut lui fournir une énergie en quantité dépendant de sa masse (m), de son aptitude à être réchauffé (c : chaleur massique) et des températures initiale et finale (ΔT : différence entre température finale et température initiale) :

Q = m x c x ΔT

Avec ces deux formules, on peut alors obtenir la formule suivante :

P x t = m x c x ΔT

Pour l'eau, 1 litre=1kg et c=4.180J/(kg.°C) = 0,00116kWh/(kg.°C). Il faut donc :

1,162kWh pour chauffer 1000 litres d’eau de 1°C

Pour une résistance électrique dans un chauffe-eau, en considérant que le rendement est proche de 100% (toute la chaleur produite électriquement est communiquée à l'eau), pour chauffer 1m3 d'eau de 12°C (température moyenne de l’eau en entrée d’habitation, environ 10°C en hiver, 15°C en été) à 40°C (moyenne estimée de la température d'usage de l'eau chaude), soit un ΔT de 28° (40-12), il faut donc dépenser environ :

1,162 x 28° x 1000 = 33kWh pour chauffer 1m3 d'eau de 12 à 40°C

Attention toutefois, une production d’eau chaude sanitaire comporte toujours des pertes qui augmentent forcément la consommation :
  • Les pertes dans l'enveloppe des ballons : Elle est indiquée par les fournisseurs dans les documentations techniques sous le terme de "consommation d'entretien". La consommation d'entretien type pour un ballon électrique de 200 litres est de l'ordre de 1,7kWh par jour (pour un ballon réglé à 65°C et dans une ambiance de 20°C), soit environ 620kWh/an. Attention, cette consommation peut aussi fortement augmenter en cas d’entartrage de la résistance du ballon ou de la position du chauffe-eau dans un local froid.
  • Les pertes dans les tuyaux : elles combinent à la fois de la perte d’énergie (isolation des tuyauteries) et perte d’eau (distance du générateur d'eau chaude au point de puisage entraînant à puiser plusieurs litres d'eau avant d'obtenir de l'eau chaude au robinet).
  • Les pertes dans la chaudière : que ce soit une chaudière à gaz, à fioul, ou à bois, destinée par ailleurs au chauffage de la maison, le rendement varie tout au long de l’année, puisque en été, la chaudière va être sollicitée de façon intermittente pour la préparation d'eau chaude, entraînant entre chaque sollicitation, le refroidissement de l'eau contenue dans le circuit de la chaudière.

Un ballon de base (résistance "blindé") de 100L à 60°C dans une ambiance à 10°C perd ainsi environ 0,5°C/heure (en prenant une constante de refroidissement de 0.28, fonction de l'isolation du ballon, à trouver dans ses caractéristiques). Attention, ceci est une simple estimation et ordre de grandeur, le calcul étant bien plus complexe que celui ci-dessous, et surtout variant dans le temps !


100L d'eau perd : 100L x (60°-10°) x 0,28 = 1.400Wh en une journée, soit 58Wh/h.

La capacité thermique massique de l'eau étant d'environ 1.162Wh/(kg.°C) :


une perte de 58Wh représente environ 0,5°C en une heure (100L d'eau = 100kg)

Attention à nouveau, cette valeur n'est pas constante dans le temps. En effet au bout d'une heure, la température de l'eau sera donc < 60°C et la perte ne sera plus de 58Wh par heure mais inférieure (le ΔT entre la température de l'eau et l'ambiance varie en permanence au fur et à mesure du refroidissement). Mais sur 24H, on peut estimer que l'eau chute d'environ 12°C.

Selon les sources, les régions, le type d'habitat, une famille de 4 personnes consomme en moyenne de l'ordre de 120 à 200m3 d'eau par an. Pour les calculs suivants, nous prendrons une moyenne de 160m3 : 40% de cette eau sert au bain et à la douche et 5% à la cuisine. On retiendra donc qu'environ 45% de la consommation d'eau est chauffée, soit environ 70m3.

Alors combien coûte cette quantité d’eau chaude pour une famille de 4 personnes avec les différentes énergies (sans compter le prix de l’eau en moyenne à 4 euros le m3). Avec prix énergie au 02/2017.

Chauffe-eau électrique
Dans le cas le plus défavorable, l'eau est chauffée par de l'électricité au tarif des heures pleines soit 0,1459€/kWh (contrat 6kVA).

(70 x 33 + 620) x 0,1459 = 428 euros / an en tarif de base

Avec une tarification heures pleines/heures creuses et un chauffe-eau électrique qui ne fonctionne qu'en heures creuses le coût de l'énergie devient :

(70 x 33 + 620) x 0,1270 = 372 euros / an en tarif HP/HC


NOTA : la différence entre un abonnement 6kVA "base" et "heures creuses" n'est que de 4,01€TTC/an pour un différentiel de consommation d'environ 56€/an, ce qui pousserai donc ce dernier à être souscrit. Mais attention, ceci est vrai pour une consommation d'environ 4 personnes (capacité de chauffe-eau importante), sachant aussi que le prix du kWh en heures pleines est pratiquement 1cts €TTC plus cher ! Ainsi, pour des chauffe-eau de faibles capacités (avec aussi une utilisation assez continu tout au long d'une journée) ou une faible utilisation d'eau chaude, si vous n'avez pas d'autres usages importants en électricité notamment la nuit, le tarifs HC/HP pour un chauffe-eau électrique n'est pas forcément adapté !


Gaz naturel
Si on considère un rendement moyen de chaudière de l’ordre de 85% (intégrant les différentes pertes), avec un tarif du kWh de gaz de l’ordre de 6cts€ pour un abonnement de plus 6.000 kWh/an (logement aussi chauffé au gaz - tarif B1) :

70 x 33 x 1,15 x 0,06 = 160 euros / an

Fioul
Le prix du fioul domestique est à 80cts€ le litre, le rendement des chaudières variant entre 75 et 95%, l'énergie récupérée est de l’ordre de 7,5 à 9,5kWh/litre. Nous prendrons comme pour le gaz 85% de rendement, soit 8,5kWh/litre :

70 x 33 x 0,8 / 8,5 = 217 euros / an

Chauffe-eau thermodynamique
Compte tenu de son coefficient de performance, une pompe à chaleur air/eau chauffant principalement l’eau, ce type de ballon peut engendrer jusqu'à 70% d’économie d’énergie, soit un coût annuel d’environ :

128€/an avec un tarif électrique de base


Comme vous avez pu vous en rendre compte, l’enjeu économique d’une famille de 4 personnes pour la production d’eau chaude sanitaire n’est pas très important (d’où le nombre très important de chauffe-eau électriques dans le parc français), et une amélioration de 30% de la consommation énergétique n’engendrait que quelques dizaines d’euros d’économies. Il faut donc clairement considéré en premier lieu cette amélioration comme un enjeu environnemental.

On peut cependant, et plus particulièrement dans les installations existantes, trouver des solutions pour consommer à la fois moins d'eau et moins d'énergie :
  • isolation des tuyaux de l'installation
  • amélioration de l'isolation des ballons, ou déplacement de ceux-ci dans des pièces chauffées
  • installation d’un ballon thermodynamique (voir solaire) lors d’un remplacement de chauffe-eau électrique (voir amortissement chauffe-eau thermodynamique)
  • utilisation de chauffe-eau instantanés ou de plusieurs ballons de tailles différentes en fonction des usages
  • système de production d'eau chaude différent en été et en hiver
  • réduction des délais d'attente de l'arrivée de l'eau chaude lors des puisages (ex. bouclage sanitaire).


14 juillet 2013

Le CESI « Optimisé » : une solution gaz / solaire performante !

L'application de la RT 2012 depuis le 1er Janvier 2013 a rendu notamment obligatoire l'usage d'une énergie renouvelable (EnR) pour les maisons individuelles neuves. Mais force est de constater que le chauffe-eau solaire individuel ou CESI tel que nous le connaissons, même s'il est aidé au niveau du crédit d’impôt possède quelques inconvénients au niveau de son installation et de son coût, et peine en France à pénétrer en masse le marché de l'habitat individuel, souvent « remplacé » par un chauffe-eau thermodynamique plus accessible en prix.

C'est pourquoi, dès 2010, GrDF, en partenariat avec de nombreux industriels, a envisagé un CESI plus simple et plus abordable en prix : le « CESI Optimisé ». Commercialisé depuis 2012, le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) Optimisé est une des solutions développées par la majorité des fabricants de chaudières en collaboration avec GrDF et le Centre de Recherche et d'Innovation sur le Gaz et les Energies Nouvelles (CRIGEN).

En termes de coût, en raisonnant uniquement pour l’eau chaude sanitaire, un chauffe-eau solaire standard pour une maison individuelle sera installé pour environ 5000 à 6000€ TTC, entre 3500 et 4000 € TTC pour un CESI optimisé qui quant à lui pourra être aussi utilisé pour le chauffage du bâtiment.

Le CESI Optimisé, c'est quoi ?

Le CESI Optimisé est la combinaison d’un Chauffe-Eau Solaire Individuel à appoint séparé au gaz naturel qui comprend un seul capteur solaire thermique de 2m² et un ballon de stockage solaire de 110 à 200 litres maximum couplé à une chaudière à condensation instantanée ou micro accumulée.

Après s'être réchauffé par son passage dans le capteur solaire, le fluide caloporteur transmet son énergie à l'eau contenue dans le ballon solaire monovalent via un échangeur noyé et la préchauffe. La chaudière à condensation, montée en série avec le ballon de stockage solaire, apporte si besoin, le complément d'énergie nécessaire pour porter l'ECS à sa température de consigne. La chaudière module sa puissance en fonction du débit et de la température d'eau qui la traverse.

Pourquoi parle-t-on de « CESI optimisé » ?

Le volume du ballon a été réduit à seulement 150 litres : les pertes thermiques de stockage sont 5x moins importante que pour un chauffe-eau solaire individuel « classique ».

En outre, la production d’eau chaude a été revue : au lieu de maintenir en température en permanence un important volume de stockage, le ballon solaire préchauffe l'eau puis la chaudière micro accumulée vient si besoin compléter le chauffage de l'eau chaude sanitaire pour garantir un haut niveau de confort (débit).

Le CESI optimisé est équipé d'un ballon monovalent, c'est-à-dire un ballon qui ne contient qu'un seul échangeur thermique ce qui permet lorsqu'il n'y a pas de demande aux différents points de puisage, que la chaudière ne fonctionne pas et de réaliser des économies d'énergie. De plus, les pertes thermiques liées au ballon sont gratuites puisque seule l'énergie solaire est stockée dans ce ballon.

Ce nouveau dimensionnement permet d’obtenir un Cep (RT 2012) quasiment identique à celui d’un CESI classique.

Des atouts à tous les niveaux

Le CESI Optimisé présente de nombreux avantages techniques et économiques :
  • grâce à son coût maîtrisé, c'est une des solutions les moins chères en RT2012 avec un prix réduit (-30% par rapport aux CESI classiques)
  • une solution performante qui, quelle que soit votre région, répond aux exigences réglementaires à un bâti Bbio très proche de Bbio max
  • une installation facilitée (1 jour environ) par rapport aux produits solaires plus classique permettant de gagner en temps et donc en coût d’investissement
  • un gain de 40 à 70% sur leur facture d'ECS et un niveau de confort constant et garanti tout au long de l'année
  • un encombrement réduit, la chaudière pouvant être installée au-dessus du ballon.


CESI optimisé - Animation principe de fonctionnement
9 juin 2013

Chauffe-eau solaire individuel : optimiser son dimensionnement

Un excellent choix de matériels et une pose parfaite pour un chauffe-eau solaire individuel (CESI) ne sont pas les premiers critères à prendre en compte pour une obtenir un rendement optimum de son installation. Il faut en effet tout d’abord penser à adapter les équipements au profil de consommation de l’usager. Seul un volume de ballon adapté aux besoins des consommateurs finaux permettra d’optimiser l’utilisation de l’énergie solaire en réduisant l’usage de l’appoint.


Il est ainsi primordial de connaitre les habitudes d’utilisation, en cherchant aussi des pistes d’économies d’eau (installation de mousseurs performants, douchette à effet venturi avec adjonction d’air à l’eau, robinetterie économe en eau, …) pour réduire et évaluer au mieux la consommation d’eau chaude sanitaire réelle et obtenir un profil de puisage précis du foyer. C’est d’ailleurs ce qui est généralement fait dans le collectif et le tertiaire, beaucoup moins dans l’individuel.


Car si un système de production d’eau chaude sanitaire (ECS) traditionnel (chaudière gaz, chauffe-eau électrique, …) vise une complète satisfaction de la demande des habitants d’un logement, le plus souvent avec de la marge, l’objectif du solaire thermique est plutôt d’obtenir le meilleur compromis entre :

  • le taux de couverture des besoins par le solaire (indicateur des économies d’exploitation),
  • la productivité par mètre carré de capteurs (indicateur de rentabilité de l’installation) qui diminue quand le taux de couverture augmente.

Ainsi, le fait d’installer des capteurs sur toute la surface de toit disponible mènerait à un surdimensionnement de l’installation et à une chute de la rentabilité.


Dans l’habitat individuel, le dimensionnement d’un chauffe-eau solaire repose en général sur une base de 50L d’eau chaude par personne et par jour, ce qui est bien souvent une moyenne surévaluée, le coût des énergies et de l’eau amenant à modérer de plus en plus nos exigences de confort (en restant peut-être moins longtemps sous la douche !). Cette moyenne de 50L/personne/jour entraine donc bien souvent un installateur à sur-dimensionner le volume du ballon solaire, amenant à utiliser plus souvent l’appoint (pour réchauffer de l’eau qui ne sera au final pas utilisée) et donc à dépenser plus d’énergie. Surtout que le marché est souvent composé de kits CESI avec des ballons de 300 ou 400L !

Afin d’obtenir le maximum de rentabilité de son installation, il est donc nécessaire de suivre les quelques conseils suivants :
  • adapter le volume du ballon d’eau chaude à la consommation réelle,
  • calorifuger les canalisations d’eau chaude pour limiter les déperditions de chaleur au cours du puisage et entre les soutirages importants,
  • positionner le ballon au plus près de la cuisine (à cause des puisages courts et fréquents qui y ont lieu, entrainant des refroidissements entre soutirages),
  • choisir impérativement un ballon de qualité permettant une stratification performante en privilégiant si possible les modèles à petit diamètre,
  • installer le ballon de préférence dans un local tempéré (chauffé), ou bien en renforcer son isolation par la pose d’une jaquette souple isolante supplémentaire (pour des ballons n’en disposant pas ou de faibles performances d’isolation),
  • positionner le limiteur de température (dispositif obligatoire) au plus près du stockage pour limiter la température des tuyauteries et réduire leurs déperditions,
  • détartrer régulièrement le ballon pour en maintenir son rendement en fonction de la dureté de l’eau,
  • poser un vase d’expansion sanitaire pour limiter l’écoulement d’eau lors du réchauffage et des montées en température importante du ballon de stockage,
  • s’assurer que la pression de distribution est de l’ordre de 4 bar dans le réseau sanitaire du logement, et faire installer un réducteur de pression si tel n’est pas le cas,
  • faire poser un compteur d’eau sur le réseau d’eau chaude sanitaire afin de suivre précisément sa consommation, détecter d’éventuelles fuites, et maîtriser sa consommation.
 
Pour rappel, en France métropolitaine, les capteurs solaires doivent être préférentiellement orientés au sud (pour capter le maximum de rayonnement solaire) et inclinés à 30 à 40° par rapport à l’horizontale. Une inclinaison et une orientation sont toutefois possibles avec un l’impact de performances suivant :


Facteurs de correction pour une inclinaison et une orientation donnée
Orientation \ Inclinaison 30° 60° 90°
EST 0,93 0,90 0,78 0,55
SUD-EST 0,93 0,96 0,88 0,66
SUD 0,93 1,00 0,91 0,68
SUD-OUEST 0,93 0,96 0,88 0,66
OUEST 0,93 0,90 0,78 0,55
Nota: ces chiffres n'incluent pas les possibles masques qui pourraient réduire la production annuelle


En conclusion, attention au vieil adage « qui peut le plus peut le moins » : en matière de solaire thermique, tout comme pour le dimensionnement de la puissance d’une chaudière, il ne faut surtout pas le mettre en pratique ! La rentabilité d’un chauffe-eau solaire repose essentiellement sur un bon dimensionnement et ce d’après une évaluation précise des besoins en eau chaude des utilisateurs finaux.
8 mai 2013

Intérêt du vase d’expansion sanitaire pour un ballon ECS

Un vase d’expansion sanitaire est un dispositif non obligatoire mais qui est fortement recommandé par les professionnels du chauffage lors de l’installation d’un ballon de stockage de l’eau chaude sanitaire, que ce soit avec un chauffe-eau électrique, une chaudière avec ballon ECS intégré, un préparateur d’eau chaude, etc…


En effet, pendant le cycle de chauffe de l’eau contenu dans le ballon, l’eau demandant à se dilater dans un volume qui ne peut augmenter, la pression de l’eau augmente. Cette surpression est évacuée par le groupe de sécurité qui est taré pour s’ouvrir à une certaine pression (en général 7 bars), ce qui permet de limiter la pression dans le ballon et les tuyauteries. Cet écoulement d’eau durant la chauffe du ballon correspond en moyenne à 3% du volume du ballon.

Ainsi ce petit volume d'eau perdu à chaque cycle de chauffe, tous les jours, fini par représenter une quantité non négligeable sur les factures d’énergie (électricité, gaz, fioul ...) et d’eau en fin d'année. De plus, cet excès de pression risque à la longue de « fatiguer » certains organes comme le groupe de sécurité qu’il faudra alors changer plus régulièrement, ou d’entraîner des fuites sur des soudures ou raccords et des dégâts.

L’intérêt d’installer un vase d’expansion sanitaire est donc triple : il permet d’aborder l’augmentation de pression dans les ballons d’eau chaude avant que le groupe ne s’ouvre, et par conséquent, de limiter la perte d’eau lors de la période de chauffe du ballon d’eau chaude (économies d’eau), de chauffer moins d’eau (économies d’énergie), et enfin de soulager le groupe de sécurité (économie de pièces).

Attention, un vase d’expansion sanitaire est généralement de couleur « blanche » (à ne pas confondre avec les vases d’expansion « chauffage » de couleurs en général rouge, gris ou bleu). Il doit être conforme au DTU 65-11 de 01-73, de qualité alimentaire (certifié ACS : Attestation de Conformité Sanitaire). Il peut accepter une température maxi de 110°C et une pression maxi d’utilisation de 7 bars (le groupe de sécurité s’ouvrant à cette pression est donc obligatoire).

Le vase d’expansion sanitaire se pose et s’intercale entre le groupe de sécurité et l’entrée d’eau froide du ballon par le biais d’un piquage (voir schéma). Il peut se trouver à l’extérieur mais aussi directement intégrer dans certaines chaudières.

Le choix et le dimensionnement du volume du vase d’expansion sanitaire se fait en fonction de la capacité et de la consigne de température du ballon d’eau chaude à protéger.

CAPACITE DU BALLON TEMPERATURE DE CONSIGNE
60°C 70°C 80°C
≤70L 5L 5L 5L
100L 5L 5L 8L
150L 8L 8L 12L
200L 8L 12L 18L
300L 12L 18L 25L
500L 25L 25L 2x18L

En outre, le vase d’expansion sanitaire est pré-gonflé à 3 bars. Il convient aussi que la pression d’alimentation du ballon soit d’environ 3 ou 4 bars maxi (sinon la vessie du vase sera déjà comprimée et on perdra le volume d’expansion), soit à l’aide d’un régulateur de pression en amont sur l’arrivée générale d’eau de l’habitation, ou bien soit avec un réducteur de pression dédié au ballon d'eau chaude et positionné juste avant le groupe de sécurité (type « REDUFIX »). Sachant que si la pression d'eau en entrée du ballon est supérieure à 7 bars, le groupe de sécurité s’ouvrira en permanence entraînant une perte d’eau en continu !

Pour en savoir plus : calcul et dimensionnement d'un vase d'expansion chauffage / sanitaire.

27 avril 2013

Qu'est-ce que la stratification d'eau dans un ballon ?



Nous vous proposons un petit article sur le phénomène physique de la stratification d'eau, permettant la séparation en couche d'eau de température différentes dans un ballon, nos clients nous demandons assez souvent le principe de fonctionnement de l'accumulation d'eau chaude dans un chauffe-eau.

https://elyotherm.fr/principe-stratification-ballon-eau-chaude
18 février 2012

Chauffe-eau Atlantic Zeneo – Nouveauté Interclima 2012

Lors du salon Interclima 2012, Atlantic présentait sa dernière innovation en matière de chauffe-eau électrique, un chauffe-eau conçu pour durer, équipé d’une nouvelle technologie « ACI Hybride ». Dénommé « Zeneo », ce chauffe-eau disponible en version vertical murale, horizontal mural, ou verticale sur socle, pour des capacités variant de 75 à 300 litres, est équipé d’une protection dynamique anticorrosion ACI Hybride pour une durée de vie de cuve prolongée jusqu’à 2 fois plus longtemps pour les eaux agressives par rapport à un chauffe-eau classique Atlantic.

Qu'elle soit équilibrée, agressive, ou qu'elle tende naturellement à générer du tartre, la qualité de l'eau circulant dans un chauffe-eau électrique est déterminante pour son fonctionnement et sa durée de vie. Étant donné qu'il existe au naturel différents types d’eau (agressives, entartrantes …) et que des phénomènes extérieurs (engrais, pollution, fortes pluies …) peuvent en faire varier la qualité, le système de protection de la cuve doit en permanence s’adapter à ces changements. La protection ACI Hybride équipant le chauffe-eau Zeneo, une technologie anticorrosion brevetée par Atlantic, répond à ce besoin. Elle repose sur le principe d’une anode hybride, combinaison d’une anode en titane inusable surmontée d’un enrobage en magnésium. Elle apporte ainsi elle-même les éléments nécessaires à la protection de la cuve, agissant comme une réelle protection dynamique et s’adapte en permanence à l’eau utilisée, même dans les régions françaises où les eaux du réseau sont historiquement très agressives. L'activation du magnésium protecteur est immédiate, par une projection homogène des particules sur les parois de la cuve, le dépôt protecteur étant maintenu grâce au titane inusable.

De plus, ce chauffe-eau amène plus de confort thermique par des performances optimisées, une précision accrue du thermostat et une stabilité de la température pour un grand confort d’eau chaude. Enfin, sa conception optimisée, outre une durée de vie multipliée par deux, permet également de réaliser 8% d’économies sur la consommation électrique en eau chaude.
11 septembre 2011

Guide technique du chauffe-eau thermodynamique CETD

Avec la nouvelle réglementation thermique, le chauffe-eau thermodynamique est une excellente solution permettant d’atteindre le seuil de consommation exigé par la RT 2012 dans les logements neufs, là où le chauffe-eau électrique traditionnel ne pourra plus être installé. De plus, même en rénovation, économiquement parlant, l’installation d’un chauffe-eau électrique (cumulus) n’est plus du tout intéressant : un chauffe-eau de 300 litres « standard » donne une consommation d’environ 300 euros/an quand un chauffe-eau thermodynamique réduit la consommation d'Eau Chaude Sanitaire à seulement 90 euros/an. Ainsi, grâce au crédit d’impôt actuel (36% en 2011 pour les modèles éligibles – lire arrêté du 30 décembre 2010, exigences sur les valeurs de COP), le retour sur investissement se situe à moins de 4 ans ! Enfin, dans le bilan énergétique de l'habitat BBC, les besoins de chauffage étant réduits, c'est le poste « eau chaude sanitaire » qui représente la plus grande part de la consommation annuelle et qui doit être optimisée.

11 juin 2011

Guide d’installation d’un chauffe-eau électrique

Guide d’installation d’un chauffe-eau electriqueBien que semblant une opération à la portée de tout bon bricoleur, l’installation d’un chauffe-eau électrique nécessite le savoir-faire d’un professionnel, conformément aux normes en vigueur et à la notice technique du produit. Le respect de ces règles est impératif pour que la garantie du fabriquant soit valable et surtout pour éviter tout dommage entraînant parfois de lourds préjudices. Quelles sont ainsi les règles à appliquer pour les raccordements hydrauliques et électriques, et pour la mise en place du chauffe-eau électrique, et les risques encourus en cas de non-respect de celles-ci.

Raccordements hydrauliques

L’utilisation du PER en sortie directe d’eau chaude est interdite. Dans le cas d’un raccordement PER, il est obligatoire d’utiliser un mitigeur thermostatique en sortie d’eau chaude pour obtenir une eau à 60°C maximum. Dans le cas contraire, le PER peut éclater sous l’effet de la température provoquant une inondation.

Le raccordement sur la sortie d’eau chaude se fait obligatoirement avec un manchon fonte, acier, ou un raccord isolant (raccord diélectrique) afin d’éviter la corrosion de la tubulure (contact direct fer-cuivre). Les raccords laiton sont interdits à ce niveau (NFC 15-100). Dans le cas contraire, une fuite au niveau du piquage eau chaude peut se produire, ou la cuve peut se corroder par l’extérieur.

Il faut prévoir un réducteur de pression entre le groupe de sécurité et l’arrivée d’eau froide si la pression du réseau d’eau froide est supérieure à 5 bars, en le positionnant impérativement sur l’arrivée d’eau générale après compteur et non pas sur le chauffe-eau (pas de réducteur entre le groupe de sécurité et l’entrée eau froide). Dans le cas contraire, une surpression peut se produire dans le chauffe-eau et l’éclatement de ce dernier suivi d’une inondation pouvant causer l’effondrement du plafond.

L’eau alimentant la production d’eau chaude sanitaire doit répondre au DTU 60.1 additif n°4 (dureté minimal de 15°F). En présence d’un adoucisseur, celui-ci doit être parfaitement réglé. Dans le cas contraire, une eau trop agressive percera la cuve, suivit la encore d’une inondation.

Un groupe de sécurité, conforme à la norme NF EN 1487, est obligatoirement visé sur l’entrée d’eau froide du chauffe-eau, aucune vanne d’arrêt ne devant être placée entre ce groupe de sécurité et l’entrée d’eau froide, même dans le cas d’installations avec 2 ballons en série (comportant obligatoirement un groupe de sécurité par ballon). Dans le cas contraire, le groupe de sécurité restera inopérant si la vanne est fermée (notamment de manière accidentelle par un enfant), entrainant une surpression dans la cuve pouvant rompre.

Raccordements électriques

Il faut toujours vérifier le bon serrage des bornes avant de fermer le capot d’un chauffe-eau électrique : les connexions doivent être réalisées de façon telle qu’aucun desserrage ni rupture de brins ne soit possible sous l’effet des échauffements, variations de charge, vibrations des matériaux, dans les conditions de services (NFC 15-100 §526.1). Dans le cas contraire, un échauffement peut entraîner un incendie.

Le raccordement direct sur les résistances du chauffe-eau (sans passer par le thermostat) est interdit : la température de l’eau n’est plus limitée, ni en régulation, ni en sécurité. Dans le cas contraire, risque de rupture de la soudure longitudinale du chauffe-eau, avec vaporisation de l’eau à plus de 100°C dans le logement pouvant entrainer la déformation de tous les composants PVC à proximité (tuyaux, électroménager, tableau électrique…).

Dans le cas de chauffe-eau de plus de 5kW, le thermostat qui équipe le chauffe-eau doit couper une bobine d’un relais contacteur de puissance sans marche forcée. Dans le cas contraire, la marche forcée du contacteur de puissance shunt le thermostat entrainant une surchauffe.

La liaison électrique doit être assurée en câbles rigides de section mini 3x2.5mm² (en monophasé) ou en 4x2.5mm² (en triphasé). En cas de raccordement en fils souples, ceux-ci doivent être impérativement sertis. Dans le cas contraire, il y a risque d’échauffement puis d’incendie.

Mise en place du chauffe-eau

Un chauffe-eau doit toujours être installé dans un local en permanence hors gel. Dans le cas contraire, le groupe de sécurité peut geler empêchant son fonctionnement de sécurité pour limiter la surpression à l’intérieur de la cuve (risque d’inondation).

Pour l’entretien du chauffe-eau, un espace de 500mm est obligatoire en face de chaque équipement électrique et le groupe de sécurité doit être accessible pour être manœuvré régulièrement. Dans le cas contraire, un manque d’entretien peut entrainer des fuites.

Un bac de rétention raccordé au réseau d’eaux usées doit être installé sous le chauffe-eau lorsque celui-ci est placé dans un faux plafond, combles ou au-dessus de locaux habités. Dans le cas contraire, en cas de fuites, des infiltrations d’eau peuvent se produire sur plusieurs étages.

Pour la pose au sol d’un chauffe-eau, il faut utiliser le trépied correspondant au modèle de chauffe-eau, sans jamais le modifier, et obligatoirement fixer solidement le chauffe-eau au mur (norme EN60-335-1 article 20). Dans le cas contraire, la stabilité de l’ensemble ne sera pas assurer pouvant entrainer la chute du chauffe-eau.

Ainsi, comme vous pouvez le constater, l’installation d’un chauffe-eau n’est pas aussi simple qu’il n’y parait et réclame une certaine connaissance des règles en la matière. Comme pour beaucoup d’autres produits techniques, ils sont pourtant vendus en GSB laissant croire le contraire, entrainant malheureusement chaque année de nombreux sinistres, plus ou moins graves (incendies).

Malgré ces recommandations, en cas de sinistre, il faut le déclarer à sa compagnie d’assurances, prendre des photos de l’installation, conserver sur les lieux du sinistre le matériel mis en cause. Après l’accord de l’assurance, procéder à la remise en état de l’installation.