19 février 2012

L'adoucisseur d'eau pour le traitement du calcaire

l'adoucisseur d'eau pour le traitement du calcaire

Les eaux destinées à l'usage domestique contiennent des minéraux comme le calcium et le magnésium qui caractérise la dureté d'une eau (TH = Titre Hydrotimétrique). Cette concentration de calcaire forme des dépôts de tartre qui sont à l'origine de nombreux problèmes (pannes, inconfort, entretien ménager fréquent, surconsommation de produits ...) sur les installations de chauffage et sanitaires.

Une eau dure et calcaire provoque des dégâts à la tuyauterie, à la robinetterie, et aux appareils de production d'eau chaude (chaudière, chauffe-eau, lave-linge, lave-vaisselle, cafetière …).

Le calcaire déposé sur la robinetterie et les parois de votre salle de bain et de votre cuisine ne s'enlève alors qu'avec des produits très agressifs qui terniront à la longue vos surfaces.

En outre, un dépôt de calcaire de 1mm sur des résistances électriques ou un échangeur entraîne une surconsommation d'énergie d'environ 7 à 15%. De plus, la durée de vie des éléments chauffants est également divisée par 3, le calcaire les agressant chimiquement.

Enfin la rouille, les entartrages et les dépôts jouent un rôle prépondérant dans la prolifération des germes et des bactéries (nids à légionelles) car d'une part, ils leur apportent des éléments nutritifs et des surfaces moins lisses favorisantes leur croissance, et d'autre part, ils les protègent en cas de traitements de désinfection.


La dureté de l'eau ou titre hydrotimétrique (TH) correspond à l'ensemble des sels dissous dans l'eau (hydrogénocarbonates, carbonates, chlorures, sulfates, calcium, magnésium, potassium et sodium). Ces 8 ions représentent 95% des substances dissoutes dans l'eau, d'autres éléments comme le fer, le cuivre, le zinc pouvant aussi influencer la dureté de l'eau. La dureté ne fait pas l'objet d'une norme et se mesure en France en degré français (°f). Pour simplifier, la dureté de l'eau de consommation courante est proportionnelle à sa teneur en calcaire et en magnésium. Un degré correspond à 4 mg de calcium ou 2.4 mg de magnésium par litre : une eau qui contient 120mg/l de calcium et 13mg/l de magnésium aura ainsi une dureté totale de 35,4°f (120/4 + 13/2,4). La dureté des eaux distribuées varie en général de 20 à 42°f. On distingue :
  • eau « très douce » : 0 < TH < 7°f
  • eau « douce » : 7 < TH < 15°f
  • eau « moyennement dure » : 15 < TH < 25°f
  • eau « dure » : 25 < TH < 42°f
  • eau « très dure » : TH > 42°f

Pour connaitre approximativement la dureté de l'eau qui vous est distribué, vous pouvez vous rendre sur le site http://www.sante.gouv.fr/eau-potable.html. Vous y trouverez pour votre commune un tableau avec la conductivité de votre eau à 25°C exprimée en micro siemens par cm (µS/cm). Dans des eaux douces ordinaires, une dureté de 1°f est proche de 20µS/cm. Cette méthode est imprécise mais elle permet déjà de faire une première approximation.


Il existe sur le marché divers types d'appareillages dont l'efficacité et la facilité d'utilisation ne sont pas toujours adaptées aux besoins d'une habitation conventionnelle. Ainsi, on peut trouver des :
  • anti-tartre électromagnétiques ou magnétiques dont l'efficacité peut être assez farfelue si vous ne choisissez pas des appareils certifiés. ELYOTHERM pour sa part est distributeur/installateur officiel de la solution GEMKA qui dispose d'un brevet international et d'une distinction au concours Lépine, preuve de son efficacité reconnue.
  • anti-tartre à action chimique par passage de l'eau sur des billes de polyphosphates ou de silicates : ce procédé n'est efficace en général que pour des eaux jusque 35°f et des températures inférieures à 70°C. Ce système se retrouve dans des systèmes de filtres à cartouches.
  • système à résine échangeuse d'ions, c'est-à-dire un adoucisseur : c'est le système le plus efficace pour une maison d'habitation ou pour des eaux très dures. Au contact de la résine, les ions calcium et magnésium, responsables de la dureté, sont totalement éliminés par adsorption sur celle-ci et remplacés par des ions sodium. Pour les adoucisseurs, attention là encore au modèles de certains réseaux « commerciaux » et privilégier des marques professionnelles telles que BWT PERMO ou CILLIT avec une conception et une fabrication françaises de qualité.

ATTENTION : un « adoucisseur au CO2 » n'est pas un adoucisseur !! Ce dispositif utilisant une bouteille de gaz de CO2 (gaz carbonique) usurpe (malheureusement là encore certainement pour tromper le consommateur !) le terme "adoucisseur". Cet appareil est ainsi bien à classer dans la famille des anti-calcaires qui permettent de rendre simplement le tartre moins adhérant sur les surfaces, mais qui ne changent en rien la dureté de votre eau !


Les adoucisseurs actuels sont des systèmes intégrés où la résine et le réservoir se retrouvent dans la même enceinte. La résine est un ensemble de petites billes sur lesquelles vient se fixer le sodium du sel régénérant, les ions calcium sont adsorbés en lieu et place des ions de sodium qui sont libérés dans l'eau. Lorsque tous les ions sodium ont été échangés (saturation), la résine ne peut reprendre son rôle qu'après avoir été régénérée par une solution saline concentrée et rincée afin d'éliminer la saumure.

La régénération et la régulation des vannes se fait automatiquement au moyen d'une électronique plus ou moins élaborée permettant d'optimiser la consommation de sel et d'eau. La régénération de la résine s'effectue au moyen de sel de cuisine. Il existe deux types de commande la provoquant: le système chronométrique qui permet de programmer la régénération sans tenir compte de la consommation en eau et le système volumétrique qui régénère la résine après utilisation d'un certain volume d'eau (système plus économique). L'adoucisseur doit être ainsi raccordé sur une évacuation vers l'égout permettant d'éliminer la saumure et les eaux de rinçage utilisées par les cycles de recyclage de la résine, ainsi que les trop-pleins éventuels de la cuve à saumure.

Un adoucisseur, en éliminant totalement les quantités de calcium et de magnésium présentes dans l'eau de distribution, modifie l'équilibre chimique de l'eau. L'eau peut alors devenir agressive tant vis-à-vis des dépôts préexistants que du métal des canalisations, et détruire le film protecteur de calcaire sur les parois intérieures des tuyauteries entraînant des problèmes de corrosion voire d'intoxication avec des anciennes canalisations en plomb. C'est pour ces raisons que tous les adoucisseurs sont munis d'une vanne de réglage de type by-pass afin de permettre un mélange de l'eau adoucie à une certaine quantité d'eau non traitée. Pour diminuer les risques de corrosion, il est ainsi conseillé de régler le by-pass pour disposer en finalité d'une eau aux alentours de 15°f.

Comme une eau adoucie s'enrichit en sodium puisque les ions calcium et magnésium responsables de l'entartrage sont remplacés par des ions sodium, principal constituant du sel de cuisine, elle peut ne plus répondre à la norme de potabilité en cas d'adoucissement excessif. Les personnes devant d'ailleurs suivre un régime sans sel doivent se renseigner auprès de leur médecin afin d'évaluer les incidences éventuelles ou remplacer leur eau de boisson par de l'eau en bouteille.

D'autre part, ce matériel n'étant pas stérile, la masse filtrante de résine peut devenir le siège de proliférations bactériennes. Celles-ci bien que sans risque pour la santé sont susceptibles de communiquer mauvais goût et odeur à l'eau. Afin d'éviter les proliférations bactériennes, la résine doit être régénérée régulièrement, le sel doit être conservé dans les conditions hygiéniques et ne pas être transvasé à la main, et la cuve à saumure doit être vidée et nettoyée au moins une fois par an. Dès lors, il faut veiller à bien vous faire expliquer la manière d'entretenir votre adoucisseur, à surveiller régulièrement le niveau de sel et la dureté résiduelle, et à faire inspecter annuellement l'adoucisseur par un professionnel qualifié, une mauvaise utilisation de l'adoucisseur pouvant être à l'origine d'une détérioration de la qualité chimique et bactériologique de l'eau.

La capacité de l'adoucisseur doit être calculée en fonction de la consommation en eau du ménage et du nombre d'entretiens recherché. Un adoucisseur contenant 10 litres de résine est à même d'adoucir environ 1000 litres d'eau entre deux régénérations. Adoucir le réseau d'eau froide n'est pas forcément nécessaire, hormis pour des questions de confort, car ce n'est en effet qu'aux températures supérieures à 60°C que l'entartrage commence à être problématique.


En conclusion, contrairement à tout autre procédé de neutralisation provisoire, l'adoucisseur par son échange ionique sur résines minérales élimine définitivement le calcaire de l'eau, et peut vous apporter de nombreux avantages si votre eau est trop calcaire :
  • avec une protection efficace anticalcaire, les coûts de détartrage, d'énergie et de réparation diminuent ;
  • les installations sanitaires et de chauffage sont ménagées et leur longévité effectivement accrue ;
  • en utilisant de l'eau adoucie pour le lave-linge, il est possible de réduire jusqu'à 50% la quantité de détergent et d'assouplissant (et de limiter les rejets dans l'environnement) tout en obtenant un linge est propre, doux, moelleux, plus résistant et aux couleurs éclatantes ;
  • l'eau adoucie élimine les dépôts et les traces de calcaire dans la baignoire, les parois ou les armatures de douche, les lavabos ou les WC, et empêche que se bouche les cartouches thermostatiques des robinets ou les gicleurs de la douche ;
  • l'eau adoucie est la meilleure base de soins du visage et du corps, la peau et les cheveux restant souples ;
  • votre installation est mieux protégées des proliférations bactériennes pour une hygiène dans les installations d'eau potable.

Pour en savoir plus, retrouver notre article « l'adoucisseur d'eau en 10 questions ».


18 février 2012

PAC à adsorption zéolithe Viessmann : 139% de rendement

Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont un nouveau concept destiné aux maisons individuelles : le combiné compact zéolithe « Vitosorp 200-F » d’une puissance de 1,6 à 10/16 kW.

Une pompe à chaleur à adsorption est associée, sous le même habillage, à une chaudière à condensation d’une puissance jusqu’à 16kW, fonctionnant au fioul à faible teneur en soufre (50ppm maximum) ou au gaz. Par rapport aux chaudières à condensation traditionnelles, cette solution entièrement nouvelle permet de diminuer les dégagements de CO2 de 20% environ, tout en affichant un rendement global cumulé jusqu’à 139% (sur PCI) en association avec un système solaire.

Le module pompe à chaleur zéolithe (1,6 à 4,8 kW) couvre les besoins de base du chauffage et utilise pour ce faire l’énergie gratuite du milieu naturel, idéalement en association avec des capteurs solaires. La chaudière gaz à condensation intégrée couvre, quant à elle, les besoins de pointe.

La zéolithe est une roche cristalline étonnante qui est capable d’adsorber de larges quantités de substances, occupant ainsi jusqu’à la moitié de son volume, comme une éponge. La zéolithe se caractérise par une structure extrêmement dure, micro-poreuse et en nid d’abeille tridimensionnel. C’est un matériau qui cède de l’eau lorsqu’il monte en température. Les propriétés d’adsorption ont pour base les grandes surfaces intérieures ainsi que des forces d’adsorption électrostatiques élevées. Ces forces d’adsorption, en particulier, confèrent à la zéolithe la propriété d’aspirer les molécules d’eau et de les piéger. Cette adsorption des molécules d’eau sous forme de vapeur permet de capter la chaleur du milieu ambiant par évaporation de l’eau, tout en cédant de la chaleur. L’arrivée de chaleur fournie par un brûleur gaz permet d’expulser à nouveau de la zéolithe l’eau piégée. Le cycle se déroule donc en deux phases :
  • Phase d’adsorption : la zéolithe et l’eau sont logées dans un module placé sous vide. La chaleur de l’environnement, le sol, par exemple ou, idéalement le rayonnement solaire par l’intermédiaire de capteurs thermiques, vaporise l’eau qui est captée et piégée par la zéolithe. Il en résulte une chaleur d’adsorption, la zéolithe devenant chaude. Dans cette phase, la zéolithe cède la chaleur d’adsorption au circuit de chauffage.
  • Phase de désorption : lorsque la zéolithe est saturée d’eau, elle est chauffée par un brûleur gaz et cède son eau sous forme de vapeur. La vapeur se condense dans le condenseur et revient à l’évaporateur. Dans cette phase, le condenseur cède sa chaleur au circuit de chauffage.
La Vitosorp 200-F s’adapte de manière optimale aux besoins des maisons individuelles grâce à la large plage de modulation du brûleur (de 1 à 7), mais aussi à ceux des bâtiments à faibles besoins énergétiques et autres maisons passives. Le brûleur fioul en particulier, modulant à pré-mélange, est conçu selon le principe de la technologie de « flamme froide ». Il offre l’avantage de produire une réaction exothermique très stable, permettant ainsi une large modulation de puissance.

La Vitosorp 200-F se distingue non seulement par son fonctionnement silencieux, mais aussi par sa facilité d’installation. Couplée à un système solaire par exemple, son installation fait appel à des techniques bien connues. De plus, la Vitosorp 200-F est intégrable à chaque installation de chauffage existante et ce sans limitation. Avec ses dimensions compactes, elle s’intègre aussi très facilement notamment aux éléments d’une cuisine.

Micro-cogénération Viessmann VitoTwin 300-W

Toujours à la pointe de l’innovation et de la technique, Viessmann a profité du dernier salon Interclima 2012 pour présenter sur son stand deux nouvelles références de générateurs de chaleur dont avec un combiné micro-cogénération, la « VitoTwin 300-W »,  permettant la production simultanée de chaleur et d’électricité, une solution idéalement dimensionnée pour la rénovation en maison individuelle.

Associant technologie de pointe et dimensions réduites, combinées dans un bâti compact de chaudière murale, la chaudière murale à micro-cogénération Vitotwin 300-W est la solution idéale pour la maison individuelle, permettant de couvrir à la fois les besoins calorifiques du logement (jusqu’à 20kW thermiques) par un chauffage confortable (chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée) mais aussi les besoins électriques de base (1kW électrique) par une autoconsommation de l’électricité produite grâce à un moteur Stirling.

Grâce à la chaudière gaz à condensation Vitodens 200-W intégrée, la chaudière murale à micro-cogénération est un générateur autonome de chaleur. Si les besoins calorifiques sont importants, le module gaz à condensation fournit le complément de puissance nécessaire. Le moteur Stirling de la Vitotwin 300-W est quant à lui hermétique et ne nécessite aucun entretien. Grâce à son fonctionnement très silencieux et à ses dimensions compactes, la Vitotwin 300-W peut même être installée à proximité des pièces d’habitation.

L’installation de la chaudière murale à microcogénération Vitotwin 300-W est aussi simple que celle d’une chaudière murale gaz classique. Seul le raccordement électrique au travers d’un second compteur devra être réalisé en complément. Il est à noter aussi que comme la chaudière à micro-cogénération produit continuellement de la chaleur, l’association d’un réservoir tampon d’eau primaire est nécessaire comme un Viessmann Vitocell 340-M et devra donc trouver sa place dans le logement.

La production simultanée de chaleur et d’électricité est parfaitement adaptée aux besoins de l’utilisateur, l’appareil pouvant assurer à la fois un besoin calorifique annuel d’au moins 20.000kWh de gaz et une consommation électrique supérieure à 3.000kWh par an.

La chaudière murale à micro-cogénération est donc une solution alternative aux installations de chauffage traditionnelles lors d’une rénovation. Par rapport à une chaudière gaz à condensation qui a pris de l’âge, la consommation d’énergie est non seulement sensiblement réduite, mais en plus de l’électricité est produite pour les besoins propres de l’utilisateur. Par ailleurs, l’électricité non consommée est réinjectée dans le réseau électrique de distribution.

Chauffe-eau Atlantic Zeneo – Nouveauté Interclima 2012

Lors du salon Interclima 2012, Atlantic présentait sa dernière innovation en matière de chauffe-eau électrique, un chauffe-eau conçu pour durer, équipé d’une nouvelle technologie « ACI Hybride ». Dénommé « Zeneo », ce chauffe-eau disponible en version vertical murale, horizontal mural, ou verticale sur socle, pour des capacités variant de 75 à 300 litres, est équipé d’une protection dynamique anticorrosion ACI Hybride pour une durée de vie de cuve prolongée jusqu’à 2 fois plus longtemps pour les eaux agressives par rapport à un chauffe-eau classique Atlantic.

Qu'elle soit équilibrée, agressive, ou qu'elle tende naturellement à générer du tartre, la qualité de l'eau circulant dans un chauffe-eau électrique est déterminante pour son fonctionnement et sa durée de vie. Étant donné qu'il existe au naturel différents types d’eau (agressives, entartrantes …) et que des phénomènes extérieurs (engrais, pollution, fortes pluies …) peuvent en faire varier la qualité, le système de protection de la cuve doit en permanence s’adapter à ces changements. La protection ACI Hybride équipant le chauffe-eau Zeneo, une technologie anticorrosion brevetée par Atlantic, répond à ce besoin. Elle repose sur le principe d’une anode hybride, combinaison d’une anode en titane inusable surmontée d’un enrobage en magnésium. Elle apporte ainsi elle-même les éléments nécessaires à la protection de la cuve, agissant comme une réelle protection dynamique et s’adapte en permanence à l’eau utilisée, même dans les régions françaises où les eaux du réseau sont historiquement très agressives. L'activation du magnésium protecteur est immédiate, par une projection homogène des particules sur les parois de la cuve, le dépôt protecteur étant maintenu grâce au titane inusable.

De plus, ce chauffe-eau amène plus de confort thermique par des performances optimisées, une précision accrue du thermostat et une stabilité de la température pour un grand confort d’eau chaude. Enfin, sa conception optimisée, outre une durée de vie multipliée par deux, permet également de réaliser 8% d’économies sur la consommation électrique en eau chaude.
5 février 2012

Vague de froid : protégez vos canalisations du gel !

Une vague de froid sévit depuis plusieurs jours sur la France et les prochains jours s’annoncent encore très froids. Alors attention, il est obligatoire de penser à protéger du gel vos installations en eau (canalisations, compteur d’eau,…).  En effet, le gel de votre compteur d’eau ou de votre tuyauterie peut entrainer des coupures d’eau, des fuites, mais surtout des dégâts matériels importants. Pour information, le compteur d’eau qui sert à mesurer votre consommation est sous votre responsabilité, que vous soyez propriétaire ou locataire : la réparation ou le remplacement d’un compteur d’eau gelé vous sera facturé par votre distributeur d’eau à moins que votre contrat d’assurance prenne en charge cet incident.

Si votre compteur d’eau est enterré à l’extérieur, calfeutrez le compteur d’eau et les tuyaux exposés avec des plaques en polystyrène. N’utilisez jamais de matériaux absorbant l'humidité comme la paille, textile, papier, laine de verre ou de roche, etc... Si votre compteur ou vos tuyauteries sont situés dans un local non chauffé comme une cave, ne coupez jamais complètement l’eau (léger goute à goute à un robinet) et entourez le compteur d’eau et les parties apparentes de la tuyauterie avec une gaine isolante (Armaflex) ou un cordon chauffant. Enfin, si vous avez des tuyauteries à l’extérieur comme un système d’arrosage, vidangez/purgez entièrement le circuit et fermez le robinet d’alimentation concerné.

Si malgré ces précautions votre installation est gelée et que l’eau ne coule plus :
  • Dégelez votre installation avec par exemple un sèche-cheveux, sans jamais utiliser d'appareils avec une flamme ;
  • Si des tuyaux ont éclaté sous l’effet du gel, coupez l'eau et vidangez toute l’installation pour éviter une inondation au moment du dégel.