24 avril 2011

Percement de ventouse pour chaudière gaz en copropriété

ventouse horizontale gaz condensationQue ce soit pour une hotte de cuisine ou une chaudière gaz (notamment pour les modèles condensation), si vous devez percer le mur extérieur pour évacuer les fumées, vous devez obtenir l’autorisation de la copropriété.

En effet, vos travaux concerneront le mur porteur qui est une partie commune de l’immeuble et qui modifiera l’aspect extérieur du bâtiment.

Vous devez faire mettre par le syndic votre projet à l’ordre du jour de l’assemblée des copropriétaires. Il faudra ensuite recueillir l’assentiment de la moitié de les tous les copropriétaires de l’immeuble (majorité absolue de l’article 25 de la loi du juillet 1965). Si une ventouse a déjà été autorisée sur le même mur par la copropriété, elle ne peut alors vous être refusée, sauf cas particuliers ou impossibilités techniques (normes gaz).

Pompe à chaleur : attention aux nuisances sonores !

pompe a chaleur pac nuissance sonore pression acoustiqueSouvent affublées de tous les mots, et notamment en termes de bruit avec des nuisances sonores sources de conflits entre voisins, la pompe à chaleur reste toujours un excellent produit pour réaliser des économies d’énergie, pour peu que l’on suive des recommandations pour leur mise en œuvre.

Tout d’abord, quelques définitions :
  • La puissance acoustique Lw, en dB(A) caractérise la capacité d’émission sonore de la source indépendamment de son environnement. Mesurée en laboratoire, elle permet de comparer les produits entre eux.
  • La pression acoustique Lp, en dB(A), est la grandeur acoustique perçue par l’oreille humaine et mesurée par le sonomètre : pour une source donnée, la pression acoustique dépend de l’environnement d’installation et de la distance à laquelle on réalise la mesure. La pression acoustique est réduite de 6dB(A) par doublement de la distance (54dB(A) à 2m de ma machine devient 48dB(A) à 4m.

Détermination d'un niveau de bruit résiduel probable +/- 5dB(A)
Type de zoneJourIntermédiaireNuit
Zone d'hôpitaux, zone de repos, aires de protection d'espaces naturels45dB40dB32dB
Résidentielle, rurale ou suburbaine, avec faible circulation de trafic terrestre, fluvial ou aérien50dB45dB37dB
Résidentielle urbaine55dB50dB42dB
Résidentielle urbaine ou suburbaine, avec quelques ateliers ou centres d'affaires, ou avec des voies de trafic terrestre, fluvial ou aérien assez importantes60dB55dB50dB
Zone à prédominance d'activités commerciales, industrielles65dB60dB55dB
Zone à prédominance d'activités industrielles lourdes70dB65dB60dB

Si on est en présence de 2 sources sonores, comment les « additionner » :
  • Les 2 sources sonores sont de même niveau, Lp1 = Lp2 = 60dB(A) par rapport à une distance donnée, donc avec une différence de 0dB(A), Lp=Lp1+3=63dB(A)
  • Les 2 sources ne pas de même niveau, Lp1=60dB(A) et Lp2=66dB(A) toujours par rapport à une distance donnée, donc avec une différence de 6dB(A), Lp=Lp2+1=67dB(A)
Ainsi 2 sources ne s’additionnent pas. Suivant la différence obtenue entre les 2 sources, il suffit d’ajouter un nombre de dB(A) au niveau sonore le plus important :

Différence en dB(A) entre les 2 sourcesNb de dB(A) à ajouter au niveau sonore le plus important
0 ou 13
2 ou 32
Entre 4 et 61
Au-delà de 60

Concernant l’implantation, il faut respecter quelques règles de base. Tout d’abord, toute installation discrète sera « psychologiquement » moins bruyante ! Il n’est pas rare d’avoir une personne se plaignant de la pompe à chaleur de son voisin alors que cette dernière n’a pas encore été mise en service, ou bien c’est seulement le vent qui fait tourner les pales du ventilateur visible !

Il faut ensuite éviter les angles et les cours intérieures : plus la cour est petite, plus la réflexion du bruit est importante, le niveau étant augmenté d’au moins 9dB(A) par rapport à un champ libre. Il est augmenté de +3dB(A) lorsque la PAC est placé contre un mur, et de +6dB(A) dans un coin. Ces règles s’appliquent aussi en réflexion du bruit reçu.

Il faut aussi veiller à ne pas diriger les ventilations vers les voisins, et essayer dans la mesure du possible d’installer la pompe à chaleur loin des limites de propriété. Il faut aussi éloigner les PAC de ses fenêtres comme celles des voisins, les fenêtres isolant moins du bruit que des murs, et surtout, pouvant être ouvertes ! Certaines PAC possèdent des ouïes de ventilation dirigées vers le haut ou vers le bas (pour amortir les ondes sur du gazon par exemple).

Des solutions existent aussi pour réduire les nuisances sonores à l’aide d’écrans anti-bruit constitué de matériau isolant/absorbant, permettant de réduire l’émergence du bruit de l’équipement par rapport à un environnement donné. Ce dernier doit être placé le plus près possible de la source sonore tout en permettant la libre circulation de l’air.

Enfin quelques rappels sur la réglementation du bruit de voisinage (décret du 31 aout 2006 et norme NF S 31-010) :
  • La nuisance est définie par la notion d’émergence, c’est-à-dire la différence entre le niveau de pression acoustique mesurée lorsque l’appareil est à l’arrêt comparé au niveau mesuré lorsque la pompe à chaleur est en fonctionnement au même endroit.
  • Les mesures d’émergence doivent être réalisées en limite de propriété. Dans le cas des bâtiments, ces mesures doivent être faites dans les pièces à vivre avec des fenêtres ouvertes et fermées.
La réglementation différencie l’émergence entre le jour et la nuit : le jour (7h-22h), écart maximum autorisé de 5dB(A) ; la nuit, écart maximum de 3dB(A). Attention, il peut aussi exister des règles locales.

Si vous respectez les écarts d’émergence de jour et de nuit en vigueur dans votre commune, votre installation ne peut être contestée. Dans tous les cas, essayer de toujours choisir du matériel de qualité et de constructeurs réputés qui diminuent sans cesse les émissions sonores de leurs pompe à chaleur.

Evacuation des fumées et entretien des conduits

feu de cheminéeQuelques chiffres pour commencer : en France chaque année :
  • 7000 personnes sont victimes de feu de cheminée.
  • 1 personne sur 2 victimes d’un incendie décède ou est hospitalisée dans un état grave.
  • 2/3 des victimes sont tuées par les fumées.
  • 70% des incendies se déclarent la nuit.
  • 6000 personnes sont victimes d’une intoxication due au monoxyde carbone (CO) et 300 en décèdent.
On conçoit donc aisément l’importance que l’installation et l’entretien d’un générateur de chaleur (ou d’une cuisinière) et de son évacuation des fumées associée, qu’il soit au gaz, au fioul, ou au bois, soient réalisés à l’aide de produits certifiés (normes, avis techniques) et selon les textes réglementaires et législatifs, comme les distances au feu ou les classes de matériaux.

Ainsi, une attention toute particulière doit être apportée au conduit de fumées et au conduit de raccordement, ainsi qu’aux amenées et sorties d’air (ventilations) d’une installation. On entend par conduit de fumées le conduit d’allure verticale destiné à évacuer les produits de combustion des combustibles, ayant son origine dans le local situé au même niveau que le générateur ou au niveau des fondations, ou à un niveau intermédiaire situé entre le local et les fondations, et prenant fin au débouché supérieur dans l’atmosphère. Le conduit de raccordement quant à lui est le conduit qui assure la jonction entre la buse de l’appareil ou l’avaloir (exutoire) et le conduit de fumée. Le conduit de raccordement et le conduit de fumées sont indissociables pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité de l’installation.

La combustion est un phénomène d’oxydation violente qui se matérialise par des flammes. Sous l’effet de la température, les composés qui constituent le combustible sont séparés, produisant entre autres de la vapeur d’eau (H2O), du gaz carbonique (CO2), du dioxyde de soufre (SO2), de la chaleur, et de la lumière. Lors d’une combustion incomplète, lorsqu’il n’y a pas assez de comburant (O2) pour permettre la réaction complète du combustible, des résidus de combustion sont formés sous forme de cendres qui génèrent des fumées, dont certains composés sont très toxiques pour l’homme et pour l’environnement tel le monoxyde de carbone (CO), des particules de carbone pur (suie, goudrons, cendres), des oxydes d’azote, des hydrocarbures cancérigènes tel le benzène, des composés organiques volatiles (COV).

La présence de gaz polluants dans les gaz de combustion peut être exprimée en termes de concentration de chaque composé gazeux. En général, on utilise les « ppm ». Comme pour un pourcentage (%), les ppm expriment un rapport : s’il y a une concentration de 200ppm de CO dans un volume, et que l’on considère un million de particules de ce volume, 200 d’entre elles seront des particules de CO.

Le monoxyde de carbone (CO) est incolore, inodore et très toxique pour les mammifères. Il est la cause d’intoxication domestiques extrêmement fréquente, parfois mortelles en cas d’absence de détection ou de survenue brutale dans l’air respirable. Son émanation provient d’une combustion incomplète et est accentuée par une mauvaise alimentation en air frais ou une mauvaise évacuation des produits de combustion (ventilation) : conduit de fumée obstrué, mauvais tirage, appareil vétuste, chaudière ou chauffe-eau mal entretenu ou mal installé, aérations bouchées, conduit fissuré, …

Suivant la concentration de monoxyde de carbone :
  • Intoxication chronique : perception lumineuse (30ppm), mal de tête (100ppm), fatigue/nausée (200ppm)
  • Intoxication aigue (incapacité à se déplacer) : vomissement/syncope (500ppm), coma en 1h (1000ppm), décès (10000ppm)
La concentration mesurée à 50cm de la chaudière doit avoir les valeurs suivantes :
  • Teneur inférieure à 20ppm : la situation est jugée normale
  • Teneur entre 20 (10 à compter de 2014) et 50ppm : la situation est estimée anormale, des investigations complémentaires concernant le tirage du conduit de fumée et la ventilation sont nécessaires.
  • Teneur supérieure à 50ppm : la situation met en évidence un danger grave immédiat (DGI) et il y a injonction à l’usager par la personne chargée de l’entretien, de maintenir sa chaudière à l’arrêt jusqu’à la remise en service de l’installation dans les conditions normales de fonctionnement.
Pour éviter les intoxications au CO, l’habitation doit respirer : il faut dégager les aérations, faire ramoner les conduits de cheminée à minima une fois par an (ou plus suivant notamment les réglementations locales ou le combustible utilisé). Les appareils doivent être bien installés, entretenus et correctement utilisés : chaque année il faut faire contrôler et entretenir les appareils de chauffage par un professionnel qualifié ; il faut respecter les indications des fabricants et éviter l’utilisation prolongée des panneaux radiants à gaz ou des poêles à pétrole.

Le ramonage est un nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieur du conduit afin d’en éliminer les suies et dépôts (pour les récupérer en pied de conduit), et d’assurer la vacuité du conduit sur toute sa longueur (des animaux intoxiqués par le CO pouvant par exemple tomber dans le conduit en l’obstruant). Un manque de ramonage, avec présence de bistre peut aussi entrainer des feux de cheminée entrainant parfois la destruction rapide du logement si les distances au feu non pas été respectées. Durant le ramonage, les souches et accessoires des conduits de fumée tels que aspirateurs, mitres, mitrons doivent être vérifiés et remis en état si nécessaire. Le ramonage doit être effectué par une entreprise en possession d’un titre reconnu de qualification professionnel qui délivrera un certificat de ramonage permettant au client d’être couvert par son assurance. Le ramonage chimique (si le produit est reconnu par un avis technique) peut permettre la préparation des conduits de fumée au préalable du ramonage mécanique, mais ne peut en aucun cas se substituer à ce dernier et ne peut faire l’objet d’un certificat (contrairement à ce que les fabricants indiquent sur leurs produits !).

Le phénomène de bistre (formation de goudron dans le conduit) est provoqué par :
  • Un équipement surdimensionné
  • Une amenée d’air insuffisante
  • Un conduit mal isolé en partie
  • Un bois pas suffisamment sec ou inadapté
Lorsque les parois internes d’un conduit de fumée sont recouvertes d’une épaisseur importante de goudrons durcis au point que le ramonage devient inefficace, il faut réaliser un débistrage, opération qui consiste à enlever par martèlement le goudron durci, en s’assurant que les parois du conduit résisteront à la pression mécanique de cette opération (examen visuel du conduit). Un essai d’étanchéité doit aussi être mené après un débistrage.

Attention donc, un incendie ou une intoxication, ça n'arrive pas qu'aux autres... prenez les devants ! Choisissez du matériel et des intervenants qualifiés, faites entretenir et contrôler régulièrement vos installations, et faites poser dans votre logement des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone.

Pourquoi choisir des produits certifiés ou sous avis technique

norme NF certification DTU assurance decennaleLes clients se demandent souvent pourquoi les entreprises du bâtiment « sérieuses » refusent d’installer des produits (fournis ou non par le client) issus de grande surface de bricolage (GSB) comme Castorama, Leroy Merlin, etc … pensant à tort que c’est uniquement pour fournir du matériel plus cher avec des marges supérieures à la clé. En fait, c’est tout simplement parce que la majorité des produits que l’on peut trouver chez ces enseignes ne bénéficient pas de certification, comme la norme NF qui garantit la qualité et la sécurité des produits, ou d’avis technique délivré par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Même si ces produits comportent tous le marquage « CE », ce n’est en rien une marque de qualité : car même si ce marquage est obligatoire (car réglementaire), il relève pour certains produits que d’une simple déclaration du fabricant, et atteste simplement de la conformité aux seules exigences essentielles. A contrario, la marque NF facultative (ou NF EN pour les normes européennes homologuées en France), garantit des performances supérieures plus adaptées aux usages français, les produits étant soumis à des essais rigoureux et contrôlés régulièrement par un organisme indépendant. De même, sans Avis Technique, rien ne garantit les performances techniques et réglementaires dudit matériau, son aptitude à l'emploi dans l'application visée, et la pérennité de la solution mise en œuvre avec ce matériau. Sans être obligatoire, un Avis Technique reste un gage de qualité eu égard au produit qui dispose ainsi d'une vérification de ses performances, et permet au consommateur d’être assuré ou de se retourner contre un fournisseur ou un maître d’œuvre/ouvrage qui ne respecterait pas le DTU.

Car il faut savoir que les contrats d'assurance garantissant la responsabilité décennale des entrepreneurs du bâtiment comportent systématiquement une mention précisant que les garanties du contrat ne sont acquises que pour des travaux de technique courante, conformes au DTU (Documents Techniques Unifiés), règles professionnelles et textes législatifs en vigueur (lois, décrets, arrêtés), et que les produits mis en œuvre doivent être certifiés ou bénéficier d’un avis technique. Même si c’est le client qui fournit le matériel, juridiquement, c’est le « sachant », c’est-à-dire le professionnel, qui est responsable et qui doit vérifier la conformité du produit.

Pour rappel, la garantie décennale s’applique dès lors que les travaux sont réalisés par une entreprise et protège le maître d’œuvre contre les vices et malfaçons affectant le sol, le bâtiment, et la non-conformité à certaines normes obligatoires. Toute entreprise dont l’objet est la réalisation de tels travaux a pour obligation légale de souscrire une assurance décennale (loi 78.12 du 4 janvier 1978). Le gros œuvres, la charpente, les escaliers, les canalisations, … sont concernés par cette garantie, les tribunaux considérant aussi que les travaux importants de rénovation ou d’aménagement sont également couverts comme les installation de chauffage, piscine, réfection de carrelage,... ainsi que tous travaux portants sur des éléments liés aux ouvrages de base de la construction et ceux qui affectent la solidité et l'étanchéité du bâtiment, ou le rendent impropre à l'usage auquel il est destiné (Code Civil art. 1792), sachant qu’aucun critère d’esthétisme n’est retenu.

Ainsi, si le produit installé ne bénéficie pas des qualités énoncées ci-dessus, et si un sinistre se déclare pendant la garantie décennale, l'assureur du professionnel ne le prendra pas en compte et l'entreprise ayant utilisé ce produit devra supporter la totalité des frais, avec des sommes pouvant atteindre des niveaux entrainant la fermeture pure et simple de l’entreprise ! A titre d’exemple, le cas récent d’un confrère : un particulier ayant fait installer une cabine de douche sans certification, subi un dégât des eaux suite à l’éclatement d’un raccord intégré à la cabine. L'expert découvre que cette douche n'a pas d’avis technique ou de certification. Dans ce cas c'est le plombier qui a fait la pose qui doit supporter tous les frais de remise en état (70.000 euros). Ne pouvant supporter une telle somme, c’est la fermeture !

C’est exactement la même chose avec une installation complète de chauffage comportant des éléments non certifiés : si un sinistre se déclarait, vous seriez normalement remboursés, mais certainement sous des délais assez longs lors de la recherche des responsabilités, avec expertises et contre-expertises à la clé. Comme c’est bien souvent au final l’installateur qui sera mise en cause, s’il n’a pas mis en œuvre des produits conformes, il ne sera pas suivi par son assureur et il n’aura bien souvent que pour seule solution que de mettre la clé sous la porte en ne pouvant supporter les frais de remise en état. Vous ne pourrez donc plus lui demander d’intervenir sur votre installation, et vous aurez alors énormément de difficultés à trouver un autre professionnel qui ne souhaitera pas prendre pas à son tour la responsabilité d’intervenir sur une installation à risque …

Vous pouvez en faire l’expérience de votre côté en achetant du câble ou des fils électriques en GSB sans certification et chez un grossiste pour professionnel. Certes c’est moins cher en GSB (mais pas toujours avec le jeu de la TVA réduite et de la remise du professionnel). En revanche, la qualité du cuivre et de l’isolant n’a rien à voir. En GSB, du câble vendu pour une section de 1.5mm², lorsque vous le mesurer réellement au pied à coulisse, vous êtes bien souvent largement en dessous : résultat, moins de cuivre donc moins cher, mais quid de la sécurité ! Idem pour l’isolant, sous l’effet de la chaleur (léger échauffement tout à fait normal du câble), l’isolant risque de se rétracter ou de se désagréger mettant à nu les conducteurs…

Enfin, le professionnel aura aussi beaucoup plus de mal à vous assurer une garantie sur des produits de GSB, souvent importés, avec une durée de vie sur le marché très limitée. Une grande surface de bricolage ne refusera pas de vous accorder une garantie légale, mais avec des procédures parfois complexes et longues (vous laissant donc en panne pendant un certain temps), pour au final vous entendre dire que le produit ne se fait plus et que l’on vous donne un autre modèle : sympa le style de la salle de bain avec 2 robinetteries différentes sur les vasques !

En conclusion, ne prenez pas de risque (parfois mortels comme les incendies) : proposer à son client et mettre en œuvre un matériau disposant d'un avis technique ou d’une certification est donc tout simplement un gage de sérieux et de pérennité de l'entreprise, et une garantie de qualité, de performances et de service après-vente pour le client.

3 avril 2011

Anti-tartre Gemka : ELYOTHERM devient revendeur officiel

gemka anti-tartre anti-calcaire catalyse elyothermNous sommes heureux de pouvoir désormais proposer et distribuer officiellement à tous nos clients l’antitartre révolutionnaire et écologique GEMKA, sans comparaison avec « les produits de foire » à aimants trouvés sur internet, pour lequel nous avions tant été impressionnés par la performance et les résultats. Développé par la société R Cube Projet, issu d’un procédé de traitement physique breveté à l’international, ayant reçu le prix du Président de la République au concours Lépine et le soutien d’OSEO avec un prix de l’innovation (ce n’est pas rien !), cet appareil sans consommable ni entretien permet de traiter l’ensemble de votre réseau de façon préventive (pas de dépôt de tartre dans les canalisations, sur les résistances chauffantes, les machines à laver, les chaudières, les chauffe-eau électriques ou solaires, etc.) et curative (il élimine les dépôts de tartre déjà présents dans les canalisations), tout en préservant l'environnement.

Les composants du calcaire (dont le calcium par exemple) sont naturellement présents en solution dans l’eau. L’agitation moléculaire provoquée par la circulation ou l’élévation en température de l’eau dure va provoquer la précipitation hétérogène du calcaire, appelé tartre, dans les tuyauteries, les circuits de chauffage, sur les résistances des appareils électro-ménagers, et dans les échangeurs de chaudières par exemple. Il faut savoir alors que dans tout corps de chauffe, la consommation d’énergie augmente de 10% par mm de calcaire incrusté. Ou bien que les canalisations se bouchent progressivement, vos électro-ménagers s’usent de manière anormale et prématurée (tels les chauffe-eau).

Conçu de manière écologique (plastiques recyclés, faible consommation électrique avec 12Wh, sans consommable), l’antitartre GEMKA grâce à ses 6 inducteurs en V contrôlés électroniquement, induit la cristallisation homogène du carbonate de calcium (CaCO3 ou simplement calcaire) sous forme de nano-cristaux non-incrustants appelés germes cristallins (catalyse par induction tournante). La formation de ces germes au sein même de l’eau permet d’éviter le phénomène d’incrustation à l’origine de l’entartrage (effet préventif). Ces cristaux, de taille inférieure au milliardième de mètre, sont sans danger pour la santé, étant dissout immédiatement par la salive acide de notre bouche ou de notre estomac.

Après le passage dans la zone de traitement du Gemka, la présence des nano-cristaux dans l’eau déclenche un effet appelé « effet de rémanence ». L’équilibre calco-carbonique de l’eau ayant été « déplacé » par la transformation des ions carbonates (CO32-) et des ions calcium (Ca2+) en cristaux de carbonate de calcium, l’eau cherche à dissoudre ces nouveaux cristaux pour retrouver son équilibre thermodynamique originel. Ce phénomène dure environ une centaine d’heure, un temps pendant lequel l’eau dissout les cristaux de carbonate de calcium créés par le GEMKA mais aussi ceux déjà déposé sous forme de tartre, détartrant progressivement l’installation (effet curatif).

Dans un chauffe-eau par exemple, l’énergie apportée par la résistance sous forme de chaleur va faire grossir les cristaux en suspension dans l’eau créés par Gemka. Leur grossissement est toutefois limité par la quantité de carbonate de calcium dissout encore contenu dans l’eau, ne dépassant pas une taille supérieure à quelques microns. Si votre consommation d’eau est importante, son temps de séjour dans le chauffe-eau est court et les cristaux sont évacués avec le mouvement de l’eau. Si votre consommation d’eau est moyenne, les cristaux qui auront tendance à grossir plus finissent par devenir suffisamment lourds pour tomber au fond de la cuve sous forme de poudre très fine sans se déposer sur la cuve ou la résistance.

Cette technologie anti-tartre (à l’inverse par exemple des adoucisseurs) permet de préserver la qualité de l’eau, en gardant les bienfaits de ses minéraux (prévention de maladies cardio-vasculaires, hépatiques, rénales …), et permet de préserver son installation sans l’utilisation couteuse et parfois polluantes de produits anti-tartre.

Compact avec seulement 27 cm de long, le GEMKA s’installe simplement sur l’arrivée principale d’eau, juste après compteur afin de protéger l’ensemble du réseau sanitaire, sur une partie de tuyauterie ne contenant pas de métal (on peut insérer une manchette en PE sur le réseau métallique existant). Disposant d’une garantie de 3 ans pièces et main d'œuvre (avec une possibilité d’extension de garantie à 10 ans), son efficacité garantie et durable permet l’amortissement du Gemka en moyenne sous 3 ans pour un prix d'environ 1200 euros.

Plus d’information : Anti-tartre Gemka