22 octobre 2011

Le boom des chaudière à condensation : Capital sur M6

Dans le cadre de l'émission Capital diffusée sur la chaine de télé M6 ce dimanche 23 octobre 2011 à 20h45, dont le thème sera "l'équipement de la maison", un reportage spécifique sur les chaudières à condensation :

"Chasse au gaspi, le boum des chaudières à condensation" : C’est l’un des équipements les plus prisés par les Français en ce moment : la chaudière à condensation. Et pour cause, ce moyen de chauffage affiche une promesse d’économie d’énergie de 30% ! De quoi convaincre de nombreux réticents puisque les dépenses de chauffage et d’éclairage représentent près de 45% des dépenses des ménages. Du coup, tous les grands fabricants se livrent une incroyable bataille pour conquérir de nouveau marché. Qualité, prix, économies… toutes les chaudières à condensation se valent-elles ? Comment sont fabriqués ces nouveaux moyens de chauffage écolo ? Qui surfe sur la tendance des économies d’énergie ?

En outre, la société Viessmann, en tant que leader et pionnier (+ de 15 ans de recul) de la chaudière à condensation en Europe, fera l'objet d'un focus particulier réalisé dans ses usines d'Allendorf en Allemagne.

En complément d'information, vous trouverez ci-dessous un lien avec l'annonce de cette émission, relevé sur le site internet de M6.

http://www.m6.fr/emission-capital/23-10-2011-maison_deco_je_m_equipe_ecolo-30715912.html

Mise à Jour du 08.11.2011
Les artisans et professionnels du chauffage ont fortement réagi par communiqué à la diffusion de ce reportage évoquant la "prétendue efficacité des chaudières à condensation". Ce reportage très approximatif discrédite les fabricants de chaudières et les installateurs, faisant différents amalgames, sans jamais donner aux professionnels la possibilité de répondre à la théorie avancée en voix off. Il accuse notamment les installateurs d'être soudoyés par les fabricants pour vendre davantage de chaudières à condensation, plus chères et pas forcément plus efficaces… Scandalisé, Maurice Di Giusto, président des plombiers-chauffagistes de la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), attire l’attention des auteurs sur les répercussions économiques dramatiques d’un tel raccourci. "Venez nous filmer quand on travaille le samedi et le dimanche, que l’on rentre le soir à 22 heures ou que l’on gère les problèmes sociaux ne nos salariés, car c’est aussi la réalité de nos entreprises", leur demande-t-il. Même si quelques "éco-délinquants" sévissent et entrainent des contres-références sur le marché, il ne faut pas généraliser. En effet quid des millions de clients qui aujourd'hui consomment moins d'énergie, rejettent moins de CO2, et bénéficient aujourd'hui d'un confort durable après le changement de leur vieille chaudière.Le syndicat des entreprises de maintenance, le Synasav, a préféré quant à lui ne pas commenter n’étant pas dans l’installation mais dans la maintenance
9 octobre 2011

Les NF DTU : Document Technique Unifié



Les DTU sont la synthèse des règles de mise en œuvre et des règles de calcul pour les travaux du bâtiment et doivent représenter un outil pratique pour les professionnels.

Qu'est-ce qu'un DTU ?

Les DTU sont le fruit d'une coopération entre professionnels de la construction et l'AFNOR (Association Française de Normalisation). Les informations précisées dans le DTU portent essentiellement sur les ouvrages, et sont parfois dénommées normes ouvrages. Certains DTU comportent des informations sur la fabrication des ouvrages lorsque ces derniers sont traditionnellement fabriqués par les entreprises du bâtiment comme c'est le cas par exemple pour les charpentes en bois.

Les données techniques qui sont rassemblées dans les DTU n'ont pas un caractère obligatoire : il s'agit de recommandations pour des techniques réputées traditionnelles et pour des ouvrages courants sans caractère exceptionnel. Ils sont publiés par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Depuis 1989, les DTU font partie des normes françaises NF. Ainsi chaque DTU correspond un numéro de norme NF.

Principe d'utilisation des DTU ?

Ces documents de référence, qui représentent un gage de respect des « règles de l'art » s'adressent aussi bien aux maîtres d'ouvrage, aux maîtres d'œuvre, aux entreprises, qu'aux experts en cas de litige. Les DTU sont composés de 3 cahiers au moins, à vocation spécifique, à savoir :

  • Le « Cahier des Clauses Spéciales » ou CCS, qui définit les limites des obligations envers les autres corps d'état ou du maître d'ouvrage.
  • Le « Cahier des Clauses Techniques » ou CCT, qui définit par corps d'état les conditions à respecter pour la bonne exécution des travaux du domaine concerné.
  • Le « Cahier des critères Généraux de choix des Matériaux » ou CGM, qui définit les différents matériaux utilisables pour la construction de l'ouvrage qui fait l'objet du DTU en question.

Certains DTU comportent enfin des cahiers supplémentaires appelés « Fascicules de Documentation » ou FD qui sont purement informatifs.

Où consulter, où acheter les DTU ?

La liste complète des DTU (voir ci-dessous), avec leur date de validé, est consultable sur le site internet du CSTB. Le site AFNOR permet de consulter le statut normatif des DTU. Vous pouvez acheter le contenu des DTU auprès de l'un de ces deux organismes.

Le respect des DTU est-il obligatoire ?

Dans le cadre d'un marché privé (exemple artisans <> particulier), il n'existe pas d'obligation légale au respect des DTU. Cependant, comme ces documents reprennent des obligations formulées dans des textes réglementaires, il est vivement recommandé à l'artisan de s'y référer, mais il reste libre de ne pas les suivre. Mais cette recommandation vient surtout du fait des assureurs qui considèrent que la technique courante correspond à une réalisation systématiquement conforme aux prescriptions des DTU et qu'en cas de litige/sinistre, les experts s'y rapporteront pour trancher. De plus, les obligations liées à la normalisation font que les NF-DTU deviennent inévitables, un maître d'ouvrage pouvant par exemple demander leur respect en faisant référence à l'article 5.1 de la norme NF P03-001 qui précise que, « sauf dérogation dans les documents particuliers du marché, l'exécution des travaux traditionnels est soumise aux dispositions des DTU existants, et que les fournitures doivent répondre aux spécifications des Normes Françaises existantes ».

Dans le cas de marchés publics, la référence aux normes homologuées ainsi que leur respect est obligatoire car les DTU et les normes « Produits » sont automatiquement référencés dans les pièces du marché. Un professionnel peut néanmoins décider de ne pas respecter ces normes à condition que sa disposition de mise en œuvre soit aussi valable que celle qui est formulée par les DTU.

Les différents DTU

Pour information, liste des DTU en vigueur (textes publiés au 9 février 2011 - liste non exhaustive):

DTU 13 - Fondations

  • DTU 13.11 - Fondations superficielles
  • DTU 13.12 - Règles pour le calcul des fondations superficielles
  • DTU 13.2 - Travaux de fondations profondes pour le bâtiment
  • DTU 13.3 - Dallages - Conception, calcul et exécution

DTU 14 - Cuvelage

  • DTU 14.1 - Travaux de cuvelage

DTU 20 - Maçonnerie

  • DTU 20.1 - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs
  • DTU 20.12 - Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité
  • DTU 20.13 - Cloisons en maçonnerie de petits éléments

DTU 21 - Béton armé
DTU 21 - Exécution des travaux en béton


DTU 22 - Grands panneaux nervurés
DTU 22 - Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque pleine ou nervurée en béton ordinaire

DTU 23 - Ouvrages en béton

  • DTU 23.1 - Murs en béton banché
  • DTU 23.2 - Planchers à dalles alvéolées préfabriquées en béton
  • DTU 23.3 - Ossatures en éléments industrialisés en béton

DTU 24 - Fumisterie

  • DTU 24.1 - Travaux de fumisterie - Systèmes d'évacuation des produits de combustion desservant un ou des appareils
  • DTU 24.2 - Travaux d'âtrerie

DTU 25 - Plâtrerie

  • DTU 25.1 - Enduits intérieurs en plâtre
  • DTU 25.31 - Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l'application d'un enduit au plâtre - Exécution des cloisons en carreaux de plâtre
  • DTU 25.41 - Ouvrages en plaques de plâtre
  • DTU 25.42 - Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches - Plaques de parement en plâtre-isolant
  • DTU 25.51 - Mise en œuvre des plafonds en staff

DTU 26 - Enduits, liants hydrauliques

  • DTU 26.1 - Travaux d'enduits de mortiers
  • DTU 26.2 - Chapes et dalles à base de liants hydrauliques
  • DTU 26.2/52.1 - Mise en œuvre de sous-couches isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous carrelage

DTU 27 - Enduits projetés

  • DTU 27.1 - Réalisation de revêtements par projection pneumatique de laines minérales avec liant
  • DTU 27.2 - Réalisation de revêtements par projection de produits pâteux

DTU 31 - Constructions en bois

  • DTU 31.1 - Charpente et escaliers en bois
  • DTU 31.2 - Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois
  • DTU 31.3 - Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets

DTU 32 - Construction métallique

  • DTU 32.1 - Charpente en acier

DTU 33 - Façades légères

  • DTU 33.1 - Façades rideaux
  • DTU 33.2 - Tolérances dimensionnelles du gros-œuvre destiné à recevoir des façades rideaux, semi-rideaux ou panneaux

DTU 34 - Fermetures

  • DTU 34.1 - Ouvrages de fermeture pour baies libres
  • DTU 34.2 - Choix des fermetures pour baies équipées de fenêtres en fonction de leur exposition au vent
  • DTU 34.3 - Choix des portes industrielles, commerciales et de garage en fonction de leur exposition au vent

DTU 35 - Ouvrages divers d'aménagement intérieur

  • DTU 35.1 - Cloisons amovibles et démontables

DTU 36 - Menuiserie

  • DTU 36.5 - Mise en œuvre des fenêtres et portes extérieures

DTU 39 - Vitrerie - miroiterie
DTU 39 - Travaux de vitrerie - miroiterie

DTU 40 - Couverture

  • DTU 40.11 - Couverture en ardoise
  • DTU 40.13 - Couverture en ardoises en fibres-ciment
  • DTU 40.14 - Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief
  • DTU 40.211 - Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement à pureau plat
  • DTU 40.22 - Couverture en tuiles canal de terre cuite
  • DTU 40.23 - Couvertures en tuiles plates de terre cuite
  • DTU 40.24 - Couverture en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal
  • DTU 40.241 - Couvertures en tuiles planes en béton à glissement et à emboîtement longitudinal
  • DTU 40.25 - Couverture en tuiles plates en béton
  • DTU 40.35 - Couverture en plaques nervurées issues de tôles d'acier revêtues
  • DTU 40.36 - Couverture en plaques en aluminium prélaqué ou non
  • DTU 40.41 - Couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en zinc.
  • DTU 40.44 - Couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles en acier inoxydable
  • DTU 40.45 - Couvertures par éléments métalliques en feuilles et longues feuilles de cuivre
  • DTU 40.46 - Travaux de couverture en plomb sur support continu
  • DTU 40.5 - Travaux d'évacuation des eaux pluviales

DTU 41 - Bardages

  • DTU 41.2 - Revêtements extérieurs en bois

DTU 42 - Étanchéité des façades

  • DTU 42.1 - Réfection de façades en service par revêtements d'imperméabilité à base de polymères

DTU 43 - Étanchéité des toitures

  • DTU 43.1 - Étanchéité des toitures terrasses et toitures inclinées avec éléments porteurs en maçonnerie en climat de plaine
  • DTU 43.3 - Mise en œuvre des toitures en tôles d'acier nervurées avec revêtement d'étanchéité
  • DTU 43.4 - Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec revêtement d'étanchéité
  • DTU 43.5 - Réfection des ouvrages d'étanchéité des toitures terrasses ou inclinées
  • DTU 43.6 - Étanchéité des planchers intérieurs en maçonnerie par produits hydrocarboné

DTU 44 - Joints

  • DTU 44.1 - Étanchéité des joints de façade par mise en œuvre de mastics

DTU 45 - Isolation thermique

  • DTU 45.1 - Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée
  • DTU 45.2 - Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de -80°C à +650°C

DTU 51 - Parquets

  • DTU 51.1 - Pose des parquets à clouer
  • DTU 51.4 - Platelages extérieurs en bois
  • DTU 51.11 - Pose flottante des parquets contrecollés et revêtements de sol à placage bois
  • DTU 51.2 - Pose des parquets à coller
  • DTU 51.3 - Planchers en bois ou en panneaux dérivés du bois

DTU 52 - Revêtements durs

  • DTU 52.1 - Revêtements durs
  • DTU 52.2 - Pose collée des revêtements céramiques et assimilés - Pierres naturelles
  • DTU 26.2/52.1 - Mise en œuvre de sous-couches isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous carrelage

DTU 53 - Revêtements souples

  • DTU 53.1 - Revêtements de sol textiles
  • DTU 53.2 - Revêtements de sol PVC collés

DTU 54 - Revêtements de sols coulés

  • DTU 54.1 - Revêtements de sol coulés à base de résine de synthèse

DTU 55 - Parements de façade rapportés

  • DTU 55.2 - Revêtements muraux attachés en pierre mince

DTU 57 - Planchers surélevés

  • DTU 57.1 - Planchers surélevés (à libre accès) - Éléments constitutifs -Exécution

DTU 58 - Plafonds suspendus

  • DTU 58.1 - Plafonds suspendu
  • DTU 58.2 - Plafonds tendus

DTU 59 - Revêtements minces

  • DTU 59.1 - Travaux de peinture des bâtiments
  • DTU 59.2 - Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques
  • DTU 59.3 - Peinture de sols
  • DTU 59.4 - Mise en œuvre des papiers peints et des revêtements muraux

DTU 60 - Plomberie

  • DTU 60.1 - Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation
  • DTU 60.11 - Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux pluviales
  • DTU 60.2 - Canalisations en fonte, évacuations d'eaux usées, d'eaux vannes et d'eaux pluviales
  • DTU 60.31 - Canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié - Eau froide avec pression
  • DTU 60.32 - Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié - Évacuation des eaux pluviales
  • DTU 60.33 - Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié- Évacuation d'eaux usées et d'eaux vannes
  • DTU 60.5 - Canalisations en cuivre - Distribution d'eau froide et chaude sanitaire, évacuation d'eaux usées, d'eaux pluviales, installations de génie climatique

DTU 61 - Gaz

  • DTU 61.1 - Installations de gaz dans les locaux d'habitation

DTU 64 - Assainissement

  • DTU 64.1 - Mise en œuvre des dispositifs d'assainissement non collectif (dit autonome) - Maisons d'habitation individuelle jusqu'à 10 pièces principales

DTU 65 - Chauffage

  • DTU 65.3 - Travaux relatifs aux installations de sous-stations d'échange à eau chaude sous pression
  • DTU 65.4 - Chaufferies au gaz et aux hydrocarbures liquéfiés
  • DTU 65.7 - Exécution des planchers chauffants par câbles électriques enrobés dans le béton
  • DTU 65.9 - Installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments
  • DTU 65.10 - Canalisations d'eau chaude ou froide sous pression et canalisations d'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales à l'intérieur des bâtiments - Règles générales de mise en œuvre
  • DTU 65.11 - Dispositifs de sécurité des installations de chauffage central concernant le bâtiment
  • DTU 65.12 - Réalisation des installations de capteurs solaires plans à circulation de liquide pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
  • DTU 65.14 - Exécution de planchers chauffants à eau chaude

DTU 68 - Ventilation

  • DTU 68.1 - Installations de ventilation mécanique contrôlée
  • DTU 68.2 - Exécution des installations de ventilation mécanique

DTU 70 - Installations électriques

  • DTU 70.1 - Installations électriques des bâtiments à usage d'habitation

DTU 75 - Ascenseurs

  • DTU 75.1 - Principes d'établissement du programme d'ascenseurs dans les bâtiments à usage d'habitation

DTU 90 - Équipement de cuisine

  • DTU 90.1 - Travaux d'équipement de cuisine (blocs-évier et éléments de rangement)


Optimiser la condensation d’une chaudière gaz ou fioul

Toutes les chaudières à condensation gaz ou fioul sont aujourd'hui équipées de régulations électronique avec sonde d’ambiance ou extérieure, afin de profiter pleinement de la condensation et atteindre les rendements affichés par les constructeurs en situation réelle et de réellement condenser. Mais le taux de condensation ne dépend pas que de la chaudière et des précautions de conception, de dimensionnement et d’entretien sont nécessaires pour améliorer la condensation de sa chaudière gaz ou fioul.

Une chaudière hybride gaz + PAC chez Bosch ELM Leblanc

ELM Leblanc (group Bosch) pourrait très bientôt proposer un générateur mural monobloc très compact (LxHxP : 600x890x492mm), ressemblant à une simple chaudière murale, associant à la fois une chaudière à condensation gaz et une pompe à chaleur air/eau de petite puissance. L’ensemble convient pour le chauffage sur boucle d’eau et la production d’eau chaude sanitaire instantanée ou par accumulation à l’aide d’un ballon.

La chaudière gaz naturel à condensation avec une évacuation ventouse possède une combustion modulante de 20 à 100% afin de s’adapter aux besoins réels tout au long de l’année, et délivre une puissance de 4 à 24kW pour un rendement de 109% sur PCI. La PAC quant à elle est animée par un moteur de 600W de puissance électrique pour un Coefficient de Performance (COP) jusqu’à 3,5. la petite puissance de la PAC permet d’éviter un surcoût sur l’abonnement électrique. Il permet aussi de rester en deçà du seuil des 2 kg de fluide frigorigène à partir duquel la réglementation devient beaucoup plus contraignante.

Saunier Duval « Genia Hybrid » : système bi-énergie intelligent

Adapté au neuf comme à la rénovation, le système hybride ou système bi-énergie « Genia Hybrid » de Saunier Duval, est une solution de chauffage qui fonctionne à la fois avec une pompe à chaleur et une chaudière (neuve ou existante), et ceux, alternativement mais surtout simultanément et de manière optimisée, grâce à un boitier de gestion « intelligent », « l’Examaster » qui intègre les couts des énergies et qui choisit systématiquement le mode de chauffage le plus économique (PAC ou chaudière) en fonction de la température extérieure, la température intérieure réelle et la consigne.

Les textes réglementaires du bâtiment

De nombreux documents et textes réglementaires (normes, DTU, Avis Technique, ...) régissent les actes du bâtiment. Vous trouverez ci-dessous les principales familles vous permettant de vous y retrouvez où de comprendre certains termes employés par les professionnels qui doivent s'y référer.

Fernox « Total Filter TF1 » : protéger votre circuit chauffage

Le « Total Filter TF1 » de la société Fernox est un filtre en ligne, à installer de préférence sur le retour du réseau de chauffage ou d’eau glacée avant la chaudière ou la pompe à chaleur, associant un effet hydro cyclonique (force centrifuge) à des aimants spéciaux diffusant un champ magnétique de 9.000 gauss. Il sépare ainsi toutes les particules magnétiques, mais aussi non magnétiques présentes dans l’eau des systèmes de chauffage et les piège dans le filtre en toute sécurité.

Système breveté, le filtre Total Filter TF1 assure une filtration pour tous les types de boues et tous les types de réseaux, du micron aux copeaux, des organiques aux métalliques, des magnétisables aux non magnétisables. Particulièrement adapté aux solutions exploitant les énergies renouvelables comme les réseaux associés aux pompes à chaleur, son efficacité est alors incomparable à un filtre à tamis.

24 septembre 2011

Le bouclage d’eau chaude sanitaire ou boucle ECS

le bouclage d'eau chaude sanitaire boucle ecs
Afin de ne plus attendre l'eau chaude aux points de puisage (douche, bain, évier, lavabo) de votre logement, notamment s'ils sont éloignés de votre production d'eau chaude (plus de 5m de canalisation), il existe le bouclage d'eau chaude sanitaire ou boucle ECS qui utilise une pompe de circulation (pompe bouclage eau chaude sanitaire).

Ce système de bouclage, faisant circuler l'eau dans un circuit fermé, de manière permanente ou par intermittence, rajoute certes quelques pertes supplémentaires. Mais il peut aussi s'avérer rentable pour éviter les pertes d'énergie, réaliser des économies d'eau, ou obtenir un gain de temps, pour un investissement globalement négligeable.

Car lorsque l'on ferme un robinet d'eau chaude, le tuyau qui alimente ce dernier reste plein d'eau chaude qui va se refroidir progressivement (perdant inutilement l'énergie qu'il a fallu pour l'échauffer), puis à l'ouverture à nouveau du robinet, cette eau qui est devenue froide sera perdue en attendant que l'eau chaude revienne de nouveau. Cette perte se répète à chaque ouverture du robinet, et selon la distance entre le point de puisage et le point de production, cette perte peut être plus ou moins importante. Il faut savoir qu'un tuyau de diamètre 16mm intérieur contient environ 0,2 litre par mètre linéaire de tuyau (voir contenance en eau d'une installation). L'idée est donc d'utiliser une simple pompe (circulateur) qui renvoie dans le ballon d'eau chaude l'eau qui a refroidi dans les tuyaux. Il est possible de temporiser le fonctionnement du circulateur, par exemple la nuit. Certes ce confort est consommateur d'énergie, mais cette consommation de maintien est bien moindre que celle nécessaire pour élever la quantité d'eau perdue à la température voulue.



Depuis quelques années, ce système est donc de plus en plus utilisé pour améliorer le confort des utilisateurs. Vous obtenez de l'eau chaude instantanément aux robinets. Vous ne faites plus couler plus ou moins longtemps l'eau pour qu'elle sorte chaude de votre robinet. Système présenté donc comme écologique en économisant de l'eau, de plus en plus chère et rare sur la planète, il ne faut pas non plus gaspiller de l'énergie et de l'argent à chauffer continuellement de l'eau qui reste dans vos tuyaux et se refroidit inutilement, tout en consommant de l'électricité (consommation électrique de la pompe) pour un coût d'installation supplémentaire.



Il convient de toujours aller chercher le point de puisage le plus éloigné.

Afin de réaliser un bouclage ECS optimal, il convient de veiller à :
  • l'isolation (calorifugeage) des tuyaux d'eau chaude surtout si on envisage un fonctionnement continu de la pompe permettant de conserver encore mieux la température de l'eau entre 2 puisages : pose de gaine Armaflex en épaisseur 23 sur la boucle afin d'éviter de refroidir le ballon en permanence.
  • de brancher la pompe sur un minuteur ou sur la régulation de la chaudière pour celle qui peuvent gérer la programmation journalière/hebdomadaire d'une pompe de charge uniquement aux heures de tirage pendant une dizaine de minutes: il en effet inutile de faire circuler l'ECS la nuit quand tout le monde dort ou lorsque personne n'est présent dans le logement. Il existe aussi des pompes de bouclage avec minuteur incorporé (Grundfos).
  • utiliser un thermostat qui arrête la pompe quand l'eau est à température (45-50°C) dans le réseau de recirculation, et qui déclenche la pompe dès que la température du bouclage refroidi (Grundfos) : ceci est vivement conseillé pour un bouclage dans le collectif par exemple qui tourne sans arrêt.
  • utiliser une tuyauterie de petit diamètre pour le retour de la boucle d'eau chaude afin de limiter les pertes thermique : il n'y a pas besoin d'un grand débit et un tube de 12 ou 14 suffit.
  • de réduire au maximum la distance entre les robinets et la boucle de recirculation afin d'attendre le moins longtemps pour obtenir de l'eau chaude.
  • d'installer un ou deux clapets anti-retour sur le bouclage pour éviter toute circulation inverse dans les circuits notamment d'eau froide.
  • réaliser la circulation de telle sorte que la pompe aspire l'eau chaude du ballon et donc qu'elle « pousse » l'eau refroidie dans le ballon.
  • utiliser une pompe de qualité alimentaire avec le corps intégralement en laiton ou inox : en utilisant une simple pompe de chauffage avec corps en acier ou fonte, il existe un risque de contamination de l'installation au fil du temps.

S'il n'est pas possible de mettre en place une boucle d'eau chaude sanitaire (notamment dans l'existant), mais que l'accès à la canalisation d'eau chaude est possible, le système de ruban chauffant est un moyen d'éviter les gaspillages : il permet de maintenir dans la canalisation une température d'eau suffisante pour ne plus avoir à chasser l'eau refroidie dans la canalisation. Ou bien, l'installation d'un petit chauffe-eau électrique d'environ 15L sous un évier éloigné, en série avec la production d'eau chaude (le ballon est alimenté par la canalisation eau chaude sanitaire) permet aussi d'obtenir de l'eau chaude sans attendre et sans perdre de l'eau, sachant que si le puisage est long, l'eau du ballon sera remplacée par l'eau chaude produite par le système de production d'eau chaude en « douceur » et sans que l'utilisateur ne s'en rende compte.

22 septembre 2011

« Prime à la casse pour les chaudières » : décryptage !

Le gouvernement, par la voie du ministre Eric Besson, a annoncé le 15 septembre dernier un doublement de la « prime à la casse » pour le remplacement des chaudières au fioul et à gaz usagées pour des appareils plus performants. Depuis, tout un matraquage médiatique est orchestré autour de cette annonce. Or, les conditions d’obtentions de cette prime doublée ne sont pas du tout claires et les consommateurs perdus n’y comprennent plus rien !

Même le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques (Uniclima) a produit un communiqué pour souligner l’effet d’annonce du gouvernement : « L'imprécision de certaines annonces récentes, concernant un doublement de la prime à la casse qui existerait pour toutes les chaudières gaz et fioul, a entrainé une grande confusion chez les professionnels du chauffage et provoqué un afflux important et problématique de demandes auprès des services clientèles des fabricants et installateurs. Or, ni Uniclima, ni ses adhérents fabricants de chaudières gaz ou fioul n'ont connaissance à ce jour d'une opération qui aurait été lancée par les opérateurs d’énergie, à l’instigation du Ministère, et à laquelle tous les fabricants de chaudières se seraient engagés à participer financièrement par un doublement des sommes déjà versées aux consommateurs au titre d’une prime à la casse accordée par des énergéticiens ».

17 septembre 2011

Climatisation : guide de choix

Que ce soit pour se chauffer ou pour obtenir un confort d’été par le rafraîchissement de son logement, la climatisation (ou pompe à chaleur air/air) est aujourd'hui est un appareil assez bien connu par les français, dont les ventes explosent dès l’arrivée des fortes chaleurs. Il existe une très vaste gamme de produits disponibles sur le marché, pour tous les besoins et budgets.

Mais encore faut-il s’y repérer avant d’investir et éventuellement d'engager des travaux pour certains appareils qui le nécessitent, en évaluant le type de climatiseur dont vous avez besoin et la puissance nécessaire.

La climatisation est un équipement de chauffage thermodynamique, semblable au principe de fonctionnement d’un réfrigérateur, la pièce à refroidir correspondant à l'intérieur de ce dernier. La climatisation capte ainsi les calories présentes dans la pièce pour les transférer vers l’extérieur, refroidissant l'air de la pièce en le filtrant et le réinjectant grâce à un ventilateur.

De nombreux critères sont à prendre en compte pour choisir son climatiseur comme le volume de la pièce ou du logement à climatiser, l’exposition et le nombre de fenêtres des pièces, l'isolation de la maison. Mais pour simplifier, s’il s’agit d’une installation simple (une seule pièce), il faut retenir qu'il faut une puissance « froid » d’environ 100W/m² à climatiser pour une pièce à vivre et 80W/m² pour une chambre. Pour climatiser de plus grand volume comme un logement entier, il faut faire appel à un professionnel qui calculera les besoins exactes. Les climatiseurs permettent d'abaisser la température d'une pièce d’environ 6 à 8°C, en veillant à ne pas créer de différence supérieure à 7°C entre les températures intérieure et extérieure pour éviter rhumes ou maux de tête. Enfin, le flux d’air froid ne devra pas être dirigé vers les zones dites de « stationnement » comme le canapé, le lit, la table à manger ...

Suivant l’utilisation que l’on souhaite faire de sa climatisation (plusieurs pièces à refroidir ou chauffer, utilisation ponctuelle, installation technique possible …), il existe différents types de climatisation. Il faut aussi vérifier s’il est possible ou surtout autorisé d’installer une climatisation pour son logement (notamment en copropriétés).

Climatisation monobloc

Ces climatiseurs sont constitués d'un seul appareil (même bloc). C'est le système le plus simple et le plus économique, ne nécessitant pas ou très peu de travaux pour son installation. Ils peuvent être déplacés d'une pièce à l'autre facilement au grès des besoins. Ils sont conseillés pour des usages ponctuels, dans les régions où les épisodes de fortes chaleurs ne durent pas très longtemps car ils ne sont efficaces que pour des pièces de faibles surfaces (entre 10 à 30m²), et surtout sont assez bruyants pour ne pas pouvoir les installer dans une chambre. Enfin leur entretien est assez simple pour être réalisé par un particulier et peu coûteux (nettoyage des filtres, dépoussiérage des ventilateurs).

Climatisation « Split System »

Le climatiseur split est composé d'au moins deux unités (au-delà on parle de « multisplit »), avec une placée à l'extérieure (chargée d’évacuer l’air chaud) tandis que la ou les autres se situent dans la ou les pièces à climatiser pour diffuser l’air froid. Les unités intérieures sont reliées au groupe extérieur grâce à des tuyaux dans lesquels circulent des fluides frigorigènes. Les climatiseurs split peuvent être mobiles ou fixes. Ce type de climatiseurs est plus performant et permet de rafraîchir plusieurs pièces en même temps (à des températures différentes au besoin), tout en étant moins bruyant à l’intérieur de l’habitat (le compresseur est placé à l’extérieur) et plus discret d'un point de vue esthétique. En revanche, de par leurs performances, ils sont aussi beaucoup plus chers à l’achat, et réclament de préférence une installation ainsi qu’un entretien une fois par an faits par un professionnel.

Climatisation réversible

Aujourd'hui, la plupart des climatisations sont dites « réversible ». Le cycle d’une climatisation réversible peut être ainsi inversé pour non plu refroidir le logement mais le chauffer. Suivant la zone géographique et l’isolation de son logement, la climatisation réversible peut chauffer la totalité de l’habitation ou venir en complément de son chauffage permettant de réduire sa consommation énergétique de gaz ou de fioul par exemple, tout en permettant de régler la température de chaque pièce indépendamment des autres grâce à un thermostat.

Marques

Enfin faites attention aux prix alléchants, notamment en grandes surfaces, car à nouveau tout à un prix dans le monde du chauffage. Vous pourrez très vite déchanter si votre climatisation split fait par exemple un bruit extérieur assourdissant pour vos voisins, ou si elle n’arrive pas à évacuer suffisamment de calories en tournant sans arrêt … ! Préférez ainsi des marques professionnelles dont la fiabilité et la robustesse ont fait leur réputation : Mitsubishi, Daikin, Hitachi, … avec une pose dans les règles de l’art par un installateur qualifié.

Crédit d’impôt développement durable en 2012 : jusqu’à 50% ?

Le projet de loi de finances 2012 qui doit être présenté le 28 septembre prochain en conseil des ministres contiendra un volet pour l’évolution des dispositifs fiscaux en faveur de la rénovation énergétique des logements. D’après le magazine « Les Echos », plusieurs séries de mesure ont filtré concernant le secteur des travaux de rénovation énergétique comme le cumul du crédit d'impôt « développement durable » et de l'Eco-PTZ, ou encore un nouveau coup de rabot sur les taux de crédit d’impôt.

Le président du Plan Bâtiment Grenelle (PBG), Philippe Pelletier, s'est félicité de l'annonce des premières mesures relatives à l'évolution de l'éco-prêt à taux zéro et du crédit d'impôt développement durable, issues des propositions du rapport « Pour une meilleure efficacité des aides à la performance énergétique des logements ».

11 septembre 2011

Guide de la douche à l'italienne

La grande tendance ces dernières années, c’est bien de faire « entrer » les thermes romains dans sa salle de bains ! La douche à l’italienne est ainsi devenue aujourd'hui quasi incontournable pour l'aménagement de cette pièce. Discrète et design, elle doit son nom aux bains romains de la Rome antique auxquelles elle ressemble par son absence de marche d'accès. Cette douche de plain-pied s’adapte à tous les espaces et permet toutes les imaginations décoratives. De plus, elle est accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). En revanche, elle réclame un savoir-faire important pour sa réalisation.

WC lavant Geberit AquaClean

Hygiène du corps encore « confidentielle » en France, mais qui séduit chaque année de plus en plus d’adeptes, avec « pourquoi on en avait pas installé un avant ! », le WC lavant a malheureusement encore du mal à s’imposer dans les logements, alors que ce système est utilisé depuis de nombreuses années par exemple au Japon.

Or il existe de nombreuses et bonnes raisons d’adopter des toilettes lavantes tels les modèles de la gamme Geberit AquaClean. L’eau a de tout temps occupé une place de choix dans la vie des hommes et des femmes, notamment pour les soins du corps pour lesquels  nous ne pouvons pas nous passer de ses bienfaits. Et dans de nombreuses cultures, les ablutions à l’eau sont ce qu’il y a de plus naturel après le passage aux toilettes. Il y a donc tout lieu de s’étonner que sous nos latitudes, nous nous contentions de papier ! Et pourtant, utiliser de l’eau à la température du corps est bien plus efficace et écologique que le papier toilette, ou plus confortable et plus pratique qu’un bidet. L’action de l’eau est surtout bien plus douce pour la peau.

Comment bien choisir une pompe à chaleur (PAC)

Les pompes à chaleur (PAC) sont des équipements de chauffage thermodynamique, le réfrigérateur étant le système de pompe à chaleur le plus connu. La pompe à chaleur prélève en effet les calories présentes dans un milieu naturel (air, eau, sol) pour les transférer en les amplifiant vers un autre milieu (logement, eau chaude sanitaire, piscine,…). L’air, l’eau, ou le sol environnant sont des sources d’énergie naturelles inépuisables et leur utilisation, gratuite, n’est soumise à aucune autorisation. C’est sur ces sources d’énergie dites « renouvelables » par définition que se base le principe de fonctionnement des pompes à chaleur. On parle aussi  de géothermie ou d'aérothermie.

Guide technique du chauffe-eau thermodynamique CETD

Avec la nouvelle réglementation thermique, le chauffe-eau thermodynamique est une excellente solution permettant d’atteindre le seuil de consommation exigé par la RT 2012 dans les logements neufs, là où le chauffe-eau électrique traditionnel ne pourra plus être installé. De plus, même en rénovation, économiquement parlant, l’installation d’un chauffe-eau électrique (cumulus) n’est plus du tout intéressant : un chauffe-eau de 300 litres « standard » donne une consommation d’environ 300 euros/an quand un chauffe-eau thermodynamique réduit la consommation d'Eau Chaude Sanitaire à seulement 90 euros/an. Ainsi, grâce au crédit d’impôt actuel (36% en 2011 pour les modèles éligibles – lire arrêté du 30 décembre 2010, exigences sur les valeurs de COP), le retour sur investissement se situe à moins de 4 ans ! Enfin, dans le bilan énergétique de l'habitat BBC, les besoins de chauffage étant réduits, c'est le poste « eau chaude sanitaire » qui représente la plus grande part de la consommation annuelle et qui doit être optimisée.

Danfoss Link CC et tête thermostatique Living Connect

La gamme « Living Connect » de Danfoss permet de piloter à distance, sans aucun fil, et de manière centralisé un ensemble de vannes thermostatiques électroniques. Ceci permet de rénover très simplement la régulation d’un chauffage centrale radiateurs, d’y apporter le confort et la température idéale dans chacune des pièces, et de surtout réaliser des économies d’énergie en obtenant une efficacité énergétique optimale dans l’ensemble du logement.
Conçue aussi bien pour les maisons et appartements que pour les locaux commerciaux, Danfoss « Living Connect » est ainsi la plus petite tête thermostatique électronique du marché, offrant ainsi jusqu'à 23% d'économies d'énergie par rapport à des têtes thermostatiques traditionnelles grâce à la régulation électronique intégrée de type PID. Associées avec la centrale Danfoss Link CC, grâce à la technologie radio Z-Wave, ce sont jusqu’à 30 têtes Living Connect qui peuvent être alors pilotées de manière totalement indépendante, ainsi que le chauffage par le sol (électrique ou hydraulique), et tous les interrupteurs de la maison, permettant une régulation globale de la température de chaque pièce à partir d’un point central.

Disposant d’un petit affichage LCD rétro éclairé, la tête thermostatique Living Connect communique de manière bidirectionnelle avec la centrale Danfoss Link CC par la technologie radio Z-wave pour une portée de 30m. Le fonctionnement est complétement silencieux (permettant de les installer même dans les chambres). Elle remplace les anciennes têtes thermostatiques en s’adaptant sur tous les corps thermostatiques Danfoss et ceux disposant de filetages en M30x1,5. Elles disposent enfin d’une détection d’ouverture de fenêtre (fermeture de la vanne dès que la tête détecte une baisse significative de la température et réouverture automatique), d’une fonction anti-gripage hebdomadaire (pendant les périodes où la tête thermostatique ne fonctionne pas) et d’un verrouillage enfant. Une tête coute environ 59€TTC.

Le boitier Danfoss Link CC est quant à lui une centrale de régulation du chauffage sans fil avec bornier et alimentation à encastrer ou avec transformateur externe. Danfoss Link™ CC permet de réguler au quotidien le chauffage de toutes les pièces en ajustant rapidement chaque réglage depuis un point central. Il modifie la température dans toute la maison en fonction des besoins en envoyant simplement un signal de synchronisation à toutes les têtes électroniques. Ainsi, il est possible d’effectuer une programmation hebdomadaire de la température, ce qui permet des économies d’énergie de l’ordre de 23 % dues à une régulation précise, à des abaissements jour et nuit, des fonctions « aération » ou « absence ». La centrale dispose d’un large écran LCD couleur tactile, avec une interface utilisateur à icones pour une simplicité d’utilisation au quotidien. On peut aussi lui associer une ou plusieurs unités « Danfoss Link RS », des sondes d’ambiance optionnelles qui peuvent être placée dans la ou les pièces où l’on souhaite contrôler le chauffage par la température d’ambiance. Le boitier coute environ 490€TTC, la sonde d’ambiance 95€TTC.


6 août 2011

Fin 2013 pour le remplacement des canalisations en plomb

remplacement canalisation tuyauterie en plombDepuis 2003, le décret ministériel n°2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine définit les critères de l'eau potable jusqu'au robinet du consommateur. En outre, ce nouveau décret ramène la teneur maximale en plomb dans l'eau potable à 25µg/l (microgrammes par litre) à partir de 2003 puis à 10µg/l à partir de fin 2013. La présence de plomb dans l’eau du robinet est généralement liée à des branchements ou canalisations en plomb posés il y a plus de 50 ans. Les caractéristiques de l’eau sont également un facteur déterminant quant à sa teneur en plomb. Les eaux douces, peu minéralisées, pauvres en calcium et magnésium, sont souvent agressives et au contact des canalisations, elles provoquent la dissolution des métaux présents et en particulier du plomb. A l’inverse, les eaux très dures, riches en calcium et magnésium, provoquent également des teneurs en plomb très importantes.

Selon les avis déposés par le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France et de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, ces teneurs maximales tolérées sont tellement faibles que l'on ne peut imaginer de conserver les canalisations en plomb existantes sans risquer de dépasser ces limites, et qu'elles imposent, de fait, le remplacement systématique des canalisations en plomb existantes. Ainsi, des analyses récentes montrent qu'en France, 51% des foyers reçoivent une eau contenant plus de 10µg de plomb par litre et que 25% d'entre eux disposent d'une eau à forte concentration en plomb oscillant entre 25 et 50µg/l. Le durcissement de cette contrainte n’est donc pas anodine, avec pour objectif d'aboutir à un parc de distribution sain en 10 ans, avec près de 50 millions de mètres de canalisations à remplacer !

La qualité de l'eau jusqu'à son arrivée dans les bâtiments est assurée, en France, par les Sociétés de distribution. Depuis quelques années, un investissement particulier a donc été réalisé par les exploitants de l'eau et collectivités locales qui se sont employés à rénover un réseau vétuste en éliminant méthodiquement les canalisations en plomb avant compteur. Car après compteur, ce domaine étant privé dans la plupart des cas, il dépend du bon vouloir des propriétaires ou de leur connaissance de la réglementation de faire changer les canalisations en plomb. Pourtant à l'intérieur des logements, il s'agit ensuite de continuer à préserver cette qualité de l'eau lors de son trajet dans les canalisations intérieures du bâtiment, jusqu'au robinet du consommateur.

Il s’agit donc de rappeler qu’à ce stade, le propriétaire d'une habitation est responsable des dégradations de la qualité de l'eau directement liées à la nature ou à l'état de ses canalisations intérieures. En outre, lorsqu'il est bailleur, il est tenu de délivrer un logement décent, ce qui suppose que la nature ainsi que l'état des canalisations intérieures d'eau sanitaire ne doivent pas présenter de risques pour la santé. Le locataire peut ainsi légitimement demander à son bailleur de faire réaliser les travaux de mise en conformité des réseaux dont il a la responsabilité. Il est bon de savoir que des aides financières peuvent être délivrées par l'ANAH (http://www.anah.fr) dans le cas des propriétaires occupants (suivant des conditions de ressources) et dans le cas des propriétaires bailleurs (sans condition de ressources).

On peut être parfois tenté, par commodité ou par souci d'économie, de ne remplacer dans un réseau de canalisations en plomb que les parties accessibles ou les plus faciles à démonter en laissant en place de multiples tronçons de faible longueur de l'ancien réseau en plomb. Cette pratique est à proscrire quel que soit le matériau de remplacement utilisé. Elle va en effet produire dans tous les cas des réactions électrochimiques entre les différentes parties métalliques du réseau, même si ces éléments métalliques ne sont pas directement en contact. Ces effets électrochimiques vont alors entraîner une dissolution du plomb des tronçons résiduels dans l'eau augmentant sensiblement la teneur en plomb de l’eau potable. Ainsi, lors du remplacement partiel d’un tronçon en plomb par du cuivre, le contact direct entre le plomb et le cuivre, en présence de l'électrolyte que constitue l'eau, crée un « effet de pile », les ions métalliques du métal le moins noble, c'est-à-dire le plomb, migrant dans l’eau. Avec des matériaux de synthèse tel le PER, même si ce dernier isole entre elles les différentes parties métalliques du réseau de canalisations, comme les éléments métalliques du circuit sont reliés entre eux par la terre, c'est alors l'eau et la terre qui assurent la continuité électrique du système entre le plomb et les raccords ou les robinets par exemple. L'émission d'ions plomb va là encore se produire comme précédemment sous l’effet des charges électriques circulant à travers l'eau qui est conducteur de l'électricité.

La meilleur solution consiste donc belle et bien de changer la totalité du réseau de distribution en plomb. Un excès de plomb dans l’eau potable peut en avoir des effets très néfaste sur la santé, notamment pour des populations très vulnérables tels les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes, car un adulte peut éliminer 90% du plomb qu'il ingère, un enfant seulement 50%. Une trop forte teneur en plomb dans le sang peut provoquer le saturnisme, qui se traduit chez l’enfant par des troubles neurologiques, entravant leur développement cognitif et causant des problèmes d’attention. Chez l’adulte, les symptômes s’observent chez les personnes à santé fragile et se traduisent par des troubles digestifs et neurologiques.

Dans l'alimentation, la dose hebdomadaire tolérable (DHT) fixé par l’OMS depuis 2006 est de 25µg/kg de poids, soit une dose journalière tolérable de 3,6μg/kg de poids par jours. Sachant déjà que l’apport journalier moyen en plomb dans l’alimentation d’un adulte est estimé à 50µg (lait : 20 à 40µg/l, vin : 70 à 200µg/l, jus de fruit : jusqu’à 30µg/l, viande de bœuf : 100µg/kg), il faut veiller à ce que l’eau consommée en contienne de moins en moins.

Si vous avez encore des canalisations en plomb pour desservir l’eau des robinets de votre logement, il est recommandé de :
  • ne pas consommer l'eau du robinet après une stagnation prolongée de quelques heures ;
  • laisser couler l’eau pendant quelques minutes avant de la boire ou de l’utiliser pour la cuisine, l’eau qui a stagné dans la tuyauterie risque davantage de contenir du plomb, surtout pour les maisons dont les conduits d’eau contiennent des soudures au plomb, soit la majorité de celles construites avant 1990 ;
  • ne pas utiliser l’eau chaude du robinet pour la cuisine, le risque de dissolution du plomb dans l’eau étant multiplié par 2 entre une eau à 10°C et une eau à 25°C ;
  • en présence d’un adoucisseur, l’appareil doit être finement régler pour ne pas adoucir l’eau à une dureté inférieure à 15°F.
et de prévoir de faire appel à un professionnel (plombier) pour le remplacement des tuyauteries en plomb à plus ou moins court terme.

Okofen FleXILO Compact – Stockage granulés bois « intelligent »

okofen flexilo compact stockage granules boisOkoFEN, fabriquant autrichien, spécialiste européen de la chaudière automatique à granulés bois, propose un nouveau modèle à sa gamme révolutionnaire de silos textiles « FleXILO Compact », avec le KGT2614, un silo tout en longueur (2600x1400mm) pour une capacité de 4 à 4,7 tonnes.

Pour rappel, Okofen est la seule société à proposer ce type de silo permettant d’occuper beaucoup moins de place au sol pour une capacité de stockage plus importante, grâce un ingénieux système de ressorts qui tendent et détendent la toile du silo en fonction de son remplissage, ces derniers remontent au fur et à mesure que le silo se vide, garantissant un désilage et une alimentation parfaits jusqu’au dernier granulé. Ce système a d’ailleurs été récompensé par le prix « concours de l’innovation bois-énergie 2010 ». C’est ainsi jusqu’à 60% de capacité en plus par rapport à un silo « conique » classique, soit par exemple pour un stockage d’environ 3 tonnes de granulés une surface au sol est de 2,5m² seulement. Ces silos sont uniquement associés avec des chaudières automatiques à granulés bois alimentées par aspiration.

Modèles disponibles (Réf. – Longueur x Largeur – Capacité min/max)
KGT1814 - 1 800 x 1 400 - 2,7 - 3,3 t
KGT2614 - 2 600 x 1 400 - 4,0 - 4,7 t
KGT2618 - 2 600 x 1 800 - 5,0 - 6,2 t
KGT2620 - 2 600 x 2 000 - 5,5 - 7,0 t
KGT2626 - 2 600 x 2 600 - 7,5 - 9,0 t
Hauteur minimum sous plafond = 215 cm / Capacité maxi à 240 cm

26 juin 2011

Guide de choix de la Pompe à Chaleur Air/Eau

pompe a chaleur guide de choix pac viessmann vitocal 200La PAC air-eau reste aujourd’hui un produit très intéressant d’un point de vue énergétique : on parle pour ce générateur de chaleur de COP (coefficient de performance) et non de rendement comme pour une chaudière. Mais ce n’est pas toujours la solution idéale pour tous les types de rénovation, de nombreux facteurs entrant en ligne de compte.

Quand la prescrire ?

Dans les régions froides ou au climat rigoureux, il peut être préféré à la PAC air-eau une solution PAC géothermique avec capteurs enterrés dans le sol ou sur nappe aquifère (nappe d’eau souterraine), plus adaptée aux conditions climatique mais aussi plus onéreuse. On envisage donc en général la PAC air-eau dans des régions au climat doux, voire en zone côtière. Mais la région ne constitue pas forcément un critère, alors que l’altitude en est obligatoirement un : au-dessus de 600m, la pompe à chaleur capte en effet les calories dans une source à température trop basse.

La pompe à chaleur air-eau est également à écarter lorsque l’habitation se situe dans une zone pavillonnaire à forte densité avec des logements très proche les uns des autres (maisons mitoyennes), où que le seul endroit pour positionner le groupe extérieur est une arrière-cour qui va amplifier le bruit. En outre, il faut savoir que l’effet psychologique joue aussi énormément et que les voisins peuvent parfois être plus importunés par la vue de la machine que par le bruit ! La certification Eurovent permet de vérifier la puissance acoustique émise par la machine frigorifique.

Enfin, les caractéristiques proprement dites de l’habitation sont également à prendre en compte. Les maisons de 100m² ou moins, construites après 1988, sont déjà dotées en général d’une isolation correcte et peuvent être équipés d’une solution PAC air-eau en prenant garde au problème de surdimensionnement. Pour les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation) en revanche, les besoins très faibles en chauffage ne justifient pas une PAC air-eau.

Quel type de modèle choisir ?

Ce choix va dépendre de plusieurs critères tels la configuration des lieux, les travaux envisagés, la nature des émetteurs, … Dans tous les cas, il faut choisir du matériel certifié « NF PAC » ou « EN 1411.2 », certification qui sera accordée aux pompes à chaleur qui répondent à toutes les exigences de la norme et qui garantira des seuils de COP (coefficient de performance) et de pression acoustique, et surtout de qualité en fuyant les offres de marques inconnues défiant toute concurrence qui ne vous apporterons pas le confort ou le retour sur investissement attendus. Sur le marché, ce sont surtout les constructeurs allemands et suisses (Viessmann, Stiebel Eltron, Dimplex), voir japonais (Mitsubishi, Hitachi, Daikin), qui conçoivent des produits performants et robustes.

Ainsi, il faut s’assurer tout d’abord que la PAC disposera d’un emplacement optimal, c’est-à-dire au minimum 2m² voir plus en fonction de la superficie à chauffer et du modèle choisi. Les modèles vendus sur le marché peuvent être « monobloc » ou « bi-bloc ». Une PAC monobloc comprend tous ses éléments à l’intérieur d’un boitier et peut être positionnée à l’intérieur ou à l’extérieur de l’habitation. Une PAC bi-bloc est une machine en éléments séparés où l’échangeur sur l’air, le compresseur et le détendeur sont installés dans un bloc à l’extérieur tandis que l’échangeur sur l’eau est à l’intérieur du logement. Une liaison frigorifique isolée permet de relier les deux unités. L’avantage de cette solution est d’éviter que l’eau contenue dans l’unité intérieure ne gèle, évitant ainsi l’utilisation d’antigel qui entraine une légère baisse du COP. En revanche, la mise en service d’une PAC bi-bloc requière l’intervention d’un personnel qualifié dans la manipulation des fluides.

Autre critère de choix du modèle de la PAC : la nature des émetteurs présents ou prévus dans les travaux et particulièrement leur température d’alimentation en eau pour une isolation donnée ou future du logement. Une pompe à chaleur est fortement déconseillée couplée seule à des radiateurs devant fonctionner en « haute température » : elle fonctionnera beaucoup moins bien avec un rendement très faible, voire introduira un inconfort thermique à certains moment de la période de chauffe. La connaissance de la température d’alimentation des émetteurs permettra de guider le choix de la température de la PAC. Mais attention, même si sur le marché il existe des pompes à chaleur dites « haute température », avec une sortie d’eau à 65°C pour des températures extérieures comme -15°C, ce n’est pas nécessairement la solution la plus pertinente, l’appoint électrique ou le couplage à un générateur existant se révélant bien plus conseillé d’un point de vue notamment économique. Il est donc très important de réaliser un diagnostic thermique en amont afin de choisir le matériel le plus approprié. De plus en plus de modèle de PAC sont dits aussi « Inverter » ou à injection flash, et sont à privilégier. Cela signifie que la pompe à chaleur adapte sa puissance thermique ou frigorifique en fonction des besoins de l’habitation à un instant donné permettant entre autre d’augmenter les durées de cycles (meilleur rendement, augmentation de la longévité de la PAC, …). De plus, l’implantation d’un ballon tampon sur l’installation, malheureusement pas toujours préconisé par certains constructeurs/installateurs, se révèle quand même fortement recommandé dans beaucoup de cas pour « protéger » votre matériel et votre confort.

Enfin, si la production ECS est aussi envisagée avec la PAC air-eau, il faudra aussi veiller à choisir un modèle à la technologie et à la puissance adaptée, soit environ 500W de plus en puissance de PAC par personne pour un usage en production ECS. En outre, il est parfois préférable de choisir un autre mode de production de l’eau chaude sanitaire ou une PAC uniquement dédiée à produire l’ECS tel un chauffe-eau thermodynamique.

11 juin 2011

Conduits shunt : solutions lors du remplacement des chaudières

kompositube furanflex chemisage tubage collectifLa réglementation des bâtiments existants (arrêté du 3 mai 2007) impose désormais, en cas de changement de la chaudière, la mise en place à minima d’un générateur dont le rendement correspond à un appareil « basse température », l’utilisation d’un appareil de type standard restant possible sous réserve de justifier d’une impossibilité technique.

Mais lorsque les logements sont équipés de chaudières individuelles raccordées sur des conduits collectifs type « shunt » qui se rencontrent fréquemment dans les immeubles construits entre 1955 et 1970. En effet, les fumées des appareils à gaz condensant à une température comprise entre 55 et 57°C, des désordres peuvent alors survenir dans le conduit collectif : infiltrations au niveau des logements, usure prématurée du conduit due au ruissellement des condensats acides. C’est pourquoi la partie 2 de la NF DTU 24.1 interdit le raccordement des chaudières basse température ou à condensation sur les conduits collectifs existants à départ individuel (type shunt), hors procédé spécifique de réhabilitation faisant l’objet d’un avis technique ou d’un document technique d’application.

Ainsi, il existe plusieurs solutions pour répondre à cette problématique permettant aux clients de bénéficier de chaudières performantes :
  • Remplacement de la chaudière existante par une chaudière standard, dont le rendement a été ramené à un niveau acceptable pour répondre à la problématique « shunt », bien que cette solution reste provisoire car une future directive pourrait bientôt interdire la commercialisation de telles chaudières.
  • Pose d’une chaudière étanche en ventouse horizontale (type C13) ou verticale (type C33), permettant la possibilité d’installer des chaudières performantes (condensation), sans risque de refoulement des produits de combustion dans le logement ou interférence avec la VMC. Le conduit shunt est alors réutilisé pour remplir uniquement la fonction d’extraction de l’air vicié, avec chemisage du conduit si nécessaire.
  • Raccordement de chaudière (de type C4) sur un conduit 3Cep extérieur, les appareils gaz étant raccordés au conduit collectif par des conduits individuels concentriques, avec les mêmes avantages que pour les chaudières en ventouse.
  • Raccordement de chaudière (de type C4) sur un conduit 3Cep intérieur, le conduit d’évacuation étant situé à la place du conduit shunt.
  • Création d’un 3Cep dans le conduit shunt existant, procédé permettant la rénovation des conduits de fumées collectifs existants en introduisant une chemise souple à base de matériaux composites à l’intérieur du conduit existant (procédé « Furanflex » de la société Kompositube). La mise sous pression de vapeur permet à la chemise souple de se gonfler, et après durcissement, de constituer un conduit rond sans joint ni emboitement, étanche aux fumées et aux condensats. En configuration C4, le conduit d’amenée d’air est l’espace annulaire entre le tubage et le conduit maçonné, en configuration C8, le conduit d’amenée d’air est séparé. Il existe aussi des systèmes d’introduction d’un conduit en matériau synthétique directement dans le conduit shunt. La mise en œuvre de ces solutions est délicate et nécessite des équipements appropriés.
Tous ces procédés permettent donc l’évacuation de gaz de combustion dont la température est inférieure à 160°C, autorisant ainsi le raccordement de chaudières basse température et condensation.

Guide d’installation d’un chauffe-eau électrique

Guide d’installation d’un chauffe-eau electriqueBien que semblant une opération à la portée de tout bon bricoleur, l’installation d’un chauffe-eau électrique nécessite le savoir-faire d’un professionnel, conformément aux normes en vigueur et à la notice technique du produit. Le respect de ces règles est impératif pour que la garantie du fabriquant soit valable et surtout pour éviter tout dommage entraînant parfois de lourds préjudices. Quelles sont ainsi les règles à appliquer pour les raccordements hydrauliques et électriques, et pour la mise en place du chauffe-eau électrique, et les risques encourus en cas de non-respect de celles-ci.

Raccordements hydrauliques

L’utilisation du PER en sortie directe d’eau chaude est interdite. Dans le cas d’un raccordement PER, il est obligatoire d’utiliser un mitigeur thermostatique en sortie d’eau chaude pour obtenir une eau à 60°C maximum. Dans le cas contraire, le PER peut éclater sous l’effet de la température provoquant une inondation.

Le raccordement sur la sortie d’eau chaude se fait obligatoirement avec un manchon fonte, acier, ou un raccord isolant (raccord diélectrique) afin d’éviter la corrosion de la tubulure (contact direct fer-cuivre). Les raccords laiton sont interdits à ce niveau (NFC 15-100). Dans le cas contraire, une fuite au niveau du piquage eau chaude peut se produire, ou la cuve peut se corroder par l’extérieur.

Il faut prévoir un réducteur de pression entre le groupe de sécurité et l’arrivée d’eau froide si la pression du réseau d’eau froide est supérieure à 5 bars, en le positionnant impérativement sur l’arrivée d’eau générale après compteur et non pas sur le chauffe-eau (pas de réducteur entre le groupe de sécurité et l’entrée eau froide). Dans le cas contraire, une surpression peut se produire dans le chauffe-eau et l’éclatement de ce dernier suivi d’une inondation pouvant causer l’effondrement du plafond.

L’eau alimentant la production d’eau chaude sanitaire doit répondre au DTU 60.1 additif n°4 (dureté minimal de 15°F). En présence d’un adoucisseur, celui-ci doit être parfaitement réglé. Dans le cas contraire, une eau trop agressive percera la cuve, suivit la encore d’une inondation.

Un groupe de sécurité, conforme à la norme NF EN 1487, est obligatoirement visé sur l’entrée d’eau froide du chauffe-eau, aucune vanne d’arrêt ne devant être placée entre ce groupe de sécurité et l’entrée d’eau froide, même dans le cas d’installations avec 2 ballons en série (comportant obligatoirement un groupe de sécurité par ballon). Dans le cas contraire, le groupe de sécurité restera inopérant si la vanne est fermée (notamment de manière accidentelle par un enfant), entrainant une surpression dans la cuve pouvant rompre.

Raccordements électriques

Il faut toujours vérifier le bon serrage des bornes avant de fermer le capot d’un chauffe-eau électrique : les connexions doivent être réalisées de façon telle qu’aucun desserrage ni rupture de brins ne soit possible sous l’effet des échauffements, variations de charge, vibrations des matériaux, dans les conditions de services (NFC 15-100 §526.1). Dans le cas contraire, un échauffement peut entraîner un incendie.

Le raccordement direct sur les résistances du chauffe-eau (sans passer par le thermostat) est interdit : la température de l’eau n’est plus limitée, ni en régulation, ni en sécurité. Dans le cas contraire, risque de rupture de la soudure longitudinale du chauffe-eau, avec vaporisation de l’eau à plus de 100°C dans le logement pouvant entrainer la déformation de tous les composants PVC à proximité (tuyaux, électroménager, tableau électrique…).

Dans le cas de chauffe-eau de plus de 5kW, le thermostat qui équipe le chauffe-eau doit couper une bobine d’un relais contacteur de puissance sans marche forcée. Dans le cas contraire, la marche forcée du contacteur de puissance shunt le thermostat entrainant une surchauffe.

La liaison électrique doit être assurée en câbles rigides de section mini 3x2.5mm² (en monophasé) ou en 4x2.5mm² (en triphasé). En cas de raccordement en fils souples, ceux-ci doivent être impérativement sertis. Dans le cas contraire, il y a risque d’échauffement puis d’incendie.

Mise en place du chauffe-eau

Un chauffe-eau doit toujours être installé dans un local en permanence hors gel. Dans le cas contraire, le groupe de sécurité peut geler empêchant son fonctionnement de sécurité pour limiter la surpression à l’intérieur de la cuve (risque d’inondation).

Pour l’entretien du chauffe-eau, un espace de 500mm est obligatoire en face de chaque équipement électrique et le groupe de sécurité doit être accessible pour être manœuvré régulièrement. Dans le cas contraire, un manque d’entretien peut entrainer des fuites.

Un bac de rétention raccordé au réseau d’eaux usées doit être installé sous le chauffe-eau lorsque celui-ci est placé dans un faux plafond, combles ou au-dessus de locaux habités. Dans le cas contraire, en cas de fuites, des infiltrations d’eau peuvent se produire sur plusieurs étages.

Pour la pose au sol d’un chauffe-eau, il faut utiliser le trépied correspondant au modèle de chauffe-eau, sans jamais le modifier, et obligatoirement fixer solidement le chauffe-eau au mur (norme EN60-335-1 article 20). Dans le cas contraire, la stabilité de l’ensemble ne sera pas assurer pouvant entrainer la chute du chauffe-eau.

Ainsi, comme vous pouvez le constater, l’installation d’un chauffe-eau n’est pas aussi simple qu’il n’y parait et réclame une certaine connaissance des règles en la matière. Comme pour beaucoup d’autres produits techniques, ils sont pourtant vendus en GSB laissant croire le contraire, entrainant malheureusement chaque année de nombreux sinistres, plus ou moins graves (incendies).

Malgré ces recommandations, en cas de sinistre, il faut le déclarer à sa compagnie d’assurances, prendre des photos de l’installation, conserver sur les lieux du sinistre le matériel mis en cause. Après l’accord de l’assurance, procéder à la remise en état de l’installation.

29 mai 2011

Surconsommation d'eau : les consommateurs mieux protégés

compteur eau surconsommation factureUne nouvelle loi, dont les modalités doivent être précisées prochainement par décret, prévoit un dispositif permettant de mieux informer et protéger les usagers de locaux d’habitation lors de variations anormales de leur facture d'eau résultantes d'une fuite sur leurs canalisations privatives ou bien d'un mauvais fonctionnement de leur compteur d’eau.

Tout d’abord, le distributeur d’eau aura une obligation d'information de l'usager en cas de consommation anormale, c’est-à-dire une consommation doublée par rapport à la consommation habituelle. En effet, bien que la partie privative du réseau de canalisation relève de l'abonné, qui doit prendre en charge l'entretien et les réparations, il arrive très fréquemment que des fuites d'eau, même importantes, ne puissent pas être détectées comme dans le cas d'une canalisation souterraine ou bien dans une cave, le particulier ne disposant pas des moyens techniques pour contrôler l'état de son réseau de canalisation privatif. L'abonné n'a bien souvent connaissance de l'existence de la fuite que lorsqu'il reçoit (annuellement) la facture du service de distribution de l'eau reflétant sa consommation réelle, obligé de payer des quantités importantes d'eau qu'il n'a en réalité pas consommées.

Ainsi, si le distributeur ne procède pas à cette information obligatoire, la loi prévoit que l'abonné ne sera pas tenu de régler la part de la consommation excédant le double de sa consommation moyenne. Après l'information donnée par le distributeur, si l’usager fournit dans un délai d'un mois un document indiquant que la hausse de sa consommation est due à une fuite et qu'il a fait procéder à la réparation de sa canalisation, il n’aura rien à payer. En revanche si l'abonné n'est pas en mesure de prouver que sa surconsommation d’eau est due à une fuite, il devra toujours acquitter la totalité de sa facture.

Enfin, l'usager ne sera tenu au paiement de la part de la consommation excédant le double de la consommation moyenne que si le distributeur prouve que cette augmentation n'est pas imputable à un défaut de fonctionnement du compteur. Il peut en effet arriver que le compteur, propriété du distributeur d'eau, présente un défaut de fonctionnement mal et qu’il indique un niveau de consommation différent de la consommation réelle de l’abonné. L'usager pourra là encore demander au distributeur d'eau de procéder à la vérification du compteur dans un délai d'un mois à compter de l'information effectuée par ce dernier.

22 mai 2011

Chauffage : intérêts des circulateurs électroniques


On entend par circulateur le terme désignant une pompe de circulation d’un fluide dans une installation de chauffage, d'eau chaude sanitaire ou de climatisation. Son fonctionnement dépend de deux paramètres, le débit et la pression.

Les circulateurs que l’on trouve aujourd'hui sont le plus souvent pourvus de plusieurs vitesses fixes. Mais, par exemple lorsque sous l'effet d'apports de chaleur gratuits des vannes thermostatiques de radiateurs se ferment, à débit (vitesse) constante, la pression dans le réseau augmente avec une influence néfaste sur le fonctionnement des vannes restées ouvertes tout en fatiguant plus le circulateur. Dans le cas de petites installations, les circulateurs livrés en standard dans une chaudière sont parfois surdimensionnés par rapport aux besoins entraînant des bruits de fluides dans les tuyauteries.

Les circulateurs électroniques ou « à vitesse variable » sont quant à eux des circulateurs dont la vitesse peut être régulée en continu en fonction de la variation de pression régnant dans le circuit de distribution, permettant ainsi économies d'électricité et d'énergie. Ils vont automatiquement adapter leur vitesse en fonction de la fermeture des vannes de régulation (donc en fonction des besoins thermiques), permettant aussi de réduire la part d'énergie consommer sachant que les circulateurs fonctionnant bien souvent 24h/24 et parfois toute l'année, génèrent des consommations notables que l’on ne peut diminuer avec des pompes à vitesse fixe. Trois types de régulation sont possibles avec ces circulateurs électroniques :
  • soit la vitesse de rotation du circulateur est adaptée automatiquement pour maintenir la pression constante dans le circuit, quel que soit l’état d'ouverture des vannes ;
  • soit la vitesse de rotation du circulateur est adaptée automatiquement en fonction de l'ouverture des vannes, en diminuant de façon linéaire la pression du circuit. Cette option est énergétiquement la plus intéressante. Lorsque des vannes thermostatiques se ferment, le débit circulant dans le réseau diminue, entraînant une baisse des pertes de charge dans les tronçons communs permettant au circulateur de diminuer la pression ;
  • soit la vitesse est commandée par la température extérieure ou la température de l'eau, notamment dans les installations à débit constant (sans vanne thermostatique comme pour un chauffage par le sol), permettant par exemple d’accélérer la coupure et la relance de l'installation.


Les deux plus grands constructeurs de circulateurs (Grundfos, Wilo) proposent aujourd'hui des circulateurs à vitesse variable et à haut rendement énergétique. Chez Grundfos c’est par exemple le produit « Alpha 2 » qui permet d’obtenir les avantages suivants par rapport à des circulateurs plus « traditionnels » :
  • Fonctionnement silencieux et économique : le circulateur diminue ou augmente sa vitesse en fonction des ouvertures ou fermetures des robinets thermostatiques ou vanne, d’où une très grande réduction des bruits dans l’installation (suppression de la soupape différentielle) ;
  • Performances visibles : le niveau de consommation est facilement contrôlable grâce à son affichage LCD, permettant de vérifier à chaque instant ce que le circulateur consomme en énergie ;
  • Fonction « AutoAdapt » permettant au circulateur d’optimiser constamment son point de consigne aux besoins de l’installation ;
  • Système de dégommage intégré : une séquence de dégommage s’opère à la phase de démarrage et permet de décoller tous les dépôts qui ont pu s’accumuler ;
  • Amélioration de la longévité : le circulateur aura moins tendance à forcer ou à chauffer, voir ne tournera pas ;
  • Fonction réduction nuit : le circulateur permute automatique entre un régime normal et un régime réduit de nuit ;
  • Optimisation des réglages : 2 réglages possibles pour des installations où le débit et la pression vont varier sans cesse (cas des robinets thermostatiques), 2 réglages possibles pour des installations où une pression constante est requise (chauffage par le sol), 3 vitesses lorsqu'un fonctionnement en vitesse fixe est requis (réglage de vanne de by-pass par exemple).


Ainsi, si vous devez remplacer votre circulateur prochainement, ou si vous pensez remplacer votre chaudière gaz ou fioul, pensez à vous orienter de préférence vers une pompe à vitesse variable, le surcoût étant rapidement amorti par les économies engendrées sur la facture électrique et de maintenance, et avec un fonctionnement optimal pour votre installation.

Chaudière fioul Viessmann Vitorondens 200-T et 222-F

Le constructeur allemand Viessmann annonce la commercialisation d’une nouvelle chaudière fioul à condensation compacte en fonte eutectique, la Viessmann Vitorondens 200-T. Déjà leader mondial avec le modèle Vitoladens 300-T, la chaudière fioul condensation la plus vendue dans le monde, cette nouvelle chaudière positionnée avec un prix très compétitif aux regards de ses caractéristiques et de ses performances était très attendu par les installateurs Viessmann du réseau « Proactif ».

La Vitorondens reprend ainsi certaines spécificités qui ont fait toute la réputation des chaudières fioul condensation de Viessmann dans la série 300 (Vitoladens 300-T et 300-C) :
  • Brûleur fioul à flamme bleue, ultra silencieux (avec un piège à sons intégré à la chambre de combustion), avec possibilité de fonctionnement ventouse ou cheminée en tirage naturel ou en pression ;
  • Corps de chauffe en fonte eutectique, avec des surface de chauffe Eutectoplex en fonte grise spéciale homogène pour une fiabilité élevée et une longévité importante ;
  • Condenseur inox radial (acier inoxydable 1.4571) d’une excellente tenue à la corrosion, avec un écoulement laminaire des gaz de chauffe le long des interstices définis assurant une transmission de chaleur intensive et une utilisation optimale de la condensation
  • Large plage de puissance (19/24/29/36kW), avec un rendement global annuel de 104% sur PCI
  • 3 parcours de fumées pour un échange maximal ;
  • Grande capacité en eau de chaudière (32L pour le modèle 24kW).
Les bruleurs équipant les Vitorondens 200-T sont des bruleurs présentant d’excellentes valeurs de combustion. Le Vitoflame 300, bruleur à flamme bleue, permet la vaporisation complète du fioul avant la combustion (c’est un bruleur à gazéification). La chaleur permettant l’évaporation du combustible provient des gaz de combustion recyclés. La combustion est quasi-totale dans la phase gazeuse (d’où la chaleur bleu typique d’une flamme gaz). Ainsi, l’excès d’air est minime, la production de suie est nulle (moins d’entretiens et de pollution), les émissions de NOx sont diminuées.

Ce nouveau modèle, à partir de 4200 euros HT, est équipé en standard d’une régulation sur température extérieure, Vitotronic 200, pour marche à température de chaudière modulée, avec régulation pour un circuit de chauffage avec vanne mélangeuse :
  • Régulation numérique de chaudière et de chauffage en fonction de la température extérieure
  • Avec horloge numérique à programme journalier et hebdomadaire
  • Avec programmation, courbes de chauffe, consignes de température et programme de fonctionnement réglables de manière autonome
  • Avec régulation et sonde de température ECS
  • Avec système de diagnostics intégré.
Enfin, un modèle avec ballon ECS incorporé (130 ou 160L) existe aussi sous la référence Viessmann Vitorondens 222-F.