27 juin 2010

Le guide de la chaudière à condensation gaz

La chaudière individuelle à condensation fonctionnant au gaz naturel apporte une réponse concrète aux consommateurs recherchant économies d’énergie, confort, et respect de l’environnement.

Performance

Les nouvelles chaudières individuelles gaz à condensation intègrent un échangeur spécifique favorisant la condensation de l’énergie contenue dans les fumées, et elles sont équipées de brûleurs permettant une modulation continue de la puissance de chauffage. Ces chaudières tirent le maximum de l’énergie générée lors de la combustion du gaz lorsqu’elles sont associées à une installation fonctionnant à basse température (moins de 60°C) et/ou pilotées par une régulation en fonction des besoins du logement (ex. régulation sur température extérieure).

Respect de l’environnement

En consommant moins d’énergie, une chaudière gaz à condensation bien entretenue présente des émissions de CO2 très inférieures à celles d’une chaudière d’ancienne génération. De plus son bruleur spécifique diminue également fortement les rejets de CO et de NOx. Enfin, sa complémentarité avec l’énergie solaire a fait ses preuves : l’association d’une chaudière gaz à condensation et d’un chauffe-eau solaire, dans un logement avec une isolation performante, permet d’être conforme au label BBC (Bâtiment Basse Consommation) et de la future réglementation thermique RT2012.

Economique

La chaudière à condensation permet de réaliser des économies d’énergie dans tous les cas de figure. Elles se traduisent par une réduction de la facture de gaz. L’équipement apporte également un plus grand confort d’utilisation (réglages plus précis du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, programmation horaire), plus de sécurité (circuit de combustion étanche), moins de bruit. Ce type d’équipement fait l’objet d’incitations directes ou indirectes telles que le crédit d’impôt, ou de prêt à taux zéro (Eco-PTZ, Financement Dolcevita).

Gamme de chaudières à condensation

Les fabricants ont développé des gammes spécifiques de chaudières à condensation répondant aux différents modes de pos habituels (au sol, montage mural, ou en bloc avec ballon ECS intégré), et présentant les mêmes caractéristiques de compacité à une chaudière classique de puissance comparable. Outre la performance en mode chauffage, les modèles répondent aussi à la nouvelle norme européenne (NF EN 13231) en termes de production d’eau chaude sanitaire : les débits couvrent une plage de 12l/min (correspondant à de petits logements), à plus de 20l/min pour des installations à plusieurs salles de bain ou équipements de balnéothérapie. Enfin, les constructeurs proposent des solutions de couplage de leurs chaudières avec des installations solaires thermiques, avec par exemple des ballons de production d’eau chaude sanitaire alimentés à la fois par les capteurs solaires et par la chaudière, avec toute la partie régulation et hydraulique intégrée.

Conditions d’installation dans le neuf

Les gammes de dispositifs d’amenée d’air et d’évacuation des produits de combustion permettent d’implanter une chaudière gaz à condensation dans tous pavillons ou bâtiment collectifs neuf : ventouse horizontale ou verticale, conduits collectifs concentriques, conduits séparés. Les performances de l’appareil pourront être maximisées grâce aux émetteurs qui seront dimensionnés pour fonctionner à basse température (radiateur chaleur douce, plancher chauffant), et l’emploi d’une régulation performante par exemple basée sur la température extérieure.

Conditions d’installations dans l’existant

Une chaudière gaz à condensation peut être raccordée à toute installation de chauffage centrale à eau existante. Pour que la performance soit atteinte au maximum, il est préférable que la chaudière soit installée avec une régulation performante (en fonction de la température extérieure, et éventuellement intérieure) et que les émetteurs soient dotés de robinets thermostatiques. Les anciens émetteurs type radiateurs ne sont pas obligatoirement à changer surtout si ils avaient été ou sont aujourd’hui sur-dimensionnés grâce à des travaux d’isolation (ex. double vitrage) et que la chaudière fournie une température d’eau chaude à la boucle de chauffage en fonction de la température extérieure. Ainsi, la température de retour de l’installation sera la plus basse possible, et plus la chaudière condensera (écoulement important de condensats). Côté évacuation des fumées, il faut simplement veiller aux possibilités techniques d’implanter un terminal ventouse, de tuber un conduit de cheminée existant (ex. UBBINK Rolux Condensation Renolux). Enfin, il faut prévoir une évacuation des condensats à proximité de la chaudière (évacuation PVC existante) ou bien utiliser une petite pompe de relevage spécial condensation (ex. SFA SaniCondens Plus) qui ira rejeter les condensats plus loin et/ou plus haut.

Matériaux pour l’évacuation des produits de combustions

Les produits de combustions d’une chaudière gaz à condensation ont une température plutôt basse (moins de 60°C) et contiennent de l’humidité qui, si elle condense sur une paroi froide, est plutôt acide (pH entre 3 et 4). En conséquence, le raccordement direct sur un ancien conduit en place sans vérifications préalables est interdit. Seul est autorisé le raccordement à des conduits prévus à cet effet, soit par conception, soit par tubage. Avec les appareils récents, l’évacuation des produits de combustion est souvent effectuée sous légère pression positive (pour assurer le tirage) et dans des conduits en matériaux adéquats (inox, polypropylènes, PVDF, PPTL, composites). Dans tous les cas, il est impératif de se conformer aux préconisations de pose de chaque fabricant (qui a homologuer son système chaudière + conduit + terminal), ainsi qu’aux documents normatifs (avis technique). Il est donc recommander de faire installer sa chaudière si possible par un installateur agréé Professionnel Gaz (PG).

Nuisances

Aujourd’hui, dans la majorité des cas (attention toutefois à certaines marques, suivant la position du ventilateur), une chaudière individuelle au gaz est extrêmement silencieuse. Le circuit de combustion étanche permet de limiter le bruit de circulation de l’air comburant. La modulation de fonctionnement du bruleur restreint aussi le nombre de démarrage, et encore plus si la chaudière est équipée d’un ballon ECS. La chaudière peut donc s’installer dans n’importe quelle pièce du logement, même si cette dernière ne dispose d’aucune amenée d’air. Côté fumées, elles sont composées en grande partie de vapeur d’eau, sans odeur, et de faibles températures.

26 juin 2010

Vitotronic 200 HO1A : nouvelle régulation Viessmann !



L’actualité produit de l’un leader du monde du chauffage, Viessmann, est riche en ce moment. Après une nouvelle gamme de panneau solaire à tube sous vide à caloduc (Vitosol 300-T), le constructeur renouvelle tout sa gamme de régulations « Vitotronic » équipant ses chaudières gaz murales ou au sol.

Ainsi, la nouvelle génération de régulation Vitotronic rend l’interface de commande de l’installation de chauffage conviviale et très simple d’utilisation pour l’installateur, l’utilisateur final et le mainteneur : menu déroulant, affichage graphique, commandes intuitives, aide contextuelle sur chaque commande.

La taille du nouvel écran est supérieure de l’ordre de 70% à celle constatée sur les équipements disponibles sur le marché. Le contraste et la luminosité de cet écran permettent l’affichage de plusieurs lignes parfaitement lisibles, même dans l’obscurité. Il permet aussi également l’affichage graphique des courbes de chauffe ou de l’apport en énergie solaire.

La commande intuitive par menu déroulant vous guide rapidement et simplement : basée sur le système usuel de navigation par flèches des téléphones portables ou des télécommandes TV, elle intègre aussi une aide contextuelle. L’utilisateur peut consulter tous les chiffres-clés importants tels que l’apport en d’énergie solaire ou la température de l’eau chaude sanitaire. De plus le paramétrage des programmes de fonctionnement, régime réception, régime économique, programmation vacances, … est très facile à réaliser.

Vous pouvez adjoindre à cette régulation des commande à distance (Vitotrol 300A ou 200A) aux lignes très épurées, s’intégrant parfaitement dans l’habitat, reprenant toutes les commandes de la régulation de la chaudière, et affichant simultanément les températures ambiante et extérieure, et le mode de fonctionnement, vous permettant de contrôler d’un seul coup d’œil votre installation.

Nous vous proposons de découvrir la nouvelle régulation Viessmann par l’intermédiaire d’un simulateur reprenant l’intégralité des fonctions présentes (un simple fichier à lancer). Vous pourrez ainsi vous rendre compte pourquoi Viessmann bénéficie d’une telle notoriété de qualité sur le marché du chauffage et pourquoi nous avons choisi d’installer principalement cette marque (avec Frisquet) pour nos clients souhaitant une installation performante et robuste …

Télécharger le simulateur Viessmann Vitotronic 200 (fichier ZIP 456KB)

Viessmann : nouveau capteur solaire à tubes sous vide

viessmann capteur solaire tubulaire vitosol 300T.jpgRéputé pour la fiabilité et la durabilité de ces capteurs solaires par l’emploi de matériaux de haute qualité d’une remarquable tenue à la corrosion, Viessmann vient compléter sa gamme de capteurs solaires à tubes sous vide (TSV) « Vitosol » en lançant le « Vitosol 300-T » utilisant le principe du caloduc, tout en améliorant les performances de la gamme existante « Vitosol 200-T ». Les matériaux choisis par Viessmann (cuivre, verre de haute qualité à faible teneur en fer, corps du capteur en aluminium, revêtement sol-titane hautement sélectif et flexibles de raccordement en acier inoxydable) pour l’élaboration de ses capteurs garantissent leur réputation et leur longévité exceptionnelle.

Les capteurs solaires sous vide de Viessmann offrent un rendement optique maximal (de près 80%). En outre chaque tube peut s’orienter de façon idéale vers le soleil, par simple rotation axiale, et maximiser ainsi l’utilisation de l’énergie solaire, transformant en chaleur utile le rayonnement solaire même s’il est faible. Intégré au tube sous vide, l’absorbeur se trouve ainsi protégé des intempéries et de la pollution afin d’assurer une utilisation durable de l’énergie pour de longues années. Le revêtement sol-titane de l’absorbeur capte des quantités d’énergie solaire très importantes et le vide à l’intérieur des tubes assure une isolation extrêmement efficace, et donc il n’y a pratiquement pas de déperditions entre les tubes de verre et l’absorbeur (contrairement aux capteurs plans). Par ailleurs, le boîtier collecteur en aluminium contient une isolation thermique renforcée, minimisant encore les pertes thermiques.

Les capteurs solaires Vitosol peuvent se monter dans toutes les positions, verticalement ou horizontalement, sur des toits, en façade ou sur des supports indépendants.

Alors si vous envisager de vous équiper avec un CESI (chauffe-eau solaire individuel), comparez bien les performances et caractéristiques des capteurs qui vous seront proposés pour pérenniser votre installation solaire et ne pas prendre de risque. Pour une installation de qualité en matériel Viessmann, faites appel à des installateurs « Pro-Actifs », c'est-à-dire agréés par Viessmann (liste disponible sur le site du constructeur).

Le chauffage électrique reste « compatible » avec la RT2012 !

atlantic radiateur electrique shangai eco domoAfin de répondre aux exigences des constructions neuves (montée rapide en température, peu d’inertie), de la nouvelle réglementation thermique RT2012, ATLANTIC propose une nouvelle gamme d’émetteurs électrique dénommée « ECO DOMO », déclinée en radiateur (modèle SHANGAI) et en panneau rayonnant (modèle SOLIUS).

Cette gamme « ECODOMO » permet de maîtrisez sa consommation tout en bénéficiant d'une chaleur optimale, d’adapter automatiquement la période de chauffe et la température à votre rythme de vie, et de respecter un peu plus l'environnement sans renoncer à son propre confort :
  • Détection d'absence par capteur : entre 12 et 18% de gain
  • Détection d'ouverture et de fermeture de fenêtres : environ 4% de gain
  • Indicateur de consommation : conforme aux exigences RT2012
  • Corps de chauffe en aluminium : parfaitement adaptée au marché de la construction neuve avec une montée en température très rapide, et une chaleur homogène et continue.
Le panneau de commande des appareils se présente ainsi (cf. photo)

1. Un réglage visuel et facilement compréhensible des différentes fonctions : molette ECO DOMO.
2. Un réglage fin et précis de la température demandée : graduation en degré.
3. Une utilisation avisée et citoyenne de son appareil : indicateur de consommation.
4. Une compréhension facilitée grâce à de nouveaux pictogrammes.
5. Un témoin lumineux de chauffe.

L’innovation d’ATLANTIC dans le domaine du chauffage électrique démontre encore que le chauffage à effet joule peut (encore) rester compatible avec un bâtiment peu énergivore.

Consommations d’électricité pour une pompe à chaleur ?

pompe a chaleur pac consommation electricteSelon le CEREN (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’ENergie), en 2008, environ 30% des maisons françaises chauffées à l’électricité étaient équipées d’une pompe à chaleur (air/eau, air/air ou eau/eau). Selon le centre, la consommation unitaire d’électricité de chauffage dans les maisons construites après 2000 est de l’ordre de 35 kWh/m² pour les PAC géothermiques, de 51 kWh/m² pour les PAC aérothermiques et de 60 kWh/m² pour les convecteurs électriques, à climat et surface normalisés.

Par rapport à un chauffage au gaz, la présence d’une PAC géothermique permet de réduire en moyenne la facture énergétique d’environ 35%, et d’environ 10% avec une PAC aérothermique.

Le chauffe-eau électrique est-il bientôt mort ?

atlantic odyssee chauffe-eau thermodynamiqueSi on se réfère à l’étude que vient de publier Chaffoteaux, d’ici à 2020, les parts du marché français de l’ECS (Eau Chaude Sanitaire) détenues par les différentes familles de systèmes de production d’ECS seront réparties ainsi :
  • Chauffe-eau électrique 29% (contre 58% en 2009),
  • Chauffe-eau thermodynamique 21% (contre pratiquement zéro en 2009),
  • Chaudière mixte 17% (29% en 2009),
  • Pompe à chaleur à la fois pour chauffage et ECS 13% (contre pratiquement zéro en 2009),
  • Solaire 11% (1% en 2009),
  • Appareil à accumulation gaz 3% (4% en 2009)
  • VMC double-flux 3%
  • Appareil instantané gaz 2% (6% en 2009)
  • Chauffage urbain 1% (1% en 2009)
Malgré une baisse spectaculaire de ses parts de marché, le chauffe-eau électrique sera donc encore tête. Mais avec la future réglementation RT 2012 fixe la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation) comme référence réglementaire. Ainsi tous les bâtiments en neuf (comme en rénovation) devront bientôt consommer moins de 50 kWh/m²/an (ou 80 kWh/m²/an – label Effinergie Rénovation), représentant la consommation en énergie primaire pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire, la ventilation, la clim, l’éclairage, les auxiliaires. Et en 2020, le BEPOS (bâtiment à énergie positive) fera sont apparition. Ces normes ne laisseront alors que peu de place à un chauffage électrique direct par effet joule pour les besoins d’eau chaude sanitaire.

Le chauffe-eau thermodynamique viendra alors remplacer petit à petit notre bon vieux cumulus (pour ceux ou le solaire n’est pas possible). Pour rappel, le chauffe-eau thermodynamique fonctionne avec une pompe à chaleur et un COP aux alentours de 3, soit 3 fois moins d’électricité consommée.

Panneau solaire : capteur plan ou tube sous vide ?

Le choix du type de capteurs solaires et de ses rendements fait souvent débat. Or le rendement d’un capteur solaire thermique dépend de sa conception (capteur plan ou sous vide), et de ses caractéristiques telles que rendement optique et isolation thermique.

Le capteur plan est composé d’un absorbeur noir derrière un vitrage où l’eau qui y circule récupère la chaleur captée du soleil. Pour les capteurs sous vide, l’absorbeur est placé dans des tubes de verre sous vide et des réflecteurs concaves permettent de récupérer le rayonnement solaire dans des angles de réception inclinés. Le capteur à tubes sous vide « capte » donc plus longtemps le rayonnement solaire qu’un capteur solaire plan et donnent globalement un meilleur rendement. En outre, les capteurs solaires sous vide avec système de caloducs évitent les problèmes de surchauffe du fluide avec les risques de destruction de l’antigel et de bouchage des canalisations (effet caramel).

Le rendement optique en % est caractérisé par le coefficient B qui représente les performances du vitrage du capteur solaire d’une part et du facteur de conversion de l’absorbeur ou surface « noire » du capteur solaire. Plus le rendement optique est élevé et plus grande sera la quantité d’énergie solaire transformée en chaleur réelle. Le coefficient de déperditions thermiques en W/m².K du capteur représente le niveau d’isolation thermique du capteur et de déperdition par conduction et convection. Plus le coefficient K sera faible, plus votre capteur conserve la chaleur produite et restitue une quantité d’énergie solaire transformée qui pourra servir à réchauffer l’eau chaude. Avec ces 2 coefficients, nous pouvons déjà comparer entre eux des capteurs solaires de même nature, même si en général sur le marché tous les produits vendus sont tous certifiés par le CSTB ou la Solar Keymark, attestant de la conformité et des performances minimes aux normes européennes et ouvrant le droit aux aides et crédit d’impôt.

Par exemple :

  • Capteur plan : VIESSMANN - Vitosol 100-F - B=0,78 et K=4,14
  • Capteur tube : VIESSMANN - Vitosol 300-T - B=0,76 et K=1,28

On constate nettement, d’un rendement optique proche du capteur plan, que le capteur tubulaire restitue nettement une plus grande quantité d’énergie solaire par son coefficient K bien plus faible. Vous pouvez retrouver toutes les caractéristiques des capteurs sur le site du CSTB, rubrique « avis techniques ».

Enfin, la productivité solaire ou le rendement global annuel d’une installation solaire sont quant à eux liés au reste de l’installation et notamment la capacité tampon du ballon solaire qui stocke l’eau chaude solaire et le nombre de m² de capteurs, ainsi que l’orientation et l’inclinaison des panneaux, la régulation solaire, et les masques solaires qui peuvent amoindrir la performance énergétique.

En outre, il faut veiller à ne pas sur-dimensionner la surface de capteurs solaires, car un surplus d’énergie non utilisée fera baisser le rendement de l’installation et ne donnera pas le meilleur compromis de rentabilité. Ainsi, 5m² de panneaux solaires (si ceux-ci sont sur-dimensionnés), auront une productivité égale à 4m² de panneaux avec une capacité ballon identique, car il y aura une surproduction en été inutile.

Retour du cuivre pour la réalisation des planchers chauffants

plancher chauffant cuivre basse temperatureTrès utilisé dans les années 70 lors de l’apparition des premiers planchers chauffants, le cuivre, matériau noble, aux qualités éprouvées, revient aujourd’hui dans la réalisation d’une nouvelle génération de chauffage par le sol en totale rupture avec les anciens systèmes, avec possibilité d’être mise en œuvre aussi en rénovation. Les planchers chauffants basse température (PCBT) en tubes de cuivre affichent ainsi des performances inégalées en termes de confort et d’économies d’énergie par rapport à ses homologues en matériaux de synthèses (PER) ou rayonnant électrique (PRE), avec des atouts non négligeables comme performance énergétique, confort, fiabilité, durabilité, et surtout peu d’entretien.

Le plancher chauffant est aujourd’hui l’un des modes de diffusion de la chaleur le plus agréable, en fournissant une chaleur douce, stable et homogène, grâce à leur surface d’émission de chaleur qui couvre la totalité du sol, avec possibilité de réglage pièce par pièce, éliminant les inconvénients des chauffages classiques : matelas d’air chaud au plafond, température de sol basse, air trop sec, écarts de températures importants.

Idéalement associé à un générateur basse température (chaudière à condensation, pompe à chaleur, système solaire combiné, …), un plancher chauffant basse température en cuivre est composé de tubes de cuivre posés en serpentin sous le revêtement de sol où circule un fluide qui transmet sa chaleur à la dalle. Comme les tubes sont en cuivre, la conductivité thermique de ce métal, 1.000 fois plus conducteur qu’un matériau de synthèse limite les déperditions et améliore considérablement la performance énergétique du système, permettant de diminuer la consommation d’énergie liée au chauffage d’une habitation de l’ordre de 15%., tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre.

En outre, l’inertie thermique des planchers chauffants en cuivre est considérablement réduite, la grande conductivité du cuivre évitant le déphasage souvent observé avec certains planchers chauffants. Le PCBT cuivre permet aussi le rafraichissement d’été.

Enfin, un PCBT cuivre, au contraire d’un PCBT en PER n’entraîne aucun coût de maintenance spécifique (désembouage régulier, traitement inhibiteur), grâce aux propriétés naturelles du cuivre telles que barrière anti oxygène, coefficient de dilatation très faible, matériau antibactérien évitant le développement de bactéries susceptibles d’obstruer le réseau, propriétés garantissant la fiabilité et la longévité de l’installation.

Les PCBT en tubes de cuivre ne cessent d’être optimisés et sont aujourd’hui aussi disponibles pour la rénovation avec des coûts d’installation au m² très compétitifs, et sont compatibles avec un revêtement type carrelage ou parquet.

+ d’infos : www.cuivre.org


Vidéo

Poujoulat CONFORT+ : diffuser la chaleur de votre poêle à bois

poujoulat confort poele a bois distributaion air chaudLorsque l’on fait le choix poêle à bois (granulés ou buches) pour son chauffage, il est toujours difficile de diffuser facilement la chaleur dans d’autres pièces du logement que celle où est installé le poêle. Poujoulat lance donc le système « CONFORT+ » pour poêle à bois, qui permet d’accroitre le rendement de son appareil de chauffage au bois en récupérant la chaleur produite pour la distribuer dans différentes pièces de l’habitat (économies d’énergie supplémentaires). Ce système déjà développé pour les foyers fermés, existe dorénavant pour les poêles.

Le système « CONFORT+ poêle à bois », conforme à la NF DTU 24.2, avec un fonctionnement en pression, permet une insufflation d’air régulière et apporte une température agréable dans les pièces du logement. Le moteur de ventilation (débits disponibles de 250 à 500m3/h) est installé dans les combles, puise l’air dans la pièce où le poêle est installé, qui ainsi est dirigé vers un échangeur pour se réchauffer au contact de la paroi intérieure, pour être enfin distribué dans les autres pièces via des bouches d’insufflation (jusqu’à 4 pièces). Le système comprend une sonde de température positionnée à l’entrée du réseau qui déclenche la mise en service du système CONFORT+ lorsque la température de l’air atteint le niveau demandé. L’échangeur, à triple paroi, équipé d’une isolation de laine de roche (permettant la traversée du plafond), assure la jonction entre le conduit de cheminée situé dans les combles et le conduit de raccordement situé sous le plafond, en étant compatible uniquement avec les conduits isolés de Poujoulat.

+ d’infos : www.poujoulat.fr