31 mai 2009

Progression des fournisseurs alternatifs d’énergies en 2008

Selon le rapport du second semestre 2008 de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE), le marché de l’énergie gaz et électrique reste largement dominé par les tarifs réglementés sur le marché de l'énergie en France, bien que l'ouverture à la concurrence pour les consommateurs résidentiels est aussi connu une forte progression l’an dernier (tarifs de marché).

Ainsi, sur un total d’environ 30 millions de point de raccordement électrique, 700 milles étaient clients d’un fournisseur alternatif au 31 décembre 2008, contre 31 milles fin 2007. Pour le gaz, sur environ 11 millions de sites, plus de 400 milles étaient raccordés à un fournisseurs alternatifs fin 2008 contre 54 milles fin 2007.

Les clients résidentiels vont certainement continuer à quitter les tarifs réglementés dans les prochains mois tant les avantages mis en avant pour les fournisseurs sont attractifs pour passer à un tarif de marché, sachant que dans tous les cas, la fin des tarifs réglementés gaz naturel est prévue pour le 1er juillet 2010. Par exemple, en tant que partenaires Dolcevita de Gaz de France (GDF SUEZ), chez ELYOTHERM nous pouvons proposer à nos clients des offres électricité et/ou gaz en tarifs de marché avec :
  • Des prix fixes pendant 24 mois sans augmentation
  • Une protection contre 8 hausses potentielles (variation semestrielle) sur 2 ans
  • 40€ TTC de remise à l’ouverture du contrat
  • La garantie du prix historique EDF actuel, avec possibilité de revenir chez EDF au bout de 6 mois si le client change d’avis
  • Une seule facture pour les 2 énergies, GDF SUEZ s’occupant de toutes les démarches comme la résiliation chez EDF…

Baisser le prix de l’eau de 24%, c’est possible !

Et c’est dans la municipalité de Saint-Etienne, qui avait prévenu qu’il y aurait du changement dans la gestion de l’eau de la ville, que cela vient d’arriver. Ainsi, après huit mois d’âpres négociations avec Veolia, le gestionnaire de la distribution et de l’assainissement des eaux de la ville, le conseil municipal a voté à l’unanimité lundi 25 mai une baisse de 24 % du prix de l’eau, soit 3,33 € le mètre cube, contre 4,39 € jusqu’alors, avec effet rétroactif au 1er janvier 2009.

Toutefois, cette baisse ne concernera que les foyers consommant moins de 120m3/an, soit environ 90% des foyers stéphanois, mais afin de favoriser les personnes économes en eau.

Comme quoi, face aux tarifs parfois exorbitants pratiqués par certains gestionnaires privés, la menace d’une reprise de la gestion de l’eau par une municipalité peut faire bouger les choses. Reste à espérer que Veolia ne répercutera pas son manque à gagner sur d’autres communes … !

Recyclage : 50% des Français affirment recycler leurs déchets

Selon une enquête menée auprès de 5.000 particuliers au travers 5 pays d'Europe (France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne) sur les habitudes des Européens face au recyclage de leurs déchets ménagers et électroniques, et réalisée par l'institut Research Now à la demande du fabricant de produits électroniques Dell, les Français seraient les plus informés sur les programmes de recyclage des déchets existants (70% de la population sondée) par rapport aux autres habitants de l'Europe.

Mais la France serait aussi un des pays qui recycle le moins en Europe, avec 50% des Français affirmant recycler « autant que possible ». Par exemple, concernant le recyclage des appareils électroniques usagés, la France arrive sur la seconde marche du podium avec 9% qui ne recyclent pas leurs déchets, derrière l'Allemagne (3%) mais devant les Espagnols et les Italiens (12%), et les Britanniques (13%). Peut-être est-ce du au fait que les Français sont les plus « conservateurs » d'Europe avec 60% des sondés gardant entre 1 et 9 (voir plus) appareils électroniques inutilisés.

Enfin, ce sont également les Français les plus âgés (55 ans et plus) qui recycleraient le plus leurs déchets (58%).

L'AirPod de Guy Nègre arrive dans les aéroports

Développée par l’ingénieur motoriste Guy Nègre et la société MDI, la voiture à air comprimé « Airpod » devrait débarquer les aéroports parisiens et hollandais prochainement. En effet, Air France Industries et KLM Engineering & Maintenance testeront le véhicule durant six mois en vue de vérifier la viabilité de cette technologie.

Pour un prix d’achat de 6000€, la voiture « Airpod » offre une autonomie de 220km en cycle urbain et une vitesse de pointe de 70km/h, le tout sans émissions polluantes. En outre, le coût d’un plein d’air comprimé est de l’ordre d’un euro.

Les villes de Paris, Nice et Amsterdam s’intéressent d’ailleurs à l’Airpod pour leur futur réseau de voitures en libre-service. De bonnes nouvelles pour Guy Nègre, tant décrier depuis des années pour son système !

Le tabac nuit gravement à votre santé et à l'environnement !

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale sans tabac, une initiative de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui a lieu chaque année le 31 mai depuis 1988.

Le tabac tue chaque année près de 5 millions de personnes dans le monde. Un chiffre qui devrait atteindre plus de 10 millions de victimes par an d'ici 2020 selon l’OMS. En France, le tabac est responsable de 66.000 décès par an (cancers du larynx et du poumon, maladies cardio-vasculaires) et que 5.000 personnes chaque année seraient victimes du tabagisme passif. Pour information, durant le XXème siècle, le tabac a entraîné la mort de 100 millions de personnes : on en prévoit 1 milliard pour le XXIème siècle si les comportements n’évoluent pas !

Mais si la cigarette nuit gravement atteinte à la santé, elle a également un impact non négligeable sur notre environnement.

La France qui a interdit le 1er janvier 2008 de fumer dans les espaces de travail et lieux dits de convivialité (cafés, restaurants, bars, discothèques..), poussent les consommateurs à fumer à l'extérieur. Les mégots sont alors souvent jetés n'importe où, polluants les trottoirs, puis les eaux pluviales. Le mégot va alors disséminer ses métaux lourds, polluant jusqu'à 8 litres d'eau (qui devront être traités) et fragiliser le développement des végétaux. Il faut savoir que les mégots mettent jusqu'à 12 ans pour se décomposer, et atterrissent le plus souvent dans les estuaires où ils flottent ! Selon l'Association Mountain Riders, c’est aussi 7.000 mégots par jour qui sont trouvés sous un télésiège !

L'interdiction de fumer dans les lieux publics a également conduit les terrasses des cafés et restaurants à rester ouvertes tout au long de l'année à l'aide de braseros très gourmands en électricité ou en gaz, conduisant ainsi à un réel gaspillage d'énergie. Pour une petite terrasse de 12m2, il faut deux radiateurs à gaz. Or, pour un seul chauffage « brasero », la dépense énergétique est d'environ 1 kg de propane par heure et 3kg/h de CO2 pour les émissions de gaz à effet de serre.

Ensuite, la culture du tabac n’est pas particulièrement écologique. La plante, très sensible aux maladies, nécessite de fortes doses de pesticides. De plus, les pays en voie de développement qui cultivent 85% du tabac mondial, utilisent le feu de bois pour le séchage des feuilles de tabac, soit environ 200.000 hectares de bois et de forêts qui sont supprimés chaque année (environ 1,7 % de la déforestation mondiale).
Enfin, une étude de chercheurs italiens de 2004 a démontré 3 cigarettes, brûlées l’une à la suite de l’autre, produisent une augmentation des particules polluantes dans l’air dix fois supérieure à celle produite par une voiture diesel tournant au ralenti pendant le même laps de temps !

Alors fumeurs, sans vouloir vous culpabiliser (c’est surtout les fabricants qui jouent d’astuces et de produits chimiques pour vous rendre accrocs !), faites un geste pour votre santé et pour l’environnement…

Attention à la sortie de crise pour les besoins énergétiques

Tout le monde espère bien évidemment que la « fameuse » crise mondiale que nous traversons se termine rapidement. Mais la sortie crise risque aussi de peser lourd sur nos porte-monnaie.

En effet, les ministres de l'Energie du G8, qui étaient réunis à Rome récemment, ont ainsi appelé au maintien des investissements pour anticiper la sortie de crise économique. Car les incertitudes pesant sur les marchés financiers et la réduction de la demande énergétique, freinent les investissements et les avancées technologiques en matière de développement durable.

Or l'offre énergétique va s'avérer insuffisante à la sortie de la crise. L'Agence Internationale de l'énergie estime à 3,5% la baisse de la demande d'électricité dans le monde en 2009 (d’où un maintien relativement bas des prix des énergies). Mais aussi à 21% celle de l'activité exploration et production de pétrole et de gaz par rapport à 2008, de même que l’investissement dans les énergies renouvelables (-38%) alors qu’ils devraient être 6 fois plus élevés pour la production d’énergie verte et 4 fois plus pour l’efficacité énergétique pour répondre aux objectifs climatiques. Ainsi, le risque de voir l'offre manquer à moyen terme va certainement provoquer une hausse rapide des prix de l'énergie lorsque l’activité mondiale repartira (avec des besoins en énergie très important par exemple pour les industries), avec tous ses effets de bord géopolitiques associés (par exemple, moins d'un quart des africains a accès à l'énergie aujourd’hui).

Le redressement économique qui est donc envisagé dans les 12 à 24 mois à venir ramènera la consommation d’énergie à un niveau d’avant crise. Elle devrait même connaître une croissance de 44% entre 2006 et 2030, selon les projections du Bureau d'information énergétique américain (EIA, Energy Information Administration). Les prix du pétrole devraient retrouver des sommets une fois la croissance relancée.

Alors si vous avez pour projet à votre niveau de renouveler par exemple votre installation de chauffage, investissez si possible dans des énergies (solaire, granulés bois) qui vous mettront un peu (en tout cas côté chauffage et eau chaude sanitaire) à l’abri des futures hausses d’énergies traditionnelles.

Wind-it transforme les pylônes électriques en éoliennes

Le projet « Wind-it » consiste à utiliser les pylônes électriques comme support pour les éoliennes. Autant dire que le potentiel est énorme, car l’avantage est double: les supports sont déjà présents à travers de nombreux territoires et ils servent déjà à transporter de l’électricité. Ce concept pourrait donc développer l’énergie éolienne sans à nouveau défigurer le paysage par de nouveaux pylônes.

Malgré que l’idée n’ait pas encore séduite l’hexagone, le concept « Wind-it », imaginé par les Français Nicola Delon, Julien Choppin et Raphaël Menard, vient néanmoins de se voir décerner récemment le premier prix du concours « Metropolis Next Generation Design Competition », une récompense remise par la revue américaine « Metropolis ».

« Wind-it » s’appuie sur la technologie des aérogénérateurs de type Darrieus. Ces éoliennes sont composées de deux ou trois pales fixées sur un axe vertical qui tournent comme un tourniquet. Elles n’ont pas besoins d’être orientées face au vent pour obtenir un rendement comparable à des éoliennes à axe horizontal. Enfin, elles sont moins bruyantes car elles ne génèrent pas d’effet de sifflement à l’extrémité des pâles.

La France compte plus de 500.000 pylônes de moyenne et haute tension. Or en équiper seulement un tiers permettrait d’économiser l’équivalent de deux réacteurs nucléaires, en limitant fortement les habituelles polémiques sur l’implantation de champs d’éoliennes sur notre territoire.

Le projet prévoit deux stratégies de développement : l’adaptation des petits piliers existants avec des éoliennes de 1 à 10kW, et des éoliennes de 20 à 100kW pour les plus gros pylônes. Pour les nouvelles lignes électrique, un nouveau pylône intégrant plusieurs unités de production (de 100kW à 1MW de puissance pourrait être aussi proposé. Il ne reste plus désormais qu’à « Wind-it » de trouver des soutiens financier et industriel afin de poursuivre l’aventure.

29 mai 2009

Des idées d'installation de WC au « naturel » !

Les beaux jours reviennent ! Alors que pensez-vous d’une installation sanitaire à la belle étoile !

Des photos insolites prises dans les jardins de deux de nos clients… peut-être un peu claustrophobes ou très amoureux de la nature ! Ils ont au moins l'avantage d'une jolie vue (et non celle d'une porte), et pas de soucis pour les odeurs...

Avec leur aimable autorisation.


27 mai 2009

Pas encore d'étiquettes-énergie dans les agences immobilières

Suite à la mise en place en janvier 2008 du Diagnostic de Performance Energétique (DPE), effectué par les propriétaires qui souhaitent mettre en vente ou en location un logement, les professionnels de l'Immobilier avaient signés une convention avec le gouvernement, incitant les agences à afficher la performance énergétique des habitations en vitrine et sur internet sous forme d’étiquette-énergie. Mais force est de constater qu’un an après, selon le site « UniversImmo », les engagements sont restés lettre morte avec moins de 1% des annonces annonçant le DPE, souvent issues des acteurs internet.

Cet échec serait du d’une part à l’attentisme des vendeurs de logements qui réalisent le diagnostic performance au dernier moment, mais surtout à cause de la frilosité des propriétaires vendeurs ou loueurs à vouloir afficher ces infos lorsqu'ils savent que le classement énergétique de leur maison ou leur appartement est médiocre. Les acquéreurs se montrent en effet de plus attentifs aux futures dépenses énergétiques de leur bien.

Or, la majorité des biens en vente ou à la location aujourd’hui sont très mauvais, car si l'on se réfère à une étude menée par « Particulier à Particulier » en 2008, sur 2 726 logements d'Ile-de-France, deux biens sur trois obtenaient une note située entre E et G, dont 12% en G, soit plus de 450 kWh/m²/an !

Encore une bonne raison d’investir dans une solution de chauffage performante et écologique, qui vous permettra de valoriser votre patrimoine immobilier, et de pouvoir le vendre ou le louer très rapidement et à un bon prix en cas de besoin, sachant que l’affichage de l’étiquette énergie deviendra obligatoire prochainement. Aujourd’hui, la performance énergétique d’une habitation se retrouve largement dans le trio de tête de la valorisation d’un bien immobilier.

Un peu d’économies d’énergie via les services en ligne

Plusieurs services en ligne peuvent vous aider à maitriser (un peu !) sa consommation d’énergie électrique et de gaz de ville. Pour cela, il vous suffit de créer gratuitement un compte en ligne chez EDF ou Gaz de France à l’aide simplement de la référence de vos contrats.

Côté électricité, vous disposerez ainsi de l’historique de vos consommations sur les 3 dernières années sous la forme de listes ou de graphiques, ce qui permet par exemple de mettre en avant une dérive de sa consommation au fils des ans, sans mettre en cause pour autant l’augmentation des tarifs ! Pour éviter les mauvaises surprises, il est même possible d’estimer sa facture au jour le jour grâce au compteur virtuel.

Pour le gaz, avec le service baptisé M@relève, vous pourrez noter votre consommation et vous ne payerez ainsi que votre consommation réelle et non une estimation.
Enfin pour ceux pour ceux qui n’ont pas opté pour le prélèvement automatique, il existe une alternative au chèque : le paiement en ligne qui vous permettra d’économiser un timbre, du papier et de l’énergie...

24 mai 2009

Marché du solaire photovoltaïque : J-L Borloo fait le point

Lors des journées européennes du solaire du 15 et 16 mai dernier, le ministre d'Etat Jean Louis Borloo en visite au siège de l'Institut National de l'Energie Solaire (INES) en Savoie, a évoqué un « véritable décollage » du marché solaire en France.

Le parc solaire a été ainsi multiplié par 2,5 en un an, les régions Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Pays de la Loire en tête (ces trois régions totalisent plus de 60 % des nouvelles puissances raccordées en métropole), pour une croissance annuelle à plus de 100% au cours des 3 dernières années. Mais la filière française (au quatrième rang européen de la production d’énergie solaire) reste en retard par rapport à ses voisins européens et notamment à l'Allemagne qui dispose d'une avance d'environ 10 ans.

Souhaitant donner alors un coup de pouce à la filière, le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire a officiellement présenté l'appel d'offres de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) pour la construction d'ici 2011 d'au moins une centrale photovoltaïque dans chaque région française, pour une capacité de production de l’ordre de 300 MW qui devront se répartir entre 4 zones géographiques. Ce projet dotera la France d’une capacité cumulée de production cinq fois supérieure à celle que représente le parc actuel qui s’élevait fin 2008 à 69 MW. L’investissement de cet appel d’offres représente un montant d’environ 1,5 milliard d’euros et s’inscrit de ce fait dans le plan de relance et de "croissance verte" souhaité par le gouvernement.

Par ailleurs, pour faire « décoller » le photovoltaïque et multiplier le raccordement de producteurs privés au réseau d‘EDF, il a également annoncé des simplifications administratives et fiscales. Un tarif d'achat spécifique aux bâtiments professionnels (supermarchés, bâtiments industriels, agricoles de grande taille...) devrait voir le jour et serait fixé à 45 c€/kWh (contre 30 c€/kWh en métropole, prime d'intégration au bâti de 25 c€/kWh supplémentaire) et 40 c€/kWh (prime d'intégration au bâti de 15 c€/kWh supplémentaire) pour la Corse, les DOM et Mayotte. Pour les particuliers, le ministre a annoncé la simplification des démarches administratives (destinée à ramener les délais de procédure à 4 mois dès le 2ème semestre 2009, puis à 2 mois au 1er semestre 2010) et la suppression de toutes les démarches fiscales lorsque les surfaces des panneaux n'excèdent pas 30 m2. Il est question notamment d’un contrat ramené de 50 pages à 6 pages, de la dématérialisation d’une partie des procédures, ou encore de supprimer la déclaration auprès des services fiscaux des revenus générés par la vente de l’électricité.

Enfin, le code de l'urbanisme sera aussi réformé afin que le permis de construire ne puisse plus s'opposer à l'installation des systèmes sur les bâtiments, sauf dans des périmètres nécessitant réellement une protection (secteur sauvegardé, site inscrit ou classé…).

La consommation d'électricité en baisse en 2009

Selon l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), pour la première fois depuis 1945, la consommation électrique devrait accuser une net baisse en 2009 à travers le monde. Ainsi, l’Agence qui représente les intérêts énergétiques des 30 membres de l'OCDE, cette baisse serait en moyenne de 5% dans les pays de l'OCDE. Elle atteindrait même 10% en Russie, et serait supérieure à 2% en Chine.

Du côté des investissements dans les énergies renouvelables, la crise se fait également sentir, avec un recul de 38% prévu pour cette année 2009.

L'AIE évoque la chute de la demande de l'industrie liée à la crise mondiale, la baisse des cours du pétrole et du gaz, et les difficultés d'accès aux crédits pour expliquer en partie cette situation.

23 mai 2009

Les granulés bois et les chaudières automatiques à pellets

En matière de chauffage, le bois a depuis longtemps prouvé son faible coût pour l'usage domestique et son impact moindre sur l'environnement en comparaison des autres énergies (fioul, gaz, électricité). Aujourd’hui, l’engouement n’est pas retombé et le chauffage à l’aide de granulés bois (ou pellets) ne cesse de progresser, apportant un confort complémentaire pour l’utilisateur, avec des équipements qui s'autoalimente et s'autorégule comme une chaudière classique, faisant oublier la corvée de bois et les contraintes de stockage et de rangement des bûches. En France, on estime que le marché pourrait atteindre 40.000 chaudières par an en 2012, et 150.000 en 2020. On estime qu’en 2006, environ 40.000 milles chaudières à granulés étaient en service sur l’ensemble du territoire. C’est très peu quand on sait qu’en Autriche, petit pays de 8 millions d’habitants, 10.000 chaudières à pellet sont installés chaque année sur un total de 70.000 chaudières, soit environ 15%.

Le chauffage central domestique, voir même en collectif et pour les collectivités, à l’aide d’une chaudière automatique à granulés bois ou d’un thermo-poêle est considéré par beaucoup comme la « Rolls Royce » du chauffage, possédant pratiquement que des avantages : confort, économies, et surtout respect de l’environnement (cycle carbone nul, lors de leur croissance, les arbres fixent exactement la quantité de CO2 qu’ils libèreront ensuite lors de la combustion, et cette combustion ne libère pas plus de dioxyde de carbone que la dégradation naturelle du bois dans nos forêt).

Les chaudières à pellets assurent un confort et un rendement supérieurs à celui d'une chaudière à « bois bûches » classique grâce à l'alimentation automatique et au très faible taux d’humidité contenu dans les granulés. La chaudière à granulés bois est également sur le long terme plus rentable qu'une solution de chauffage au fioul ou au gaz, voir de l’électricité avec une solution pompe à chaleur, compte tenu de l'inévitable hausse du prix de ces énergies non-renouvelables (fossile et fissible). Vous pouvez cliquer sur la photo accompagnant l'article pour vous en rendre compte...

Le terme de « Pellets » désigne donc les granulés de bois destinés au chauffage. Ces granulés, sont composés de sciure et de copeaux de bois compressés sous très hautes pressions (100 bars), sans produit liant complémentaire. La sciure provient de scieries, de la coupe des arbres, de sous-produits de menuiseries et d’autres industries produisant des chutes ou déchets de bois non-exploitables pour d'autres usages. Les pellets sont donc un combustible composé à 100% de bois, avec une production relativement « propre » car aucun produit chimique n'est ajouté ou utilisé pendant la fabrication des granulés. Seul les processus de séchage des déchets de bois, d’extraction et de transport sont consommateurs d’énergie, mais sans commune mesure avec d’autres énergies...

Les avantages du granulé bois, ses qualités écologiques et ses vertus économiques, sont directement liés à l’état de la ressource forestière. D’ailleurs, c’est souvent cette inquiétude qui revient dans les questionnements des futurs ou potentiels acquéreurs de chaudière bois : « faudra-t-il demain prélever des arbres pour assurer l’approvisionnement ? », « Ne risque-t-on pas de voir les prix des granulés flambés par pénurie ? ». C’est carrément « non » que répondent les experts. En effet, il faut savoir que la ressource en déchet de bois est gigantesque, et qu’elle permettrait aujourd’hui de chauffer 10 millions de logements en France, alors que les projections prévoient seulement 1 millions de chaudières installées en 2020 ! Aujourd’hui, la filière bois est de plus très mal valorisée, car seule la sciure (10% volume de l’arbre au moment de la coupe) suffit encore à la production actuelle française de granulés. Et demain, les autres déchets de sciage et les résidus forestiers seront utilisés. Enfin, les forêts françaises (et européennes) progressent fortement de près de 7% par an ! Ainsi, la filière bois se structurant de plus en plus, de nouveaux producteurs de pellets arrivant sur le marché tous les mois, et la ressource étant largement présente et inépuisable, ceci explique en partie pourquoi le prix des granulés ne monte pas et restera très stable dans les prochaines années.

Mais comme tout combustible, les pellets voient leur prix varier légèrement, soumis au jeu de l'offre et de la demande. Aujourd’hui, on faisant jouer la concurrence entre producteur et distributeurs (plus d’une vingtaine rien que sur la région Rhône-Alpes, voir cette liste), la tonne de pellets livrée en vrac par camion se situe entre 180-220 euros TTC, alors qu’en sac, les prix s’étalent entre 300 à 350 euros TTC. Selon la distance de livraison et la quantité, les prix bien entendus varient aussi : une livraison à 20km ou 100km de l'usine ou du point de distribution peut faire varier le prix de la tonne de +10 à +25%, selon les distributeurs, et le prix de la tonne peut être revu à la baisse de 20% entre une commande de 1 palette et une commande de 5 palettes de granulés en sac. Mais très souvent, des utilisateurs de chaudières à granulés bois au sein d'un même périmètre géographique se regroupent pour une commande groupée, les frais de livraison étant alors largement réduits, le prix de la tonne aussi. Enfin, la TVA sur l'achat de pellets est réduite à 5,5% pour le chauffage domestique. Cette réduction est une disposition de l'article 278 bis du code général des impôts datant de mars 2006.

La compression de la sciure rend le produit final très sec et permet d'obtenir des granulés à la forme, à la masse et à la densité très régulières. La qualité des granulés est d’ailleurs définies par une norme « NF Granulés Biocombustibles » qui certifie certaines de leurs caractéristiques : dimensions, pouvoir calorifique, taux de poussières, taux de cendres, ...

Le faible taux d’humidité et d’air, ainsi que la forme standardisée des pellets sont à la base des avantages de ce combustible pour le chauffage domestique : un pouvoir calorifique important et une souplesse d'usage. Le pouvoir calorifique du pellet est évalué entre 4,5 et 5 kWh/kg en moyenne. Sur cette base, 2 tonnes de pellets sont équivalents en énergie fournie à 1000 litre de fioul ou 1000m3 de gaz, avec des facteurs d'écart comme le rendement de l'ancienne et de la nouvelle chaudière, et la qualité des pellets (de pellets de mauvaise qualité feront grimper la consommation). Les granulés vendus ne contenant qu'entre 5 et 10% d'eau, les pellets peuvent alors être brûlés à plus de 95% (contrairement à de la buche bois traditionnelle qui contient plus de 15% d’humidité), avec donc un très bon rendement et très peu de formation de suie et d’imbrulés, la part des cendres étant inférieure à 2% du produit de départ (1 tonne de granulés donnera environ 10kg de cendres, soit 4 à 6 décendrages par an). La petite tailles des granulés de bois, dont le diamètre moyen est de 5 à 6 mm pour une longueur variant de 10 à 50 mm, rend ce combustible très facile à transporter en sac ou en camion citerne, et à conserver dans un silo (à comparer avec le stockage des bûches).

Les granulés peuvent êtres utilisés soit dans des chaudières automatiques à pellets (dont le fabricant autrichien OkoFEN est le leader) ou soit des poêles à granulés bois (voir les articles « Les poele hydrauliques à granulés » et « Le chauffage avec un poele à bois » pour plus d’informations). L’avantage du granulé par rapport à du bois buche, outre l’aspect d’alimentation automatique, est de pouvoir aussi bénéficier d’une régulation de chauffage des plus modernes, comme celle que l’on peut trouver sur une chaudière classique ou une pompe à chaleur par exemple. Les chaudières à granulés bois disposent ainsi de systèmes d’allumage et de nettoyage automatique, d’automate de contrôle (pouvant être couplés avec une installation solaire thermique), … avec des rendements supérieurs à 90%. Enfin, afin notamment d’augmenter le temps des cycles de chauffe nécessaire à une chaudière bois pour une meilleure longévité, on aura tendance à toujours légèrement sous dimensionner la puissance nécessaire pour chauffer et produire l’eau chaude sanitaire de l’habitation, possibilité plus restreinte voir impossible avec d’autres systèmes de chauffage : encore un avantage économique pour la chaudière à granulés bois. Il existe des chaudières capables de bruler indifféremment des granulés, du bois déchiqueté, des buches, voir aussi du fioul. Bien que l’aspect de ne pas être mono énergie soit tentant, nous vous déconseillons ce type de chaudière : certes elles peuvent « tout » bruler, mais tout bruler mal, c'est-à-dire pas du tout avec un rendement optimum. L’électronique de la chaudière est en effet bien mieux calculée et surtout optimisée (rendement) sur un type de combustible donné.

En résumé, voici une liste des avantages/inconvénients qui pourraient vous aider à franchir le pas pour un chauffage aux granulés de bois :

Avantages :
  • Une énergie d’avenir disponible aujourd’hui et pour demain (le bois est une matière première qui se renouvelle en permanence et qui est disponible au niveau local).
  • Une énergie très économique : 4 Tonnes de granulés (800 euro) versus 2000 litres de fioul (1200-1600 euros aujourd’hui !) – Crédit d’impôt de 40% - Aide régionales et locales.
  • Un approvisionnement durable (granulés fabriqués et distribués régionalement) et une livraison pratique (pas d’odeur, pas de poussières, pas de salissures).
  • Une totale indépendance vis-à-vis des crises énergétiques et des conflits géopolitiques (gaz, pétrole).
  • Un soutien à l’économie régionale.
Inconvénients :
  • L’investissement de départ est plus important (versus chaudière gaz ou fioul).
  • Le stockage des pellets (en silo textile ou maçonné) monopolise une surface au sol importante (5 à 9 m2), et si on choisi de se passer de silo, le rechargement manuel peut être contraignant (versus gaz de ville, PAC).
  • Un conduit de cheminée est nécessaire (versus PAC).

Les inconvénients sont comme toutes très minimes. Alors franchissez vous aussi le pas pour un chauffage 100% renouvelable, d’avenir, confortable, avec une installation et un fonctionnement simples, et de substantielles économies à la clé !

Le film HOME lors de la journée mondiale de l'environnement

Le 5 juin prochain, écologie et développement durable seront à l’honneur. En effet, ce sera la journée mondiale de l’environnement. Le thème pour cette année 2009 sera le changement climatique et les conséquences globales du réchauffement climatique, ainsi que les réponses que les sociétés peuvent y apporter.

C’est le même jour que symboliquement sortira dans tous les pays du monde et sur plusieurs supports (cinéma, télévision, DVD et Internet) le film écolo « HOME », résultat d’une collaboration entre trois hommes : Yann Arthus-Bertrand (réalisateur), Luc Besson (distributeur et coproducteur) et François-Henri Pinault (le mécène), président du groupe PPR (Pinault-Printemps-Redoute). Ce considère que « Le luxe a les moyens de donner l’exemple en matière de développement durable, cela relève de sa responsabilité ». C’est pourquoi le groupe PPR a déboursé 10 millions d’euros sur 3 ans pour HOME.

HOME sera gratuitement disponible sur Internet à l’adresse www.youtube.com/homeprojectFR dès le 5 juin au matin, puis, la version télévision du film écolo sera diffusée sur France 2 à 20h35 et suivie d’une programmation spéciale. Ne manquez pas ce rendez-vous !

Docu-Film de YANN ARTHUS-BERTRAND

REpower Systems 6M : la plus grosse éolienne du monde

La société allemande REpower Systems, le troisième plus grand fabricant mondial d'éoliennes, vient de présenter en exclusivité sa turbine REpower 6M, la plus grosse éolienne du marché avec une fourniture électrique nominale de 6150 kW. C’est la petite sœur du déjà gigantesque modèle 5M. Cette éolienne 6M possède un diamètre de rotor de 126 m avec une hauteur de moyeu de 80-95 mètres. L'exploitation en mer (offshore) de cette turbine pourrait permettre de fournir de l'énergie pour un maximum de 5.400 foyers.

Les dimensions du rotor sont les mêmes que pour la 5M, ce qui permettra d'installer la 6M sur des mâts qui avaient été prévus pour des 5M ou de recycler/remplacer les 5M par des 6M sans toucher aux infrastructures existantes.

L’association professionnelle de l’industrie éolienne en Europe (EWEA) prévoit que d’ici une quinzaine d’années, la production éolienne offshore sera plus importante que celle sur terre. En effet, pour produire toujours plus d’énergie grâce au vent, il faut des éoliennes toujours plus grosses, et leur exploitation est en général meilleure au large des côtes.

Mais avant l'exploitation en mer de cette nouvelle éolienne 6M, il faudra cependant attendre quelques années de tests sur terre en version onshore pour valider l’engin.

21 mai 2009

Réduction de la consommation des véhicules aux USA

Barack Obama vient de présenter un plan ambitieux pour réduire la consommation et les émissions des gaz, en voulant instaurer une norme de consommation pour les véhicules de tourismes neufs. Il en existe une actuellement qui fixe la consommation à environ 9,4L pour 100km. Barack Obama souhaite la ramener à 5,2L/100km et estime que cette nouvelle limite permettrait d'atteindre une réduction de 30% des émissions de gaz d'échappement et économiser 1,8 milliards de barils de pétrole. D’après un responsable de la Maison Blanche, cela équivaut à retirer 177 millions de voitures de la circulation ou à fermer 194 centrales marchant au charbon !

Le Président américain a obtenu l'accord des constructeurs comme General Motors ou Toyota. Ces normes provoqueront certainement un surcout d’environ 1.300 dollars par véhicule en moyenne, mais qui selon Obama sera rentabilisé au bout de trois ans grâce aux économies engendrées à la pompe. La mesure devrait être complètement appliquée à l’horizon 2016.

Les serveurs informatiques aussi labellisés « Energy Star »

Le label « Energy Star » qui est aujourd'hui garant d'une consommation modérée pour les ordinateurs, les lampes ou encore certains bâtiments, s’appliquera dorénavant aussi aux serveurs informatiques, particulièrement gourmands en énergie. L'Agence américaine de l'Environnement (EPA : Environmental Protection Agency) a vient en effet de dévoiler une nouvelle norme de consommation électrique pour les serveurs informatiques, qui mesure les performances de l'alimentation (quantité d'énergie consommée par rapport à la chaleur dissipée), et qui prend en compte le mode veille ainsi que les outils d'administration à distance.

Une étiquette pourra donc être maintenant apposée par les constructeurs sur les serveurs répondant à cette norme et équipés de 1 à 4 processeurs et d'un disque dur. Les serveurs « lame », les systèmes de stockage et les centres serveurs seront ajoutés progressivement à la norme dans les prochains mois.

Clover : Des panneaux solaires modulables lowcost

La société américaine Armageddon Energy a mis au point un prototype de panneaux solaires photovoltaïques hexagonaux dénommés « Clover » (signifiant « trèfle » en anglais). Ces panneaux possèdent une armature triangulaire (pour faciliter leur installation), et seraient plus légers (environ 5 kg) que les traditionnels panneaux en silicium (environ 20kg), grâce à un revêtement en Téflon en lieu et place du traditionnel verre. Mais sans cette protection en verre, ils auraient une durée de vie inférieure.

Un module délivre une puissance électrique d’environ 400W, pour un prix qui devrait avoisiner les 4500 euros.

100GW de puissance éolienne en Chine en 2020

La Chine a comme objectif que 40% de sa consommation d'énergie provienne de sources renouvelables d'ici à l'horizon 2050. Dès 2020, sa capacité éolienne devrait déjà atteindre devrait atteindre les 100 GW (trois fois plus que l'objectif précédent fixé par le gouvernement il y a 18 mois).

La Chine va ainsi devenir d'ici la fin de l'année la première puissance éolienne mondiale, devant les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Espagne, selon le Global Wind Energy Council. D'après le World Wind Energy Report de 2008, la Chine sera « la locomotive mondiale dans l'industrie éolienne » et « les fabricants chinois d'éoliennes seront parmi les premiers fournisseurs mondiaux ». Il faut savoir que les trois principaux fabricants chinois de turbines se partagent déjà plus de 75% du marché local.

Selon le Directeur du département des énergies renouvelables de la National Energy Administration, le but poursuivi est de transformer la Chine, actuel plus gros émetteur de gaz à effet de serre, en l'un des plus petits. Mais certains experts pensent toutefois que la Chine devrait plutôt mettre l'accent sur des recherches pour du charbon « propre », car selon eux, les sources d'énergie fossile seront toujours les principales pendant les trente prochaines années.

Energie Solaire : dossier par le magazine Science et Vie

Pour information, le magazine Science et Vie de ce mois ci (n°1100 – Mai 2009), vous propose un dossier sur l’énergie solaire intitulé « Solaire, pourquoi on peut enfin y croire ». Le magazine passe en revue les différentes technologies et surtout celles du futur très prometteuses : super capteurs, centrales thermiques produisant en continu, cellules en plastique à bas prix… qui devraient selon eux sortir le solaire de la marginalité…

Bonne lecture.

La crise touche aussi les éoliennes espagnoles !

La crise financière mondiale que nous traversons provoque des situations étranges. En Espagne, la crise a eu un impact très lourd sur l'industrie et le secteur de la construction. Ainsi, la demande en électricité perdu plus de 13% sur un an, indique le gestionnaire du réseau espagnol Red Electrica.

Ainsi, alors que jusqu’à maintenant, le secteur de la fourniture d’électricité devait plutôt faire face à une insuffisance de production, la situation s’est désormais inversée ! En heure creuse, la demande est passée de 23.000MW l'an dernier à 20.000MW aujourd'hui, provoquant de plus en plus d’incidents de surcharge sur le réseau en ce début d’année 2009 (une douzaine de situation de surcharge seulement ont été relevées en 2008).

Pour limiter ces surcharges, il faut alors retirer du réseau des unités de production électrique. Les parcs éoliens sont, contrairement aux centrales nucléaires, dé-connectables immédiatement. Les éoliennes, pourtant des moyens de production parmi les plus écologiques qui soient, se trouvent donc malheureusement mises à l’arrêt.

Le phénomène risque en plus de s’amplifier, car de nouvelles capacités de production continues d’être mises en service régulièrement en Espagne, qui compte à ce jour 17.000MW de capacité éolienne (soit 15% de la production électrique), et qui en aura 3.000MW de plus prévus pour 2010.

Toyota Prius v3: la voiture Hybride au succès annoncé !

Le constructeur automobile Toyota vient de lancer mardi dernier sur le marché japonais, la troisième génération de sa voiture hybride, la Prius, dont on connait le succès mondial (des mois d’attente pour recevoir sa commande !). Ce dernier ne retombera certainement pas au regard des 80.000 précommandes déjà enregistrées au pays du soleil levant ! La Prius 3 présente de nombreuses et nouvelles améliorations.

Alors que l’Insight de son concurrent direct pour les véhicules hybrides Honda soit en tête des ventes au Japon, le premier constructeur mondial Toyota contre-attaque avec le lancement de sa nouvelle Prius. Véritable concentré de technologies, la Prius 3 est déjà moins gourmande en carburant, plus puissante et moins chère que les versions précédentes. La Prius 3 est ainsi annoncée à environ 16.000 euros au Japon.

En option et pour 1500 euros, la Prius 3 pourra recevoir sur son toit 36 cellules solaires polycristallines photovoltaïques fabriquées par la firme japonaise Kyocera. Avec un taux de rendement de 16,5 %, la production maximale d'électricité de ce toit pourra atteindre les 50 watts. Cette électricité servira à alimenter le système de climatisation. Toyota pensait au départ s'en servir pour alimenter la batterie, mais cette idée a été abandonnée car les chargements et les déchargements répétés détérioraient rapidement la batterie.

Le succès de la technologie hybride ne devrait pas faiblir, devant des biocarburants qui ne tiennent pas leurs promesses environnementales et devant les annonces plus que timides du lancement de nouvelles voitures électriques performantes.

La Prius 3, dont le lancement est prévu en France à l’automne prochain, sera encore certainement promue à un brillant avenir… malheureusement à partir de 26.000 euros dans notre pays !

PlantBottle : la bouteille recyclable de Coca-cola

La firme américaine Coca-Cola vient de dévoiler une nouvelle bouteille, la « PlantBottle » entièrement recyclable et à faible empreinte de carbone si on la compare à celle en PET (polyéthylène téréphtalate) à base de pétrole. Cette bouteille sera produite à partir d'un mélange de matières premières issues à la fois du pétrole et des végétaux (canne à sucre par exemple) à hauteur de 30 %.

Quand on sait :
  • qu’il faut 7 litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique,
  • qu’il faut 1000 ans pour qu’une bouteille en plastique disparaisse totalement,
  • que l’eau potable au robinet est 100 à 1000 fois plus écologique que l’eau minérale en bouteille,
  • que 4 % de la production pétrolière mondiale est utilisée pour fabriquer du plastique,
  • qu’une tonne de plastique recyclée économise près de 2600 litres de pétrole,

L’annonce de Coca-cola pourrait être très intéressante pour notre environnement. Le Collège Impérial de Londres a démontré qu’une « PlantBottle » permettrait de réduire les émissions de carbone jusqu'à 25 % par rapport aux bouteilles à base de pétrole. De plus, contrairement à d'autres matières plastiques à base de plantes, cette bouteille « verte » pourra être traitée par des installations de fabrication et de recyclage PET sans contaminer les bouteilles traditionnelles en plastique. Ainsi, la « PlantBottle » pourra être utilisée, recyclée et réutilisée encore et encore.

Enfin, Coca-Cola a aussi ouvert une immense usine de recyclage de bouteilles en plastique à Spartanburg en Caroline du Sud, qui pourra produire près de 50.000 tonnes de plastiques recyclés par an, soit environ la production de près de 2 milliards de bouteilles de 60 cl.

17 mai 2009

SONY BRAVIA WE5 : TV haut de gamme « super green » !

SONY vient de lancer une nouvelle gamme de téléviseurs LCD Bravia, la série « WE5 ». Grace à des nouvelles technologies et quelques astuces bien pensées, ces téléviseurs vont faire baisser la consommation d’énergie de votre écran de plus de 50%, tout en bénéficiant de performances haut de gamme avec les tous derniers raffinements en matière d’avancées technologiques. Grâce à ses vertus écologiques, la série « WE5 » a même reçu le label européen « Ecoflower », délivré pour les appareils et les services « environment-friendly » c'est-à-dire respectueux de l’environnement.

Pour arriver à cette performance écologique, SONY utilise une de leur exclusivité, le rétro-éclairage à microtubes HCFL (Hot Cathode Fluorescent Lamp - lampe fluorescente à cathode chaude). Ce type d’affichage est tellement efficace qu’il permet de réduire la consommation d’électricité de 50% soit une économie d’environ 30€/an (estimation SONY pour une consommation moyenne de 5h/jour, calculs basés sur les tarifs EDF au 14/04/09 pour un modèle SONY de 46 pouces de 2008).

Ensuite, vous pouvez encore économiser de l’énergie grâce à un capteur de présence embarqué dans l’écran. Ainsi, lorsque vous vous éloignez du téléviseur, un capteur le détecte et coupe automatiquement l’écran (gros consommateur d’énergie), mais sans pour autant couper le son, et dès que vous revenez, l'image est réactivée. Les études montrent en effet que les utilisateurs laissent fonctionner leur téléviseur lorsqu’il s’absente quelques instants pour continuer à percevoir les informations auditives, ou se disant qu’il ne sert à rien d’éteindre puisqu’ils vont revenir dans pas longtemps (ce qui n’est pas toujours le cas … !).

Un bouton d’arrêt total est aussi présent sur le côté du téléviseur (et non à l’arrière et inaccessible quand certains modèles en proposent un !). Cet interrupteur revient alors à débrancher totalement votre téléviseur du secteur pour ne plus gâcher de l’énergie.

Quelques fonctions supplémentaires et réglages « éco » telles qu’un capteur de luminosité ambiante et un arrêt automatique après 1 à 3 heures selon le choix de l’utilisateur après sa mise en service, viennent compléter les possibilités de réaliser encore des économies d’énergie.

Enfin outre les aspects environnementaux très intéressants pour cette nouvelle gamme, vous profiterez toujours avec les téléviseurs SONY d’une fiabilité, d’une qualité d’image exceptionnelle, d’une connectivité importante et d’un design soigné, le tout signé « BRAVIA ». Alors pourquoi ne pas allier performance et environnement lors de votre prochain achat …

Plus d'information : site BRAVIA WE5

Better Place : une station-service pour batterie électrique

Un des inconvénients actuels des voitures électriques est en autre le temps nécessaire à la recharge des batteries. Partant de ce constat, une start-up californienne, Better Place, vient de présenter à Yokohama au Japon, son concept de station d’échange de batteries (en environ une minute sans quitter son volant !) et de recharge pour véhicules électriques.

Une fois la voiture rentrée dans la station, un premier échangeur robotisé dépose la batterie déchargée, pendant qu’un second convoyeur automatique prend une batterie chargée et l’installe dans le véhicule. La batterie déchargée est ramenée par le convoyeur à une zone de stockage où elle sera rechargée et préparée pour sa réutilisation dans un autre véhicule électrique. Le système est conçu pour fonctionner avec des logements de batterie de taille et de forme diverses, afin d’être utiliser avec toute une gamme de véhicules électriques. En outre, les stations pourraient recharger les batteries à l’aide des énergies renouvelables comme des panneaux photovoltaïques pour une mobilité « zéro émission ».

Better Place prévoie de déployer son concept dès 2010 près des lieux d’habitation, des bureaux et des commerces, ainsi que le long des grands axes routiers, dans les pays avec lesquels la société a déjà conclu des accords comme le Danemark, Israël, l’Australie, le Canada, le Portugal, ou la Californie…


16 mai 2009

Un stadium écologique pour les jeux mondiaux de Taiwan

Le stade ultramoderne (en conformité avec la norme environnementale « Green Building ») de 55.000 places de Kaohsiung (seconde ville de Taiwan) accueillera du 16 au 26 juillet 2009 les Jeux Mondiaux (comme les Jeux Olympiques, les Jeux Mondiaux sont un ensemble de compétitions sportives auxquelles participent des athlètes de tous les pays).

Le complexe sportif possède un immense toit en forme de rivière, qui intègre des poutres d'acier en spirale et surtout pas moins de 8.844 panneaux solaires pour sur une superficie totale de 14.155 m2. Ce toit solaire est unique dans sa conception. Il sera en outre en mesure de couvrir près de 75% des besoins énergétiques du stade (éclairage et climatisation), et les jours où aucune compétition n'aura lieu, l'électricité produite sera réinjectée directement dans le réseau. La production de l’ensemble des panneaux photovoltaïques sera de 1,14 millions de kWh d'électricité par an, réduisant ainsi les émissions annuelles de CO2 de 660 tonnes.

Le stadium, conçu par le Japonais Toyo Ito, couvre 19 hectares. Il a coûté plus de 150 millions de dollars. Toutes les matières premières utilisées pour la construction du stade sont réutilisables à 100% et fabriquées localement.

Une bien belle maison californienne à « toit vert »

Sur la côte californienne aux États-Unis, l'installation de résidences individuelles est soumise à une règlementation environnementale des plus drastiques. Mickey Muennig, un architecte américain, a réalisé cette maison qui se fond littéralement dans la nature et devient même « invisible » sous certains angles !

Le terrain est ensemencé avec des graminées et des fleurs sauvages locales résistantes au vent et à la sécheresse, et son « toit vert » est recouvert de plaques de gazon de 15 à 20 centimètres d'épaisseur qui fournissent une bonne isolation thermique, faisant baisser de moitié la consommation énergétique. En outre, la maison ne dépend pas du réseau électrique en possédant ses propres panneaux solaires.

Enfin, l'habitat a été conçu sous la forme d'une bosse aérodynamique, protégé ainsi contre les fortes rafales de vent qui sévissent dans la région jusqu'à 160 km/h.

PowerPark : parking rechargeant votre voiture électrique

Le constructeur britannique de technologies solaires Romag Holdings a eu l’idée de créer « PowerPark », un parking qui recharge les batteries de votre voiture électrique pendant l’arrêt de cette dernière. En effet, nos voitures sont pratiquement garées 23h/24 et ne roulent qu’une trentaine de kilomètres par jour en moyenne. Alors pourquoi ne pas utiliser ces pauses pour recharger nos véhicules électriques.

Le prototype en photo, couvert de panneaux solaires, peut générer jusqu’à 1,7 kW de puissance. Et si la voiture est déjà chargée ou qu’il n’y a pas de véhicule garé, le PowerPark réinjecte le courant dans le réseau électrique urbain. Ces PowerPark pourraient très vite « envahir » les zones de parking comme les aéroports, les gares ou les zones commerciales.

L’éolien mondial progresse de 29% en 2008

Avec 120.798 MW de capacité éolienne installée fin 2008, le vent est désormais à l’origine de 1,5% de l’électricité produite dans le monde (contre 0,1% en 1997). 27.051 MW de capacité de production éolienne ont été installés en 2008 dans le monde, soit une croissance de 29%, taux qui dépasse celui de l'ensemble de la décennie précédente.

Les Etats-Unis ont été les plus actifs, prenant la tête en termes de nouvelles capacités installées devant l'Allemagne. Ainsi 42% des nouvelles capacités ont été éoliennes aux Etats-Unis en 2008 et la capacité installée du pays est passée de 8.358 à 25.170 MW au cours de l'année.

Pour la première fois en Europe, l'énergie éolienne a représenté la première source de nouvelles capacités électriques (36%), avec 8.877 MW ajoutés, devant le gaz (6 939 MW), et le charbon (763 MW). Fin 2008, l'énergie éolienne représentait 8 % des capacités de production électrique de l'UE.

Enfin, l'Asie compte désormais pour près d'un tiers de la capacité éolienne mondiale. La Chine a largement dépassé son objectif de 10. 000 MW prévu pour 2010, avec 12.200 MW installés fin 2008 (+100% de croissance en une année !).

Le solaire thermique progresse en France en 2008

Malgré plusieurs années avec une croissance forte (+ 400 % entre 2004 et 2007), le solaire thermique (production d’eau chaude) tient encore une place marginale dans la production d'énergie renouvelable en France. Mais les installations continuent de progresser pour 2008.

Ainsi, on enregistre en France une croissance de 23 % par rapport à 2007, soit environ 388.000m2 supplémentaires de panneaux installés (soit 272 MWth ou 130.000 logements), pour un parc total de 1.877.400m2 (soit 1.314 MWth ou plus de 625.000 logements). L'Allemagne reste très largement en tête en Europe, le marché allemand en 2008 faisant plus que doubler : 2,1 millions de m2 de panneaux ont été installés !

Le marché français, essentiellement constitué des chauffe-eau solaire individuels (CESI) et de systèmes solaires combinés (SSC, intégrant aussi le chauffage), continue d’être boosté notamment par les aides locales/régionales et le crédit d’impôt de 50%, ainsi que par la filière professionnelle qui continue sa démarche qualité (Label QUALISOL, marque Ô Solaire).

La croissance ne devrait pas s’arrêter. Comme pour les chauffe-eaux solaires devenus obligatoires tout récemment sur les territoires d'outre-mer (article), les équipements solaires thermiques vont certainement et progressivement devenir la norme dans les nouvelles constructions, dans le sens de la prochaine réglementation thermique du bâtiment de 2010-2012.

Le Puy-de-Dôme inaugure son 1er parc éolien

26 éoliennes viennent de voir le jour le 7 mai dernier sur le plateau de la Croix-Maubert, à 1000m d’altitude, dans le Puy-de-Dôme. Elles constituent le premier parc éolien pour cette région et doivent fournir une production de plus de 50 millions de kWh par an soit environ deux fois la consommation de la ville d'Issoire toute proche.

En auvergne, ce parc est l'aboutissement de 8 ans de projet, dont un an de construction, avec un investissement de 28 millions d'euros, assurés par Zanières Eoliennes, une société de Mazoires, et Eolfi, filiale de Véolia Environnement.

Les quatre communes accueillant ces éoliennes, d’une hauteur de 56m pour un rotor de 48m de diamètre, bénéficieront d’un loyer de 2.000 euros par aérogénérateur.

Solarmature : une lampe à énergie solaire originale

Une petite lampe solaire dont l’originalité est d’incorporer de manière esthétique les panneaux photovoltaïques qui rechargeront la batterie intégrée. En effet, les panneaux solaires ont été intégrés dans l’abat-jour.

Aucune prise de courant n’est donc nécessaire pour cette lampe qui peut convenir à un éclairage extérieur ou intérieur. L'armature intégrant les panneaux a été conçue par le designer néerlandais Vincent Geraedts.

L’appel « Zéro Déforestation » de Greenpeace !

Quelques chiffres éloquents sur la déforestation de part le monde à travers une campagne vidéo de Greenpeace …

Les poêles hydrauliques à granulés bois très en vogue !

De plus en plus de particuliers choisissent les poêles à granulés de bois, un mode de chauffage performant (rendement élevé), avec très peu de pollution et de cendres, l’approvisionnement en pellets étant désormais de l’histoire ancienne (on peut même commander par internet !). De plus, ces équipements thermiques bénéficient eux aussi d’un crédit d’impôt de 40% si le matériel répond à des normes de qualité et de performances. Mais il s'agit le plus souvent d'un chauffage d'appoint, et ne résout donc pas le problème de chauffage pour toute la maison et de la production d’eau chaude sanitaire.

Pour répondre à ce besoin de chauffage central, il existe bien entendu la « Rolls Royce » du chauffage qu’est selon nous la chaudière automatique à granulés bois : confort, économies d’énergies maitrisées et protection de l’environnement ! Mais l’investissement de départ est assez important et pas forcément à la portée de toutes les ménages.

Alors, une solution intéressante intermédiaire consiste à investir dans un « poêle à granulés hydraulique », ou « thermo poêle », qui se raccordent au circuit de hydraulique de chauffage, et donc aux radiateurs ou plancher chauffant, et peuvent aussi produire l’ECS. L’inconvénient majeur est de rester dans un mode de chargement manuel, avec donc une autonomie plus ou moins limitée, et un rendement moins important qu'une chaudière.

Ce système peut donc allier écologie et économie si vous choisissez un modèle professionnel et surtout certifié (danger sanitaire important et surtout insidieux - aucun symptômes au début - du aux fines de combustions qui se fixent de manière profonde dans les bronches). Mais attention, même le poêle le plus perfectionné en termes de rejets peut être source de pollution s'il est utilisé de façon incorrecte ou s'il est mal installé : par exemple des odeurs de combustion s’installent dans votre logement ainsi que des particules fines très nocives à la santé. Il faut donc respecter quelques règles : faire installer le poêle par un professionnel, allumer et remplir le poêle de manière appropriée (ni pas assez, ni trop peu), bien ventiler la pièce où se trouve le poêle, faire nettoyé et inspecter le poêle chaque année par un professionnel, brûler le bois à une température aussi élevée que possible avec un bois bien sec.

Les fabricants italiens Edilkamin, Eurofiamma et Palazzetti, ou l’autrichien Rika , ou encore le français Deville proposent de tels poêles.

Energie des appareils électroniques à l'horizon 2030

L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) vient de présenter le rapport « Gadgets and Gigawatts » à Paris, où elle prévoit un triplement des consommations énergétiques liées aux technologies de l'information et des communications et de l'électronique grand public d'ici à 2030 pour atteindre 1.700 TWh. L’agence appelle donc les gouvernements à mettre rapidement en application des politiques pour faire des appareils électroniques moins consommateurs, craignant que les améliorations d'efficacité prévues pour lutter contre les émissions de CO2 soient éclipsées par la demande croissante dans le monde.

Les appareils électroniques sont actuellement responsables de 15% de la consommation d'électricité des ménages, et ce taux progresse très rapidement. Or quand on sait déjà qu’un ordinateur nécessite en moyenne 250 kilos de pétrole et 1 500 litres d’eau lors de sa production, qu’il s’en est vendu près de 270 millions dans le monde en 2007, que 190 millions d’ordinateurs ont été jetés la même année (alors qu’ils fonctionnaient encore mais qu’ils n’étaient plus au goût du jour !), pourquoi encore aggravé l’impact environnemental.

Surtout que selon l'AIE, la consommation d'électricité du secteur pourrait être réduite de moitié simplement en appliquant les technologies actuelles, ce qui ralentirait la hausse de la consommation à moins de 1% par an d'ici à 2030, soit une économie de 130 milliards de dollars sur les factures des ménages.

15 mai 2009

EDF profite du froid pour début 2009 !

Suite à l’hiver très rigoureux que nous venons de subir, la consommation d'électricité des ménages français a bien entendu fortement augmentée, notamment en janvier, compensant la baisse de près de 15% de l'activité des gros consommateurs industriels.

Ainsi, l'électricien historique a annoncé une hausse de 15% de son chiffre d'affaires trimestriel, en grande partie due à une forte augmentation de ses ventes en janvier et février dernier, EDF réalisant plus de la moitié de ses ventes dans l'hexagone. Pour le même trimestre, EDF a également profité des hausses de prix de sa filiale « EDF Energy » au Royaume-Uni-Uni.

Alors, si vous ne souhaitez plus autant remplir :-), et surtout inutilement, les caisses d’EDF, pensez nouvelles solutions thermiques, vous permettant de réaliser des économies d’énergie, aussi bien à l’aide d’énergies renouvelables et nouvelles, mais aussi avec des équipements électriques traditionnels modernes si vous ne pouvez faire autrement…

SeedBomb : une bombe végétale anti-désertification

Voici un concept original proposé par le designer industriel coréen Hwang Jin Wook. La « SeedBomb » ou littéralement « Bombe à graines » ou « Bombe à semer », ressemble et à le même fonctionnement qu’une bombe classique, à ceci près qu’elle ne contient aucun explosif, mais plusieurs capsules en amidon biodégradable contenant à la fois des semences végétales et ses propres substances nutritives.

Lorsqu’elles sont larguées, les « SeedBombs » libèrent alors plusieurs milliers de capsules végétales, qui une fois au sol, feront germer des plantes qui pousseront facilement grâce aux éléments nutritifs incorporés. Lorsque les végétaux seront arrivés à maturité, la capsule se désagrègera d'elle-même.

Ce système pourrait ainsi prévenir de la désertification et de la déforestation dans plusieurs régions du monde, en étant très utile dans des zones où la plantation traditionnelle n'est pas réalisable car réclamant trop de moyens. Ce dispositif quant à lui peut être acheminé facilement par avion et couvrir de vastes superficies.

Moins de viande pour un meilleur environnement !

Selon une étude publiée dans le New York Times, si tous les américains réduisaient de seulement 20% leur consommation de viande, l’effet sur le réchauffement climatique serait réel, et surtout équivalent au changement de tout le parc automobile des Etats-Unis par des voitures hybrides !

Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui plus de 30% des terres cultivables, sont utilisées non pas pour nourrir l’homme, mais le bétail, à grands coups d’arrosages, d’engrais et de pesticides. De plus, un ruminant comme une vache peut émettre jusqu’à 500 litres de gaz méthane par jour, un gaz hautement plus néfaste sur l’environnement que le dioxyde de carbone, avec un impact sur le réchauffement climatique 32 fois supérieur !

Enfin, de plus en plus de spécialistes l’indiquent, comme le fond mondial de recherche contre le cancer, il faudrait si possible limiter notre consommation de viande à seulement 500 grammes par semaine ! Les habitants en Inde se contentent bien d’environ 100 grammes par semaine et sont bien moins touchés par les cancers et les maladies cardio-vasculaires.

14 mai 2009

AQUARIUS : une irrigation solaire et propre

« Aquarius », un système de contrôle d’irrigation intelligent, est l’invention de Aydin Oztoprak et Ozgur Ruhi Ulvan, dont le pays, la Turquie, est souvent menacé par le manque d’eau et qui doit trouver des moyens d’en consommer moins comme dans de nombreux endroit dans le monde. La Turquie accueillait d’ailleurs cette année le forum de l’eau à Istanbul.

Son concept est très simple : un capteur qui permet de mesurer en temps réel l’humidité du sol à irriguer, qui tire son énergie d’un petit panneau solaire, et qui surveille et ajuste automatiquement le débit de l’eau, tout en pouvant être contrôlé à distance. Ainsi, l’agriculteur pourra irriguer au mieux une parcelle en fonction des besoins réels des cultures et du climat qui peut fortement varier d’un jour à l’autre.

Sur que ces inventeurs, à la recherche de partenaires croyant en leur technologie, trouveront rapidement des investisseurs…

Un éclairage urbain entièrement en LED à Taiwan

Les 700.000 ampoules de l’éclairage urbain de Taïwan seront remplacées par des lampes à diodes électroluminescentes (LED ou DEL) à faible consommation en 2011. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la politique de développement de l'industrie de l'énergie verte sous l'impulsion du ministère de l'Economie taïwanais, est une première mondiale a déclaré le Ministre de l'Economie YIIN Chii-Ming. C’est en effet la première fois que cette technologie de diode électroluminescente est installée sur l'ensemble d’un territoire.

Le plan de développement de l'industrie de l'énergie verte à l'horizon 2015 soutient les industriels concevant des technologies et des produits respectueux de l'environnement et permettant d'économiser de l'énergie, et ainsi de réduire la production de CO2 de Taïwan et de faire du secteur de l'énergie verte un nouveau pôle de l'économie taïwanaise en quête d'un nouvel élan économique.

13 mai 2009

Atlantic ALIPSIS : un radiateur électrique nouvelle génération

Derrière sa façade en verre au design épuré, le constructeur ATLANTIC vient de présenter un nouveau modèle de radiateur électrique haut de gamme (en 1000, 1500 et 2000W), l’ « ALIPSIS », doté d’une électronique au service du confort et des économies d’énergie.

Doté d’un double corps de chauffe, ALIPSIS dispose d’un cœur de chauffe en fonte pour une chaleur douce et homogène (restitution de la chaleur par inertie), et d’un film chauffant derrière sa façade en verre amenant une chaleur immédiate dès la mise en route du radiateur. Les deux dispositifs fonctionnent en étroite complémentarité afin d’optimiser la qualité du confort, l’ensemble étant régulé par le thermostat numérique précis au 1/10° de degré près. Un affichage digital vous permet de visualiser en un clin d'œil la température et les fonctions en marche.

Mais l’innovation la plus intéressante est sans doute le système « SWEET CONTROL ». En effet, ALIPSIS est le premier radiateur équipé de cette technologie brevetée qui peut adapter en permanence la température de la pièce. Ainsi, la combinaison de deux capteurs (de mouvement et de lumière) détecte la présence humaine pour adapter en permanence la température. Le détecteur de lumière permet en outre de détecter les variations de lumière d’un téléviseur dans le cas ou les occupants seraient immobiles dans leur canapé. Le capteur de mouvement est quant à lui positionné suffisamment haut avec une détection horizontale pour éviter au maximum le déclenchement par des animaux domestiques.

Ainsi, en mode Confort, quand la personne s’absente de chez elle: ALIPSIS abaisse progressivement la température de la pièce de 1°C puis 30 minutes plus tard de 2°C par rapport à la température de consigne. Cette température est maintenue jusqu’au retour de la personne. En mode Eco, lorsque la personne rentre chez elle : ALIPSIS augmente seul et rapidement la température de la pièce et reste en mode Confort.

En outre, une fonction aération met momentanément l’appareil en régime minimum quand on ouvre une fenêtre. ALIPSIS favorise ainsi les économies et évite les gaspillages d’énergie.

Plus d’informations :


11 mai 2009

Pompe à Chaleur DAIKIN Haute Température révolutionnaire

Le leader de la pompe à chaleur DAIKIN (1 PAC sur 3 vendues en France est une DAIKIN !) va lancer prochainement (commercialisation prévue pour juillet 2009) une PAC Haute Température 80 °C à technologie Inverter, mais qui sera surtout pour la première fois 100 % thermodynamique c'est-à-dire sans batterie électrique.

Ainsi, cette solution idéale pour le remplacement de chaudière et convenant parfaitement au marché de la rénovation (simple et rapide à installer), est capable de fournir une température de sortie d’eau capable d’atteindre 80°C en assurant un maintien de 100% de la puissance calorifique et de la température de sortie d'eau par une température extérieure de -10°C. La plage de fonctionnement de l'Altherma Haute Température 80°C est comprise entre -20°C et +35°C.

De conception modulaire, disponible de 11,5kW à 16kW en Bi-Bloc, la pompe à chaleur Altherma Haute Température 80°C intègre 2 circuits frigorifiques indépendants utilisant à 100% la technologie « Inverter », car outre les 2 compresseurs, la pompe de circulation d'eau est elle aussi Inverter. DAIKIN a ainsi optimisé le COP (Coefficient de Performance) global de la pompe à chaleur, le plus haut du marché (minimum de 3 pour 65°C). Le premier circuit frigorifique est utilisé pour le cycle « basse température », le second pour le cycle « haute température ». Le groupe extérieur est équipé d'un compresseur Inverter haute efficacité fonctionnant au fluide R410A, raccordé par des liaisons frigorifiques à une unité intérieure intégrant un échangeur à plaque permettant le transfert d'énergie sur un second circuit frigorifique équipé d'un autre fluide R134a mais également d'un compresseur Inverter haute température. Le cycle permet ainsi une augmentation considérable de la température de condensation pour obtenir une température de sortie d'eau jusqu'à 80°C.

Cette pompe à chaleur permet aussi bien entendu en option d'assurer à 100% par l'effet thermodynamique de la PAC la production d'eau chaude sanitaire, en alimentant au choix un ballon d'ECS de 200 ou 270 litres qui couvriront largement les besoins d’une famille de 5+ personnes. En fonction des contraintes d'installation et de place dues, il est possible d'installer le ballon ECS au-dessus du module intérieur ou de le désolidariser du module.

Vivement la disponibilité et l’installation de cette nouvelle PAC DAIKIN ultra performante et simple…

8 mai 2009

Aucun contrôle sur la pollution maritime !

Lorsqu’on évoque les émissions de CO2, de gaz à effet de serre et autres pollutions nuisibles pour l’environnement et pour les êtres vivants, on pense tout de suite aux voitures, aux avions, mais moins à l’industrie maritime. Or selon des scientifiques, les cargos émettraient l’équivalent de la moitié du trafic automobile mondial en termes de gaz à effet de serre (18 à 30% des émissions mondiale d’Oxyde de Nitrogène - NOx -, et de 3,5 à 4% des émissions à effet de serre), sachant qu’il y a environ 750 millions de voitures en circulation dans le monde. Or il n’y a qu’environ 90.000 cargos dans le monde, certes qui sont supposés fonctionner en permanence 280 jours/an.

Le diesel utilisé par les cargos contient 2.000 fois plus de souffre que le diesel « classique » des voitures (pourtant déjà très polluant), et il n’existe aucun contrôle réglementaire des bateaux concernant les émissions de leur « gros » moteurs diesel. 70% de cette pollution se répand dans un rayon de 400km autour du cargo, et 85% de cette pollution se trouve dans l’hémisphère nord.

L’Agence américaine de protection de l’environnement estime qu’en contrôlant mieux le rejet des bateaux, ce sont près de 8.000 vies qui pourraient être sauvées chaque année, en améliorant la qualité de l’air près des zones portuaires et des littoraux.

La Fnac change son sac d’épaule !

Le saviez-vous : la durée moyenne d'utilisation d'un sac de caisse est de 20 minutes. Beaucoup de distributeurs ont décidé depuis maintenant quelques années d'abandonner la distribution systématique et gratuite de sacs en sortie de caisse. La FNAC ne s’y était pas encore mise et continuait de distribuer de plus ou moins grands sacs avec son logo.

La FNAC fait enfin un effort en troquant ses sacs en plastique pour des sacs en papier recyclé et imprimés avec des encres à l'eau.

Une bonne initiative, qui permettra certainement à d’autres de franchir le pas, en en profitant peut-être pour changer leur charte graphique, sachant que certains rivalisent d’idées pour décorer certains sacs (cliquez sur la photo de l’article).

20% de la production espagnole en énergies renouvelables

Les énergies renouvelables assurent désormais 20,5% de la production électrique espagnole grâce notamment à l’essor de l’éolien et du photovoltaïque. L’énergie éolienne a couverte 12% de la demande d'électricité en 2008 (hausse de 13% de la capacité installée avec 16.549 MW), le photovoltaïque quant à lui atteignant 3.120 MWc (capacités installées multipliées par 6 en l'espace d'un an).

Le ministère espagnol de l’industrie, du tourisme et du commerce, indique dans son dernier bilan que les énergies renouvelables ont assuré 7,6% de la consommation d'énergie primaire espagnole en 2008 contre 7% en 2007. La production issue du gaz naturel et du nucléaire a elle aussi augmenté aux dépens du charbon et du pétrole.

La nouvelle étiquette « efficacité énergétique » rejetée !

Bien que les Etats Membres l’aient approuvé il y a quelques semaines (cf. cet article), le Parlement Européen vient de rejeter la proposition de révision de l'étiquette énergie «A-G» apposée sur les appareils électroménagers permettant aux consommateurs d'être informés de la consommation énergétique et donc des coûts de fonctionnement d’un produit.

La Commission avait proposé de créer de nouvelle classe comme A1 ou A-20%, A2 ou A-40%... Les députés n'ont pas approuvé cette nouvelle méthode. Ils souhaitent maintenir les classes actuelles tout en révisant régulièrement leur attribution (un produit vendu aujourd'hui en classe A pourrait, 3 à 5 ans plus tard, se voir attribuer la classe B puis la classe C s'il est toujours sur le marché), et en l’étendant à tous les produits grands consommateurs d'énergie (ex. chambres froides) ou permettant d'économiser l'énergie (matériaux de construction par exemple). Enfin l’étiquetage serait affiché sur toutes les publicités, manuels et brochures des fabricants (imprimées ou disponibles sur Internet) fournis aux utilisateurs.

Les associations européennes de consommateurs qui s'opposaient elles aussi à ce nouvel étiquetage, sont satisfaites de la position du Parlement Européen.